Voilà ce que vient de m’envoyer un ami par e-mail à ce propos :
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Le seul «WOW» d’Elon Musk sur X donne l’ampleur de l’avancée réalisée par Alphabet cette semaine. La maison mère de Google a dévoilé une nouvelle génération de puce quantique, utilisant les «qubits», cousins quantiques des bits. « Je vous présente Willow, notre nouvelle puce de calcul quantique à la pointe de la technologie, qui permet de réduire les erreurs de manière exponentielle à mesure que l’on augmente le nombre de qubits, relevant ainsi un défi vieux de 30 ans dans ce domaine », a commenté sur X Sundar Pichaï, le directeur général d’Alphabet. L’ordinateur quantique d’Alphabet n’a besoin que de cinq minutes pour résoudre un problème qui prendrait environ 10 septillions d’années aux superordinateurs. Le marché s’est immédiatement enthousiasmé pour cette annonce – même si Google a prévenu qu’il reste encore de nombreux défis et qu’il doit encore trouver les applications directes de Willow – car cela pourrait donner une avance au groupe dans la course à l’intelligence artificielle et ses gigantesques besoins de calculs futurs.
==== Maintenant, ce que j’en pense :
Pas d’accord !
Une fois de plus, la hype se déchaîne parce que, justement, la hype sur l’IA est en train de s’essouffler…
Voir ce qu’en dit Sabine :
En fait, on est pile en train de changer de mode : après l’IA (qui a déçu) voici le quantique qui promet tout et plus !
Oui, c’est à ce genre d’annonce tonitruante mais creuse qu’on sent le changement de cible pour la hype. Puisque la mode actuelle (l’IA et son délire permanent) commence à décliner, les promoteurs de la hype IT changent leur fusil d’épaule (plutôt que d’arrêter de nous enfumer) vont lancer cette nouvelle mode en remplacement de la précédente.
Vous ne pourrez pas dire qu’on (je) ne vous aura pas prévenus !
Je viens juste de terminer ce livre que j’avais commencé, croyez-le ou non, le 1er juin 2024 (comment puis-je être aussi précis ? simple, je tiens à jour une base de données de mes lectures… eh oui…). C’est un livre « énorme » de plus de 900 pages (d’où le temps nécessaire pour le lire, complètement). Vous pouvez en juger par vous-même en allant voir la table des matières. Sans doute ne connaissez-vous pas Steven Sinofsky et c’est normal : même moi je ne connaissais pas ce type qui a été un pilier de Crosoft pendant des années et qui a participé au succès incontestable d’Office avant de s’occuper de Windows qui était alors en lambeaux suite à l’échec de Vista, a redressé la situation avec Windows 7 et, finalement, a trébuché sur l’échec de Windows 8 et c’est sans doute pour cela que l’actuel CEO de Crosoft est Staya Nadella et non pas Steve Sinofsky… Sic transit gloria mundi.
Sur cette vidéo, on voit Sinofsky présenter la tablette MS Surface et continuer sa présentation en dépit du crash de cette dernière…
Bon, OK, on a compris le contexte… Maintenant, vas-tu nous dire ce que vaut son « énorme » bouquin ?
Bien sûr : pas terrible (mon avis version courte). Pour la version longue, continuez à lire ci-dessous…
Si c’est « pas terrible », comment ai-je fais pour tenir 900 pages ?
Tout d’abord, rappelons que, pour moi, « l’histoire de l’informatique » n’est pas un sujet comme les autres mais un domaine sur lequel je me suis déjà beaucoup investi (un livre avec Laurent Poulain et une série de 29 vidéos en 2024…) et sur lequel je compte bien apporter encore ma pierre à l’édifice !
Donc, dans ce cadre, le livre de Sinofsky est une source documentaire importante. En effet, ce n’est pas si souvent qu’un vrai « MS Insider » raconte par le menu les projets sur lesquels il a été impliqué. Et là, c’est du lourd car Sinofsky faisait partie du top management de Crosoft… Tout cela mis bout à bout justifie complètement l’effort nécessaire pour lire ces 900 pages…
Mais alors, je peux l’avouer, ça a été plutôt pénible. Pénible car vraiment mal écrit : Sinofsky va trop dans le détail et nous raconte tout, jusqu’à la moindre péripétie. A la base, c’est plutôt bien mais là, clairement, c’est trop !
C’est dommage car l’ouvrage recèle des pépites inédites. Sinofsky fait bien attention à toujours rester très « politiquement correct » vis-à-vis de ses employeurs passés et n’écrira jamais quelque chose de négatif sur Gates ou Ballmer… Ou plutôt, jamais directement mais en creux, Gates et Ballmer en prennent plein la gueule et c’est assez réjouissant.
Donc, pour conclure, je ne recommande PAS la lecture de cet ouvrage mais je suis content de l’avoir fait car, oui, j’ai quand même appris quelques trucs valables. Cela valait-il de parcourir ces 900 pages ?
Oui et non : non parce que c’était trop long et passablement ennuyeux. Oui parce qu’arriver à un certain stade, pour en apprendre encore, ça demande toujours plus d’efforts.
Pour ce bilan, je vous propose de passer en revue les différentes simulations que j’ai pu utiliser lors de cette riche année 2024…
Je vais commencer par celles que j’ai le plus utilisées (les trois premières) et puis, celles sur lesquelles je suis revenue à l’occasion, plus ou moins longtemps ou même que j’ai pu découvrir en 2024. Pour chacune, j’indique le nb d’heures passée dessus en tout (et donc pas seulement en 2024) quand c’est possible et/ou significatif.
Rappel : ce que j’écris ci-dessous n’engage que moi, ne concerne que mes sensations, mes préférences et mon jugement (hautement faillible, forcément). C’est donc 100% subjectif et je comprendrais tout à fait que vous soyez d’un avis différent, voire même à l’opposé… Voilà, c’est dit.
Automobilista 2 (1197,7 heures plus 137 heures sur la beta)
C’est et ça reste ma simulation préférée et de loin !
Les modes sont de plus en plus nombreux et intéressants et le feeling au volant s’est encore amélioré avec la récente version 1.6 qui était très attendue (et qui n’a pas déçue).
Bien entendu, AMS2 n’est pas encore parfaite… En effet, il manque des éléments importants et qui pèsent lourd selon moi : gestion des drapeaux, sauvegarde des sessions, mode carrière, driver swap, etc.
Avec le recul que j’ai désormais sur ce titre, je crois bon de rappeler qu’il est encore en « early access » et que, sur cette base, il est trop tôt pour le juger réellement. Il y a encore trop de bugs, il y a encore trop de lacunes et, ici, je ne parle pas des voitures ou des circuits qui, éventuellement, manqueraient… Non, je parle des vrais lacunes, des vrais manques. Par exemple, je viens d’ajouter des moteurs de vibrations à mon pédalier Fanatec de marque Simagic et plutôt le genre costaud… J’apprécie beaucoup cet ajout dans AMS2 mais pas dans LMU car, pour le moment, ce genre d’accessoires n’est PAS supporté !
Eh oui, dans le flux de télémétrie utilisé par SimHub, LMU ne fait pas (encore) passer le déclenchement de l’ABS ou du TC… Circulez donc, y a rien à voir !
Assez frustrant en fait.
Et c’est pour cela que je pense qu’il est plus juste de formuler un jugement sur ce titre quand il sera enfin dans une version achevée. Cependant, je suis tout de même relativement optimiste vis-à-vis de LMU car ce titre possède un atout clé : quand on roule avec, on y perçoit une sensation spécifique et je dirais même « envoutante »… C’est pas donné à tout le monde et ça excuse bien des défauts et lacunes !
Forza Motorsports (121,2 heures)
Soyons clair, Forza est un peu « la déception de l’année » !
En effet, cela avait commencé avec beaucoup d’espoir et je m’étais investi de façon significative afin de pouvoir formuler un avis « articulé » sur ce titre. Mais voilà, au fil ides mois, avec le recul, Forza est apparu pour ce qu’il est : un titre qui manque de substance.
Oh, c’est pas au niveau du contenu. Du contenu, il y a en a. Mais une (trop) grande partie de ce contenu est sans intérêt : des voitures de tourisme qui n’ont rien à faire là. Sur une simulation de course, on veut des voitures de course, point.
De plus, le mode carrière est inexistant et ça, ça fait mal quand même sur un titre de cette catégorie (acceptable pour une simulation « pure », ça ne l’est plus quand on est « grand-public » comme Forza…).
Dernièrement, la mise à jour « Nascar » m’a fait revenir à Forza, j’ai même de nouveau pratiqué le online avec (6 courses de suite et pas une pénalité !). Je dirais donc qu’il y a un (petit) progrès tardif… Suffisant pour effacer la sensation « déception de l’année » ?
Non.
iRacing
Chaque année, je vais refaire un tour sur iRacing. Et, à chaque fois, je suis obligé de constater des progrès, des avancées positives. Il faut dire que c’est une simulation que je connais bien et que j’ai vu évoluer au fil des années (des décennies même !). J’en suis membre depuis juin 2008 (eh oui…). J’ai participé à 232 course sur circuits routier (55 top 5 et 3 victoires) et 93 courses sur ovales (20 top 5). Donc, oui, je peux émettre un avis sur ce titre dont le principal défaut est simplement de coûter cher (mais, bien sûr, ce n’est pas négligeable).
Dernièrement, j’ai découvert un ajout récent (et gratuit !) de ce titre : la mini stock-car. Cette voiture, pas aussi grosse que les stock-cars habituelles (dont le préfixe « mini ») est polyvalente : elle roule aussi bien sur asphalte qu’en dit et elle est très plaisante à piloter (agile et facile). Le mode avec IA s’est encore améliorer et, désormais, on peut même faire des championnats ainsi. Donc, permettez que je reste positif sur cette simulation injustement critiquée selon moi.
RaceRoom (21 heures)
Cette année, RaceRoom a fait une grosse mise à jour qui a fait un peu de bruit sur YouTube et ailleurs. Donc, j’ai testé ça… Mais je ne suis toujours pas séduit par ce titre.
Je n’aime pas les visuels, je n’aime pas la sensation au volant mais je dois avouer que les IA se sont bien améliorées… C’est déjà ça.
Rennsport
Ah la la, Rennsport… Comment arriver à dire quelque chose de positif sur ce « truc » ?
Vous m’avez compris, je n’arrive pas à cerner pour qui est ce titre et pour quoi faire…
F1 2024
Oui, j’ai pu tester F1 2024 parce que EA faisait une promo pendant le WE du GP de Las Vegas (jeu gratuit pendant cinq jours, ce qui m’a permis de l’essayer car, sinon, je n’aurais pas mis un seul centime dessus !). Bon, pour faire bref, y a pas de miracle : ce titre n’est pas pour moi, c’est clair (mais, au moins, il m’a permit de découvrir le tracé de Las Vegas et c’est… pas terrible !).
Sur les points négatifs, je vois principalement :
La difficulté à configurer le bazar !
La difficulté pour naviguer dans les menus (pour ne pas dire la pénibilité !).
Le FFB vraiment faiblard (c’est même surprenant…). Du coup, on manque de sensations et je ne dirais pas qu’on s’emmerde au volant mais bon, y a de la place pour l’amélioration comme dirait les plus positifs !
Ls points positifs (oui, il y en a !) :
Les graphismes qui sont bien léchés mais font toujours un peu cartons quand même…
Les voitures facile à piloter avec certaines aides.
Les animations avant et après course sont les bienvenues et je me demande pourquoi les simulations « sérieuses » ne s’en inspirent pas (au moins un peu quoi…) ?
rFactor 2 (708,4 heures)
Pour moi, 2024 aura été l’occasion d’un adieu vis-à-vis de rFactor 2. Je vous avoue que j’ai été très triste de devoir désinstaller ce titre de mon PC. Pour moi, pendant de nombreuses années, rFactor (1 puis 2) représentait le coeur du SimRacing, pas moins !
Mais voilà, toutes choses a une fin et rFactor 2 s’est trop dégradé pour être encore roulable. C’est triste mais c’est ainsi, il faut savoir « tirer le rideau ».
Assetto Corsa (284,6 heures en tout).
Comme pour iRacing, je vais refaire un tour sur Assetto Corsa assez régulièrement. Il faut dire que les mods disponibles sont nombreux et souvent uniques en leur genre. Et pour moi qui suis friand de roulage « historiques », ce titre reste incontournable.
Si vous voulez découvrir à quoi ressemblait le tracé de Nivelles au volant d’une F1 de 1972, il n’y a que sur Assetto Corsa que c’est actuellement possible.
Pour le reste, je ne suis pas trop fan (mais j’ai beaucoup de respect pour le travail de Kunos) car je manque de sensations au volant. Je préfère de loin ce que je peux ressentir avec AMS2 ou LMU. Et bien sûr, comme tout le monde, j’attends beaucoup de la prochaine déclinaison de ce titre (AC EVO)…
Cette dernière mise à jour de l’année de LMU était très attendue par la communauté car elle allait enfin amener les LMGT3 promises depuis des mois (plus un nouveau tracé de la saison WEC avec Interlagos)…
Alors, très attendue oui mais pas par moi : les LMGT3, je m’en fiche un peu en fait. Je pense que ce titre a plus besoin d’évolutions fonctionnelles et de corrections de bugs que de contenus supplémentaires. Mais, au vu de la situation précaire de son éditeur (criblé de dettes !), on peut comprendre qu’ils aient privilégié les nouveaux contenus pour assurer quelques rentrées d’argent nécessaires…
Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir car on se rend vite compte que ces nouvelles voitures apportent quelque chose de neuf en se comportant de manière tout à fait plaisantes. L’accent a été mis sur la gestion de l’ABS de ces voitures (il en manque encore pour que le plateau soit au complet mais 4 d’un coup, c’est déjà pas mal…) et, au volant, on se rend compte que cet aspect a effectivement été très travaillé. Quand l’ABS se déclenche, on sent les vibrations au volant… Au volant ?
Tu veux dire, dans les pédales, non ?
Non, c’est bien au volant que les vibrations sont retranscrites car, d’une part les pédaliers avec retour haptiques sont encore rares (ou relativement rares) et, d’autre part, parce que même si vous avez un de ces fameux pédalier haptiques, eh bien avec LMU, il ne sert strictement à rien !
En effet, je me suis vite rendu compte que mon pédalier Fanatec dopé aux moteurs hapitques de Simagic restait complètement « muet » quand j’utilisais LMU (alors qu’il était plutôt « bavard » avec AMS2 !). J’ai vérifié sur Discord et je suis loin d’être le seul à avoir constaté ce manque… Explication : SimHub (ainsi que les autres logiciels du même acabit) passe par le « flux de télémétrie » que diffuse LMU pendant son fonctionnement pour assurer ses fonctions. Or, il s’avère que les canaux ABS et TC (traction control) sont absents de ce flux (pour le moment) avec la version actuelle de LMU !
Bon, en bricolant dans SimHub (ça serait long à expliquer et hors sujet vis-à-vis de ce post), j’ai quand même réussi à avoir quelques effets dans mon pédalier lors des freinages mais rien de comparable avec ce que j’ai anormalement avec AMS2, loin de là.
C’est avec ce genre de lacunes qu’on se rappelle que LMU est encore et toujours en « early access » et que ça risque de durer encore un peu. Donc, oui, la mise à jour de décembre apporte son lot de nouveautés positives mais non, LMU n’a pas encore atteint un niveau de maturité nécessaire et suffisant pour être juger comme comparable à des titres plus matures comme AMS2 (qui, lui aussi, a ses lacunes d’ailleurs !). J’aime beaucoup LMU et ce titre s’améliore à chaque fois mais il faut bien admettre que le chemin risque encore d’être long…
La dernière fois, je vous avais exposé ma série d’upgrades sur mon simulateur qui culminait avec l’ajout d’un tensionneur de harnais LeBois Racing (voir tout cela ici).
Cette fois, je reviens sur ce sujet pour présenter le dernier ajout de l’année (espérons-le !) : les moteurs de vibrations pour pédalier de Simagic (Simagic Haptic Pedals Reactors). Comme je l’avais dit récemment, les pédaliers actifs sont séduisants mais, pour le moment, vraiment bien trop chers pour être considérés comme une option raisonnable…
Après âs mal de recherches, j’ai finalement sauté le pas en commandant deux (un pour le frein et l’autre pour les gaz) « Simagic Haptic Pedals Reactors » chez Rseat.fr. Cela a pris plus de temps que prévu car le site de Rseat vous préviens qu’il faut également commander l’alimentation mais oubie de vous en avertir le boitier !
Or, sans le boitier, il ne se passe rien…
Avec cela, il faut encore des adaptateurs pour monter ces moteurs sur le pédalier Fanatec… Eh oui, c’est pas prévu d’origine pour Fanatec mais avec l’aide de support 3D bien conçus, ça se monte sans problème. Encore faut-il les avoir, ces « support 3D bien conçus »…
J’ai donc commandé ces support sur un site australien que je ne retrouve pas mais il en existe d’autres comme celui-ci. Bref, après cette longue attente, j’ai enfin tout le bazar et je peux l’assembler sur mon Fanatec V3. Voilà ce que ça donne :
J’ai mis le boitier de contrôle entre les pédales de frein et d’accélérateur…
OK, tout cela est bien gentil mais qu’est-ce ça donne en roulant ? ça vaut le coup au moins ou pas ?
Rappelons que le but de tous ces ajouts et de renforcer l’immersion, pas d’améliorer le réalisme, nuance… Et, au début, faut passer un peu de temps à bien paramétrer tout cela (à l’aide de SimHub) pour avoir une chance d’obtenir le résultat désiré. Je me suis vite rendu compte qu’il fallait baisser l’intensité des vibrations car les moteurs Simagic sont vraiment costauds, rien à voir avec les vibreurs minables d’origines de Fanatec (que j’ai désactivés au passage). Pareil, il ne faut pas exagérer sur les effets à mettre sur ces accessoires : je me suis contenté de mettre le TC et l’ABS plus le wheelspin et le blocage des roues, pas plus.
Et, une fois peaufiné, oui, ça vaut le coup car ça ajoute encore une dimension à l’immersion. Le meilleur indice, c’est que quand ça marche pas, ça manque tout de suite !
Désormais, j’ai un baquet qui vibre dans tous les sens et à toutes occasions mais j’en suis ravi. J’oublie tout et je me concentre sur mon pilotage et c’est ce que je voulais. Ces vibrations ne viennent que me confirmer telle ou telle sensation, telle ou telle situation et c’est très bien comme cela. J’ai bien aussi le fait de ne pas dépenser trop pour arriver à ce stade.
Tout comme vous, j’ai subit l’affreuse crise sanitaire de 2020 et es contraintes plus ses mensonges. Aujourd’hui, la vérité remonte enfin à la surface sur les différents aspects et, bien sûr, c’est encore pire que ce qu’on avait imaginé/redouté. L’omerta sur les soit-disant vaccins est enfin en train de voler en éclat au Japon, en Allemagne, Au Royaume-Uni et aux USA… Mais, bizarrement, pas en France !
Quelle surprise…
Hier, peut-être avez-vous suivi, mi-fasciné, mi-consterné, la chute du gouvernement Barnier.
Pourtant – et vraiment sans dramatiser ni en « faire trop » – si le 4 décembre 2024 est une date qui restera dans l’Histoire, c’est pour une toute autre raison, quasiment occultée par les médias français.
Cette raison prend la forme d’un Rapport de 557 pages sur la pandémie du Covid-19, émis hier, donc, par le Chambre des Représentants du Congrès américain.
Je vous le dis tout de suite : ce Rapport officiel, fruit de 22 mois de travail, de l’examen de plus d’un million de pages, de centaines de courriers, de dizaines d’entretiens et dépositions et de 25 audiences et réunions publiques, donne intégralement raison, à ceux qui, comme moi, dès le début de la pandémie, ont dénoncé les erreurs et les crimes décidés par les gouvernements, sous l’égide de l’OMS.
C’est, donc, véritablement un rapport à l’importance politique et historique capitale, émanant de la première économie mondiale.
Il semble, enfin, que les responsables politiques d’une partie du monde se réveillent et fassent un travail honnête et nécessaire en analysant la façon dont cette pandémie a été gérée :
– médicalement
– politiquement
– médiatiquement
Si vous avez suivi mes lettres depuis début 2020, vous y trouverez les mêmes analyses et les mêmes dénonciations que je faisais alors…
… étayées par des milliers de documents.
Vous pouvez télécharger et lire l’intégralité de ce Rapport en cliquant sur le lien en source[1].
Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas le temps d’ « avaler » ce demi-millier de pages et/ou qui ne lisent pas l’anglais, voici les principales constatations faites par les membres du comité d’enquête.
Attachez votre ceinture.
1 – Sur l’origine du virus
C’est la première page du Rapport :
Traduction :
« Quatre ans après le début de la pire pandémie depuis 100 ans, les preuves viennent de plus en plus étayer l’hypothèse d’une fuite en laboratoire. Depuis que le sous-comité spécial a commencé ses travaux en février 2023, de plus en plus de hauts responsables du renseignement, de responsables politiques, de rédacteurs scientifiques et de scientifiques ont soutenu de façon croissante l’hypothèse selon laquelle la COVID-19 est apparue à la suite d’un accident lié à un laboratoire ou à une recherche.[2] »
Autrement dit, l’hypothèse de la conception du SARS-CoV-2 en laboratoire n’est pas une théorie du complot : c’est une « évidence » étayée par un faisceau de preuves, à commencer par le fait que ce virus a des caractéristiques qu’on ne retrouve pas dans la nature.
Le SARS-CoV-2 serait un virus chimérique issu d’une manipulation dans le cadre de recherches financées par les États-Unis à l’Institut de virologie de Wuhan depuis au moins 2017 pour concevoir un virus à « gain de fonction » (soit plus virulent et mortel)[3].
Ici, je dois faire une confession : dans les tous premiers jours de la pandémie, en février 2020, j’ai moi-même qualifié de « complotiste » cette théorie.
L’histoire m’a donné tort. Et donné raison sur tout le reste, que voici.
2 – Sur la « distanciation sociale »
Les mesures barrière imposées internationalement pour limiter la propagation du virus ne reposent sur aucune vérité scientifique.
Sur la distanciation sociale :
Traduction : « Les gouvernements à tous les niveaux et les entités privées ont mis en œuvre des mesures de distanciation sociale à l’échelle nationale, ce qui a eu des répercussions négatives sur presque tous les habitants du pays. Les petites entreprises ont limité la capacité des clients autorisés à entrer dans le magasin à un moment donné, les épiceries ont placé des autocollants sur le sol pour indiquer aux gens où se tenir, et les écoles ont eu du mal à rouvrir parce que la règle limitait le nombre de bureaux pouvant se trouver simultanément dans une salle de classe.
Conclusion : Il n’y avait aucune preuve scientifique quantitative en faveur de la distanciation sociale de « six pieds »[4]. »
De fait, elle repose, selon une audition du Dr Fauci retranscrite p.199 du Rapport, sur une évaluation au doigt mouillé dans une discussion !!!
Son adoption généralisée reflète une réponse précipitée et mal fondée des autorités sanitaires.
Idem pour les masques – pire encore, même :
3 – Les masques ont causé plus de mal que de bien
L’efficacité des masques, en particulier chez les enfants, a été largement surestimée.
Les changements constants dans les directives officielles ont conduit à une perte de confiance dans les institutions publiques.
Traduction :
« Les masques et les obligations de port du masque se sont avérés inefficaces pour contrôler la propagation de la COVID-19.
(…) une revue systématique réalisée par Cochrane Collaboration — l’une des méthodologies les plus réputées en matière de soins de santé fondées sur des données probantes — a révélé que les essais contrôlés randomisés regroupés qu’ils ont analysés « n’ont pas montré de réduction claire des infections virales respiratoires avec l’utilisation de masques médicaux/chirurgicaux » (…) Ces résultats semblent contredire directement le soutien des agences de santé publique et des gouvernements locaux à l’obligation générale du port du masque pendant une grande partie de la pandémie.[5] »
Au final, les masques ont, selon les auteurs du Rapport, causé plus de mal que de bien, particulièrement chez les enfants[6].
Et c’est rigoureusement la même chose pour… les confinements.
4 – Des confinements « non-scientifiques » aux effets pires que le virus
C’est évidemment une grosse partie du Rapport.
Les conclusions quant aux « effets » du confinement sont accablantes ; ils ont été pires que le virus lui-même[7] :
Alors, c’est très simple : le Rapport conclut que les confinements décrétés sous prétexte du Covid-19 ont gravement endommagé :
– la santé mentale des Américains ;
– la santé physique des Américains ;
– le développement et la croissance des enfants et des jeunes adultes ;
– l’économie américaine.
L’étape suivante, vous la connaissez : ce sont les vaccins.
5 – Vaccins : une mise sur le marché précipitée et une occultation volontaire des effets indésirables
C’est, là encore, accablant.
p.296, la première conclusion tombe :
« L’administration Biden et nombre de représentants officiels de la santé ont exagéré l’efficacité des vaccins anti-Covid ».
Le programme « Operation Warp Speed », souligne le Rapport, a permis de développer rapidement les vaccins, mais au prix de lacunes dans les essais cliniques et une pression politique ayant conduit à des autorisations précipitées (pages 301-326).
De plus, les effets indésirables des vaccins n’ont pas été suffisamment investigués ni communiqués.
Le Président Biden et son administration sont personnellement accusés d’avoir « forcé » à tout prix, et au mépris à la fois des règles administratives et scientifiques (le principe de précaution), leur injection auprès de la population.
L’un de ces outils d’injection forcée, vous le savez, était le pass sanitaire puis vaccinal.
6 – Le pass vaccinal : une discrimination institutionnalisée
Le pass vaccinal est décrit comme une forme de discrimination institutionnalisée.
Il a marginalisé des millions de citoyens, sans preuves solides de son efficacité pour contrôler la propagation du virus (page 218) :
« En dépit de l’absence de fondement scientifique, les passeports vaccinaux sont devenus un confinement de facto pour les Américains non vaccinés »
Vous vous souvenez ce qui est arrivé à ceux qui, comme moi, dès le départ, ont dénoncé cette forme de ségrégation.
Le Rapport est limpide à leur sujet.
7 – Répression des opinions dissidentes
Vous souvenez-vous aussi de ma lettre sur le courrier envoyé par le patron de Facebook et Meta, Mark Zuckerberg, attestant des pressions effectuées par l’administration Biden pour censurer tout questionnement sur l’efficacité des mesures gouvernementales, notamment le vaccin ?
On retrouve cette lettre p.296 du Rapport.
Mais ce n’est que l’arbre qui cache la forêt :
l’administration Biden est accusée par le Rapport d’avoir utilisé des méthodes antidémocratiques pour systématiquement qualifier les opinions divergentes de « désinformation », une stratégie qui a sapé la liberté d’expression et encouragé la méfiance envers les institutions (pages 290-296).
Autrement dit : toute opinion divergente a été qualifiée de « désinformation » et tout citoyen et/ou scientifique remettant en cause l’efficacité et l’innocuité des vaccins a été qualité d’antivax et de complotiste.
Ce Rapport les réhabilite.
« Débattre ou discuter de l’indemnisation des victimes des vaccins n’est pas une attitude « anti-vax » et les implications qui en découlent sont contre-productives pour la protection de la santé publique[8]. »
Il les réhabilite, également, dans leur défense de l’immunité naturelle :
« L’immunité collective est un concept réel et un phénomène soutenu par les leaders de la santé publique, tels que le Dr Fauci, et il y a eu un effort coordonné des responsables de la santé publique pour ignorer l’immunité naturelle et supprimer les opinions dissidentes[9] »
ET MAINTENANT ?
Ce Rapport légitime officiellement notre résistance à des mesures sanitaires et politiques liberticides, et notre combat pour maintenir le droit à des choix médicaux libres et éclairés.
C’est un camouflet cinglant adressé à l’administration Biden pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Le premier résultat rapidement observable est la remise en cause du traité pandémie de l’OMS.
Le projet de traité proposé par l’OMS est critiqué pour son manque de transparence et sa dépendance excessive à des influences géopolitiques, notamment celles de la Chine (pages 173-187) :
L’OMS est ainsi accusée clairement de soumission à la propagande du Parti Communiste chinois concernant la dernière pandémie[10].
Mais, surtout : le traité Pandémie préparé par l’OMS est « inadapté » pour offrir une réponse efficace aux futures pandémies.
Et pour cause ! Ce qu’il prévoit… est exactement ce dont le Rapport du Congrès souligne l’inefficacité.
En l’état, ce traité pourrait affaiblir davantage la souveraineté nationale des États membres, tout en échouant à résoudre les défaillances fondamentales observées pendant la pandémie.
Ensuite, la personne qui doit actuellement songer à payer le prix de ses décisions, c’est Anthony Fauci, le « monsieur Covid » des Etats-Unis, à qui on « doit » l’essentiel des mesures anti-Covid prises aux Etats-Unis… et dans le monde.
Son incurie et sa fâcheuse habitude de faire des recommandations dépourvues de tout fondement scientifique devraient en toute logique le conduire à répondre de ses actes devant un tribunal.
Je suis prêt à parier que l’une des premières mesures de Robert F. Kennedy, quand il sera aux commandes de la santé américaine à partir du 20 janvier prochain, sera de faire ce bilan critique pour qu’une telle gabegie ne se reproduise plus.
Bon, tout ça c’est très bien… Mais la France ? L’Europe ?
Eh bien, Emmanuel Macron peut se cacher derrière la crise institutionnelle que vit la France ces jours-ci, Ursula Von der Leyen, présidente de la commission européenne, peut se cacher, elle, derrière les crises ukrainienne et économique…
… mais tôt ou tard, ils devront faire, eux aussi, leur examen de conscience public.
Il n’est pas envisageable qu’un tel travail de vérité, de justice et de transparence se produise aux Etats-Unis sans qu’il ne puisse, enfin, se produire en France et en Europe.
Durant toute la pandémie, la France n’a fait qu’appliquer les recettes de Fauci et de l’OMS.
Il est grand temps que les personnes aux commandes de la santé de notre pays durant la pandémie, messieurs Véran, Castex, Delfraissy et consorts, répondent à leur tour devant une commission d’enquête indépendante.
Et que les médecins de plateau assignés à la répétition des mensonges sur les vaccins et l’immunité – les Karine Lacombe, Martin Hirsch, etc. – soient également poursuivis pour leur rôle durant cette mascarade – c’est le cas de le dire – aux conséquences durables.
Il est, à l’inverse, grand temps de réhabiliter publiquement les médecins et scientifiques qui ont courageusement dénoncé les dérives criminelles durant cette même période : je pense aux Drs Michel de Lorgeril et Louis Fouché, aux Prs Didier Raoult et Christian Perronne, à la généticienne Alexandra Henrion-Caude, au regretté Pr Montagnier…
Portez-vous bien,
Rodolphe
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Voilà, j’ai reproduit le texte à ‘identique sans rien y changer. La lecture fait frémir… Tout, absolument tout ce qu’ils ont mis en avant était faux, mensonger et nocif !
Vous avez les arguments, diffusez-les autour de vous. Tous les « normies » ne vont pas se réveiller miraculeusement pour autant mais chaque personne informée compte pour mieux résister lors de la prochaine fois. Car il y aura, hélas, une prochaine fois (et sans doute pire encore).
Netflix vient de mettre en ligne une série en 6 épisodes sur le célébrissime pilote Ayrton Senna da Silva. J’ai bien sûr regardé intégralement les six épisodes (plus le making-of) et voici mon avis personnel, complètement subjectif, sur cette série…
La nouvelle série Netflix Senna tente d’élever sa légende de la F1, en essayant d’éviter les éléments les plus délicats de son personnage.
L’histoire d’Ayrton Senna, considéré par beaucoup comme le plus grand pilote de F1 de tous les temps, doit-elle encore être mythifiée ?
Apparemment, selon un biopic Netflix récemment publié portant son nom, c’est le cas. Grâce à l’immense succès de Drive to survive et précédant Brad Pitt de l’année prochaine F1 film, vient Senna – un portrait fictif de la vie de Senna depuis ses débuts en karting jusqu’à sa mort.
Ce projet a été porté par la famille de la défunte star et le studio portugais Gullane, suivant une approche multilingue relativement nouvelle adoptée par Netflix. Senna comporte de grands passages en anglais, mais encore plus en portugais, ajoutant de la texture et de la couleur à la série.
En commençant par ce qui est bien dans la production, le spectacle est assez immersif. Au cours de six épisodes, une énorme quantité de détails est couverte, y compris ses débuts en Formule Ford et en F3 lorsqu’il vivait à Norfolk (la région la plus plate du Royaume-Uni qui semble étrangement montagneuse dans cette représentation).
Des épisodes tels que Senna conduisant son moteur jusqu’en Italie pour le rafraîchir avant son titre décisif en F3 avec Martin Brundle (qui est apparemment soutenu sur les circuits par une foule de hooligans du football skinhead des années 1980) ne sont pas le genre de chose que vous feriez. probablement dans une sortie au cinéma. Heureusement, ce drame britannique classique de F3 obtient la plate-forme qu’il mérite grâce à Netflix.
Au fur et à mesure que Senna progresse dans sa carrière, l’autorisation complète signifie que les livrées, les kits et les sponsors de l’équipe de F1 sont tout à fait corrects – c’est agréable à regarder, en particulier lors de l’éclaboussure technicolor Benetton/Marlboro/Camel qui était le standard des courses dans les années 90.
Tandis que des chefs d’équipe de poids lourds tels que Ron Dennis et Frank Williams bénéficient de représentations détaillées, les passionnés de sport automobile apercevront des représentations de Gordon Murray, Neil Oatley et d’autres en arrière-plan.
Les voitures de F1 circulant sur piste sont également agréables à découvrir sous forme de cinéma maison, allant de la toute première Toleman TG183B de Senna à la Williams FW16.
De nombreuses scènes de course semblent plus réalistes que celles montrées dans les efforts précédents comme Rush et Le Mans 66, mais on a l’impression dans cette série que plus la voiture est chère, plus elle semble rouler lentement sur la piste.
Au fur et à mesure que l’histoire se fraye un chemin à travers les années 80, la bande-son pop qui l’accompagne devient de plus en plus ringarde et sucrée, culminant avec le thème de la victoire brésilienne. Thème Vitoria.
Une partie du casting est parfaite, tandis qu’ailleurs, c’est un peu capricieux. Keke Rosberg n’est pas exactement le roi du cool dans son portrait ici, mais James Hunt est le charismatique partisan de Senna derrière le micro du commentateur – cigarette à la bouche, verre de rouge à la main.
Il y a une belle réflexion latérale avec des scènes de karting intercalées avec des exploits de F1 par temps pluvieux tandis que la série, comme Drive to Survive, exploite avec élégance beaucoup de ce qui rend le championnat du monde séduisant : des héros courant à 200 mph dans un lieu glamour différent tous les quinze jours, salués par les fans du monde entier.
Il y a un peu plus d’action sur écran vert que ce que l’inconditionnel moyen voudrait endurer, mais telle est l’expérience visuelle pour tout fan de course avec ce genre de titre.
Il est cependant difficile d’ignorer certaines incohérences historiques. Ce qui est indéniable avec Senna, c’est que nous obtenons vraiment une version hagiographique du personnage.
« Cette série donne l’occasion de connaître l’homme derrière le mythe », explique la réalisatrice Julia Rezende dans un reportage en coulisses.
Vraiment ? Nous n’en sommes pas si sûrs. En réalité, cela met l’accent sur les éléments que la famille semble vouloir nous faire croire et évite les parties de sa personnalité qui étaient soit plus difficiles à comprendre, soit tout simplement peu recommandables.
Senna était un individu extrêmement complexe, et la série cherche à passer cela sous silence. Ses idées sur le « bien et le mal » n’étaient pas aussi claires que le film le laisse entendre.
Dans des conversations avec la version romancée de son rival en karting Terry Fullerton, ce dernier glorifie la volonté de Senna de faire un écart dans n’importe quel scénario.
Cela conduisait souvent à des situations dangereuses, laissant ses rivaux choisir de s’écraser ou de concéder la position.
Cela irritait particulièrement son rival Alain Prost, qui commentait dans la vraie vie : « Ayrton a un petit problème, il pense qu’il ne peut pas se tuer, parce qu’il croit en Dieu. »
Mike Doodson, un journaliste proche de Senna dans ses premières années, a écrit dans un article d’archive de 2010 sur le conducteur décrivant ses propres expériences religieuses.
« A Monaco, il a admis [dans l’édition brésilienne de Playboy] qu’il était dans une sorte de transe. En descendant à Portier, il avait vu une lumière briller depuis la mer, qu’il interpréta comme un ordre divin de sacrifier sa course », a déclaré Doodson.
« Il est allé plus loin. À Suzuka, où il a remporté le titre, il a eu une vision du Christ alors qu’il contournait la Spoon Curve lors de son tour d’honneur »..
La série ne fait que vaguement allusion à « Croire en Dieu » et au « Grand homme d’en haut » – la famille ne voulant apparemment pas que le personnage de Senna s’égare dans le fanatisme ou le mysticisme que le véritable homme semblait parfois utiliser pour justifier ses actions.
En ce qui concerne Prost, s’il n’était pas satisfait de sa représentation dans le documentaire Senna, il ne sera guère non plus satisfait de cette représentation. Encore une fois, il est simplement présenté comme le méchant du héros brésilien. Tout va mal d’un côté, tout va bien de l’autre apparemment.
Alors que la série atteint son point culminant tragique, la rumeur du contrôle de traction Benetton est également fortement poussée. Bien sûr, c’est Senna, le personnage qui parle du sujet dans une représentation dramatique, mais on a le sentiment que c’est presque la fixation apparente de la famille qui utilise la série comme porte-parole.
Si vous parvenez à traverser les six épisodes, la finale d’Imola ’94 est déchirante à un certain niveau, mais en même temps, une fin émotionnelle est si inévitable qu’elle est presque banalisée. Il s’agit d’Ayrton Senna “Disneyfié”, et cela laissera certains mal à l’aise.
En fin de compte, Senna, la série Netflix, c’est Rush s’étalant sur six heures, avec moins de blagues (c’est-à-dire aucune). Pouvez-vous tenir la distance ?
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Bon, l’article de Motorsport est un peu sévère même si, effectivement, ils ont raison sur un certain nombre de points (mais pas sur tous). Commençons par rappeler un élément central : cette série n’est PAS un documentaire !
Si c’est un documentaire que vous voulez sur Senna, ça tombe bien, il y en a également un (plutôt bon d’ailleurs) sur Netflix (et qui s’appelle « Senna », lui aussi !) :
Une série est forcément un peu romancé et même quand elle est réalisée avec soins (c’est le cas ici, suffit de regarder le making-of pour s’en convaincre), elle laisse toujours à désirer si on recherche la plus rigoureuse exactitude dans la reproduction des faits qui, rappelons-le, se sont déroulés il y a plus de trente ans !
La dérive commence par le casting. L’acteur principal (celui qui incarne Senna) se débrouille bien et il ne trahit pas son personnage. Mais il est difficile d’en dire autant des autres : à part l’acteur qui incarne Alain Prost et qui fait un boulot correct (alors qu’il n’avait pas le rôle le plus facile !), les autres ne sont pas trop convaincants parce que, d’abord et avant tout, pas assez ressemblants (sauf l’actrice qui joue Xuxa, incroyablement ressemblante et pour Balestre, super réussi puisqu’il est aussi détestable que le vrai !). Ben oui, ça commence à ce niveau-là, on n’y peut rien. Il ne suffit pas de maquiller lourdement un acteur pour qu’il passe pour Niki Lauda. L’autre aspect important et qui est raté, ce sont les scènes de course. Mais ce n’est pas nouveau : le cinéma peine toujours sur ce plan (le pire étant Le Mans 66 qui est totalement ridicule sur ce point…).
Il n’y a que Le Mans de Steeve McQueen (qui remonte à 1970 !!) qui est réussi sur ce plan et encore, ça se discute. Rappelons tout de même que ce long-métrage est devenu culte tardivement mais a été un flop retentissant à sa sortie. Oui, quand on fait un film qui ressemble à un documentaire tout en n’étant pas un documentaire, on se plante…
Maintenant, abordons ce qui est réussi dans cette série. Car, quelque part, on peut dire que 50% de cette série sont ratés mais, coup de bol, ce sont les bons 50% qui sont réussis… Tout d’abord, l’acteur principal et la série parviennent à bien camper les éléments principaux qui faisaient que Senna avait quelque chose d’unique parmis les pilotes (qui sont pourtant quasiment tous des gens exceptionnels !) : sa détermination et son engagement. Et ça, disons-le, c’est très bien rendu, bravo.
Oui, Senna (le vrai) avait un côté « christique » qui pouvait déplaire mais qui était authentique. On retrouve cela dans cette série et c’est déjà beaucoup.
Est-ce que je recommande de regarder cette série et jusqu’au bout ?
Oui mais en gardant en tête qu’il ne s’agit que de cinéma, de divertissement, de fiction… Dans ce cas, tout va bien, c’est regardable.
J’ai déjà évoqué (en termes prudents) la 1.6 d’AMS2 ici et là mais, cette fois, après une (très !) longue attente, la 1.6 est enfin disponible !!
Pour tout dire, la dernière mise à jour « régulière » (lancement de la 1.5.6.1) remonte au 30 mars 2024… Mars !
Ensuite, on a eu une mise à jour « mineure » pour la 1.5.6.3 le 13 avril 2024 et, depuis, plus rien !
Sans doute que Reiza (éditeur d’AMS2) a été un poil optimiste ces derniers mois en annonçant à plusieurs reprises « c’est bon, il n’y en a plus que pour quelques jours… ». Mais ce n’est pas la première fois qu’un studio de développement se prend les pieds dans le tapis face à un projet ambitieux… Et corriger un modèle de pneus dans le bon sens (faudrait d’ailleurs arriver à se mettre d’accord sur ce qu’est ce « bon sens »…) est incontestablement un projet ambitieux, ça oui !
La 1.6 arrive avec son lot de nouveautés, d’améliorations et de contenus tout neuf !
Il y a les voitures d’une part : le plateau IMSA est désormais quasiment complet car s’il manque encore la Ferrari GT3 et l’Acura GTP, la présence de l’Alpine A424 LMDh est une agréable surprise. Comme l’Alpine ressemble fortement à l’Acura (rien de surprenant, elles reposent toutes les deux sur un châssis Oreca !), on va se contenter de cela !
D’autre part, nous avons aussi des nouveaux tracés nord-américains : Sebring, Road Atlanta et Mosport. Pour ce dernier (Mosport), c’est une découverte formidable car le circuit a un « flow » unique qui le rend très agréable à parcourir…
Bref, vous l’aurez compris, il s’agit d’un très grosse mise à jour et pas seulement en termes de contenus, presque tous les aspects importants du titre ont été retouchés plus ou moins en profondeur.
Et maintenant, que faut-il attendre ?
Déjà, va falloir digérer cela !
Ensuite, la phase suivante, si je pouvais choisir, ça serait d’enfin intégrer un système de signalisation des incidents (genre « drapeau jaune » si vous voyez ce que je veux dire !). Sur ce point précis, AMS2 est en retard par rapport à LMU. Mais, avec cette 1.6, c’est peut-être le dernier (petit) avantage qui reste à LMU.
Oui, c’est la question que tous vont se poser : comment a-t-on pu se laisser berner une fois de plus ?
Voilà une image qui restera comme symbole de l’exubérance et de l’arrogance de cette période…
Voitures autonomes, cryptomonnaies, métavers… Les exemples d’escroquerie intellectuelle et technique à grande échelle ne manquent pas. Et la ferveur passionnée en faveur de la vague du “machine learning” d’il y a à peine dix ans ?
Ce n’était qu’un avant goût du spectacle actuel sur l’intelligence artificielle, dite IA. La question n’est plus comment font-ils pour nous avoir, mais plutôt comment a-t-on pu se laisser berner une fois de plus ?
Précisions que cette nouvelle vague de l’IA est centrée sur l’IA dite “générative” et ne concerne que très peu les autres branches de la discipline (qui, pourtant, mériteraient un peu plus d’attention…).
Donc, nous avons une mode de l’IA qui dure depuis maintenant deux ans, pour laquelle des dizaines de milliards (oui, des dizaines…) ont été engloutis et qui a tous les traits caractéristiques d’une bulle. De plus, nous avons également le cortège habituel d’exagérations ridicules du genre “c’est une révolution”, “ça va tout changer”, “l’IA va être tout pour tout le monde”, “l’IA va prendre nos jobs”, “l’IA va surpasser l’intelligence de l’homme très bientôt”, j’en passe et des pires.
De plus, on assiste à un délire anthropomorphisme où certaines imaginent que ces systèmes “pensent” et donc, peuvent “halluciner” plutôt que simplement dire n’importe quoi…
La réalité, c’est que ces systèmes montrent très vite leurs limites dues à leur nature profonde. Rappel, il s’agit de modèles basés sur une approche statistique. Chat GPT, Gemini, Mistral et les autres ne peuvent pas vous donner une réponse exacte à vos questions et/ou demandes, ils peuvent simplement vous fournir la réponse qui paraît la plus statistiquement probable, nuance.
Un autre aspect important de la situation actuelle, c’est que ces systèmes s’enfoncent dans le marasme des “retours décroissants” : il faut de plus en plus de ressources pour entraîner des modèles toujours plus gros mais pour des améliorations qui sont de moins en moins significatives (plus sur ce sujet à https://techcrunch.com/2024/11/20/ai-scaling-laws-are-showing-diminishing-returns-forcing-ai-labs-to-change-course/ et également à https://garymarcus.substack.com/p/confirmed-llms-have-indeed-reached). Les promoteurs de l’IA générative ont même un nom pour justifier leur démarche : le “scaling”. Cela peut se résumer à “il nous faut des modèles toujours plus gros, avec toujours plus de paramètres et, ainsi, notre marche en avant sera ininterrompue”… Sauf que, bien sûr, ça ne fonctionne pas. Intel aussi, dans un passé récent avait une stratégie technique toute simple : faire toujours plus dense (sans se soucier que “le mur” se rapprochait forcément un peu plus à chaque génération). Regardez dans quel état est Intel aujourd’hui…
Et l’entraînement de ces modèles coûte très cher car il faut mobiliser des ressources cloud de plus en plus longuement. A tel point que c’est le poste de dépense le plus lourd de tous ces acteurs spécialisés. Mais ça tombe bien parce que, justement, les “investisseurs” les plus fervents et les fidèles de ces fameux “acteurs spécialisés” (OpenAI, Anthropic, etc.) sont précisément ceux qui sont les plus en pointe dans le domaine du cloud : Microsoft, Amazon et Google.
Ceci dit, il faut modérer ce titre “d’investisseur”… En effet, quand vous lisez qu’un acteur du cloud vient d’investir $40 millions sur une start-up de l’IA, sachez que, en fait, il n’y pas d’argent échangé : cet investissement se traduit par des “crédit cloud” équivalant à $40 millions….
Mais comme les petites start-up de l’IA sont en train de disparaître ou de se faire racheter (voire même, c’est plus subtil et c’est moins cher, absorber…), ne reste que les gros. Pourtant, cette épuration de ce marché naissant n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour ceux qui restent en lice car les problèmes d’hier sont toujours là : il faut toujours plus de moyens pour entraîner des modèles qui se révèlent de plus en plus décevants. C’est ainsi qu’on voit Microsoft et Amazon déverser toujours plus dans ce qui est en train de devenir des tonneaux des Danaïdes virtuels !
Si cette situation déplorable ne suffisait pas, les grands modèles de langages sont également menacés (pour ne pas écrire condamnés) par un phénomène d’auto-pollution qui est en train de transformer le web en un désert aride et stérile : en effet, on savait que ces modèles puisaient les données nécessaires à leur entraînement sur le web mais la mauvaise nouvelle c’est que les dites données sont de plus en plus souvent des contenus générés par d’autre IA. On se retrouve dans le syndrome de la photocopieuse qui recopie ses propres pages jusqu’à ce que ces dernières soient complètement illisibles (pour en savoir plus à ce sujet, voir https://www.linkedin.com/posts/fredericmerlin_lia-est-elle-en-train-de-creuser-sa-propre-activity-7266699669034962945-qgZR?utm_source=share&utm_medium=member_desktop).
Pas besoin d’en rajouter pour comprendre que la ferveur pour cette vague de l’IA cache une impasse. Ceux qui sont impliqués dans cette coûteuse mascarade n’ont évidemment aucun intérêt à le reconnaître car ils sont les premiers à en profiter. Les grands acteurs du cloud sont ravis et soulagés d’avoir un “relais de croissance” qui tombe à pic grâce aux exigences de ces modèles d’IA. En effet, alors que le mouvement en faveur du cloud était en train de s’essouffler, voilà que la mode de l’IA permet de masquer ce début de désaffection et trouver un nouvel usage pour ces infrastructures colossales. On peut dire que ça tombe bien !
Cependant, il est évident que ce tour de passe-passe ne pourra pas masquer la triste réalité bien longtemps. Et, à ce moment-là, on va entendre le triste concert des lamentations où les plus naïfs vont demander “mais comment s’est-on laissé berner comme ça ?”.
Il est toujours difficile de prédire l’avenir mais il est clair qu’arriver à un certain point, les faits qui démontrent les retours décroissants ne pourront plus être laissés de côté. A ce moment-là, l’attitude des marchés va changer vite et radicalement : les investissements (répétés de la part de Microsoft et de quelques autres) dans OpenAI seront considérés comme des acharnements vains et sans espoir et le cours de bourse de ces acteurs sera sanctionné en conséquence. On passera alors au stade suivant : la panique et la débandade. Vous ne pourrez pas dire que vous n’aviez pas été prévenus.
Oui, il faut toujours voir le bon côté des choses et le tout récent suicide de Jaguar (il n’y a pas d’autre mot) est un marqueur temporel dont on va se souvenir : ah oui, c’est pile quand le wokisme est passé de mode !
Pour rappel, au cas où ça vous aurait échappé, Jaguar (la célèbre marque de voitures de luxe/sport, enfin, c’était ça il y a longtemps…) a poussé le rebranding jusqu’à aller trop loin, bien trop loin… je vous laisse juger (courage, ça ne dure que 31 secondes) :
Ouais, c’est dur à regarder jusqu’au bout (même si ça ne dure que 31 secondes, ça parait bien plus !), hein !
Depuis, le « bad buzz » est tel que les parodies se multiplient… En voici quelques-unes :
Sérieusement, tout cela ne veut dire qu’une chose : des bouées comme cette pub (on ne parle même pas de voitures ici…), les gens n’en veulent pas, point.
Il n’y a qu’une bande de dégénérés pour imaginer que « ça » peut être vendeur.
Je pense vraiment que cet « événement » (qui restera dans les écoles de business comme « tout ce qui ne faut PAS faire » !) marque la fin du wokisme qui va finalement apparaitre comme ce que c’était vraiment : une mode débile pour les débiles.
Tout d’abord, ça a été une semaine délicieuse car arrosée des larmes des wokistes et des bien-pensants !
Bien fait, bien fait, bien fait !
Je pense toujours qu’être détesté des imbéciles est la gourmandise des gens intelligents…
Ceci dit, que peut-on en attendre ?
A mon avis, pas grand-chose : Trump est américain avant tout et il défendra l’intérêt américain et seulement celui-là. Que les autres se débrouillent !
Peut-être va-t-il tenter de purger « l’état profond US » comme il l’a promis (mais il disait déjà cela en 2016…) mais, là aussi, il faut rester prudent : si l’état profond existe bien (et je n’en sais vraiment rien), il ne va pas se laisser faire…
Non, ce qu’on peut en déduire vraiment, c’est la faillite complète et incontestable des merdias généralistes qui, encore une fois, sont apparus pour ce qu’ils sont vraiment : des instruments au service de la propagande et c’est tout. Faudrait vraiment être le plus abruti des « normies » (et, dans cette catégorie, il y a de beaux spécimens !) pour ne pas enfin s’en rendre compte si ce n’était déjà fait.
Autre conséquence bénéfique (le second effet kiss-cool), c’est que cette propagande est apparue comme totalement mensongère (ça va être super-serré !) et même lunaire (Kamala Harris est une formidable candidate qui fait trembler Trump….). Mais, là aussi, faut être un peu attardé du bocal pour ne pas l’avoir réalisé plus tôt.
Chaque année, je renouvelle mon abonnement pour un mois afin de faire le point sur iRacing, voir comment ça évolue (par exemple, en 2021, j’y avais découvert les pistes en terre battue et j’adore !)… Et cette fois, je n’ai pas été déçu !
Tout d’abord, il faut préciser que je suis membre d’iRacing depuis 2008… J’ai même un badge « membre fondateur » !
A l’époque, il y a ait peu de contenu et exclusivement américain. Cela a bien changé depuis et dans le bon sens. On peut dire et écrire beaucoup de choses sur ce titre (c’est l’arnaque !) mais, au fil des années, force est de constater que les détracteurs des débuts se retrouvent souvent dans ses course… C’est que ça doit avoir quand même quelque chose de bien, non ?
Pour résumer la différence d’iRacing (en dehors de son prix qui est effectivement ce qu’il y a de plus coûteux sur notre « marché »…) réside entièrement dans son système de rating qui est extrêmement sévère et donc assez frustrant. Mais, le bon côté de cette sévérité, c’est que les courses ondine sont à peu propres comme nul part ailleurs. Comme quoi, un bon coup sur la tête ça remet les idées droites pour les plus indisciplinés…
Bref, cette fois, j’ai découvert une nouvelle voiture (gratuite en plus !) : la Mini Stock (disponible en deux version : road et dirt)…
La voiture en question est légère et donc relativement facile à maitriser. Car avec les stock-cars traditionnelles, il y a une inertie qui les rend difficile à ressentir et donc à garder sur la piste quand on exagère un peu (si vous voyez ce que je veux dire). Là, au contraire, sans avoir besoin de donner des grands coups de volants, la « Mini » obéit au doit et à l’oeil, même sur les ovales de « dirt » et c’est jouissif !
iRacing a fini par comprendre qu’il fallait aussi proposer du offline et, depuis au moins l’année dernière, une offre s’est développée en la matière avec des IA qui sont plus que correctes (et paramétrables en profondeur en plus). Là, iRacing pousse encore d’un cran en proposant des petits championnats déjà configurés afin de pouvoir rouler offline en toute tranquillité (je suis justement en train de faire celui réservé à la Mini Stock). Donc, une évolution très positive. Le titre propose également la pluie depuis peu et la transition jour/nuit si j’ai bien suivi mais j’ai pas encore testé ces deux aspects…
Donc, iRacing évolue dans le bon sens même si son FFB n’est plus le meilleur et si ces graphismes commencent à dater un peu. Mais le titre a incontestablement bien mûrit et propose une diversité de choix bien maitrisé. Reste le prix (élevé, c’est sûr) et la frustration du rating qui peut s’effilocher au moindre coup de malchance…
« La vie est pleine de surprises » disent les britanniques… Et c’est vrai que jamais je n’aurais imaginé d’écrire sur ce sujet !
Quelques précisions avant d’aller plus loin : tout d’abord, mon texte est centré sur ce qui se passe en France. Je n’affirme pas que ce phénomène (la montée du satanisme qui ne se cache plus) est propre à notre pays… Peut-être en est-il de même chez nos voisins mais je n’en sais rien. J’ai déjà du mal à me protéger de ce qui se passe chez nous sans chercher à savoir si c’est meilleur ou pire ailleurs !
Ensuite, je précise que je ne suis pas croyant. Aucune religion ne trouve grâce à mes yeux mais, bien sûr, je me suis penché sur l’histoire des principale religions (mettons les « religions du livre » pour faire simple) car elles ont participé à la construction de notre culture. Donc, pour moi, jusqu’à il y a peu, le satanisme était un phénomène tellement marginal qu’il ne méritait pas d’être étudié et encore moins mentionné. La situation a changé dernièrement et je dirais même plus : brutalement.
Ma prise de conscience remonte à la cérémonie de l’ouverture des J.O. de Paris de sinistre mémoire. Si vous avez besoin d’un rappel à ce propos, le voilà :
Encore une précision car c’est nécessaire : je regrette que ce soit seulement les chrétiens convaincus (et se présentant comme tels) qui ont réagi à cette première abomination. J’aurais préféré des sources « neutres » mais il semble que cela soit plus difficile à trouver… dommage.
Mais la cérémonie des J.O. n’était qu’une entrée en matière. En effet, Toulouse vient de mettre définitivement les points sur les i avec trois jours de « festivités » clairement et ouvertement sataniques :
Une fois encore, j’aurais préféré que ce soit des médias « normaux » qui s’insurgent et se scandalisent mais la lâcheté et/ou la bêtise leur dictent leur conduite.
Un exemple : les incendies d’église se sont multipliés depuis celui de Notre Dame de Paris mais les merdais font leur possible pour minimiser la tendance comme le montre cet article significatif…
Il n’y a que les médias « alternatifs » comme Tocsin pour en parler comme il se doit :
Il semblerait qu’il y ai un plan concerté par nos pseudo-élites pour faire monter le satanisme et, surtout, déconstruire la culture chrétienne (on peut être de culture chrétienne sans être croyant, je dirais même que tous les français le sont, à des degrés divers), y compris en détruisant les lieux de culte…
J’ai conscience que ces lignes vont surprendre. Elles m’auraient surpris il y a seulement un an mais l’évidence est sous nos yeux : nos dirigeants ne sont pas seulement malfaisants, tricheurs et voleurs, ils sont aussi maléfiques.
je n’irais pas jusqu’à écrire que le président micron est l’antéchrist, ce serait donner trop d’importance à ce paltoquet mais, incontestablement, il se passe « quelque chose » qui n’annonce rien de bon.
Après l’excellent « Jeu de la dame » (Netflix), voici « Rematch » qui met en scène Kasparov face au super ordinateur d’IBM et qui nous proposé par Arte.
Soyons clair, il y a du bon et du moins bon dans « Rematch »… Commençons par le bon : l’acteur principal (qui joue Kasparov) est convaincant et sa prestation est à la hauteur. Les dialogues, la façon dont les parties sont filmées, tout ça c’est plutôt bien.
Le moins bon maintenant : beaucoup d’ajouts fictionnels et d’erreurs factuelles (lors de ce rematch, l’ordinateur d’BIM a pour nom « Deeper blue » et non pas « Deep blue »). Et surtout, l’actrice qui joue la représentante en chef d’IBM est crispante (pour ne pas dire insupportable… Happy end : elle virée à la fin, bien fait !). Voilà.
Cette notion de « Simtubeurs », c’est mon fils Justin qui me l’a suggéré : il regarde une flopée de « techtubers » (des Youtubers spécialisés sur le tech…) et donc, je propose cette catégorie des Youtubeurs (francophone cette fois) spécialisés sur le SimRacing.
J’ai donc eu l’idée de vous faire découvrir ceux que j’écoute le plus souvent… En me limitant aux francophones (je suis aussi quelques SimTubers anglophone mais ça sera pour une autre fois).
Voici la liste des Youtubeurs sélectionnés dans cette vidéo :
Et, pendant qu’on y est, les liens utiles pour aller à la pèche aux informations dans notre domaine préféré (ne pas oublier les serveurs Discord qui sont une vraie mine quasiment inépuisable !) :
Encore une fois, merci à tous ces contributeurs qui ne comptent pas leurs heures pour partager avec nous leurs savoirs, leurs études et leurs découvertes.
En attendant que la 1.6 d’Automobilista 2 (AMS2) soit enfin disponible (je n’ai pas à me plaindre car je ne roule plus qu’avec cette 1.6 en version beta), je vous propose aujourd’hui de passer en revue quelques évolutions que j’ai réalisé sur mon simulateur.
Il était temps de refaire un point sur ce plan… Car si on ne peut qu’attendre les progrès de nos simulations préférées, du côté de notre baquet, il y a toujours à faire…
J’étais content d’avoir le buttkicker mais je trouvais qu’on impact était limité, je voulais plus. Et je suis tombé sur cette vidéo qui m’offrait exactement ce que je voulais au moment où je le voulais :
C’est vraiment cette vidéo qui m’a décidé à passer à l’action, j’ai simplement pris des HP un peu plus haut de gamme car ceux-là faisaient trop cheap (et pas protégés en plus !). J’ai installé le bazar, configurer grâce à SimHub (indispensable SimHub !) et j’ai testé : ça a marché du premier et, à ma grande joie, l’ajout de ces deux (je me suis limité à deux) HP de bass ont donné un bon coup de boost (sans jeu de mot) aux sensations déjà entrevues avec le butkicker.
L’addition est bien plus lourde que pour ajouter deux HP de bass… Cette fois, ça m’a coûté 230 (le kit Lebois) + 478 (le kit CNC) +125 (les droits de douane pour le kit CNC…), soit 833 euros… Je recommande d’acheter le kit complet qui est désormais disponible chez LeBois Racing (ce n’était pas le cas au moment où je me suis décidé…), ce n’est pas plus cher (et même un peu moins !).
J’ai reçu le tout assez rapidement mais j’ai mis plus deux semaines pour réussir à monter puis à faire fonctionner le bazar !
Clairement, c’était beaucoup plus difficile que ce à quoi je m’attendais…
Heureusement, le résultat est intéressant et, très vite, on ne peut plus s’en passer (dans le sens où si ça n’est pas là, il « manque quelque chose » !). Le principal intérêt est d’accentuer la sensation de « faire corps avec la machine »… Ce qui est beaucoup.
Cet ajout m’a permis de réaliser ceci : tous ces artifices ne permettent pas d’améliorer le réalisme mais seulement l’immersion, c’est là toute la différence ET ce qui en fait l’intérêt.
Même si nous appelons cela « simulation » et « simulateur », il ne faut pas se bercer d’illusions : nous ne pouvons pas réellement « simuler » ce qui se passe à bord d’une vraie voiture de course. L’expérience des vibrations et des forces G n’est pas à notre portée même avec des verrins et des sources de vibrations. En revanche, tous ces éléments sont utiles s’ils renforcent l’immersion. Or, l’immersion est précisément ce dont on a besoin pour « s’y croire » et être complétement capté par l’intensité de la course au point où on oublie qu’on a un écran devant soi (ou plusieurs). Quand on atteint ce stade, alors oui, ça vaut l’argent chacun des euros dépensés.
A propos d’argent dépensé, je voudrais mettre l’accent sur une tendance qui me gêne actuellement dans notre milieu : l’escalade technique « quoi qu’il en coûte »… Je ne pense pas qu’un volant « direct drive » soit indispensable : mon Fanatec CSL me satisfait pleinement et je vais attendre qu’il tombe en panne avant de le remplacer (sans doute par un DD, effectivement et sans doute aussi par un Fanatec pendant qu’on y est…). Pareil du côté des pédales : les pédales « actives » de Simucub sont séduisantes mais pas à ce prix !
Et ainsi de suite. J’investis régulièrement pour améliorer mon simulateur mais c’est pour mon plaisir, pas pour que Naga Racing vienne faire une vidéo chez moi que je puisse « flexer » à cette occasion…
Bref, ici comme ailleurs « point trop n’en faut »…
C’est le dernier épisode de cette série !
Et comme il faut conclure proprement, j’ai focalisé sur les enseignements généraux qui sont utiles au quotidien. Merci pour votre fidélité tout au long de ce projet…
Dans cet épisode, nous allons passer en revue les différentes règles et principes qui régissent l’évolution technique en général et de l’informatique en particulier. Nous verrons aussi qu’en dépit de la connaissance de ces règles, il reste très difficile de prévoir cette évolution avec précision.
Le 24 septembre dernier, Studio 397 (le développeur de rFactor2 et de Le Mans Ultimate) a procédé à une mise à jour très attendue de LMU avec un nouveau DLC payant (contenant l’Alpine A424, L’isotta Fraschini et le circuit du Texas, COTA) mais aussi et surtout, une grosse mise à jour de la simulation avec des nouvelles fonctionnalités très attendues (au moins par moi !).
Pour fêter cela, Studio 397 a publié cette vidéo spectaculaire :
Dans cette autre vidéo, nous avons le boss du studio (Stephen Hood) qui explique dans le détail les nouveautés apportées par cette mise à jour :
Dans cet article, je ne vais pas revenir sur le contenu du DLC car je n’ai pas encore roulé sur le COTA et avec l’Isotta. J’ai juste essayé l’A424 (qui a un bruit moteur rageur qui est assez envoutant). Je préfère me concentrer sur les nouvelles fonctions qui, selon moi, sont vraiment le gros morceau de cette mise à jour.
En effet, cela faisait des mois (depuis la sortie de LMU en fait) que je répétais que cette simulation avait besoin de la fonction d’enregistrement (possibilité d’enregistrer sa course en cours de route afin de pouvoir la faire entièrement en plusieurs fois) pour décoller. Et, ça y est, cette possibilité d’enregistrement est enfin disponible !
Mais ce n’est pas tout : cette mise à jour apporte également le mode « coop » qui est une vraie nouveauté encore jamais vu dans le domaine du SimRacing. Bien sûr, rFactor2 ou iRacing propose le « driver swap » depuis bien longtemps (je raconte une de ces expériences sur iRacing ici) mais tout cela doit se faire online avec toutes les contraintes que l’on imagine : être dispos pile au bon moment, ne pas avoir d’incident de connexion et ainsi de suite, vous voyez le tableau. Ici, justement, LMU propose de changer la donne dans les grandes largeurs en inventant le « driver swap » offline ou asynchrone pour être plus précis.
C’est donc de ce mode « coop » et du « save & load » (l’enregistrement de course solo en offline) que je vous propose d’évoquer aujourd’hui dans cet article. Comme toujours, j’ai d’abord voulu attendre un peu avant de me lancer dans un nouveau commentaire sur LMU et ses nouveautés : le temps de rouler avec et de tester tout cela afin de vous apporter de la vraie « valeur ajoutée » car si c’est seulement pour répéter ce qu’explique Stephen Hood dans la vidéo ci-avant, ce n’est pas la peine, n’est-ce pas ?
Je voudrais aussi revenir et insister sur l’attitude déplorable de certains YouTubeurs francophone qui ont quasiment ridiculisé la fonction de sauvegarde avec des commentaires genre « bon, pourquoi pas mais je ne vois pas en quoi c’est utile, Studio397 ferait mieux de nous fournir les LMGT3 de la saison 2024 ! ». Tu vois pas en quoi ça peut être utile, espèce de snob prétentieux ?
C’est justement à cause de ces « snobs du SimRacing » que notre activité est souvent mal vue par les amateurs de sport-auto qui sont rebutés par le snobisme mal placé de certains YouTubeur spécialisés dans le SimRacing… Donc, arrêtez de faire la fine bouche et comprenez une bonne fois pour toutes que la plupart de ceux qui achètent LMU l’utilisent en offline et ne font quasiment jamais de courses online (jamais !).
Bref, revenons à nos fonctions… Et commençons par ce que j’appelle « l’enregistrement de de session ». J’ai pu la tester à l’occasion de trois courses différentes et je peux dire que ça fonctionne (ouf !) même s’il y a encore quelques glitchs ça et là. En effet, quelquefois, la possibilité d’enregistrer ne vous est pas proposée (embêtant…) mais, heureusement, il y a possibilité de ne rien perdre car il existe un onglet « backup » qui vous propose des enregistrements automatiques de la course en question au cas où, justement, vous seriez tombé sur un dysfonctionnement de ce genre…
Cependant, il est important de dire que cette fonction n’est pas proposée à n’importe quel moment : elle ne fonctionne qu’à l’occasion des arrêts aux stands. Lors de ces arrêts, l’interface de gestions des choix (quantité de carburant à remettre, changer les pneus ou pas, réparer la voiture partiellement, complètement ou pas du tout) apparait automatiquement alors que la session est alors en pause (vous ne perdez rien). Sur cette interface figure en bas à droite un bouton « enregistrer votre progression »… ça se passe d’explication, non ?
De plus, les arrêts aux stands sont grandement facilités par cette séquence car vous pouvez faire vos choix au dernier moment et en toute tranquilité : la simulation est en pause, tout va bien. Combien de fois n’ai-je manqué de me sortir en lisant l’interface de gestion des arrêts tout en pilotant ?
Là, ça change tout et dans le bon sens. De plus, pour tous les puristes (les snobs oui !) qui vont chouiner « oh, c’est pas réaliste », je rappelle que les pilotes sont en liaison radio permanente avec leur équipe et ils peuvent ainsi discuter des choix bien avant l’arrêt lui-même. Le pilote n’a pas à trifouiller quelques boutons pour sélectionner le choix de pneus à changer : il est déjà assez occupé comme cela !
Donc, le « save & load », ça marche et c’est un gros-gros plus pour LMU. Un point essentiel qu’Automobilista 2 (AMS2) devrait s’inspirer séance tenante !
Je ne serais pas aussi positif sur le mode « coop » qui est contraignant et dont certains choix sont contestables (pour moi en tout cas). J’espérais pouvoir disposer d’un mode qui me perpmettrait de faire des course « à distance » avec un de mes amis suisses. Mais bon, j’avais rêvé car le mode « coop » n’est pas du tout ce partage privé et asynchrone que j’avais espéré. Il s’agit plutôt d’un mode de compétition organisé par le staff de LMU et mis en avant comme tel. Tout d’abord, il n’y a que trois événements par semaine de disponibles… Si vous vouliez courrir au Mans, eh bien il faudra attendre que ce circuit soit « à l’affiche » et pas forcément dans les conditions que vous souhaitiez. Car tout est là : ce n’est pas vous qui choisissez les conditions dans lequelles vous allez courrir, elles sont déterminées par LMU et libre à vous d’y adhérer ou de passer votre chemin (tout comme les courses online en fait).
Alors, c’est bien beau de critiquer mais il faut au moins avoir essayé… C’est ce que j’ai pu faire ce week-end. Première étape, trouver des équipiers. Pour cela, j’ai utiliser le canal dédié à LMU sur Discord et c’est ainsi que j’ai rencontré Alix Day (c’est son pseudo sur Discord, pas son vrai non, hein !). Bon, je ne sais pas grand-chose sur Alix sinon qu’elle est super rapide et qu’elle a gentiment accepté de se trainer un vieux comme moi pour une course en coop. Nous avons choisi l’épreuve de 3H basée à Spa et en utilisant le Peugeot 9×8 car Alix me dit « j’ai les setups pour… ». Déjà, première mauvaise surprise : Alix m’a envoyé ses setups sur Discord (tout en me précisant où les placer sur mon PC) mais impossible de les charger sur LMU : quand je suis dans une séance d’entrainement à Spa, il n’apparaissent simplement pas. Alix pense qu’il s’agit d’un défaut de la nouvelle version car, d’après elle, le partage de setup était possible « avant »… Admettons.
Pour la répartition du « travail », nous avons fait simple : Alix faisait les qualifs et les premiers relais et je faisais la suite, tout simplement. Samedi en début d’après-midi, Alix m’envoi un message sur Discord me disant que c’est à mon tour de jouer : elle fait sa part et la voiture est en bonne état et en bonne position… vsier la 4ème place au final est tout à fait possible, no pressure !
Précisons qu’en mode coop, on roule contre les IA mais que tout est noté, tout donne droit à des points ou à des retraits de points… Gagner des places lors de dépassements (propres !) vous fait gagner des points, perdre des positions vous fait perdre des points. Jusque-là, c’est simple. Mais sont aussi noté votre régularité, votre capacité à ne pas franchir les limites de piste, à ne pas avoir de touchettes avec les autres voitures et ainsi de suite. Si vous imaginiez faire une course tranquille, remballez tout : vous êtes sous haute surveillance façon iRacing que ça vous plaise ou non…
Ce principe pouvait me plaire car, piloter propre, c’est justement mon point fort à défaut d’être hyper-rapide… Mais j’ai vite déchanté : le problème principal que j’ai rencontré lors de mes tentatives, c’est que les IA semblaient liguées contre moi !
J’ai tout eu dans le traffic : les GTE qui te poussent en sortie d’épingle (et paf, dans le mur des stands !), la P2 qui te tasse avant le freinage de la dernière chicane (et tu pars en luge sur l’herbe avec les conséquences qu’on imagine à la fin… Plus une pénalité pour « franchissement multiples de ligne » !) et ainsi de suite. Décourageant…
Je ne suis pas en train d’affirmer que les IA se comportent de manière spéciale lors des séances en mode coop mais ça y ressemblait fortement. Le dimanche, nouvelles tentatives plein d’espoir et ça été encore pire : j’ai même pris une pénalité pour « consommation excessive ». Cela mérite quelques explications : la réglementation du WEC (le championnat du monde d’endurance) sont très précises et très pointilleuses sur tout ce qui concerne l’énergie, surtout si vous êtes au volant d’une LMh ou une LMdh (qui sont dotées d’un système hybride). Donc, quand Crew Chief (une application in-dis-pen-sa-ble) m’a signalé qu’il était temps de rentrer aux stands pour ravitailler, j’ai cru à une erreur vu qu’il restait encore de quoi faire trois tours en regardant le niveau de carburant. J’ai l’habitude que Crew Chief soit assez prudent sur ses estimations de consommation mais là, j’ai juste eu un message « plat » et pas le formel « we are running on fumes, mate… Pit this lap, box this lap please Alan ». J’ai bien le langage fleuri de Crew Chief (dans les paramètres, je lui ai permis de jurer et c’est souvent très drôle !) comme « we’re running on fumes, mate ».
Bref, j’annule la demande et je décide de faire au moins un tour de plus… Mais voilà, ce faisant, j’ai dépassé la limite d’un paramètre pas expliqué, pas affiché et punitif !
C’est là où, une fois de plus, on se rend compte que trop de réalisme n’est pas forcément le meilleure choix dans une simulation « de loisirs »… J’insiste sur ce dernier point : on est tous très à cheval sur le fait que nos simulations se distinguent des vulgaires « jeux vidéo » mais on s’illusionnent… Au final, se sont quand même des jeux vidéo et rien d’autre. Et, dans ce cadre, il faut toujours trouver la bonne balance entre la juste dose de réalisme (qui renforce l’immersion) et l’excès de réalisme qui détruit le gameplay… Je l’ai souvent affirmé : trop de réalisme tue le gameplay même si ça fait hurler les puristes.
Bref, au bout d’un moment, j’en ai eu clairement marre de me prendre des « baffes dans la gueule » et je me suis dis « mais qu’est-ce que je fais, là ? » et j’ai compris qu’il fallait que j’arrête. Le mode coop est sans doute un grand progrès pour la « simulation de loisir » mais tel qu’il est définit actuellement dans LMU, ce n’est pas pour moi. Il faut avoir un peu de lucidité pour se rendre compte que si je m’installe dans mon baquet pour faire vroum-vroum, c’est d’abord et avant tout pour y prendre du plaisir… Si le plaisir n’est pas là, à quoi bon ?
J’ai donc expliqué à Alix (toujours via Discord) que je laissais tomber. Que j’était désolé de lui avoir fait perdre son temps mais que je ne voulais pas continuer. Alix l’a bien pris et ça prouve simplement que c’est une bonne personne en plus d’être sacrément rapide.
Donc, voilà pour la dernière mise à jour de LMU : du bon, du très bon et du moins bon (selon moi). Le titre a encore une (grosse) marge de progression car il n’est pas encore tout à fait stable et loin d’être optimisé. Mais il y a un potentiel certain et pour l’endurance, il est clair qu’on est face à un premier choix.
L’autre titre dont on attend une grosse mise à jour, c’est AMS2 dont la 1.6 se fait attendre depuis un bon moment maintenant… Cela ne devrait plus trop tarder et je vous en parlerais quand ça sera là.
Tout au long de l’histoire de l’informatique, il y eu quelques belles surprises (ce qui est arrivé) et pas mal de « faux départs » ce qui n’est pas arrivé) pour différentes raisons. C’est ces « oui, enfin » et ces « non, toujours pas » que nous passons en revue aujourd’hui (pas tous mais les principaux).
Cette fois, ce n’est pas un épisode thématique ni une récapitulation. Cette fois, j’ai repris l’évolution de l’informatique depuis le début et en mettant en avant ce qui a changé vs ce qui n’a pas changé dans cette longue histoire…
Dans cet épisode, j’ai résumé (vraiment un condensé en quelques minutes !) la tumultueuse, longue et controversée histoire de l’IA depuis ses débuts à aujourd’hui…
Après avoir longuement évoqué le Web dans les épisodes précédents, intéressons-nous aux mobiles désormais ! L’épopée des appareils mobiles remonte à loin et commence par les « pen computers » dans les années 80…
C’est un projet sur lequel je travaille depuis quelques années. J’ai toujours aimé les QCM mais je trouvais qu’il en manquait un permettant de déterminer votre « profil sociétal »…
OK mais c’est quoi un « profil sociétal » ?
Pour faire simple, disons qu’il s’agit de votre profil général déterminé par vos positions vis-à-vis des principales « questions de société »… C’est cela et pas plus. En aucun cas mon modeste test ne prétend évaluer votre intelligence ou vos différentes capacités, ce ne sont que des questions portent sur votre opinion dans les nombreux domaines qui forment notre société humaine… Ni plus ni moins.
C’est d’ailleurs pour cela que je l’ai appelé PasUnTestDeQI pour bien situer les choses !
La page d’accueil du test…
Quelques avertissements avant de vous lancer tête baissée dans ce test… Tout d’abord, il est long : pas moins de 50 questions !
Donc, ça va vous prendre un moment… Faites-le seulement quand vous êtes disponible et de bonne humeur, de préférence.
Une des pages de questions…
Ensuite, les profils résultants ne seront pas forcément à votre goût… En effet, à côté des respectables « Modéré » ou « Responsable », il y a aussi « Glandeur », « Grincheux » ou « Benêt », entre autres… Vous êtes prévenu !
Enfin le bilan et mon profil !
Mais alors, c’est quoi le but du jeu ?
En fait, il n’y en a pas vraiment. J’ai eu cette idée il y a quelques années et c’est resté un « projet dormant » comme j’en ai quelques-uns et puis, lorsque j’ai découvert SQLPage, je me suis dit que c’était une bonne occasion de tester cet environnement avec ce projet.
C’est donc avec SQLPage que j’ai pu développer PasUnTestDeQI et que je peux vous le proposer aujourd’hui. Ce développement ma pris quelques semaines de travail et représente environ 3000 lignes de code… Oui, je sais, c’est beaucoup pour un modeste QCM !
Mais c’est parce que je l’ai programmé à ma façon : en utilisant une démarche « sûre », en codant systématiquement chaque page afin de rester dans ma « plage de compétence » qui est étroite car je ne suis pas un développeur top gun… Un vrai codeur aurait pu le faire en se contentant de 300 lignes de code (et même peut-être encore moins !) mais je voulais le faire moi-même car c’était aussi l’occasion de me frotter à SQLPage sur un projet concret et qui était l’aboutissement de mon idée de départ.
Alors, bien sûr, on va me dire « Mais pourquoi avoir programmer cela à la main ? Il existe des tas de sites Internet qui propose des QCM à définir soi-même… ». Oui, c’est vrai mais quand vous avez une idée précise de ce que vous voulez faire (et de ce que vous ne voulez pas obtenir…), vous vous rendez vite compte que ces services (gratuits souvent) ne font pas l’affaire.
Enfin, voilà mon premier projet avec SQLPage et je suis très heureux de pouvoir le rendre disponible grâce au service « cloud » mis en place par Alexis et Ophir, merci à eux.
C’est enfin le retour du Raptor et cette fois, c’est avec du lourd… Une vidéo de 1H12 précise, bien construite et facile à comprendre.
Une fois de plus, le Raptor met en PLS tous les cuistres qui propagent la doxa actuelle sur le changement climatique sans connaitre le sujet (et puis quoi encore ?).
Bon, on est d’accord, 1H12, c’est long… Surtout à notre époque où une vidéo de plus de 30 secondes est considérée comme longue !
Mais, j’ose le dire, c’est la vidéo que les gens intelligents et raisonnables attendaient sur ce sujet délicat et multi-formes. Donc, courage, faut tout regarder jusqu’au bout et, ainsi, vous aurez tous les arguments la prochaine fois qu’un benêt-gavé-de-tv va vous dire « tu te rends compte, le climat, c’est terrible ! »…
Le samedi 31 août dernier, mon fils Val et moi avons pu participer à une petite course d’endurance moto sur le circuit de West Mecapark.
Cette petite vidéo permet de comprendre à quoi cela ressemblait !
Avant la course, grands sourires !
Val en profitait pour inaugurer sa combinaison « Dovi-replica » alors que je me contentais de l’équipement « local »… La météo (qu’on peut voir ici en arrière plan) n’était pas terrible mais ça s’est levé par la suite (ouf !).
Avec Val, il y a longtemps que nous sommes convaincus par l’intérêt de rouler sur des petits circuits avec des machines pas trop rapides. (voir nos expériences en la matières iciet là). Nous avons pratiqué les « track-days » avec des grosses motos et nous avons appréciés mais, désormais, nous privilégions le bon ratio entre « prise de risques » et « plaisir au guidon » qui est très favorable aux petites machines (sur des petits circuits, of course !). Mais faire une « vraie » course, voilà qui était nouveau. Val n’en n’a plus fait depuis son époque « Pocketbike » et moi, ça remonte à encore plus loin (Challenge Honda en 1979 !)…
Nous étions donc curieux de voir comment cela allait se dérouler…
Sur la piste, mon style est très « classique »…
La séance de qualifications s’est bien déroulée : on était prudents au début car la piste était humide… Mais ça s’est asséché par la suite. Lors de cette séance, on s’est vite rassurés sur notre niveau : on était loin d’être les plus lents !
Le maniement de ces machines était assez simple : on restait sur le rapport supérieur (4ème) tout le long et on se contentait du frein avant. Les pneus slicks offraient une adhérence surprenante (on faisait racler les repose-pieds !). Rien à signaler donc.
Val a un style bien plus moderne et agressif que le mien… Il va plus vite aussi !!
La course faisait 200 tours et il fallait se relayer toutes les vingt minutes et faire un ravitaillement (effectué par le staff sur place) tous les deux relais. Val prit le départ et plutôt bien puisqu’il était en tête au bout de 4 tours !
Ensuite, il se contenta de rouler raisonnablement afin de rester dans le groupe de tête mais sans prendre de risques. Quand vint le moment de mon relais, ça s’est également bien passé : même sans être aussi rapide que Val, j’arrivais à nous maintenir dans le top cinq des équipages.
Dès le début de la course, les chûtes ont été nombreuses et avec pas mal de casse de matériel (heureusement, pas de blessure !). Le but étant alors d’éviter les chûtes et de rouler régulièrement autant que possible. Dans la dernière partie de la course, il semblait qu’on était bon pour le podium… C’est donc très optimiste que je repris le guidon de notre pit-bike 110 pour continuer à enrouler.
Malheureusement, je me suis mis par terre tout seul après avoir élargi à l’épingle et n’avoir pas voulu couper les gaz pour ne pas perdre de temps… Résultat, j’en ai perdu du temps et pas qu’un peu !
Bon, j’ai pu repartir et je n’avais que le levier de frein avant qui était à moitié cassé. J’ai mis quelques tours à retrouver le rythme et, au moment où je me disais que cette chute allait juste rester un incident isolé, voilà que je remet cela… Mais, cette fois à un endroit rapide et je me suis pris « une vraie boite » qui m’a laissé un peu étourdi… Il semble que mes doigts aient glissés du levier au moment de freiner avec les conséquences qu’on imagine : j’ai tiré tout droit dans le bac à graviers et là, je me suis pris une vraie grosse baffe tout en évitant de me prendre le rail de sécurité par miracle… Là encore, j’ai pu repartir mais, cette fois, j’avais compris : retour aux stands et je passe le relais à Val.
Heureusement, la course était presque terminée…
Val a pu terminer en roulant fort, comme à son habitude, et nous avons donc quand même pu sauver la quatrième place (sans mes bévues, le podium nous était promis).
Moralité : pour rouler fort et avoir des sensations, mieux vaut le faire dans des bonnes conditions de sécurité et avec des motos qui ne vont pas trop vite… ça évite les (grosses) conséquences en cas de chute.
Une fois de nouveau chez nous, j’ai examiné mon équipement et j’ai pu constater que mon casque et mes gants étaient tous bon pour la poubelle !
Ceci dit, mieux vaut eux que moi… à part quelques bleus et égratignures, je m’en tirais à bon compte.
Au début des années 2000, l’ensemble des éléments techniques qu’on a appelé AJAX après coup permet de faire apparaitre un Web affiné, plus réactif, à l’interface utilisateur complétée, qui n’a plus besoin d’aucun artifice (Java ou Flash) pour conquérir les derniers territoires applicatifs… C’est l’apparition du Web 2.0 qui finit d’assoir le Web comme plateforme universelle et incontournable.
Dans les années 70, il y avait un pilote français de F1 que j’appréciais particulièrement : Jean-Pierre Jarier (JPJ) dit « godasso » pour sa tendance à attaquer à outrance !
JPJ en 1976…
Lors des saisons 1974, 75 et 76, JPJ était au volant de la Shadow, une F1 relativement performante (au moins en 1975) mais aussi terriblement fragile. En conséquence, JPJ n’a pas eu à son volant les résultats qu’il méritait ou, tout du moins, qu’il pouvait espérer : il a souvent mené des grand prix mais n’en a remporté aucun !
Godasso dans ses oeuvres sur la très belle et très fine DN5 en 1975…
J’ai surtout en mémoire le GP du Brésil de 1975 que Jean-Pierre dominait (après avoir signé la pôle…) et où il a dû abandonner sur ennuis mécaniques… un crêve-coeur !
Alors, comment rectifier cela aujourd’hui ?
Grâce au SimRacing bien sûr !
En effet, ce qu’il y a de bien avec le SimRacing, c’est qu’on peut également revisiter des épisodes du passé et tenter d’en relever les défis. J’ai donc utilisé Automobilista 2 dans sa version 1.6 (actuellement encore en beta mais ça ne devrait plus tarder) pour revivre cette course dans des conditions proches de la victoire manquée de JP Jarier… Avec la catégorie « Formula Retro gen1 », on a une bonne variété des formule un de 1974/75, manque seulement les Ferrari (et c’est dommage !). On pourrait faire de même avec Assetto Corsa mais je doute qu’on trouverait pour le titre de Kunos une aussi belle version d’Interlagos (celle de 1976, le grand circuit, pas la version réduire dont on doit se contenter de nos jours) que celle que propose Reiza avec AMS2. En effet, Reiza étant un studio brésilien, les circuits nationaux disponibles avec AMS2 sont magnifiques et très soignés, une chance !
De plus, il faut dire que l’ancien Interlagos représente un challenge assez unique avec ses grandes courbes bossellées et interminables, j’adore !
J’ai donc sélectionné Interlagos 1976 et la voiture équivalente à la Shadow DN5 facilement reconnaissable à ses bandes colorées jaune/rouge sur les côtés afin de compenser le noir imposé par le sponsor de l’époque, UOP, une compagnie pétrolière. Je me suis contenté d’une course courte (10 tours) et en mettant les IA à 100%. Je signe la pôle-position de peu devant Fittipaldi sur sa M23 et c’est parti pour dix tours… Je vais dominer cette course tranquillement sans faire la moindre erreur. Il est difficile de transcrire le niveau de satisfaction que peut procurer le pilotage en SimRacing quand tout se passe bien ainsi : j’étais dans le flux, concentration totale, pas un freinage ou un point de corde de manqué, c’était parfait !
Alors, JP Jarier est vengé, il l’a enfin sa victoire ?
Pas tout à fait. La course était trop courte pour représenter un vrai test et je dois désormais relever le niveau des IA (sans doute entre 105 et 110%) afin que le challenge soit plus relevé… à bientôt donc pour de nouvelles aventures au volant de ses voitures virtuelles mais envoutantes !
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