Lors des tests que je mène sur la beta “notformedia” de la 1.6 d’Automobilista 2 (AMS2), j’ai pu comparer le comportement de la même voiture sur le même circuit afin de situer les différences entre la 1.5 et la 1.6… Et je dois dire que ces différences sont nettes et précises !
En effet, en roulant avec la 1.5 sur le tracé de Zeltweg (version 1974) au volant de la Brabham BT44 (F1 1974 également), j’ai éprouvé certaines difficultés à maîtriser cette monoplace. Pas en roulant normalement mais en attaquant car, avec ces voitures, il faut attaquer pour ressentir quelque chose : si on se promène, il ne se passe pratiquement rien, bien sûr.
Bref, avec la 1.5, la BT44 nécessite toute votre attention et elle vous avertit par des petites “ruades” (qui peuvent se terminer en “coup de raquette” si on en tient pas compte) quand elle considère que vous êtes en train d’exagérer… Trop aimable !
Changement d’ambiance avec la 1.6. Je ne dirais pas “qu’on est sur des rails” mais, incontestablement, c’est mieux, plus facile, plus précis. La BT44 semble bien plus directive sans pour autant réagir avec nervosité quand on en demande “un peu plus”…
Je ne sais pas si c’est plus réaliste mais c’est plus efficace et plus agréable en tout cas : plus de deux secondes de gagnées sur ce tracé ultra-rapide qui demande une grande précision à tous les niveaux (trajectoires et points de freinage). Encore une fois, je ne sais pas si cette évolution est plus réaliste car même si j’ai une expérience de la compétition automobile à bord de monoplaces, je n’ai jamais eu la chance ou le privilège de m’installer dans le baquet d’une formule un de 1974 (ou de toute autre formule un d’ailleurs…) !
Ces quelques tests permettent aussi de se rendre compte qu’achever la finition d’une version majeure d’une simulation n’est pas une mince affaire et je voudrais, à cette occasion, tirer mon chapeau à toute l’équipe des développeurs de Reiza (l’éditeur d’AMS2). En effet, je suis presque sûr qu’eux aussi ont envie que cette version 1.6 soit enfin mise dans les mains des utilisateurs. Que le travail a été long et fastidieux et que la tentation d’y mettre fin soit grande. Et pourtant, on voit bien qu’il y a encore quelques détails à régler et c’est mieux de le faire avant qu’après, dans la mesure du possible.
J’ai signalé, avec précautions, ce que je croyais être un bug au niveau des arrêts ravitaillement mais je dois avouer que j’ai hésité à le faire pour ne pas passer pour un idiot si, finalement, il ne s’agissait pas d’un bug mais d’un oubli de ma part (dans le labyrinthe des options de configuration d’une simulation comme AMS2). Et pourtant, j’ai effectué quelques vérifications, encore et encore avant de me décider, convaincu que j’avais mis le doigt sur quelque chose mais tremblant à l’idée que c’était simplement une “fausse alerte”… C’est aussi à travers ce type d’expérience qu’on se rend compte que ça ne doit pas être facile à finaliser, un projet pareil… Respect donc.
Merci pour ce compte rendu bien sympathique.