Comme je me suis lancé dans une expérience de partage du processus d’écriture en publiant mes chapitres au fur et à mesure de leur rédaction (voir les chapitres 1 & 2 de « Hacking » à http://www.alain-lefebvre.com/archives/261), autant en profiter pour vous donner quelques précisions sur mon style d’écriture…
Il y a ce que j’aime et ce que je n’aime pas dans l’écriture et c’est forcément fortement influencer par mes lectures… Tout d’abord, ce que je n’aime pas : les longues descriptions.
Quand l’auteur se croit obligé de se lancer dans un long travelling pour nous décrire une situation ou un paysage, pour moi, il y a quelque chose qui cloche !
Une situation n’a pas besoin de longues explications pour être comprise ou alors, faut changer le contexte, point. Les descriptions m’ennuient, j’en fait le moins possible.
Ce que j’aime : respecter la cohérence et le réalisme. Je n’imagine pas que mes personnages soient affranchis des contraintes qui nous assaillement au jour le jour. C’est une règle que j’ai essayé de respecter tout au long du tome 1 de « Perdu dans le temps », même si c’est au prix de certaines lourdeurs. Je ne veux pas prendre de raccourcis si cela enlève de la crédibilité au récit, c’est un point de vue.
Dans « Hacking », la cohérence et le réalisme sont difficiles à respecter complètement car il s’agit d’une fiction où tout le monde (enfin, presque tout le monde) triche !
Du coup, forcément, il y a des situations un peu limite mais je m’efforce de limiter les impacts. Autre souci constant : rester compréhensible. Ce n’est pas parce qu’on est plongé jusqu’au cou dans un univers opaque de techniciens qu’on va se plaire dans l’obscurité… Avec « Hacking », j’ai l’ambition de rester accessible, au moins dans la version finale de l’ouvrage si ce n’est dans les premiers jets.