L’intelligentsia parisienne a fait des ravages pendant des décennies. Donnant le ton de la ligne de pensée du moment, un petit groupe, de Sartre à Lacan (un escroc) en passant par Deleuze et d’autres, décidait de tout pour tous.
Dans les années cinquante et soixante, cet aréopage était plutôt pro-communiste. On va volontiers à Moscou visiter l’utopie soviétique, on revient déçu, bien sûr, mais on ne dit rien parce que « il ne faut pas désespérer Billancourt » (Sartre, encore lui !). Et si jamais la vérité commence à percer sur la réalité de l’URSS, on fait un procès, ah mais !
Dans les années soixante-dix, le communisme soviétique est moins à la mode. Pour être dans le coup, il faut être maoïste, rien de moins !
Peu importe que la réalité de la Chine de Mao soit encore pire que celle de l’URSS (grand bond en avant, révolution culturelle, des calamités cachées qui ont eu un impact inouïe sur le peuple chinois…), on est « Mao » pour être cool et éclairé.
Donc, les intellectuels maoïstes sont tout aussi réactionnaires que leurs prédécesseurs des années « pas touche à Staline » et font des procès à ceux qui veulent dire ou écrire la vérité sur la situation en Chine : ben oui quoi, en matière de mauvaise foi, on ne change pas une recette qui marche !
Bon mais tout cela, c’est du passé. Aujourd’hui, terminé la mauvaise foi et la défense de régime fondamentalement indéfendables. De nos jours, l’intelligentsia (ou ce qu’il en reste) participe activement à l’abrutissement général… Un progrès ?