Basculer sur Linux, où en est-on ?

Si on veut se débarrasser une bonne fois pour toute de Google, Microsoft et Apple (liste non exhaustive !), ça passe par quelques décisions radicales et quelques efforts. En haut de la liste des “choses à faire”, il y a forcément un item du genre “passer sur Linux”…

Et justement, il se trouve que j’ai une machine qui était la candidate parfaite pour cela. Mon MacBook pro 15′ de 2014 reste un peu esseulé, Apple ne veut plus le mettre à jour (pauvre chou, rejeté par son créateur !) et, du coup, je m’en sers moins… Faut dire que, comme nous tous, il a peu vieilli : sa batterie est morte (plus d’autonomie donc), son capot ne ferme plus (pour une raison que j’ignore) et il aurait bien besoin d’un peu de TLC (tender love care, d’amour et de soins quoi !).

Une batterie neuve, c’est cher ?

Opération N°1, changer la batterie. Je me suis rendu compte qu’il y avait une offre abondante de batteries de rechange sur Amazon.fr du moment où l’on connaît le modèle exact de son Mac (ça évite de se tromper). J’ai sélectionné un ensemble à 64 euros où il y avait une vidéo fort bien faite expliquant comment procéder au remplacement étape par étape…

Quelques jours après ma commande, j’ai reçu la nouvelle batterie et j’ai confié mon MacBook à mon fils Justin afin qu’il procède à l’opération ce qu’il fit rapidement et sans difficulté (il en a même profité pour démonter les ventilateurs et nettoyer l’intérieur de mon Mac aussi complètement que possible… Tant qu’à faire de lui donner un coup de jeune, autant le faire bien !). Résultat parfait : la nouvelle batterie est reconnue, charge normalement et tient bien le coup à l’usage… Opération N°1 complétée avec succès.

Sur cette image, on voit nettement que les batteries sont gonflées…

Et même, bénéfice induit, le capot ferme correctement désormais. En effet, c’était à cause du gonflement de l’ancienne batterie d’origine (voir la photo !) que le capot baillait ainsi. Avec la nouvelle qui est plate comme il se doit, plus de problème. L’opération suivante doit forcément être de passer à Linux… Mais, pour un Mac, c’est possible ça ?

Linux pour Mac, pas de problème !

Des distributions Linux pour Mac, en théorie, il y a en des tas. En pratique on s’aperçoit que c’est déjà plus nuancé : la plupart des Macbuntu et autres déclinaisons sont simplement des packages graphiques pour donner une apparence Mac OS à Ubuntu. Installons donc Ubuntu sur notre vieux Mac et on verra ensuite comment lui donner une apparence familière… Sauf que, non, ça n’a pas marché !

Pour différentes raisons, l’installation d’Ubuntu sur ce Mac a toujours échoué et j’ai fini par y renoncer. Attention, ça ne remet pas en cause la qualité de cette distribution très connue et dont le succès est, d’après moi, tout à fait mérité. J’ai Ubuntu sur un laptop Why et ça fonctionne très bien. Mais là, sur ce Mac, rien à faire. J’ai donc commencé à chercher des solutions alternatives et j’ai trouvé Linux Mint (pas difficile, c’est l’autre grosse distro très connue de ce petit monde !). Et cette fois, pas de problème : l’iso sur une clé USB, j’ai choisi l’installation via Grub et tout s’est bien passé du premier coup ou presque…

Pas d’accès réseau… Et comment je fais pour mettre à jour les drivers ?
La mauvaise surprise (et il y en a souvent au moins une dans ce genre d’opération…), c’est que le composant wifi n’a pas été automatiquement reconnu et installé. Pas de wifi, pas d’accès réseau, pas d’Internet, aie !
Heureusement, c’était juste le composant wifi qui posait problème et j’ai pu le contourner en branchant un câble Ethernet via un adaptateur USB… Accès réseau rétabli, à moi les mises à jour !
C’est ici que j’ai pu constater que Mint se débrouillait bien car il a détecté le problème tout seul et l’a corrigé sans me demander d’intervenir, pratique.

Tout n’est pas rose toutefois

Bon, cette histoire se termine bien pour moi car j’ai eu les moyens, la patience et les ressources pour la mener à bien. Reste la vraie question : Linux est-il prêt pour le grand-public ?
Selon moi, pas encore tout à fait. Que manque-t-il ?
Pas grand-chose mais c’est encore trop. Tout d’abord, il faudrait qu’il y ait l’unanimité sur la distro à recommander. Actuellement, il y a encore trop de choix (un cas où le fameux “embarras du choix” porte trop bien son nom) et cela peut rebuter beaucoup d’utilisateurs potentiels.

Ensuite, il y a tout de même encore des points à améliorer comme le choix des imprimantes à installer. Si vous avez une imprimante qui sort de l’ordinaire (c’est mon cas avec la Ricoh SP150, un excellent modèle par ailleurs), bonne chance !
Ceci dit, chacun sait que les “imprimantes, c’est l’enfer”, il n’est donc pas surprenant que Linux soit encore perfectible sur ce plan !

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