Ce matin, j’ai pu aller voir le film Gravity avec George Clooney et Sandra Bullock (eh oui, en Floride, il sortait aujourd’hui). C’est un film de SF dont voici le pitch par Wikipedia : Le commandant de la Navette Matt Kowalski (George Clooney) et l’astronaute Ryan Stone (Sandra Bullock), seuls survivants d’une mission spatiale destinée à réparer le télescope Hubble tentent de retourner sur Terre en regagnant d’abord la station spatiale internationale. Article complet à http://fr.wikipedia.org/wiki/Gravity_(film)
Je suis un grand amateur de SF et je vais voir -presque- systématiquement les films sur ce sujet. Hélas, je suis souvent déçu par le traitement réservé à ce genre où l’accent est mis sur le spectaculaire au détriment de l’histoire…
Cette fois, j’étais confiant sur l’aspect spectaculaire du film (il suffisait de voir les différentes bande-annonces qui circulent depuis un moment) et je n’attendais pas grand-chose de l’historie car le pitch est assez clair et le scénario parait simple : une histoire de survie, d’accord. Mais j’avais aussi en tête de tester une fois de plus (une dernière fois ?) la 3D avec ce titre qui paraissait taillé sur mesure pour exploiter la vision en relief…
En effet, si la 3D peut être utile, c’est bien pour un film comme celui-ci, non ?
Et, sur ce plan, je n’ai pas été déçu. Je dois même dire que je pense qu’il s’agit du tout premier film où la 3D apporte vraiment quelque chose. Autant le dire tout de suite, Gravity est vraiment très réussi sur le plan visuel, promis !
C’est magnifique et pas seulement sur le plan esthétique car ça renforce encore la précision des événements qui s’enchainent avec frénésie pendant les grandes scènes de destruction (non, c’est pas un spoiler !). La bonne surprise, c’est que le scénario est réussi, lui aussi : l’histoire est sobre et centrée sur l’essentielle, c’est déjà bien.
Certes, on trouve ça et là les invraisemblances habituelles (sauf celle du bruit dans l’espace, heureusement évitée !) mais rassurez-vous, il y en a assez peu finalement (hey, c’est un film hollywoodien, pas un documentaire !). Mais, dans l’ensemble, on « marche » assez bien avec les acteurs tout au long du déroulé.
Un truc bien vu tout au long du film : l’importance de la gravité (ou, plus exactement dans le cas qui nous occupe, de son absence…).
On se rend compte que sans la gravité, tout est plus difficile. Il faut prendre appuis pour chaque geste, chaque fois qu’on déclenche une action, on se prend la réaction en contrepartie… Ce facteur est très bien rendue alors que ce n’était pas évident au départ.
Donc, mon conseil : allez-y et choisissez les séances avec la 3D (je croyais pas que j’écrirais cela un jour !).
Merci pour ce retour qui donne envie. Plus que quelques jours de patience de ce côté de l’Atlantique…
Je l’attends aussi avec impatience, car comme toi, je suis un grand fan de SF …