Chaque année, je renouvelle mon abonnement pour un mois afin de faire le point sur iRacing, voir comment ça évolue (par exemple, en 2021, j’y avais découvert les pistes en terre battue et j’adore !)… Et cette fois, je n’ai pas été déçu !
Tout d’abord, il faut préciser que je suis membre d’iRacing depuis 2008… J’ai même un badge « membre fondateur » !
A l’époque, il y a ait peu de contenu et exclusivement américain. Cela a bien changé depuis et dans le bon sens. On peut dire et écrire beaucoup de choses sur ce titre (c’est l’arnaque !) mais, au fil des années, force est de constater que les détracteurs des débuts se retrouvent souvent dans ses course… C’est que ça doit avoir quand même quelque chose de bien, non ?
Pour résumer la différence d’iRacing (en dehors de son prix qui est effectivement ce qu’il y a de plus coûteux sur notre « marché »…) réside entièrement dans son système de rating qui est extrêmement sévère et donc assez frustrant. Mais, le bon côté de cette sévérité, c’est que les courses ondine sont à peu propres comme nul part ailleurs. Comme quoi, un bon coup sur la tête ça remet les idées droites pour les plus indisciplinés…
Bref, cette fois, j’ai découvert une nouvelle voiture (gratuite en plus !) : la Mini Stock (disponible en deux version : road et dirt)…
La voiture en question est légère et donc relativement facile à maitriser. Car avec les stock-cars traditionnelles, il y a une inertie qui les rend difficile à ressentir et donc à garder sur la piste quand on exagère un peu (si vous voyez ce que je veux dire). Là, au contraire, sans avoir besoin de donner des grands coups de volants, la « Mini » obéit au doit et à l’oeil, même sur les ovales de « dirt » et c’est jouissif !
iRacing a fini par comprendre qu’il fallait aussi proposer du offline et, depuis au moins l’année dernière, une offre s’est développée en la matière avec des IA qui sont plus que correctes (et paramétrables en profondeur en plus). Là, iRacing pousse encore d’un cran en proposant des petits championnats déjà configurés afin de pouvoir rouler offline en toute tranquillité (je suis justement en train de faire celui réservé à la Mini Stock). Donc, une évolution très positive. Le titre propose également la pluie depuis peu et la transition jour/nuit si j’ai bien suivi mais j’ai pas encore testé ces deux aspects…
Donc, iRacing évolue dans le bon sens même si son FFB n’est plus le meilleur et si ces graphismes commencent à dater un peu. Mais le titre a incontestablement bien mûrit et propose une diversité de choix bien maitrisé. Reste le prix (élevé, c’est sûr) et la frustration du rating qui peut s’effilocher au moindre coup de malchance…
De plus, petit moment d’émotion personnel : grâce à iRacing, j’ai pu rouler de nouveau à Lédenon à bord d’une F3 (ou à peu près). J’ai des précieux souvenirs de cette piste difficile mais attachante suite à ma participation au challenge Arcobaleno en 2001… Dommage que Lédenon soit si rare en Simracing !