Non, il ne s’agit pas d’un énième article anti-Amazon ou anti-Jeff Bezos sous prétexte que ce serait un milliardaire et donc, forcément, un salopard. Je suis client d’Amazon depuis la fin des années 90, d’abord d’Amazon.com et maintenant principalement d’Amazon.fr. Et, en tant que client, j’ai toujours été particulièrement satisfait du niveau de services et pas seulement dans le cadre de la facilité de commandes et de la rapidité de livraison, mais également pour tout ce qui concerne les retours et les litiges (rares).
Donc, non, il ne s’agit pas d’Amazon, cible facile des gauchistes bien pensants qui préfèrent sûrement se faire maltraiter par la Fnac (une longue tradition de mépris du client !). Mais alors, de quoi s’agit-il ?
Eh bien de notre fragilité (et même de notre vulnérabilité) vis-à-vis de ces services dominants : Amazon en effet mais aussi et surtout Facebook, Twitter, Google (ne serait-ce qu’à travers Gmail) et Linkedin.
Deux mésaventures récentes (une pour moi, une pour un de mes fils) m’ont convaincu qu’il fallait « réduire son exposition » aux Gafam tant qu’on pouvait encore le faire. Car, à chaque fois que vous avez besoin de faire appel à leurs « supports techniques », c’est un cauchemar de procédures de type labyrinthe sans fin qui découragerait n’importe qui (et bonne chance pour arriver à avoir un humain dans la boucle !).
C’est pourquoi j’ai décidé de fermer mon compte Twitter (une très mauvaise expérience que j’avais tenté dernièrement) et mon compte Facebook (que j’avais réactivé pour pouvoir me servir de mon masque de VR Quest 2… Les comptes Oculus n’ont plus cours, une façon peu subtile de vous contraindre à utiliser Facebook). Je garde encore Gmail, Amazon et Linkedin pour le moment mais tous, clairement, sont désormais « sous surveillance ».
De plus, en dehors des aspects techniques débilitants qui devraient vous suffire à prendre la fuite, la censure exercée par ces services (en particulier YouTube et Linkedin) dont on n’a pu se rendre compte lors des crises récentes (crise sanitaire et crise ukrainienne) doit être une raison de plus de reprendre notre liberté tant que c’est encore possible.