« La loi de la promesse inversée »… qu’est-ce que ça peut être ?
Eh bien, je me faisais la réflexion dernièrement que, depuis les débuts « grand public » de l’Internet (mettons dans le milieu des années 90), toutes les promesses (délirantes, pour la plupart) qui ont accompagné cette montée en puissance du Net ont été exactement inversée.
Inversée, c’est à dire ?
C’est-à-dire que, pour chaque promesse, on a eu le résultat inverse. Un exemple : l’Internet devait permettre de « sauver la démocratie » et on a eu le retour du populisme (élection de Trump, brexit, etc.). L’internet devait relancer le petit commerce grâce au commerce électronique pour tous (vous vous souvenez de fin des intermédiaires ou de la « longue traine » ?) et on a eu Amazon, Ebay et Alibaba.
Bref, vous avez compris le concept de la loi de la promesse inversée. On peut donc la décliner ainsi : pour chaque promesse à la mode venant de l’évolution de l’Internet, on peut être sûr qu’on aura finalement le résultat inverse.
Allez, un autre exemple mais dans le futur cette fois. En ce moment, la blockchain est à la mode et elle s’accompagne de promesse extravagante : C’est dans ces conditions que la blockchain apparaît comme un organe de confiance, libre et autonome, où les utilisateurs seraient indépendants dans leur action et leur décision. En somme, une forme de « néo-démocratie » voire une « ochlocratie » digitale où le pouvoir serait rendu aux utilisateurs et viendrait à remettre en cause le dictat des opérateurs centraux (à l’inverse même du néolibéralisme, du totalitarisme et de l’étatisme). Je n’invente rien, je viens de lire ceci sur le Web !
Avec une promesse pareille, il est facile d’en déduire que, selon la loi de la promesse inversée, si jamais la blockchain va au bout de son chemin, on aura l’exact inverse, donc une main-mise encore plus forte de la techno-structure sur les moyens de paiement, de transaction et d’enregistrement.
Je ne sais pas si l’on peut généraliser avec un seul exemple, mais j’ai en tête un exemple où la promesse est arrivée… après avoir été une promesse inversée: le « bureau sans papier ». Avec l’avennement de la bureautique est venue la promesse du bureau sans papier (plus de consommation de papier, tout est lu sur l’écran). Dans un premier temps cette promesse a été une promesse inversée, l’imprimante laser encourageant les gens à consommer PLUS de papier (une faute de frappe? Pas grave, on réimprime tout!). Mais le fait est que la consommation de papier a au final diminué avec l’arrivée du PC portable sous Wifi.
Ah, la mainmise de la technostructure …
Elle devient évidente lorsqu’on est amené à lire les 173 « considérants » et les 99 « articles » du RGPD.
Le RGPD, c’est le « Règlement Général en matière de Protection des Données ».
Voir ici : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32016R0679&from=FR
Tel texte émane du Conseil européen. Les 28 états membres de l’U.E. sont tenus de transposer ces textes, en Lois nationales.
Des « Law Firms » opèrent déjà, qui se réfèrent à tel texte pour expliquer à toutes les entreprises qui collectent des données (éventuellement à caractère personnel), comment échapper à des amendes s’étageant entre 20 millions d’euros et 12 milliards d’euros. Comme tel texte est peu intelligible, des exégèses sous forme de check-lists et fiches pratiques ont été éditées (par qui ? c’est intéressant à analyser), publiées chez Kluwers et Bruylant, qui sont les éditeurs habituels en matière de Droit en Belgique. Sauf que s’agissant du RGPD, tel Droit n’a pas encore été mis en place au niveaux nationaux.
Alors voilà, résumons le RGPD, et voyons de quelle façon une technostructure liée à internet et au web, qui n’a pas été conçue par les Etats, est en train de planifier son implantation dans les Etats.
Les articles 15 à 21 du RGPD listent les « droits » des personnes, comme si auparavant, les personnes n’avaient pas de droits. Telle posture étonne, car un règlement n’est pas censé seriner des droits s’appliquant aux Personnes. Un règlement est censé énumérer des devoirs et des obligations incombant aux intervenant c-à-d ceux qui collectent, manipulent et transmettent des données. Telle bévue aurait du entraîner une levée de boucliers de la part des pays membres de l’U.E., prévenant le Conseil européen, comme quoi il ne peut être question de transposer en Droit nationaux, un texte de Droit, aussi mal orienté.
Les articles 24 à 43 obligent à désigner dans toutes les entreprises qui collectent, manipulent et transmettent des données, un Délégué à la Protection des Données (articles 37, 38, 39), censé tenir un registre des opérations de traitement (article 40) y compris au niveau des sous-traitants, même situés à l’étranger, Registre devant être présenté à première demande à une Autorité de Contrôle (article 31).
Tel Délégué à la Protection des Données doit se soumettre à un Code de Conduite (article 40), régulièrement actualisé en fonction des circonstances et des techniques (article 41).
Ce qui précède implique la mise en place d’un Mécanisme de certification (article 42), ce qui implique la mise en place d’un Organisme de Certification (article 43).
S’agissant des transferts de données vers des pays tiers et à destination d’organisations internationales, le chapitre 5 (articles 44 à 50) y est consacré. L’article 49 prévoit des dérogations pour qui présente des garanties appropriées (procédures, technologie, etc) selon l’article 46. Si vous, en tant qu’entreprise, ou en tant que département de recherche appliquée (universités) vous ne présentez pas ces garanties, vous devenez vulnérable. Le Délégué à la Protection des Données de l’entreprise ou de l’organisation située dans un pays tiers, qui livre les flux de données BigData éventuellement en temps réel dont vous avez besoin pour conduire vos recherche en matière d’Intelligence Artificielle, aura tendance à se protéger en disant qu’il se trouve en faute professionnelle tant que vous ne présentez pas les garanties appropriées selon l’article 46, et que par conséquent, il arrête toute collaboration. Vous voilà alors en train de diriger de la recherche en BigData + AI, sans Data. Merci le RGPD.
Vous vous trouvez ainsi forcé de désigner chez vous, un Délégué à la Protection des Données (article 37) quasi-fonctionnaire chez vous (article 38), missionné (article 39) pour qu’il rencontre moult « Law Firms » qui, fiches techniques et check-lists en main, s’empresseront de lancer des audits RGPD partout chez vous.
Marchandages, commissions et rétro-commissions aidant, vous vous dites que le processus dément qui s’engage, débouchera éventuellement sur la soi-disant nécessité de « remplacer tout » (matériel, logiciel, personnes en place) pour avoir une chance, un beau jour, d’être conforme à une Loi qui n’existe pas encore au niveau national, une Loi dont vous ne voulez pas, sur laquelle nous n’avez jamais été convié à vous prononcer.
La lecture des chapitre 6 et 7 est édifiante, qui indique comment les Autorités de Contrôle qui ont la mainmise sur les certifications, fonctionnent en meute, je dirais presque en mafia. Il est question d’un chef de file (articles 56 et 60); ces Autorités de Contrôle se prêtent assistance mutuelle (article 61), et il est question d’actions conjointes notamment sur le plan international (article 62). Vous comprenez comment le Comité Européen pour La Protection des Données (CEPD) en vient à menacer Google d’une amende de 12 milliards d’euros en vertu des articles 83 et 84, du chapitre 8.
Là, si vous n’êtes pas complètement découragé, une carotte vous est présentée sous la forme du chapitre 9. Il s’agit des situations particulières donnant lieu à des règles particulières en matière de Traitement de données, éventuellement à caractère personnel, l’article 89 ouvrant certaines possibilités (pour qui présente les garanties appropriées) lorsqu’il s’agit de traitements allant dans l’intérêt du public, ou la recherche ou les sciences telles l’histoire, la statistique. Tel est le mince et coûteux couloir que le RGPD force à emprunter pour espérer que du côté de celui qui vous envoie des flux BigData, n’intervienne pas une décision « prudentielle » consistant à ne plus vous livrer ces flux BigData. Bref, là où auparavant chez vous, seulement deux personnes de confiance se trouvaient impliquées (vous en tant que chef de service, plus le chercheur-doctorant que vous encadrez), cinq se trouvent désormais impliquées, dont trois sur lesquelles vous n’avez pas de pouvoir, qui en plus de cela, sont en relation avec des « Law Firms » dont vous ne connaissez ni les agenda, ni les marchandages, commissions et rétro-commissions, ni les « facilités » dont elles disposent (contre Dieu sait quoi) au niveau de l’Autorité de Contrôle dont vous dépendez in-fine.
Les seules universités qui pourront continuer à faire de la recherche appliquée en BigData + IA, sont celles qui auront déployé un plan RGPD ambitieux, proactif, permettant d’héberger des programmes de recherches appliquées financées par des entreprises, désirant ne pas êtres retardées d’un an ou deux à cause du RGPD. Les universités doivent ainsi favoriser l’éclosion d’une ou deux Autorités de Contrôle dédiées, pas « amies », mais ambitionnant d’aider à sortir les universités du fossé que le RGPD crée entre elles (de nombreux programmes universitaires étant internationaux), et du fossé que le RGPD crée entre les universités et le monde extérieur (notamment, les fournisseurs de données BigData en temps réel).
Pour vous donner de l’ampleur de la tâche, le chapitre 11 qui consiste en les articles 94 à 99, insiste sur la nécessité qu’il y a de revoir toutes les procédures et toutes les technologies de sécurisation antérieures, notamment celles qui avaient été mises en place du fait de l’ancienne réglementation qui date de 1995 et de 2002, maintenant considérées comme abrogées ou potentiellement obsolètes. Donc, hélas, il faut ratisser les 173 « considérants » et les 99 « articles » du RGPD, puis aussi, réinterpréter et prendre position à propos des différentes lois et accords particuliers qui auraient été forgés dans le passé.
Le plus ahurissant là-dedans est que nulle part dans le texte du RGPD, figure le mot « faute », « imprudence » ou « négligence » qui aide à opérer une connexion avec le principe millénaire de la Responsabilité Civile, habilement codifié en 1804 en tant que consensus civilisationnel, je dirais occidental, sorte de « mode de vie européen » si on accepte de commettre telle dérive simplificatrice de la pensée.
– Article 1382 du Code Civil : « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. »
– Article 1383 du Code Civil : « Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence. »
Notez que selon ces mots, le principe de Responsabilité Civile, considéré comme largement préexistant à l’année 1804 (probablement pratiqué sans codification par les Princes et Despotes Éclairés de la Renaissance), ne nécessite pas d’autre définition écrite, que sa codification intervenue en 1804 sous Napoléon Bonaparte ! Génial !
Nulle part dans le RGPD, figure le mot « déontologie » qui permet de reléguer dans un Code annexe appelé « Code de Déontologie », la liste des fautes, manquements, négligences et imprudences donnant lieu non seulement à des sanctions disciplinaires (interdiction d’exercer dans le domaine du traitement des données), mais aussi, le renvoi au Civil dans le cadre de la Responsabilité Civile, s’il y a préjudice et causalité.
Le RGPD omet de suggérer des pistes, des méthodes, visant à valoriser en termes monétaires la « Donnée », et plus particulièrement la « Donnée à Caractère Personnel », idem le maraudage (éventuellement industriel), idem la revente sans mandat explicite, idem le rançonnement, le détournement, l’effacement, l’utilisation malveillante, etc.
En un mot comme en cent, je dis que le RGPD manque de hauteur de vue.
N’y subsiste pour l’instant, que l’idée de s’immiscer profondément dans le fonctionnement des grosses entreprises pour les menacer d’amendes administratives et de sanctions, colossales.
Un grand rendez-vous a été manqué, qui consistait à codifier l’Intelligence Collective.
Prenons vingt ans d’avance, le peuple cessant d’aller aux urnes lorsqu’il y est convoqué.
Si tel peuple n’a pas ancrée en lui, la certitude comme quoi l’Etat dans lequel il vit, a admis et codifié ce que j’appelle l’Intelligence Collective, tel peuple finira par communiquer avec ses dirigeants, uniquement au moyen de revendications et de menaces belliqueuses. S’ensuivrait le chaos.
Or, si l’Etat prend la peine de codifier l’Intelligence Collective, le peuple pourra exprimer son ressenti à titre individuel, de façon ultra-confidentielle, dix ou cent fois par jour, tant en ce qui concerne son ressenti positif (je suis content, l’abribus me met hors de la pluie, le tram arrive vite, j’ai une place assise, je me trouve non stressé, et j’arrive à l’heure), que son ressenti négatif (je suis furieux, l’abribus est bondé qui me force à me trouver sous la pluie, le tram n’arrive pas, il est bondé donc je suis debout, je me trouve stressé, et j’arrive en retard). Idem le contenu du frigo à la maison, idem le solde bancaire à la fin du mois, idem le taux d’humidité chez moi, idem la température chez moi. Idem mon rythme cardiaque, ma pression artérielle, la composition chimique de ma morve, de ma salive, de ma sueur, de mon urine, de mes selles, de mon sang etc.
Le BigData et l’IA, c’est ça, horizon t+20 ans. Les économies d’échelle et les optimisations qui pourront être dégagées nous permettront de continuer de bénéficier d’un niveau de vie élevé, et d’une santé correctement suivie. Si nous empêchons les économies d’échelle et les optimisations, notre niveau de vie et notre santé régresseront.
Il est donc temps de se demander si nous voulons codifier l’Intelligence Collective, oui on non, maintenant.
En matière de gouvernance, en matière de souveraineté, reste à établir le lien entre cette quasi infinité de ressentis personnels ultra-confidentiels, et les décisions gouvernementales. Il est permis d’espérer que l’IA correctement encadrée, fournisse N scénarii possibles à propos de telle ou telle question ou évolution, entre lesquels nos dirigeants élus pourront choisir sans se disputer, toujours dans l’intérêt général. Un perfectionnement serait que les N scénarii possibles que l’IA produit, soient soumis à une sélection via référendum populaire. L’IA serait alors capable d’aider à la décision stratégique, en remplaçant les sempiternels quantificateurs-pilotes « bon / pas bon » ou « assez / pas assez » qui agissent en rétroaction évaluative dans le cadre des modélisations, par des quantificateurs-pilotes opérant dans l’espace des forces, faiblesses, opportunités et menaces (analyses SWOT en anglais). D’autres quantificateurs-pilotes sont en développement, plus sophistiqués, abritant la notion de temps, permettant de ne présenter au vote des Chambres ou au référendum populaire, que diverses voies pré-validées, considérées comme réalisables. Le rôle des Chambres se trouve ainsi simplifié. Nul besoin de représentants du peuple, prétendument omniscients, condamnés à mentir et/ou à être arrogants. Cela est d’autant plus vrai qu’un perfectionnement consisterait à ce que les Chambres soient mieux conscientes du pouvoir du peuple, en démocratie. Ainsi, le peuple aurait la capacité de dissoudre les Chambres, lorsqu’il acquiert la conviction comme quoi les Chambres fonctionnent de façon autarcique, polémique, populiste, clivante, éloignées des préoccupations du peuple et de l’intérêt général. Une telle dissolution interviendrait via référendum populaire. Ainsi, tant que les Chambres ne sont pas constituées, l’IA s’adresserait directement au peuple, présentant au peuple les N scenarii possibles, et demandant à ce que le peuple en choisisse un (ou plusieurs) par voie de référendum populaire. Durant ces phases, l’IA aide à faire fonctionner une variante de démocratie directe.
Passons un peu de temps, pour déterminer comment l’Intelligence Collective pourrait être codifiée, éventuellement au Code Civil.
Article 9998 du Code Civil : « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui une déconnexion, oblige celui par la faute duquel elle est arrivée à la réparer. »
Article 9999 du Code Civil : « Chacun est responsable de la déconnexion qu’il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence. »
Fauter par « déconnexion », c’est par exemple, réduire autrui au silence, l’empêcher de faire remonter à l’IA, ses ressentis personnels.
Fauter par « déconnexion », c’est par exemple, conditionner autrui, endoctriner autrui de manière à ce qu’il considère certaines catégories de congénères comme inférieurs, disposant de moins de droit devant la loi que lui.
Fauter par « déconnexion », c’est par exemple, conditionner autrui, endoctriner autrui de manière à ce qu’il se considère comme supérieur à la moyenne, disposant de plus de droits devant la loi que ses congénères.
Fauter par « déconnexion », c’est par exemple, instituer la consommation d’alcool, d’opium, qui amène autrui à vivre essentiellement, pour perpétuer la dépendance qui lui a été inoculée.
Fauter par « déconnexion », c’est par exemple, conditionner autrui, qui l’amène à vivre essentiellement en fonction d’une croyance en un au-delà, objectivement déconnecté du réel.
Un peu de façon analogue à la notion comme quoi le vol entre époux n’existe pas, la déconnexion appliquée à soi-même n’existe pas.
On peut ainsi impunément faire vœu de silence en ce qui concerne l’Intelligence Collective, on peut aussi considérer en soi-même certaines catégories de congénères comme inférieurs, on peut aussi se considérer en soi-même comme supérieur à la moyenne, on peut aussi consommer de l’alcool et de l’opium amenant à vivre essentiellement pour perpétuer une dépendance qu’on s’est inoculée, on peut aussi vivre essentiellement en fonction d’une croyance en un au-delà objectivement déconnecté du réel, et par extension on peut aussi se suicider, tout cela tant qu’on ne préjudicie ni la société, ni autrui. Le fait de vocaliser ou d’écrire ces opinions ou options de vie, ne constitue pas une atteinte grave à la société ou à autrui. Proposer et exposer ne sont pas punissables. Cependant, le fait de communiquer ces opinions ou options de vie dans le cadre de l’imposition (enseignement notamment), du recrutement ou du prosélytisme, constitue une atteinte grave à la société.
Gardons en mémoire, qu’un RGPD, transcrit en Loi nationale, doit fournir des voies et des méthodes permettant de valoriser en termes monétaires, tant la Donnée, que la Connexion. Ceci est important. Ceci constitue la charnière nécessaire, qui rend les Juges nationaux compétents, qui leur permet de forcer la réparation au Civil et/ou la sanction que la Loi ou la Déontologie prévoient. Telle conception permet de condenser le RGPD en seulement dix nouveaux articles au Code Civil, renvoyant à un Code de Déontologie spécifique au pays considéré, en fonction des us et coutumes.
Chemin faisant, vous n’aurez pas tué l’Intelligence Collective. Vous l’aurez favorisée et codifiée. Il n’y aura dès lors, aucun laissé pour compte. L’IA sera en mesure de proposer des voies d’évolutions personnelles, plus positives et plus efficaces que tel ou tel endoctrinement religieux ou politique. Ceci n’empêche pas au niveau de l’individu, de penser et d’agir en fonction d’un dogme religieux, et de penser et d’agir en fonction d’une doctrine politique, en fonction des us et coutumes. Il faut instaurer une limite à tel principe. La limite est facile à définir. Toutes ces libertés personnelles de penser, de dire et d’agir, s’arrêtent net, dès le moment que l’individu en question, préjudicie la société ou autrui. Il faut insister là-dessus, et être intransigeant.
Comme je le disais plus haut, celui qui commet l’erreur fondamentale de chercher quel est le « mode de vie européen » pourra trouver en guise de réponse provisoire, non pas un certain « mode de vie », ni un certain « fondement religieux », mais une « conception de la coexistence » en tant qu’homme doué de conscience et d’intelligence, encouragé à articuler des appréciations personnelles sur son niveau de vie, appréciations personnelles qui alimentent en hyper-confidentialité, le processus d’IA qui se trouve en charge de l’optimisation dans l’intérêt général, et qui si des Chambres sont constituées, dispense le peuple de participer à moult référendums populaires, ceci dans le but facilitateur, qui consiste à laisser la décision aux Chambres constituées.
J’espère de tout cœur que la société (civilisation) qui se confirmera sera solide, mais pas trop. Quel serait l’intérêt de peaufiner encore et encore, de façon à accoucher d’une société (civilisation) ultra-solide, non pas millénaire mais bonne pour des millions d’années, telle une termitière, une fourmilière ou une ruche ? N’en faisons pas trop. Contentons-nous d’appliquer certains principes simples, ceux que j’ai exposés plus haut, censés préserver notre niveau de vie, notre santé … et notre inventivité.
Après ces hautes pensées, regardons à quoi ressemble l’intellect et le mode de vie de ceux qui ont rédigé les 173 « considérants » du RGPD en tant qu’intentions louables, et regardons à quoi ressemble l’intellect et le mode de vie de ceux qui ont rédigé les 99 « articles » du RGPD en tant que dispositions à transposer en Droit nationaux. Il est possible que le traçage à posteriori des débats révèle une canalisation opérée par un éventuel quadruple lobby : a) les géants du web pas nécessairement tous américains, b) les « Law Firms » avide d’exploiter de nouveaux créneaux, c) un syndicat de para-fonctionnaires ambitionnant de prendre du pouvoir dans les entreprises et les organisations qui traitent des données, et c) une élite convertie à la notion d’Etat de droit ambitionnant de siéger tout en haut de l’édifice, au CEPD. Si tel a été le processus, il faut le mettre en lumière, et le dénoncer.
Nous sommes au début du mois d’octobre 2019, c’est la rentrée académique, et comme d’habitude à telle époque, les universités sont occupées à toutes sortes de mises en place. Éventuellement compliquées par les procédures d’anonymisation que le RGPD exige. L’idée de réunir un think-tank visant à sensibiliser les différentes Facultés Universitaires au processus d’engendrement du RGPD, processus qui peut éventuellement apparaître comme pathologique, est actuellement vécue telle une perte de temps. C’est regrettable. Ah comme ‘espère que que les titulaires des Facultés de Droit, de Droit Constitutionnel, de Droit comparé, de Philosophie, d’Histoire, de Sciences politiques, sociales et économiques, fassent tous faire l’effort de lire et d’apprendre le RGPD « dans le texte » (les 173 « considérants » et les 99 « articles »), de façon à ce qu’une idée générale finisse par les habiter. Ah comme j’espère que des avis académiques polydisciplinaires soient rendus quant à la faisabilité, l’opportunité ou la volonté de transcrire le RGPD en Droit national. Il me semble salutaire d’opérer telle démarche ensemble sur le plan international, s’agissant des pays européens tels la partie francophone de la Belgique, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal. Sentir d’où vient le vent s’agissant du Royaume-Uni, me semble utile par les temps qui courent.
Il faut garder l’œil rivé sur l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, et le risque d’explosion de la monnaie euro qui naîtra si des « quantitative easing » financent (ou ne financent pas!) les indemnités de rupture qui pourraient être exigées par la Commission Européenne. Au stade actuel de l’évolution, il n’y a qu’en portant la menace à telle hauteur (menacer d’activer l’article 50), que subsiste un espoir de codifier le RGPD de façon censée en seulement dix articles pointant vers une Déontologie Contraignante, et de codifier l’Intelligence Collective comme exposé plus haut, en tant que consensus sociétal (civilisationnel) ne nécessitant pas d’autre définition écrite, que sa codification au Code Civil.
Alain tu es en pleine confusion ! Pour toi la Démocratie c’est quand le peuple vote comme tu pense qu’il doit voter ?
Le vote du Brexit ou l’élection de Trump sont parfaitement démocratiques. Ce qui ne l’es pas en revanche c’est l’action des Pro UE qui tentent de bloquer par tous les moyens la sortie du RU de l’UE.
TOUS les medias sont pro UE ! Cela ne te mets pas la puce à l’oreille ? Les médias, tout comme BHL sont des boussoles inversées : Quand ils sont pour une chose c’est qu’il certainement dans l’intérêt des peuples d’être pour le contraire, normal vu qu’ils sont au service de la classe dominante.
Quant a l’élection de Trump, bien que je ne soit pas fan du Donald, je pense sincèrement que c’est un moindre mal ou en tous cas pas pire que la folle dégénérée Clinton qui ne rêvait que d’une guerre contre la Russie et dont l’ex président de mari à fait plus de 20 voyage sur Lolita airline du jeffrey Epstein.
Pour finir en exemple de promesses inversées, tu as toutes celles relative a l’UE a étudier . L’UE n’apporte que le contraire de tout ce que l’on nous disait. Le gros soucis c’est que comme disait Marc Twain : « Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés ».