C’est une tendance qui commence à faire son chemin : les intellectuels réalisent que la généralisation du numérique n’est pas forcément une bonne chose pour nous tous. J’ai déjà publié dans ce sens avec « Le miroir brisé des réseaux sociaux » mais la tendance va au-delà des réseaux sociaux et c’est justifié.
Nicholas Carr (un auteur que j’apprécie particulièrement pour son ton et les sujets qu’il traite) a publié « The Shallows » où il explique ce que l’usage de l’Internet est en train de faire à nos cerveaux (pour celles et ceux qui en ont encore un !). Carr, encore lui, vient de récidiver avec « The glass cage » où, cette fois, son focus est sur l’automatisation de la société et ses conséquences. Mais il ne suffit pas des livres de Carr pour faire une tendance… Mais, il y a d’autres indices !
Le temps (un journal suisse) vient de publier « Le numérique et nous: fin de l’idylle » qui met des mots sur cette tendance. Il y a aussi Andrew Keen qui enfonce le clou avec « The Internet Is Not the Answer« . Surveillez cela, vous allez voir que cette tendance va grossir !