Voici le troisième volet de la série d’articles que je vous propose sur ce sujet. Mais je pense qu’on ne peut l’épuiser aussi facilement donc, je me réserve d’y revenir encore mais plus tard !
Dans les deux précédents volets (voir ici et là), je revenais sur l’offre du marché et ce qu’on pouvait en espérer mais aussi sur la personnalisation que chacun est en droit de mettre en place autour de la notion de simulateur de pilotage automobile (et de courses !). Vous connaissez mes préférences et, cette fois, je vais vous faire part d’expériences récentes.
Toujours dans le but d’améliorer la capacité immersive (c’est bien dit, hein !) de mon simulateur, je creuse et j’essaye des solutions dans tel ou tel domaine. Dernièrement, j’ai testé et rejetté le HF8 de Next Level Racing (évoqué dans l’épisode précédent), cette fois, je vais vous relater un autre test négatif : le Delanclip Fusion Pro. Il s’agit d’une alternative à TrackIR bien connu qui permet de faire du suivi d’affichage en fonction de la position de votre tête…
En gros, grâce à ces systèmes, vous avez l’équivalent de la vision VR mais sans le casque. Bon, mon expérience s’est avérée négative (au final, je n’ai pas conservé le Delanclip Fusion Pro) car, d’une part, j’ai eu du mal à le faire fonctionner dans un premier temps. Une fois que j’ai surmonté ces inévitables problèmes de mise en service, j’ai constaté que le rendu ne me convenait pas. C’est seulement en l’expérimentant que j’ai pu me rendre compte que ce système ne m’apportait rien, me gênait plutôt en fait. C’est aussi parce que mon triple-screens me convient très bien. Je m’y suis tellement habitué que la moindre perturbation de l’affichage me gêne tout de suite.
Cette expérience négative ne l’a pas été complètement, négative. Car elle m’a permit de me confirmer, une fois de plus, que « le mieux est l’ennemi du bien » et que « plus » est quelquefois synonyme de « moins ». Désormais, je suis plutôt prudent sur les évolutions possibles de mon simulateur ce qui peut être compris comme un bon signe : ça veut dire que je suis arrivé à un niveau satisfaisant dans l’ensemble.
C’est pourquoi, par exemple, je n’ai pas encore changé la base de mon volant pour un Direct Drive. Mon Fanatec Elite CSL me parait encore en très bon état et me donne un retour convaincant. Donc, je le garde plutôt que de céder à la mode actuelle. Cela peut largement attendre !
Ces différentes expériences récentes ont achevé de me convaincre que la simulation idéale est en fait un système : un ensemble de composants travaillant en symbiose. La simulation elle même est le composant centrale avec donc une grande importance mais qui ne peut donner son plein potentiel sans l’apport des autres (composants) : écran(s), volant+pédalier, chassis+baquet et les autres éventuels « accessoires ». C’est grâce aux choix judicieux effectués autour de la simulation logicielle que vous allez construire votre « simulateur de pilotage idéal ».