La version « Snow Leopard » de Mac OS X (la version 10.6 en fait) est une vraie réussite. Je m’explique : ça fait presque 30 ans que je suis un observateur avisé et critique du monde informatique. En 30 ans, j’en ai vu de toutes les couleurs mais ce que vient de faire Apple avec cette dernière mouture de Mac OS X, ça je ne l’avais encore jamais vu !
En effet, une nouvelle version d’un logiciel signifie presque toujours « nouvelles fonctionnalités » et, en particulier, une nouveauté « de la mort qui tue » sensée justifier à elle seule l’achat de la nouvelle version… Or, cette fois, il n’y PAS de nouvelle fonction, rien, zéro, aucune… Mais alors, pourquoi se précipiter sur cette version 10.6, simplement pour faire plaisir à Steve Jobs ?
Nan, je ne suis pas encore un zombie dévoué corps et âme à la secte des macmaniaques, rassurez-vous (ou plutôt, tremblez car la « terrible vérité » est encore pire !). Cette version « Snow Leopard » est attractive pour une raison bien plus rationnelle : elle est sérieusement op-ti-mi-sée… Voilà !
Moins de place disque utilisée, chargement et lancement des programmes plus rapides et plus fiable. Ce dernier point est particulièrement important pour moi car j’ai horreur des plantages et de devoir rebooter (ce qui pour un utilisateur de windaube est « normal »). Selon moi, la version 10.3 de Mac OS X était vraiment la plus fiable de toutes : jamais un blocage, rien. Je suis passé à la 10.4 parce que je voulais pouvoir utiliser « HotSpot » (le moteur de recherche interne, un vrai progrès) et j’ai migré vers la 10.5 en espérant retrouver la fiabilité sans défaut de la 10.3 mais j’ai été déçu.
Entendons-nous bien : la 10.5 n’est pas aussi « sans défaut » que la 10.3 mais ça n’a rien à voir avec le niveau de fiabilité de n’importe quelle version de vindoze, on se comprend…
Bon alors, cette fameuse optimisation, ça donne quoi ?
Avant l’installation, il me restait seulement 9,84 Go de libres… Mais 19,8 après… Soit quasiment le double, une progression (sous forme de retrait…) spectaculaire !
Le lancement des programmes semble plus rapide mais là, c’est moins évident à mesurer. Pour ce qui est de la fiabilité, faut laisser du temps au temps, je vous dirais dans quelques mois.
Il reste que la démarche d’Apple est inédite (selon moi) et mérite d’être encouragée : voilà une bonne manière d’améliorer vraiment un logiciel (qui était déjà excellent à la base, faut dire).