Le plaisir de “venger” Jean-Pierre Jarier à Interlagos en 1975

Dans les années 70, il y avait un pilote français de F1 que j’appréciais particulièrement : Jean-Pierre Jarier (JPJ) dit “godasso” pour sa tendance à attaquer à outrance !

JPJ en 1976…

Lors des saisons 1974, 75 et 76, JPJ était au volant de la Shadow, une F1 relativement performante (au moins en 1975) mais aussi terriblement fragile. En conséquence, JPJ n’a pas eu à son volant les résultats qu’il méritait ou, tout du moins, qu’il pouvait espérer : il a souvent mené des grand prix mais n’en a remporté aucun !

Godasso dans ses oeuvres sur la très belle et très fine DN5 en 1975…

J’ai surtout en mémoire le GP du Brésil de 1975 que Jean-Pierre dominait (après avoir signé la pôle…) et où il a dû abandonner sur ennuis mécaniques… un crêve-coeur !

Alors, comment rectifier cela aujourd’hui ?
Grâce au SimRacing bien sûr !

En effet, ce qu’il y a de bien avec le SimRacing, c’est qu’on peut également revisiter des épisodes du passé et tenter d’en relever les défis. J’ai donc utilisé Automobilista 2 dans sa version 1.6 (actuellement encore en beta mais ça ne devrait plus tarder) pour revivre cette course dans des conditions proches de la victoire manquée de JP Jarier… Avec la catégorie “Formula Retro gen1”, on a une bonne variété des formule un de 1974/75, manque seulement les Ferrari (et c’est dommage !). On pourrait faire de même avec Assetto Corsa mais je doute qu’on trouverait pour le titre de Kunos une aussi belle version d’Interlagos (celle de 1976, le grand circuit, pas la version réduire dont on doit se contenter de nos jours) que celle que propose Reiza avec AMS2. En effet, Reiza étant un studio brésilien, les circuits nationaux disponibles avec AMS2 sont magnifiques et très soignés, une chance !

De plus, il faut dire que l’ancien Interlagos représente un challenge assez unique avec ses grandes courbes bossellées et interminables, j’adore !

J’ai donc sélectionné Interlagos 1976 et la voiture équivalente à la Shadow DN5 facilement reconnaissable à ses bandes colorées jaune/rouge sur les côtés afin de compenser le noir imposé par le sponsor de l’époque, UOP, une compagnie pétrolière. Je me suis contenté d’une course courte (10 tours) et en mettant les IA à 100%. Je signe la pôle-position de peu devant Fittipaldi sur sa M23 et c’est parti pour dix tours… Je vais dominer cette course tranquillement sans faire la moindre erreur. Il est difficile de transcrire le niveau de satisfaction que peut procurer le pilotage en SimRacing quand tout se passe bien ainsi : j’étais dans le flux, concentration totale, pas un freinage ou un point de corde de manqué, c’était parfait !

Alors, JP Jarier est vengé, il l’a enfin sa victoire ?
Pas tout à fait. La course était trop courte pour représenter un vrai test et je dois désormais relever le niveau des IA (sans doute entre 105 et 110%) afin que le challenge soit plus relevé… à bientôt donc pour de nouvelles aventures au volant de ses voitures virtuelles mais envoutantes !

 

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