Les commentaires négatifs (sur amazon) ont un impact important sur l’auteur concerné : ça peut vous affecter plus profondément qu’on ne le croit… Mais un commentaire positif est encore plus fort : il va vous regonfler pendant des semaines quand il bien tourné !
Voici quelques exemples de commentaire publiés pour « Perdu dans le temps, tome un & deux » :
beaucoup d’imagination; créatif., 13 août 2012Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 1 (Format Kindle)J’approuve en parti ce qui a été dit concernant la syntaxe de l’auteur. Je n’approuve pas les critiques concernant l’idée générale; celles-ci me semblent avoir été hatives, sinon gratuitement méchantes. Il y a un réel travail et une réelle recherche dans ce roman, ce qui est plutôt rare chez la plupart des auteurs auto-édités sur Amazon que j’ai pu lire. Un peu de compréhension et de tolérance, s’il vous plait. Barjavel me fait dormir au bout de 10 pages; ce n’est pas pour ça que je suis allé bombarder ses bouquins pour m’en venger! Je comprends qu’il y a des gens qui aiment Barjavel. Enfin, bref…
La critique que j’ai a faire à propos de ce tome 1 de « Perdu dans le temps », c’est que son auteur n’a pas assez « enrobé » son début. La petite calculette qui apparaît dans le tiroir du bureau, et son essai dans les toilettes, ça impressionne difficilement et ça peut décourager, alors que le bouquin est à peine commencé. Il eut fallut, à mon sens, un contexte de début plus riche, et surtout, plus valorisant. Les descriptions de banlieue sont à la fois trop familières et précises pour le lecteur qui n’y ai jamais allé, et puis, ces détails n’apportent rien à l’histoire de toute façon. Mais bon, nous avons chacun nos exigences et nos préférences; le début de « Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes », par Stieg Larson, m’avait rudement ennuyé… et j’ai dû m’accrocher pendant plus de cinquante pages ponctuées de noms vraiment pas faciles à retenir avant de pouvoir apprécier le récit.
L’auteur de « Perdu dans le temps » apporte à la SF d’aujourd’hui (qui est décidément devenue aussi pauvre qu’infantile, globalement) un peu d’innovation, et de sérieux aussi dans la recherche qui précède l’écriture. Le fantastique, ça ne veut pas dire qu’on peut écrire n’importe quoi et que ça ira bien comme ça… puisque c’est de l’imaginaire. Philip K. Dick délirait pas mal, mais il ne faisait pas de fausses notes.
Ma conclusion est qu’Alain Lefebvre est un bon auteur de SF, un de ces rares là qui partent d’une vraie idée, mais qu’il lui manque encore ce que les autres qui n’en ont aucune utilisent à défaut: un bel enrobage. C’est juste pour cette dernière raison que je ne lui ai donné que quatre étoiles; la trame du récit et l’imagination qui la caractérise en valent cinq.
Une histoire originale sur le voyage dans le temps, 26 octobre 2011ParCe commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 1 (Format Kindle)Sur le voyage dans le temps, je pensais avoir tout lu. Et bien non ! L’intrigue et les hypothèses d’Alain Lefebvre sont aussi inédites que palpitantes. Vincent Tria, le héros du livre, se trouve confronté à des règles qu’aucun voyageur spatio-temporel n’a encore eu à gérer. Par exemple, la rencontre avec son propre clone temporel est un sujet qui a été traité plusieurs fois. Dans « Retour vers le futur », Jennifer et Biff rencontrent leur double. Dans « L’armée des douze singes », un enfant observe la scène de sa propre mort. Dans « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban », il paraît que de nombreux voyageurs temporels se sont croisés eux-mêmes ‘ et se sont tués. Mais ces rencontres étaient incidentes et fortuites. Dans « Perdu dans le temps » en revanche, Vincent va délibérément chercher à rencontrer son autre lui-même. Pourquoi faire ? Que va t-il se passer ? Pour le savoir, il vous suffit de vous téléporter dans l’un de vos possibles futurs, celui dans lequel vous aurez lu « Perdu dans le temps ».
Je recommande., 13 août 2012Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)J’avais déja lu le tome I, mais je n’avais rien écrit dessus. Cette critique vaut donc pour les deux.
D’emblée, le tome 2 est mieux écrit et mieux présenté que le tome I (à moins que quelque chose ai été fait depuis). Ce qui me plait avec Alain Lefebvre, c’est qu’il est évident qu’il est lui-même passionné par son propre récit, ça se sent. Je veux dire qu’il n’écrit pas le plus vite possible pour faire du business et puis c’est tout. C’est ce qui manque, maintenant, chez les auteurs auto-édités français. Il y a trop de critiques positives dytirambiques pour un travail bâclé chez les autres.
Deuxième point fort, Alain Lefebvre étaye ses récits d’une solide recherche, qui se voit aussi. Il est un des pionniers de l’auto-édition sur Kindle, j’avais déja vu ses livres il y a déja plusieurs années sur Amazon.com, et il a même été mentionné sur le site des Editions Neuchateloises comme le tout premier auteur français auto-édité chez Amazon (j’achète quelques uns de leurs bouquins aussi).
Cet auteur apporte un peu d’air pur à l’auto-édition sur Kindle, et je le mentione pour l’encourager à continuer, ce qu’il a l’air de faire.
L’idée et les idées que l’on trouve dans Perdu dans le temps en font un bon récit de SF.Encore plus prenant que le tome 1, 6 août 2012Achat authentifié par Amazon(De quoi s’agit-il ?)Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)J’ai aimé le tome 1, j’ai adoré le tome 2 ! L’histoire s’étoffe, on commence à comprendre ce qui se passe et je trouve l’idée qui est derrière le voyage dans le temps tel que le vit dans le livre tout simplement géniale !
J’attends déjà le troisième tome 🙂
quel plaisir !, 25 mai 2012Achat authentifié par Amazon(De quoi s’agit-il ?)Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)En effet, à la lecture du tome 1 j’étais déjà très heureux.
La lecture du tome 2, quoique qu’un peu différent dans le style comme le précisent certains des commentaires ici, ne m’a laissé qu’une envie de dévorer le tome 3 !!!
Bravo à l’auteur en tout cas.
Pascal