Oui et c’est une grande satisfaction !
Après des mois de désert créatif et quelques semaines de productivité miraculeuse, j’ai le plaisir d’enfin vous annoncer que je viens de boucler le premier jet de mon prochain livre : le tome II de « Perdu dans le temps« , la suite des aventures de Vincent Tria et de ses compagnons.
Bon, maintenant, ce n’est que le premier jet, l’équivalent d’un version beta en logiciel. Il reste encore beaucoup de travail de prépublication : relectures, corrections, re-reletures, re-corrections…
Ensuite, il va falloir produire les versions publiables : une au format papier et deux en formats numérique (ePub et mobipocket pour le Kindle d’Amazon) et ça c’est encore de nombreuses heures de mise en forme, de tests (sur l’iPad et sur nos Kindles) avant, enfin, de pouvoir passer à la mise en ligne et à la promotion (légère, forcément !).
Quelques chiffres tout de même pour fêter cela : ça fait trois ans que je travaillais sur ce tome II. Le premier jet affiche 66 236 mots, ou 386 885 signes en 2 244 paragraphes… Cela représente entre 310 et 320 pages au format A5 (dépend de la mise en forme retenue).
L’année 2011 a été particulièrement pénible sur le plan de mon inspiration et j’ai passé de longs mois sans être capable d’écrire la moindre ligne sur ce projet. Et puis, finalement, ces trois dernières semaines ont été quasiment miraculeuses puisque j’ai été capable de travailler sur ce projet tous les jours, d’avancer rapidement au point, certaines fois, de boucler un chapitre par jour ou presque !
J’ai lu récemment « les écrivains sérieux écrivent tous les jours, que ce soit sous l’inspiration ou la routine et, avec le temps, s’aperçoivent que la routine peut-être meilleure conseillère… ». Intéressant. Personnellement, je suis incapable d’écrire de la fiction quand je suis en panne d’inspiration mais, en revanche, je suis parfaitement capable d’écrire autre chose (et c’est pour cela que mon année 2011 n’a finalement pas été mauvaise en terme de productivité).
Ce tome II est très différent du tome I même si il est dans la continuité. Le voyage dans le temps est toujours là mais il n’est plus au centre de la quête du personnage principal. L’histoire se développe et se dévoile largement plus dans ce tome II qu’elle ne le faisait dans le tome I. Dans le premier tome, on suit Vincent Tria de près mais on ne voit que la scène principale (avec ces yeux d’ailleurs). Changement de perspective complet dans ce nouvel opus : cette fois, les coulisses nous sont ouvertes et le récit est plus « collégiale ».
Pour finir, je vais vous révéler une de mes petites traditions… A chaque fois que j’ai bouclé un livre (et ce moment correspond toujours à la fin d’un premier jet car c’est bien là l’instant de la « délivrance »), je met le nez dehors pour pousser un « rugissement » de satisfaction. Je ne peux pas vous montrer cela en vidéo car c’est un instant spontané et je ne peux pas demander à ma femme de me filmer car ça doit être fait dans l’instant (« chérie, vient vite, je vais pousser mon cri, faut que tu me filme ! »… non, ça le fait pas…). Mais j’ai tout de même une illustration « fidèle » à vous proposer ci-dessous :
Il s’agit de Richard Fuld, ex-pdg de Lehman Brothers, extrait du début du documentaire, « The fall of Lehman Brothers« … Merci Dick, ça c’est du ROAR !