Top Gear vs The Grand Tour, sic transit gloria mundi

Vous connaissez sans doute l’émission Top Gear de la BBC, non ?

C’est déjà une émission ancienne (première diffusion en 1977) mais c’est surtout à partir de 2002 qu’elle connut un succès planétaire. Ce succès est due en partie à ses animateurs de l’époque : Jeremy ClarksonRichard Hammond et James May

Les animateurs « historiques » : les anciens présentateurs Jeremy Clarkson (au milieu), Richard Hammond et James May.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes, en dépit des propos quelquefois polémiques de Clarkson (le personnage est connu pour ne pas faire « dans la dentelle » et c’est pour cela qu’il est apprécié), les épisodes sont intéressants, instructifs, souvent drôles et toujours à la recherche d’originalité, le plus souvent avec succès. Et justement, le succès, l’immense succès est bien là, Top Gear fait office de référence et c’est mérité.

Hélas, la belle mécanique s’enraye en 2015 : Clarkson (toujours lui) est accusé d’avoir eu une « altercation » avec un producteur et est viré de la BBC. Sans doute Clarkson se croyait-il tout permit et intouchable (c’est bien dans la ligne du personnage…) mais non, pas cette fois, viré, point.

Ces deux acolytes (Hammond et May) ont décidé de ne pas rester dans ces conditions (sans Clarkson avec eux, ça n’avait sans doute plus le même charme…) et le trio s’est mis en tête de créer une autre émission, dans le style de Top Gear (mais sans utiliser ce nom, bien sûr) et se sont vendus au plus offrant. Netflix était sur les rangs mais c’est finalement Amazon qui remporta le morceau fin 2015…

Extrait de Wikipedia à propos du Grand Tour (le nom de la nouvelle émission) :

Les trois anciens animateurs de Top Gear ainsi que l’ex-producteur de l’émission, Andy Wilman, ont convenu de produire conjointement l’émission, avec un accord initial porté à 36 épisodes diffusés en trois ans1. La diffusion sur Amazon Video est programmée pour le 18 novembre 20162.

Le format prévu initialement se présentait sous la forme particulière d’un téléfilm filmé exclusivement à l’extérieur, sans scènes tournées en studio[réf. nécessaire]. Mais après que le titre fut dévoilé, il a été annoncé qu’il y aurait des scènes en studio tournées dans une tente géante dans divers endroits du globe (une par émission)3. Le PDG d’AmazonJeff Bezos a décrit ce programme comme « très, très, très coûteux »4. La société responsable du programme est W. Chump & Sons. Pour la saison deux, The Grand Tour aura une base permanente dans la campagne Anglaise, au nord d’Oxford.

 

Alors, la magie s’est-elle renouvelée ?
Non et c’est justement cela qui est intéressant !

En effet, on pouvait penser que le ton particulier de cette émission était due au talent de ces animateurs. Et sans doute était-ce vrai mais seulement en partie. Une fois l’équipe « visible » loin de la BBC et bénéficiant des millions d’Amazon, le résultat qui devait être grandiose est seulement médiocre (et encore !). Le bailleur de fonds a sans doute exigé que l’émission soit un peu « américanisée » et cela s’est révélé une grossière erreur. Tout le côté british, qui rendait Top Gear attachant, s’est donc brutalement évaporé.

Et, ainsi, on se rend compte que les producteurs avaient leur part dans cette réussite. Clarkson et ses acolytes ne faisaient pas tout… Sic Transit Gloria Mundi (ainsi passe la gloire du monde).

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Comment le VR a changé ma perspective et une petite pause

Depuis que je roule en VR (avec un Oculus RC1), mon avis a changé sur les différentes simulations. Il faut dire que le fait de rouler en VR change beaucoup la perspective et les sensations…

Désormais, je n’utilise presque que Assetto Corsa et très peu les autres simulations. Principalement parce que le ressentit de la tenue de route est bien plus précis (et agréable même !) avec AC qu’avec PCARS2 ou même rFactor2 (qui est celle que je plaçais au somment avant cela). De plus, les nombreuses mods disponibles sur AC (zéro avec PCARS, beaucoup moins avec rFactor2) font pencher la balance en sa faveur.

J’avais une certaine préférence pour Automobilista mais comme cette dernière ne sera plus mise à jour et que le support du VR n’est toujours pas à l’ordre du jour, cela l’écarte elle aussi.

Mais je dois aussi vous dire que je vais faire une pause en matière de SimRacing lors de ces prochains mois. Je suis capable de sentir quand je me lasse et comme je ne veux pas me détourner définitivement de ce domaine, je préfère me ménager une pause afin d’être capable de revenir avec un oeil neuf et un esprit frais.

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Les deux façons de s’intéresser au MotoGP…

Depuis quelques années, l’audience du MotoGP est en croissance mais pas toujours pour de bonnes raisons… L’incident de Sepang en 2015 (entre Rossi et Marquez) et celui du GP d’Argentine tout récemment (encore Rossi et Marquez) ont généré beaucoup de buzz…

Je comprend qu’il y ait du buzz autour de ces incidents mais je ne souhaite pas que cela deviennent le principal sujet d’intérêt… pourquoi pas les potins pendant qu’on y est ?

Pour remettre tout le monde à l’endroit, il suffit de regarder cette vidéo sublime où Marquez et quelques autres nous montrent combien le pilotage a évoluer et à quel point il est devenu spectaculaire… C’est ça qui compte, rien d’autre !

https://www.youtube.com/watch?v=ChtYYgSAsI4

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Les deux façons de s’intéresser au MotoGP…

Depuis quelques années, l’audience du MotoGP est en croissance mais pas toujours pour de bonnes raisons… L’incident de Sepang en 2015 (entre Rossi et Marquez) et celui du GP d’Argentine tout récemment (encore Rossi et Marquez) ont généré beaucoup de buzz…

Je comprend qu’il y ait du buzz autour de ces incidents mais je ne souhaite pas que cela deviennent le principal sujet d’intérêt… pourquoi pas les potins pendant qu’on y est ?

Pour remettre tout le monde à l’endroit, il suffit de regarder cette vidéo sublime où Marquez et quelques autres nous montrent combien le pilotage a évoluer et à quel point il est devenu spectaculaire… C’est ça qui compte, rien d’autre !

https://www.youtube.com/watch?v=ChtYYgSAsI4

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Tu te prend pour Fangio ?

La Grand prix d’Allemagne 1957 a été historique a plus d’un titre : c’est la toute dernière victoire (la 24ème) de Juan-Manuel Fangio, celle qui lui apporte son 5ème titre de champion du monde et la seule (vraiment la seule) où il déclara « être aller au bout de moi-même et de ma voiture ». En effet, le champion argentin détestait prendre des risques !

Mais cette fois, après avoir réalisé le meilleur temps des essais et avoir dominé le début de course, il avait un fort handicap à remonter, car son ravitaillement -prévu- se déroula fort mal (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_automobile_d%27Allemagne_1957) :

Respectant scrupuleusement les consignes, le champion du monde regagne son stand à la fin du douzième tour. On estime alors son avance à un peu moins de trente secondes, en prenant en compte la période de décélération. Il descend calmement de sa monoplace et profite de l’arrêt pour se rafraîchir le visage et se désaltérer tranquillement, tandis que ses mécaniciens s’affairent autour de la Maserati numéro 1. Dans leur précipitation, ils se bousculent, se gênent. L’arrêt dure depuis vingt-huit secondes lorsque déboulent les voitures de Collins et Hawthorn, mais Fangio n’est toujours pas prêt à repartir : un écrou de roue est tombé sous la voiture14, et un temps précieux est perdu avant que la seconde roue arrière soit enfin remontée. Le calme et la patience du pilote argentin contrastent avec l’agitation qui règne dans l’équipe. Lorsqu’il peut enfin reprendre la piste, il y a vingt-quatre secondes que les deux Ferrari sont passées. L’arrêt a duré cinquante-deux secondes, presque le double d’un ravitaillement habituel. Fangio relance sa machine à la poursuite des deux hommes de tête, mais en comptant les secondes supplémentaires perdues lors de la phase de redémarrage, c’est au bas mot quarante secondes qu’il lui faut combler en dix tours, avec des pneus arrière neufs pour seul atout face à deux pilotes très affûtés. Dans le public, on fait les comptes : si Fangio, en donnant son maximum, s’est construit une avance de trente secondes dans la première moitié de la course face à des adversaires partis avec le plein d’essence, comment en reprendre plus de quarante dans la deuxième partie ? Pour les observateurs, la cause est entendue : Maserati a perdu la course.

Le remplacement des roues arrière de la Maserati du champion du monde se passe mal.

La suite est un morceau d’anthologie jamais vu et sans doute jamais égalé depuis : Fangio remonte les Ferrari de Collins et Hawthorn et gagne la course (et enlève un 5ème titre !).

A l’amorce de l’avant-dernier tour, Fangio a rejoint Collins et s’apprête à porter une première attaque.

Le Simracing nous permet de revivre (en partie) les scènes des plus grands épisodes du sport-auto. J’ai donc chargé la Maserati 250F sur la boucle Nord du Nürburgring (la fameuse nordschleife) et me voilà en VR me prenant pour Fangio dans « l’enfer vert » !

La fameuse « nordschleife », l’enfer vert du Nürburgring !

Avec cette voiture, il faut piloter tout en finesse, la laisser se couler entre les courbes de cet « hénaurme » circuit et ne surtout pas se laisser emporter par sa fougue. Si on y arrive, c’est délicieux et enthousiasmant !

La 250F dans toute sa gloire sur le tracé de « l’enfer vert »…

Mais au niveau chrono, ça donne quoi ?

J’ai bouclé mon premier tour en 9’52 et je me suis planté en beauté lors du second (voulant faire mieux, bien entendu…). Fangio, lui, avait fait 9’25 aux essais et un incroyable 9’17 en course… Oui, le champion argentin était bien allé au bout de lui-même ce jour-là !

Chapeau maestro…

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Le « lâcher-prise », comment faire ?

J’ai reçu aujourd’hui un feed-back très sympathique d’un lecteur (Sébastien) qui en profite pour me poser des questions (intéressantes et légitimes) sur les réglages. Très honnêtement également, Sébastien fait part de sa difficulté à concrétiser en course :

Je suis plutôt satisfait de ma progression, j’ai signé quelques meilleurs temps mondiaux en contre la montre, et en qualifications je me place régulièrement dans les 5 premières places. Mon gros souci par contre est que je ne parviens pas à concrétiser en course ce que je parviens à réaliser en qualifs, si je suis aux avant poste, je subis la pression de la position, ou sinon la pression de l’adversaire juste derrière moi et donc je pars à la faute. Mon souhait étant l’esport, j’ai donc énormément de progrès niveau mental à réaliser, le point positif est qu’après chaque course je parviens à me remotiver.

Voilà ce que je viens de lui répondre et que je publie aujourd’hui car je pense que cela peut-être également utile pour beaucoup :

Bonjour Sébastien,

J’ai beaucoup apprécié de pouvoir lire votre feedback sur mon ouvrage : croyez-le ou non, ce n’est pas si souvent que ça m’arrive !
Je comprends les quelques difficultés que vous traversez et je vais tenter ici et maintenant de vous aider…
Tout d’abord, à propos des réglages, toutes les simulations ne se valent pas : certaines y sont très sensibles (rFactor2) et d’autres beaucoup moins (PCARS). Ensuite, selon le type de voiture, ce ne sont pas les mêmes domaines de réglages qui vont être importants : avec les voitures modernes récentes (et surtout les monoplaces), ce sont les réglages aérodynamiques qui priment largement sur le reste (moins vrai avec les GT qui sont plus lourdes). Sur les voitures lourdes et/ou anciennes, ce sont plutôt les réglages « mécaniques » qui comptent.
Une règle toutefois : ne touchez que les réglages que vous comprenez. C’est très important, vraiment important et rarement dit : pour ne pas s’égarer et rester efficace, il ne faut intervenir que sur les éléments de la voiture qu’on comprend et dont on peut anticiper les conséquences (ex : la répartition des freins entre le train avant et le train arrière est facile à appréhender et donc à régler comme il faut). J’ai mis longtemps à comprendre les réglages de différentiel et c’est seulement quand j’ai fini par piger que j’ai pu y toucher sans faire de (grosses) bêtises… Quand on n’est pas sûr (et certain) de soi, autant ne rien faire et laisser les réglages comme ils sont par défaut.
D’une voiture à l’autre (sans même évoquer d’une simulation à l’autre), vous allez constater de grosses différences entre la réaction à tel ou tel réglage. Par exemple, telle voiture va être très sensible au « pitch » (différence des hauteurs de caisse entre l’avant et l’arrière… en gros, une grande différence -plus de un cm…- entre l’avant et l’arrière -l’arrière toujours plus haut que l’avant, of course- va rendre la voiture plutôt survireuse) et pas telle autre qui elle sera bien plus réactive aux barres anti-roulis et ainsi de suite.
Bref, en matière de réglages, il faut progresser pas à pas, ne pas être pressé, ne pas trop lire ce qui se dit ici et là (la plupart des gens n’y connaissent rien, n’y comprennent rien, mais aiment passionnément en parler !) et rien ne remplace votre propre constatation sur le terrain (puisque d’abord et avant tout, les réglages doivent vous convenir à VOUS, point).
Pour ce qui est de la différence entre les essais et la course, on touche là à un problème fondamental qui est encore trop souvent sous-évalué par les nouveaux pilotes. Tous ceux qui sont rapides sur un tour s’imaginent déjà accumuler les résultats alors qu’ils n’en sont qu’au début du parcours : être rapide est une condition nécessaire, mais pas suffisante (loin s’en faut !) pour récolter des bons résultats EN COURSE (alors que ça peut suffire pour les qualifs…). Reprenons le problème calmement afin de le traiter comme il faut. Ressentir la pression est tout à fait normal et résister à la pression est tout à fait difficile, déjà !
Donc, il n’est pas étonnant (c’est même normal) de gâcher un bon résultat potentiel en voulant rester à la hauteur du temps que vous avez été capable de « claquer » pendant les qualifs. C’est arrivé mille fois à mille pilotes différents (et dont certains vraiment très valables) et ça arrivera encore bien plus à l’avenir. Mais alors, comment faire ?
Simple, il faut appliquer le « lâcher-prise ». Cette notion est trop souvent très mal comprise, surtout par les jeunes qui pensent qu’il suffit d’avoir la « niaque », la « volonté de gagner » pour avoir le mental réglé comme il faut… quelle erreur !
Je ne vais tenter de vous expliquer cette notion, mais je vous encourage à lire cet excellent article qui dit très bien ce qu’il faut en dire => https://www.jonathanlelievre.com/fr/blogue/preparation-mentale-du-sportif-lacher-prise-19
Donc, une fois que vous aurez intégré cette importante (cruciale !) notion, vous allez changer vos objectifs. Pour la prochaine course, il ne s’agira pas de faire honneur à votre position sur la grille, mais simplement à finir la course. Oui, rien de plus, finir la course sans avoir commis d’erreur. Je roule à mon rythme en fonction des conditions de course (voiture plus lourde qu’aux essais, pneus différents, etc.) et si un autre est plus rapide que moi à ce moment-là, pas de problème, qu’il passe !
Je ne vais pas me sortir pour lui résister et ainsi gâcher cette course qui ne vient que de commencer. C’est ça la clé. C’est uniquement quand on est capable de gérer ses courses convenablement (être capable de rester raisonnable et sous contrôle pendant TOUTE la durée de l’épreuve) qu’on peut envisager de passer à l’étape suivante, se dépouiller pour obtenir le meilleur résultat possible. Comme disent les Américains « savoir marcher avant d’essayer de courir ». Je vous conseille donc d’apprendre à marcher en course, une bonne fois pour toutes. Une fois cela acquis, vous serez prêt à courir pour de bon et avec efficacité cette fois.
Les très grands champions ont très bien compris cela même s’il leur a fallu faire cet apprentissage dans la douleur le plus souvent. Même un type intelligent comme Jacky Stewart a dit que c’est seulement à la fin de sa carrière qu’il a réalisé « qu’il s’affrontait lui-même bien plus que ses adversaires ». Le meilleur exemple de tous, c’est incontestablement Lauda. Voilà un type qui a été capable (surtout entre 1975 et 1977) de laisser la victoire à un autre (alors qu’il était en tête ou en position de gagner) pour ne pas gâcher une seconde place synonyme de gros points au Championnat du monde. Il ne perdait jamais de vue le vrai but et savait prendre la bonne décision au bon moment (tu es capable d’aller vite et tu veux passer ? eh bien vas-y !). Au final, le champion, ça été lui et on se souvient moins des autres qui ont été capables de le battre ça et là.

Gunnar Nilsson gagne le GP de Belgique 1977 devant Lauda. Ce dernier était en tête quand il vit revenir Nilsson à toute vitesse et ne tenta pas de lui résister… Bien lui en prit : Nilsson ne gagna jamais un autre GP et Lauda fut champion du monde à la fin de cette saison.

C’est vraiment la question à travailler, mais je pense que vous avez compris mon message.
Enfin, pour finir sur votre question, oui, il est assez facile de changer de simulations, car celles que nous prenons en compte aujourd’hui sont finalement assez proches. Mais pas tout à fait. Donc, oui, on peut passer de l’une à l’autre sans problème quand il s’agit simplement de s’amuser, mais, comme toujours, tout change quand on veut vraiment aller vite !
Là, un temps d’adaptation plus ou moins important est nécessaire, forcément. Mais il en est de même pour tout : la VR demande du temps avant de s’y habituer et d’y être efficace et ainsi de suite. Là encore, la clé est de ne pas être trop pressé afin de « rester à l’écoute » et de permettre une progression lente, mais efficace.
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Ready player one : un film (une daube en fait) à éviter !

C’est le film du moment, la méga-production qui fait parler d’elle, « l’instant VR » de cette génération !

Ben non, en fait, simplement une grosse daube qui accumule les poncifs : mal adaptée du livre du même nom, mal jouée, mauvais casting, trop d’effets spéciaux « plein la vue » (on dirait un gros gâteau américain : plein de couleurs, plein de couches, pas de goût, trop de sucre…), on se croirait dans World of Warcraft, une vraie cata !

Sur Allociné, on peut voir que la presse corrompue est (presque) unanime : c’est génial, allez-y !

Les spectateurs sont bien plus lucides et honnêtes (ma source http://www.allocine.fr/film/fichefilm-229831/critiques/spectateurs/star-0/) :

Franchement, ma note est à la hauteur de la déception. Je suis de la génération qui a grandi avec Spielberg, j’ai adoré Spielberg. Ce que j’ai vu là est un ramassis de technologie (superbe au demeurant) au service de…rien. Scénar totalement nul, intrigue inexistante, tributes à la génération 70-80 toutes les 2 images, bref, un vide sidéral à 200 images par seconde. Juste une machine à faire du fric, manichéenne et bien pensante. On dirait du Disney…

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Aucune mise en scène… à part le premier plan… pas de cinéma… du jeu video, laid, abêtissant… nanar qui vieillira plus vite que son ombre, à l’instar de Star Wars VIII. Honteux.

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Au-dessus de quinze ans ne vous étonnez pas si vous avez des picotements pour quitter la salle dès le premier quart d’heure. La référence à quelques vrais films du passé est un tour de passe-passe destiné à ratisser large… Ce film a peut-être quelque chose à voir avec les jeux vidéo mais certainement pas avec le cinéma. Enfin j’espère. Mais j’ai bien peur que la pente soit déjà raide et que le port du casque soit bientôt obligatoire. Tout ça est flippant.

Conclusion : une grosse daube boursoufflée et ridicule. Et ceux qui disent « wow, c’est génial » sont de gros tarés qui ne méritent que votre mépris (à éviter, eux aussi).

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Le mouvement #deletefacebook… avais-je raison avant tout le monde ?

« Avais-je raison avant tout le monde », ah, voilà de la provocation facile un lundi, non ?

Le mouvement #deletefacebook commence à prendre de l’ampleur : https://siecledigital.fr/2018/03/26/elon-musk-supprime-pages-facebook-tesla-spacex/

Hélas non, je n’avais pas « raison avant tout le monde » car lorsque je commentais mon propre abandon de Facebook (il y a plus de trois ans…), je ne recommandais pas forcément d’en faire autant, d’une part et ce n’était pas pour des raisons de confidentialité des données personnelles d’autre part (relisez mon message à ce propos).

Je trouve comique que tout le monde (y compris les spécialistes dans les médias) fasse semblant de découvrir que Facebook est un piège pour les données personnelles et (oh surprise) que cette société s’en serve ensuite pour faire de l’argent ou avoir des leviers de pouvoir… Tout cela (et d’autres aspects) était traité dans le livre que j’ai rédigé avec François Lienart : « le miroir brisé des réseaux sociaux » il y a déjà plus de cinq ans…

Le miroir brisé des réseaux sociaux.

La vérité est que Facebook est loin d’être le seul « piège à données personnelles » sur le web !

Google est particulièrement bien placé dans ce peloton… Faites une recherche sur un événement vous concernant (par exemple, comment aller à tel ou tel aéroport et vous verrez votre prochain vol s’afficher… surprise !) et vous vous rendrez vite compte que Google sait déjà beaucoup de choses sur vous !

Bref, cessons de faire les tartuffes, utiliser le web n’est pas gratuit, il est temps de s’en rendre compte.

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Une série de chroniques sur la situation actuelle du marché du cloud computing…

Depuis quelques semaines, je rédige des chroniques pour Redsen (une société de consulting créée par des anciens de SQLI…).

Je vous invite donc à lire celles qui sont déjà en ligne à propos du cloud computing :

Le marché du cloud : situation, perspectives et évolutions, introduction

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Une série de chroniques sur la situation actuelle du marché du cloud computing…

Depuis quelques semaines, je rédige des chroniques pour Redsen (une société de consulting créée par des anciens de SQLI…).

Je vous invite donc à lire celles qui sont déjà en ligne à propos du cloud computing :

Le marché du cloud : situation, perspectives et évolutions, introduction

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Charlatans d’homéopathes ! – L’Edito carré

Pour une fois, je me contente de diffuser un texte de Pierre Lefebvre (pas de lien de parenté…) :

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Bonjour,

Vous l’avez sans doute lu dans la presse tout comme moi : dans une tribune du Figaro du 18 mars 2018, 124 professionnels de santé (!) exigent que le gouvernent interdise les médecines dites « alternatives » qui seraient, pour ces 124 (!) « dangereuses », « sans aucun fondement scientifique », « nourries par des charlatans » et « basées sur des croyances promettant une guérison miraculeuse ».

Ils osent ! La peur du ridicule ne les retient pas. La dictature de l’industrie pharmaceutique peut compter sur de nombreux idiots utiles (au mieux) pour continuer à engranger des milliards de bénéfice et nous imposer la vaccination obligatoire sur le dos de notre santé !

Seul dans les médias, à ma connaissance, un édito de Mathieu Vidard sur France Inter[1] le 20 mars 2018 a remis, un peu, les choses à leur place.

     Car, enfin, rappelons à ces 124 « personnels de santé » que leur médecine « officielle », prétendue « scientifique » et « sans dangers », celle qui prescrit en France près de 50 boites de médicaments chimiques par habitant et par an[2], provoquerait chaque année 18 000 morts, dont 1/3 seraient dus à des prescriptions non justifiées desdits médicaments par les médecins[3] ! 18 000 morts. Et cela sans compter les milliers dus aux infections nosocomiales.

Alors, messieurs les 124 « personnels de santé », face à vos 18 000 morts, au minimum, par an, de combien en seraient responsables les médecines dites « alternatives » que vous voulez supprimer ?

0 (zéro), paraît-il.

Source : http://www.epvl.eu/category/actualites/

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Je pense qu’il n’y a rien à ajouter : les tartuffes de big pharma agissent sur tous les fronts (il n’y a pas de petits bénéfices !) à nous de ne pas nous laisser faire !

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Ces mots qui sont nos maux…

Il y a quelques mots et expressions modernes (ou, sur le plan historique, relativement modernes) qui synthétisent la dérive et les dysfonctionnements de notre société moderne. En France tout d’abord, mais pas seulement : je constate aussi cette dérive aux USA.

Alors, de quoi s’agit-il ?

Eh bien il y a « politiquement correct » en premier lieu, mais pas seulement. J’ai déjà évoqué le politiquement correct dans ce post, je vous invite donc à y revenir. Pour faire court, disons que le politiquement correct empêche les débats et échanges où on va dire les choses comme elles sont… Ben oui quoi, faut pas choquer, vous comprenez ?

Non, je ne comprends pas. Je ne vois pas en quoi le désir absolu de ne « pas choquer » pourrait contribuer à nous faire avancer, désolé.

L’autre mot qui est à bannir est l’égalitarisme. Voilà une doctrine particulièrement pernicieuse et qui se répand à présent partout, hélas. Sous prétexte d’une égalité de base (souhaitable), on va imposer des règlements castrateurs qui aboutiront au nivellement par le bas. Ce réflexe doit être une conséquence de la montée de la bêtise et de la médiocrité sans doute !

Comme tous les médiocres sont jaloux de la réussite (quelle qu’elle soit !) des autres, ils ont inventé une doctrine qui permet de couper les ailes à tous ceux qui dépassent de la ligne (le clou qui dépasse appelle le marteau !). Bravo, bien joué, on va vers une société qui fait vraiment envie avec ça !

Enfin, terminons par la victimisation, dernier avatar de la « culture de l’excuse ». Cherchez bien, vous devez forcément être « victime de quelque chose » : si ce n’est votre patron, c’est sans doute votre conjoint ou même vos amis ou vos collègues qui vous martyrisent !

Mais si, les victimes (de tout et de rien) sont de plus en plus nombreuses de nos jours. Y compris et surtout parmi les délinquants. Il faut dire que ce n’est pas de leur faute (culture de l’excuse), mais celle de la société (au passage, ça permet de renforcer l’égalitarisme…).

Tant qu’on ne sortira pas de ces raisonnements absurdes, on peut dire adieu aux vrais progrès et accepter de se laisser glisser dans une lente, mais certaine régression…

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Les plus grands circuits de l’histoire, parcouru en VR…

L’histoire des sports-mécaniques compte quelques monuments très connus en matière de longs circuits… On pense tout de suite au Nürburgring avec les 20 km de la fameuse « boucle nord » (alors que la plupart des circuits routiers permanents font rarement plus de cinq kilomètre, Le Mans étant une exception avec ses presque 14 km…) mais il y a aussi le Tourist Trophy de l’ile de Man qui est bien plus long (plus de 60 km !). Sans oublier la Targa Florio qui faisait une centaine de kilomètres !

Ce sont ces trois tracés que j’ai voulu parcourir en VR avec Assetto Corsa et au volant d’une BMW CSL de 1976.

J’ai commencé par la Targa Florio qui, finalement, n’est pas si difficile une fois qu’on a compris qu’il fallait rester dans un certain rythme, principalement sur le 3ème rapport.

Le TT est lui bien plus difficile car il comporte beaucoup de sections « à fond de cinq » coupées par des pièges bien plus lents… Faut vraiment connaitre pour aller vite là-dessus !

Bien entendu, « aller vite » sur ces monuments n’est pas vraiment possible lorsqu’on découvre le tracé. Il faut alors piloter « façon rallyes », en anticipant beaucoup quitte à freiner trop tôt la plupart du temps. Enfin, voyons le cas de la « Nordschleife », la boucle nord du Nürburgring… Avec le temps, on arrive à mémoriser le tracé relativement bien mais une surprise est toujours au rendez-vous, à chaque tour !

C’est pour cela que je ne peux pas encore vraiment attaquer sur ce circuit mythique. Mais je dois avouer que la magie de « l’enfer vert » (encore un autre surnom de ce circuit) joue à chaque fois.

Je dois avouer que j’ai été bluffé par le formidable travail des moddeurs qui ont réalisé ces tracés : traverser les villages de Sicile ou de l’ile de Man est quand même une expérience géniale. Et, bien sûr, c’est encore mieux en VR où la sensation d’immersion joue à fond !

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Une remise en beauté de ma Yamaha 250 TY

Comme je l’ai fait avec ma Z1000 et ma GS750 (encore que, pour cette dernière, le travail à faire était réduit), je vais remettre à neuf ma Yamaha TY250 de 74.

Voilà comment elle était lorsque je l’ai acheté sur le BonCoin… Pas catastrophique (d’autant qu’elle marche bien !) mais du travail à faire quand même… De plus, comme j’ai ajouté quelques chûtes lors de mes balades avec Dom, elle avait définitivement droit à un peu (beaucoup) de TLC !

Pour commencer, la TY avait besoin de nouveaux pneus (facile) et d’une nouvelle peinture (déjà moins facile…). De plus, je voulais que cette peinture soit conforme aux couleurs et à la décoration d’origine (tant qu’à faire, hein !).

Donc, pendant que je suis en Floride, c’est Dom qui s’occupe de ma moto. Il a démonté les éléments à repeindre (et à redresser aussi quelquefois !) et les a confiés à son ami Ludo, expert en la matière. Les photos ci-dessous retracent bien ce travail méticuleux…

On voit sur ces photos le travail superbe et méthodique de Ludo… Chapeaux bas messieurs !

J’ai hâte de retrouver ma TY désormais…

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L’histoire de Ferdinand Piëch chez Audi, une extraordinaire contribution d’un lecteur !

Voici un commentaire posté par Stéphane Cnockaert de Bruxelles à propos de mon documentaire sur la Porsche 917. Je reproduis ici ce commentaire avec son autorisation et l’illustrant de photos trouvées sur le web.

Voici une courte présentation de Stéphane par lui-même :

Bien que je sois profane (je veux dire, non professionnel) en ce qui concerne l’automobile (je ne suis ni garagiste, ni carrossier, ni pilote), je dois bien reconnaître que la marque Audi, liée en quelque sorte à la personnalité de Ferdinand Piëch, a plusieurs fois retenu mon attention.

Je suis Belge (Bruxelles), né en 1961, ingénieur en électronique (1985) et ingénieur commercial (1992).

Et voici sa contribution à propos de la carrière de Ferdinand Piëch au sein du groupe WV et Audi en particulier :

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Un énorme merci pour avoir relaté cette saga de Porsche 917, qui fut un choc culturel entre le clan Piëch (Ferdinand et sa mère), et le clan Wyer (John, son équipe et son sponsor Gulf sans lequel rien n’aurait été possible).

Le troisième pivot de cette saga fut John Horsman, directeur technique de l’équipe Wyer en octobre 1969, aux essais privés de Zeltweg (12:22 épisode 3), qui remarqua l’absence de moustiques écrasés sur les flaps aérodynamiques de l’arrière, indiquant que le flux d’air passait trop haut, retirant toute efficacité à ces flaps censés plaquer les roues arrière au sol. Hourra diriez vous. Le problème est que Ferdinand Piëch, dont tout le monde savait qu’il était obsédé par les études aérodynamiques, se sentit dévalorisé par telle découverte.

À partir de cet instant, Ferdinand Piëch prit le mors aux dents. Il adopta comme but la mise au point d’une Porsche 917 « longue » capable de pointer à 400 km/h dans la ligne droite des Hunaudières sur sol sec : longue queue, encapsulation totale de la mécanique, grande finesse aérodynamique, déportance modérée. Alors que Wyer, de son côté, épaulé par son sponsor Gulf, adopta comme but la mise au point d’une Porsche 917 « courte » capable de gagner des courses : finesse moyenne, déportance marquée, maniabilité améliorée.

Et Ferdinand Piëch atteignit le but qu’il s’était assigné. Mais sa Porsche « longue queue » ne gagna jamais les 24 heures du Mans, car sa tenue de route était trop mauvaise sur sol mouillé, et du fait de l’encapsulation totale de la mécanique, elle surchauffait sur la durée d’une course.

Et John Wyer atteignit le but qu’il s’était fixé. Eh oui, ce sont « ses » Porsche à lui, les Porsche « courtes » aux couleurs de Gulf, les seules dont tout le monde se souvient, qui coiffèrent les podiums.

Pourquoi une telle rivalité, intestine de surcroît ?
La maison-mère Porsche (et donc Ferry Porsche, l’oncle de Ferdinand Piëch) mit un certain temps à exiger que le neveu tumultueux (Ferdinand Piëch) gère la question aérodynamique de façon scientifique. Problème de budget, probablement.
Il est probable que le sponsor Gulf, par l’entremise de John Wyer, fut finalement mis à contribution sur le plan financier. A confirmer …
Reste à savoir qui fut nommé chef des essais en tunnel aérodynamique. Ferdinand Piëch ? John Wyer ? Quelqu’un d’autre ?

Le résultat ne se fit pas attendre. Il s’ensuivit diverses Porsche 917 dotées de rapports déportance / traînée optimisés, dotées de différentes finesses, bien équipées en ouïes d’aération, intelligemment adaptées aux différents circuits de la compétition. La base de la compétition automobile, quoi. En 1971, une telle vérité était loin d’être évidente.

Un des premiers résultats de la campagne d’études aérodynamiques de 1971, fut que la Porsche « longue » 917 LH de Le Mans 1971 aux couleurs de Gulf, pilotée par Derek Bell et Jo Siffert, pouvait atteindre 390 km/h dans la ligne droite des Hunaudières, non pas en risquant la vie de ses pilotes (cf. les précédentes Porsche « longues » mises au point par Ferdinand Piëch), mais en leur permettant de tenir le volant d’une seule main, tellement la stabilité était devenue excellente. Mais telle Porsche 917 « longue » ne gagna jamais. Une course automobile ne se résume pas à une longue ligne droite. Et la météo n’est pas garantie, exempte de mouillé.

Des chroniqueurs arguent du fait que malgré la nouvelle approche rationnelle de l’aérodynamique, Ferdinand Piëch continuait de provoquer des conflits de personnalité, qui mettaient la maison Porsche dans une mauvaise posture, à tel point que Ferry Porsche prit la décision d’écarter Ferdinand Piëch en 1971.

Une photo de Piech alors qu’il était encore chez Porsche… Et une citation : “We understand Europe, we understand China and we understand Brazil,” VW Chairman Ferdinand Piech told Bloomberg this month. “But we only understand the United States to a certain degree so far.”

D’autres chroniqueurs arguent du fait qu’il existait une clause au sein de la maison Porsche, qui pour éviter d’incessantes querelles familiales, interdisait à des membres de la famille (donc Porsche et Piëch) d’obtenir des postes à la gestion quotidienne dans la maison Porsche. Ferry Porsche « himself » continuait à opérer, seulement en tant que Président de la maison Porsche (gestion stratégique seulement), et pas en tant que délégué à la gestion journalière.

Dans tel contexte, Ferdinand Piëch ne voyait pas comment engranger de l’expérience chez Porsche, afin de succéder un jour à son oncle Ferry Porsche. Une voie possible, serait d’engranger de l’expérience et des compétences en travaillant pour la concurrence, en y manoeuvrant hypocritement de façon à ce qu’un beau jour, la maison Porsche puisse mettre la main dessus, de façon à ramener un trophée qui consolide la maison Porsche. Ferdinand Piëch espérait-il naïvement qu’en récompense de tel forfait commis au bénéfice de Porsche, Ferry Porsche le désignerait comme successeur à la tête de Porsche ?
Quels étaient les états d’esprit ?

Courant 1971 et 1972, Ferdinand Piëch rebondit en fondant une société chargée de travailler en collaboration avec Mercedes-Benz. L’idée consistait à partir du moteur OM616 (4 cylindres Diesel), pour y rajouter un cylindre de façon à obtenir un moteur dérivé, le moteur OM617 (5 cylindres Diesel, une nouveauté pour l’époque). Avec son staff, et le staff de Mercedes-Benz, Ferdinand Piëch supervisa le dessin, le prototypage, le test et la mise au point de ce moteur OM617. Tel moteur devint une référence en matière de fiabilité, équipant toutes les Mercedes « 250 D » puis « 250 TD » (avec turbo) entre 1974 et 1991.

Courant 1972, plutôt que de faire carrière chez Mercedes-Benz, Ferdinand Piëch prit racine chez Audi, qui était la marque phare du groupe Auto-Union-NSU, groupe qui fut englobé par VW dès 1965. En 1972, la NSU Ro-80 apparue en 1967 (exceptionnellement aérodynamique), et son bizarre moteur à double piston rotatif (glouton, peu fiable, manquant de couple à bas régime au point qu’il fallait l’épauler par un convertisseur hydraulique de couple), avaient profondément marqué les esprits, dont celui de Ferdinand Piëch. Il y avait aussi le prototype NSU K50 censé succéder à la NSU Prinz, qui explique la similarité entre le prototype NSU K50, l’Audi 50, la VW Polo, puis la VW Golf (voitures traction avant à moteurs transversaux). Il y avait aussi le prototype NSU K70, qui explique la similarité entre le prototype NSU K70, la VW K70, puis la VW Passat, et toutes les Audi à partir de l’Audi 80 de 1972 (voitures traction avant à moteurs longitudinaux).

La Ro 80 est la dernière automobile vendue sous la marque allemande NSU. Elle fut produite entre 1967 et 1977. Outre une ligne aérodynamique innovante pour l’époque, elle se singularise par le moteur Comotor qui est un moteur rotatif Wankel.

Dès 1975, Ferdinand Piëch monte en grade chez Audi, en accédant à la direction technique d’Audi.

Dès 1975, Ferdinand Piëch peaufine la mise à jour de l’Audi 80 programmée pour 1978, qui depuis l’origine (1972) constitue une sorte de VW Passat fignolée (plaquages bois à l’intérieur), mais à carrosserie 3 volumes, dotée de 2 portes ou de 4 portes, au choix. Et pas de break, afin de ne pas concurrencer le break (variant) Passat. Et pas encore de direction assistée (c’est trop tôt ?), seule la Citroën DS en a une (et ce, depuis 1955). Pas le même prix de vente, non plus.

Dès 1977, le premier grand chantier pour Ferdinand Piëch est la direction du programme « Audi Quattro Sport » avec pour but, remporter le Championnat du monde en Rallyes. Tel programme comporte trois piliers novateurs: le moteur 5 cylindres, la suralimentation par turbo, et la transmission permanente aux quatre roues.

Dès 1977, le deuxième grand chantier pour Ferdinand Piëch est l’évolution de l’Audi 100, dont Ferdinand Piëch veut qu’elle innove en battant tous les records en aérodynamique et en poids, en s’inspirant de l’allure de la NSU Ro-80 plutôt que de la Citroën GS et CX. La nouvelle Audi 100 devra être une grande berline 4 portes lisse et habitable, à coffre haut perché. Ferdinand Piëch veut que cette Audi 100 établisse un nouveau standard d’efficacité, s’agissant qu’une grande berline.

En octobre 1982, Audi présente la nouvelle Audi 100 (également appelée C3 ou Typ-44) au Salon de l’automobile de Francfort où elle rencontrera un succès médiatique.

En 1983, telle « nouvelle » Audi 100 fut commercialisée. Les versions d’accès sont démunies de direction assistée (malgré qu’il y en ait déjà dans les Fiat 132), sont démunies de boites 5 rapports (malgré qu’il y en ait déjà dans la Fiat 132), et sont équipées d’un moteur 4 cylindres à essence de 1,8 litres de cylindrée, à carburateur, délivrant seulement 75 CV DIN (118 CV DIN dans la Fiat 132). Ces versions d’accès de l’Audi 100 sont certes capables de signer des basses consommations à 120 km/h stabilisés, mais manquent de punch et affichent des chiffres de consommation quelconques dès qu’on sollicite la pompe de reprise du carburateur. En l’absence de direction assistée, et compte tenu du poids du moteur qui repose en porte à faux avant, les manœuvres de parking s’avèrent pénibles. Des soucis de fiabilité électrique affublent les premières Audi 100 vendues (défaut de jeunesse, rapidement corrigé). Une partie du public n’apprécie pas l’esthétique de cette carrosserie aérodynamique. Les journalistes automobiles français, chauvins, ne se privent pas d’écrire que l’Audi 100 apparue en 1983 est invivable dès qu’il pleut, des gouttes tombant sur les coudes si les fenêtres restent entre-ouvertes, du fait de l’inclinaison des fenêtres. Mais en 1983, qui donc roule encore fenêtres ouvertes en temps de pluie, s’agissant d’une voiture moderne parfaitement étanche, dont l’habitacle est bien ventilé. Entre 1983 et 1986, c’est essentiellement l’Audi 80 qui tient Audi debout. Il y a aussi l’Audi 90, équipée du moteur 5 cylindres dérivé du moteur 4 cylindres de la VW Golf GTi. Entre 1983 et 1986, la grande Audi 100 présentée en 1983 fait figure de semi-échec.

Dès 1980, le troisième grand chantier pour Ferdinand Piëch est l’évolution de l’Audi 80, programmée pour 1986, dont Ferdinand Piëch veut qu’elle reprenne les idées directrices de l’Audi 100 programmée pour 1983. C’est dans tel contexte qu’intervient la commercialisation des « nouvelles » Audi 80 (et 90), dont la carrosserie aérodynamique procède des mêmes techniques constructives que celles de l’Audi 100 datant de 1983. Cette année là, en septembre 1986, la maison Audi se trouve sur le fil du rasoir. Si les « nouvelles » Audi 80 (et 90) sont aussi peu appréciées que l’Audi 100 de 1983, c’est la fin de la maison Audi, la faute incombant à Ferdinand Piëch, notamment son obsession en ce qui concerne le poids et l’aérodynamisme.

En France, l’Audi 80 est livrée à partir de 1986 (génération B3) en 2 versions essence, le 1.8S de 90 ch et le 1.8E de 112 ch et un turbo diesel 1.6 de 75 ch. Une version 90, équipée exclusivement de moteurs 5 cylindres (115 et 136 ch, 160ch puis 170 ch avec la 90 20V), est disponible également pour cette génération mais disparaît en 1992 (au passage à la dernière génération B4).

Et là, en 1986, c’est le plébiscite. Les « nouvelles » Audi 80 et 90 présentées en septembre 1986 sont radicalement différentes de celles qu’elles remplacent et qui se vendent encore bien. Et ces « nouvelles » Audi 80 et 90 se vendent comme des petits pains, malgré un prix de vente pas spécialement bas. Tel succès est attribué à la qualité perçue qui fait un bon en avant : acier galvanisé sur les deux faces (aucun risque de corrosion), rigidité structurelle qui élimine tout risque de couinement en provenance du mobilier intérieur, et qui par la même occasion garantit un ajustage durable des panneaux de carrosserie, au dixième de millimètre. En s’installant au volant d’une de ces Audi 80 ou 90, il y a comme une ambiance Porsche qui se dégage du fait de la qualité du siège conducteur (soutien lombaire, soutien latéral), du fait de la position de conduite (volant, pédales, levier de vitesses), et du fait de la disposition des cadrans et des commandes (ergonomie, sobriété, lisibilité). Ces Audi 80/90 qui semblent construites à partir d’un lingot d’acier (comme les Mercedes 190 apparues en 1982), coûtent moins cher que les Mercedes 190, sont aussi habitables que les Mercedes 190, et adoptent une esthétique plus moderne que les Mercedes 190. Les seules critiques qui émergent, utilisent le qualificatif de « monacal » pour décrire l’ambiance à bord, ambiance sérieuse et dépouillée qui a probablement été voulue par Ferdinand Piëch, lui qui a gardé Porsche dans son cœur, lui qui poursuit éventuellement comme but à moyen terme, d’apporter Audi à Porsche, en tant que trophée soustrait au Groupe VW, pour succéder à son oncle Ferry Porsche.

Mais quid en 1986, en ce qui concerne l’Audi 100 de 1983, mal aimée?
Eh bien, tout change brutalement deux années plus tard.

En 1988, la grande Audi 100 mal-aimée bénéficie d’une importante mise à jour, qui a pour but de les aligner sur l’esthétique des Audi 80/90, sans changer un seul panneau de carrosserie. Un changement pourtant, et pas des moindres : depuis 1988, toutes les Audi 100 sont construites en acier galvanisé sur les deux faces, comme le sont aussi les Audi 80/90. Les poignées de portes, la planche de bord, les contre-portes et les sièges sont complètement revus. La planche de bord, sensiblement plus large que celle de l’Audi 80/90, se rapproche du design Porsche lorsqu’équipée des 3 petits cadrans optionnels (température huile, pression huile, tension batterie). Les versions d’accès sont mieux équipées. Le moteur 4 cylindres délivre une puissance de 90 CV DIN. Pour un supplément de prix non négligeable, mais nettement dérisoire par rapport à la concurrence BMW série 5 et Mercedes Classe E, Audi propose des Audi 100 « business » suréquipées, dotées du moteur 5 cylindres (2,0 litres à injection délivrant 115 CV DIN ou 2,2 litres à injection délivrant 138 CV DIN), de la direction assistée, du volant en cuir, du verrouillage central, des 4 sièges en velours tous équipés d’appuie-têtes, des vitres électriques, du toit ouvrant mécanique et de la peinture métallisée. L’idée évidente est que culturellement, celui qui possède une Porsche pour s’amuser, n’a désormais pour seule et unique possibilité, que de conduire une Audi au quotidien. Question de standing. Question de classe. L’idée est là. Elle est géniale. Et elle fonctionne à rebours, car celui qui ambitionne de conduire une Porsche dans le futur, peut s’acclimater en prenant ses marques chez Audi, bien moins cher que chez BMW ou Mercedes, à niveau d’équipement équivalent. De 1988 à 1990, en même pas trois ans, ces Audi 100 « business », en réalité badgées 2.0E ou 2.2E, devinrent quasiment aussi nombreuses dans les rues que les Audi 80/90 présentées en 1986.

En janvier 1988, l’Audi 100 subit une importante cure de rajeunissement : extérieurement, elle adopte les poignées de porte intégrées inaugurées par l’Audi 80 type 89. L’intérieur est revu, le tableau de bord est arrondi, les compteurs sont inspirés des gammes Porsche, la malle est modifiée sur les berlines, ainsi que d’autres améliorations mineures. Les niveaux de finition CC, CS et CD disparaissent pour ne laisser que le sigle de la motorisation sur la malle arrière (en essence, 2.0E et 2.2E, la version de base en 4 cylindres 1l8 étant simplement nommée « Audi 100 »).

Et donc, à partir de l’année 1988, la culture Audi se retrouve chamboulée, instantanément propulsée sur des rails en or massif qui semblent assurer un succès durable à la maison Audi, en quelque sorte liée à la marque Porsche. Le problème, là, est qu’en réalité, il n’existe aucun accord portant sur cela, entre la maison Audi et la maison Porsche. Tout le problème identitaire de Audi est là, à cette époque. Objectivement parlant, c’est intenable. Telle stratégie ne peut être validée par VW, à moins que VW ne s’approprie Porsche, ou à moins que Porsche ne s’approprie Audi. Dès lors, à partir de 1988, pour assurer le long terme de la maison Audi, il faut implémenter un plan stratégique qui prend une autre direction que ce que le surmoi de Ferdinand Piëch a brillamment tricoté.

Revenons un instant sur le moteur 5 cylindres (en ligne) Audi. Ferdinand Piëch n’a pas perdu son temps. Dès 1975, dès sa nomination en tant que directeur technique chez Audi, se basant sur le moteur 1,8 litres 4 cylindres de la VW Golf GTI, y ajoutant un cylindre (cf. Mercedes OM617), Ferdinand Piëch a mis en chantier le moteur 2,2 litres et 5 cylindres, particulièrement fignolé au niveau de l’accord de l’admission et de l’échappement. Il en a résulté un moteur d’une puissance de 138 CV DIN, à aspiration naturelle, « plein » à tous les régimes, qui à partir de 1988, équipe les Audi 90 et les Audi 100, qui émet une jolie note musicale qu’on se plait à écouter sur les petites routes départementales, fenêtre entre-ouverte. Un pur bonheur. Et la version Turbo (165 CV) est encore mieux, dit-on, malgré quelques soucis de démarrage à chaud.

Hélas, l’obligation intervenue en 1990, de monter un catalyseur sur tous les moteurs à essence, obligea Audi à augmenter la cylindrée pour maintenir la puissance tant que possible, qui s’agissant du moteur 5 cylindres de 2,2 litres homologué sur banc statique à 138 CV DIN en 1988-1989 (probablement 145 CV par temps frais, qui explique le zéro à 100 km/h en 9,8 secondes réelles), passa en 1990 à 2,3 litres et tomba à 133 CV (et 133 CV DIN aussi par temps frais), sans pour autant retrouver une courbe de couple aussi « pleine » et un chrono zéro à 100 km/h aussi bon.

L’adoption du catalyseur en 1990, associé à une sonde à oxygène, sans sacrifier le coût, la puissance, la courbe de couple, ou la consommation, constitue une impossibilité technique. Le premier à déplorer telle réalité fut Jürgen Stockmar, en charge du développement technique chez Audi. Fin 1990, constatant le recul des performances du moteur 5 cylindres de la nouvelle Audi 100 (qui sera renommée A6 en 1994), et constatant l’apathie (et l’appétit en essence) du tout nouveau moteur V6 monté dans la nouvelle Audi 100 (qui sera renommée A6 en 1994), Ferdinand Piëch crut utile de démettre de ses fonctions Jürgen Stockmar, en lui proposant une soi-disant promotion en Autriche, chez Magna-Steyr. Telle éviction surprend, car selon toute logique, les concurrents d’Audi devaient éprouver les mêmes difficultés. Ainsi, tel recul des performances n’avait pas pour effet d’handicaper Audi par rapport à la concurrence. Avec le temps, on se dit qu’une possibilité est que certains concurrents d’Audi tels BMW trafiquaient les mesures de CO2 lors de l’homologation, et ce, déjà en 1990, chose que Jürgen Stockmar se refusait à pratiquer.

Quelques années plus tard, disons vers 1992, la solution consista à recourir à une injection séquentielle électronique plutôt que mécanique, et à recourir à des culasses élaborées dotées de 4 soupapes par cylindres, permettant de maintenir la puissance des moteurs sans devoir en augmenter la cylindrée ou le régime. Telle approche causa une explosion du coût de fabrication des moteurs à essence, en partie absorbé par l’économie permise par le passage à l’injection électronique Bosch Motronic, en lieu et place du système Bosch K-Jetronic qui contrairement à ce que son nom indiquait n’avait rien d’électronique, dont le doseur-distributeur coûtait cher en fabrication. Malheureusement, pour bénéficier d’un bon couple à bas régime avec deux soupapes d’admission par cylindre (et deux soupapes d’échappement), il faut adopter une admission à géométrie variable (résonateurs configurables) et un diagramme variable de levée des soupapes. Et donc, de ce fait là, on peut dire que des moteurs aussi réussis, aussi « pleins » que le moteur 5 cylindres 2,2 litres de 138 CV DIN qui fut produit par Audi en 1988-1989, devenaient hors de prix lorsque produits à partir de 1990. De là, on peut imaginer que ce que Ferdinand Piëch reprocha à Jürgen Stockmar, était que Jürgen Stockmar n’avait pas réussi à intégrer à prix constant dès l’année 1990 : 1) le catalyseur, 2) la sonde à oxygène, 3) le système électronique d’allumage et d’injection Bosch Motronic, 4) la culasse à 4 soupapes par cylindres, 5) l’admission à géométrie variable (résonateurs configurables), et 5) le diagramme variable de levée des soupapes. Ou une variante innovante, telle la généralisation du Turbo avec Intercooler, qui permettait de se passer des accessoires suivants 1) la culasse à 4 soupapes par cylindres, 2) l’admission à géométrie variable (résonateurs configurables), et 3) le diagramme variable de levée des soupapes. Peut-être le fin du fin, est-il que Ferdinand Piëch reprocha à Jürgen Stockmar de ne pas avoir sacrifié le moteur 5 cylindres sur l’autel de l’écologie, dès 1990, en produisant un moteur 1,8 litres turbo 4 cylindres à 8 soupapes délivrant 138 CV DIN, doté d’un catalyseur et d’une sonde à oxygène, qui passe les tests d’émission de 1990, et qui ne refuse pas de démarrer à chaud, en réalité un moteur dérivé du moteur 2,2 litres turbo 5 cylindres délivrant 165 CV DIN qui équipait l’Audi 100 2.2 turbo dès 1990, connu pour refuser de démarrer à chaud malgré son étrange buse d’air chargée de refroidir les injecteurs. Ceci, avec en plus comme objectif, que tel moteur turbo réduit à 4 cylindres, ne coûte pas plus à la fabrication que le moteur atmosphérique 2,2 litres 5 cylindres à 10 soupapes, non catalysé qui délivrait 138 CV DIN en 1988-1989.

Une autre question qu’il faut se poser est de savoir quelle était la santé financière de VW, la maison-mère d’Audi, dans les années 1993-1994, précisément à l’époque où Audi se défit d’un certain passé (la voiture discrète, pas excessivement chère, dotée d’un rapport prix / qualité imbattable), pour endosser un certain futur (la voiture maniérée, légèrement ostentatoire, excessivement chère).

La situation d’Audi ne devient stable qu’à partir de 1994, lors de l’apparition des nouvelles Audi A4 et A8, tous les modèles Audi étant alors nommés A4, A6 et A8, vendus sensiblement plus cher que les modèles précédents. Dès 1994, en partie à cause de l’obligation de dépolluer les moteurs à essence, Audi cessa d’être cette marque surprenante pour l’acheteur, une marque qui proposait des voitures de qualité dotées d’un rapport qualité / prix inespéré. Dès 1994, les Audi A4, A6 et A8 matérialisent le plan stratégique voulu par Ferdinand Piëch, consistant à positionner Audi en tant que concurrence pour les BMW série 3, 5 et 7, et pour les Mercedes classe C, E et S. D’où sort le moteur V8 de 3,6 litres de cylindrée ? D’où sort le moteur V6 de 2,7 litres de cylindrée ?

Lors de la conception du moteur 5 cylindres, une sorte de deuxième bureau a été constitué, en charge de dériver du moteur de la Golf GTi, un moteur V8 (marier deux blocs à 90 degrés), de même le moteur V6 (raccourcir le moteur V8 de deux cylindres). Telle fut la cuisine de sorcières de Ferdinand Piëch, qui visa à uniformiser l’outillage et la production de tous les moteurs non seulement pour Audi, mais aussi pour l’ensemble du groupe VW. Et cela ne s’arrête pas là. Au début des années 1990, à grands frais, Ferdinand Piëch remit à l’ordre du jour les moteurs en V « réduit », dont l’angle entre les deux rangées de cylindres n’excède pas 20 degrés, dotés dès lors d’une seule culasse, moins coûteux, moins lourds et moins encombrants que les moteurs V6 ouverts à 90 degrés ou à 60 degrés. Noter que ces moteurs VR5 et VR6 sont plus difficiles à dépolluer, du fait de leurs conduits de longueur inégale, tant à l’admission qu’à l’échappement. Et en mariant deux moteurs VR4, VR5, VR6 ou VR8 selon un « V » ouvert à 90 degrés, Ferdinand Piëch remit aussi à l’ordre du jour les moteurs en « W » tels le W8, W10, W12 et W16. C’est ainsi qu’on vit dans le milieu des années 1990, des VW Golf (moteur transversal) et des VW Passat (moteur longitudinal) équipées des moteurs VR5, VR6, et même le moteur W8 apparu plus tard, s’agissant de la VW Passat entre 2001 et 2003.

Revenons donc en 1993, et intéressons-vous à la maison-mère VW.
Si l’on se place en 1993, on se rend compte que commercialement parlant, la marque VW n’innove plus depuis la VW Passat (1973) et depuis la VW Golf (1974). Les bénéfices chutent de façon régulière, la VW Passat présentée en 1988 se vend mal, et ce qui n’arrange rien, est que sous l’impulsion de Ferdinand Piëch, d’énormes sommes ont été investies qui visaient à diminuer le coût de production des moteurs, mais qui en réalité ont été dépensées pour doter la maison Audi d’une armada de moteurs puissants dont la marque VW n’a pas besoin. La trésorerie de la maison-mère VW est au plus bas, épuisée une première fois par l’absorption de Seat, épuisée une deuxième fois par la prise de contrôle à 30% de Skoda. Rétrospectivement, on avance que courant 1993, le groupe VW se trouvait sans trésorerie, sans plan stratégique, à trois mois de la banqueroute. Dès lors, eu égard au succès de la marque Audi, seul vecteur d’innovation au sein du groupe VW, Ferdinand Piëch est appelé en 1993 à la fonction de Président du Directoire du groupe VW, succédant ainsi à Carl Hahn.

S’ensuit un redressement des ventes quasi miraculeux du groupe VW, grâce à des retouches cosmétiques opérées sur la VW Passat dès 1993 (sa calandre, notamment). On observe le même redressement dès la commercialisation de la VW Golf IV, en 1997. La trésorerie de VW redevient opulente. Fort de sa stratégie, Ferdinand Piëch a réussi à remettre le groupe VW dans le chemin du progrès raisonnable, profitable. Tout le monde se congratule. Sauf Ferdinand Piëch, qui escomptait peut-être qu’il allait pouvoir apporter le groupe VW à Porsche, en guise de trophée !

En 1998, Ferry Porsche décède. Son testament n’intronise pas Ferdinand Piëch chez Porsche.

En 1998, Ferdinand Piëch expose une stratégie présentée comme défensive, poussant le directoire de VW à décider d’absorber des marques de prestige telles Bentley, Lamborghini, Bugatti, au moment exact où BMW procède à l’acquisition de Rolls-Royce Motors. C’est cher, cela entame la trésorerie, mais cela empêche Mercedes ou BMW d’acquérir un monopole en ce qui concerne l’automobile de prestige. BMW se contentera de Rolls-Royce (qui vaut moins, amputé de Bentley), et Mercedes sera forcé de ressusciter la marque Maybach, à laquelle personne ne croit (sauf Mercedes).

En 2009, intervient une guerre entre VW et Porsche, initiée par Wendelin Wiedeking, le président de Porsche. Wendelin Wiedeking siège au directoire de VW du fait que Porsche détient depuis toujours une importante participation dans VW. Wendelin Wiedeking se sent fort. On lui attribue le redressement spectaculaire de Porsche opéré entre 1993 et 1995. Dans ces années-là, c’est Wendelin Wiedeking qui prit la décision d’arrêter la Porsche 928 et 968, de continuer la Porsche 911 en la modernisant, et en parallèle, de lancer l’étude de la Porsche Boxster apparue en 1996, qui prouva la capacité d’innover de Porsche. C’est lui aussi qui eut l’idée de partager avec VW une plate-forme commune, celle qui donna naissance en 2002 à la VW Touareg et à la Porsche Cayenne, qui permit à Porsche de profiter du marché des SUV, et qui par cela, donna une impulsion positive au marché des SUV, qui rejaillit positivement sur le groupe VW. Grâce à cela, et à quelques manipulations du cours du titre Porsche, Wendelin Wiedeking parvint à décupler la capitalisation boursière de Porsche, qui atteignit 25 milliards d’euros en 2007, ce qui rendit à peu près plausible son OPA hostile en 2009 sur le groupe VW, qui consista à offrir 10 milliards d’euros pour rassembler 51% des parts du groupe VW, de façon à y obtenir une majorité de contrôle. Le groupe VW profita de l’état de faiblesse de Porsche causé par cette promesse de paiement à hauteur de 10 milliards d’euros, pour à son tour déclencher une contre-OPA sur Porsche. Telle contre-OPA sur Porsche eut pour résultat qu’au bout de quelques heures, le groupe VW se trouva propriétaire à hauteur de 49,9% de Porsche, disposant ainsi d’une minorité de blocage au sein de Porsche. Cela força Porsche de cesser de se comporter en prédateur à l’égard du groupe VW. La guerre cessa définitivement le 1er août 2012, date à laquelle le groupe VW parvient à détenir 100% de Porsche, qui devint alors une filiale du groupe VW. Au terme de cet épisode, Ferdinand Piëch demeura président du directoire du groupe VW, et via tel poste, il contrôle la destinée de Porsche. La contre-OPA sur Porsche réussit si vite et si bien, qu’on a du mal à croire qu’elle n’ait pas été préparée de longue date par Ferdinand Piëch, épaulé par quelques personnes ou sociétés ayant encouragé Wendelin Wiedeking, puis qui ont trahi Wendelin Wiedeking au dernier moment en vendant au groupe VW, leur participation dans Porsche.

En avril 2015, Ferdinand Piëch en tant que Président de Volkswagen AG, société familiale qui contrôle le Groupe Volkswagen, nia toute implication en ce qui concerne les moteurs VW diesel truqués aux USA, prétendant que telle question était du ressort de Martin Winterkorn, en charge de la marque VW, qui soit n’était pas au courant de la tricherie, ce qui signifie un grave déficit en matière de contrôle interne, ou qui soit était au courant de la tricherie, ce qui signifie une complicité de sa part. La réaction de l’assemblée ne se fit pas attendre. L’assemblée prit parti en faveur de Martin Winterkorn. Ferdinand Piëch posa alors ses conditions : « un de nous deux doit partir, c’est lui ou moi ». L’assemblée vota en faveur du départ de Ferdinand Piëch, qui s’exécuta, dépité.

En septembre 2015, Martin Winterkorn, très exposé, démissionna à son tour, de façon à s’occuper à plein temps de l’équipe de football du Bayern de Munich.

En mars 2017, Ferdinand Piëch vendit les 15% de droits de vote qu’il détenait dans Volkswagen AG, la société familiale qui contrôle le Groupe Volkswagen.

Un résumé de la carrière de Ferdinand, par ses voitures !

On attend avec impatience, la parution de l’un ou l’autre livre qui décrit mieux que moi et avec plus de détails, la carrière extraordinaire de Ferdinand Piëch, et l’émulation positive qu’il arriva à insuffler à l’industrie automobile allemande, toutes ces années durant. Hâtez-vous, car les protagonistes encore en vie, atteignent des âges canoniques.

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La saison de MotoGP repart… Un pronostic ?

C’est cool de pouvoir regarder de nouveau des images du MotoGP qui ne soient pas des essais hivernaux. La saison repart et les pronostiques battent leur plein !

Et moi, vais-je jouer le jeu et me prononcer sur qui va jouer le titre ?
Certainement pas car le plateau n’a jamais été aussi serré !

Par exemple, lors de la FP2 disputée aujourd’hui, les dix premiers se tiennent en une demi-seconde !

Il est facile de dire que Marquez semble encore très fort et que Dovi semble très serein, que Rossi a toujours sa chance et ainsi de suite… Mais ça ne veut rien dire !
L’année dernière à pareille époque, tout le monde pariait sur Vinales et Dovi n’était même pas évoqué… ça situe ce que valent ce genre de pronostics !

Je préfère laisser parler ces images magnifiques :

https://www.youtube.com/watch?v=WYe7Ap8G5uU

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Encore une mise à jour d’un de mes livres : « Un auteur à succès » avec un récit de plus !

Comme d’habitude, je continue à mettre à jour mes livres. Cette fois, c’est « un auteur à succès » qui est passé par une bonne révision.

J’en ai profité pour ajouter un 9ème récit : Parmi eux, que je reproduis ici :

Parmi eux

Je suis humain, en apparence du moins et, pour tous, ça suffit largement. En vérité, je suis un métamorphe même si ça fait bien longtemps que je n’ai pas repris ma forme originelle. Vous devez vous dire “Mais pourquoi me raconte-t-il cela ?”. Vous allez bientôt comprendre…

Car je joue un jeu serré : si je veux rester discret, fondu dans la masse humaine, je dois faire le moins d’erreurs possible.

Sinon, je suis sûr que les tueurs à la solde du commodore me remarqueraient et m’élimineraient. Ah ça, pas de doute que le commodore m’en veuille toujours : pour lui, j’étais, je suis et je resterai toujours un témoin gênant, à éliminer donc. Bon, pour que vous me compreniez, je réalise qu’il faut que je vous raconte tout depuis le début. Je me lance dans mon récit sans en avoir posé les bases… c’est idiot, je fais cela à chaque fois en plus !

Bref, j’étais à la solde du commodore, comme d’autres métamorphes et, un jour, j’ai échoué dans la mission qui m’était assignée : la victime désignée s’en est tirée et, pour ne pas être démasqué, le commodore s’est résolu à me supprimer. En m’éliminant, il pensait s’assurer que je ne pourrais témoigner et l’exposer…

J’ai pu m’enfuir in extremis et c’est depuis ce jour que je me cache sur cette planète en tâchant de ne plus faire d’erreur. En arrivant dans ce monde, j’ai vite compris la mentalité et les faiblesses des humains et depuis, j’en profite pour rester invisible. Périodiquement, je prends la place d’un riche notable que j’ai assassiné. Pour moi, éliminer un humain est facile : ils sont tellement lents !

C’est sans doute à cause de leur atmosphère si épaisse. Donc, tuer ma cible m’est facile : il me suffit d’être seul avec elle l’espace d’un instant. Ensuite, je prends son apparence et voilà. Me débarrasser du corps est plus difficile, mais depuis le temps, je sais comment procéder désormais. Mon choix de cible est toujours le même : je privilégie les riches, oisifs et pas trop âgés. Je les préfère oisifs, car si je devais exercer un métier précis, je risquerais de ne pas savoir me débrouiller et ainsi de me démasquer !

Leurs femmes et leurs enfants remarquent souvent que mon comportement a changé, mais de là à comprendre qu’un métamorphe s’est introduit dans leurs foyers il y a de la marge. Et quand les soupçons sont trop forts, je passe à l’action et hop, plus de femme, plus de soucis.

Mon seul vrai problème, c’est que lorsque j’ai besoin d’une période de “repos” pour régénérer mon corps, il faut que je puisse rester quelques-unes de leurs années sans être dérangé. Heureusement, les fortunes que je détourne me permettent de m’offrir un mausolée, un refuge isolé où je peux passer ces années délicates bien à l’abri. Mais, il m’est arrivé de faire des rencontres en sortant de ces “sanctuaires” au bout de quelques années. Sûrement, mon aspect devait faire peur, car les humains que j’ai croisés s’enfuyaient effrayés. Ce n’est pas surprenant, car lors du processus de régénération, nous autres métamorphes nous perdons le contrôle de notre apparence… Je ne sais même pas à quoi je ressemblais alors !

Du coup, pour ne pas me faire repérer, j’ai laissé courir des rumeurs à propos de créatures de cauchemars… Les vampires et les morts-vivants, c’est moi qui en suis l’inventeur !

Pour être tout à fait tranquille et pour expliquer mon incroyable longévité, j’ai aussi inventé des personnages fabuleux : Cagliostro et le conte de St-Germain, c’est encore moi !

Les humains sont crédules et friands de sensationnel… je n’ai donc pas eu besoin de beaucoup insister pour que ces rumeurs se développent et prennent corps. Je suis même surpris de voir ce qu’elles sont devenues finalement !

J’ai commencé à m’habituer à cette vie sur cette planète. Vivant discrètement au beau milieu de ces humains faciles à berner. Mais je restais tout de même toujours vigilant. Je savais bien que le commodore ne lâcherait pas l’affaire me concernant. Je surveillais tout ce qui sortait de l’ordinaire et je n’ai pas tardé à repérer les télépathes lancés à ma recherche.

Heureusement, ces derniers sont relativement faciles à égarer : leur extrême sensibilité est également leur plus grande faiblesse… j’en profitais pour les aiguiller sur d’innocentes victimes. Je savais bien qu’ils allaient revenir triomphants vers le commodore qui, lui, ne se laisserait pas tromper aussi facilement. Ce qui arrivait ensuite à ces télépathes maladroits n’est pas difficile à deviner quand on connaît le commodore…

Et maintenant, avez-vous compris pourquoi je vous ai raconté tout cela ?

Vous pouvez tenter de me tuer, encore que l’issue d’un affrontement entre métamorphes est difficile à prévoir. Mais, même si vous arrivez à m’abattre, aller chercher votre prime auprès du commodore serait bien imprudent : même en ayant la preuve de mon identité, vous risquez de ne pas pouvoir profiter de votre récompense…

En effet, le commodore va vous faire sonder par son télépathe personnel et lui va s’apercevoir que vous en savez désormais beaucoup trop pour rester vivant. Eh oui, mon histoire personnelle est devenue ma meilleure assurance-vie !

Maintenant, il vous reste à vous faire une place sur cette planète, tout comme moi, mais pas trop proche s’il vous plait… Vous verrez, on s’y habitue vite : dans quelques-uns de leurs siècles, vous aurez presque l’impression d’y avoir vos racines.

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Après les tartuffes, voilà les « jamais-contents » !

J’ai souvent pointé du doigt la nocivité des tartuffes, ces hypocrites qui occupent la scène médiatique avec leur politiquement-correct de façade.

Mais voilà que je dois ajouter une nouvelle catégorie sociétale dans les nocifs qui nous pourrissent la vie : les jamais-contents !

Pour définir les jamais-contents, il suffit de se pencher sur les débats stériles qui agitent nos sociétés développées comme celui sur la cigarette électronique. Je fais partie de ceux qui ont toujours combattu l’usage du tabac et je dois donc saluer le progrès notable que représente la cigarette électronique. Mais, pour certains, ça ne sera jamais suffisant. Au lieu de se réjouir du progrès réel qu’apporte le vapotage, les tristes jamais-contents vont poser la question le plus sérieusement du monde : et si cette nouvelle cigarette (qui n’a rien en commun avec l’ancienne, faut quand même le reconnaitre à un moment !) était aussi nocive (voir plus pendant qu’on y est, hein !) que l’ancienne ?

C’est débile, mais les médias ne résistent pas à ce genre de questionnements et ils les relaient avec gourmandise… Je vais vous dire pourquoi ce type de débat qui, si on était entre gens sérieux, ne devrait pas passer le stade de bavardages stériles entre mou du bulbe. C’est parce que le sevrage du tabac perturbe tellement de monde qu’on trouve toujours des tartuffes et des jamais-contents pour remettre en cause, à coup d’arguments de sophistes, cette évolution positive.

Même chose pour le débat épique concernant la voiture électrique. Certains n’hésitent pas à prétendre qu’elle est, finalement, aussi polluante que celle à moteur thermique… ben voyons !

Alors, c’est sûr, pour les voitures électriques, il faudra produire de l’électricité. Et si cette production est polluante, on peut penser qu’on a pas beaucoup avancé… Et les batteries, tu as pensé aux batteries ?

Elles aussi sont source de pollution, d’utilisation dantesque de ressources rares et ainsi de suite… ça y est, c’est tout ?

Tout cela est vrai, mais je ne peux m’empêcher d’avoir un gros doute sur la sincérité de ces critiques quand j’en vois l’origine… Si c’est PSA qui mène la charge contre la voiture électrique, je comprends mieux : les tartuffes donnent des armes aux jamais-contents, voilà, tout s’explique.

Rappelons-nous que ce sont les gens de PSA (et en particulier Jacques Calvet de sinistre mémoire) qui ont fait le lobbying nécessaire pour nous imposer la mode du diesel dont a désormais un mal fou à se débarrasser (et pour toux ceux qui ont du mal à revendre leurs voitures diesel pourries, je dis : bien fait !).

Car, à un moment, faut quand même comparer ce qui est comparable : la voiture thermique émet des polluants en fonctionnant, la voiture électrique n’en émet pas, point.

Ceci dit, si ça amuse les jamais-contents de couper les cheveux en quatre dans des débats stériles avec des arguments de sophistes, grand bien leur fasse !
Mais en silence, svp…

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Un choix actuel possible : la VR (virtual reality) pour vos jeux-vidéo.

Quand on regarde l’actualité des jeux-vidéo, la VR est partout !

Du coup, j’ai voulu savoir ce qu’il en était dans mon domaine préféré : le SimRacing.

J’ai donc fait le grand saut (tardivement) et je me suis acheté un masque Oculus Rift CV1. Pour le faire fonctionner, il faut un PC puissant… J’ai donc renouvelé le mien, profitant de cette exigence pour vivre une expérience intéressante : assembler moi-même mon PC de « gamer » (si ça vous intéresse, c’est à lire ici => http://www.histoireinformatique.com/assembler-son-propre-pc-cest-desormais-assez-facile/).

Bref, qu’est-ce que ça vaut, alors ?

Eh bien, la réponse est très variable… Tout d’abord, toutes nos simulations ne traitent pas ce mode de visualisation de la même façon : certaines le font très bien (je pense en particulier à PCARS2 et à Raceroom), d’autres le font moins bien (et là, je pense à Assetto Corsa et à rFactor2). C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les menus : seul PCARS2 ne vous impose pas d’être en VR (pour naviguer dans les options, les choix, les menus) tout le temps et, croyez-moi, c’est bien plus confortable ainsi. Pareil sur le plan du rendu graphique : certains donnent facilement une bonne image (nette et fluide) alors que d’autres demandent à beaucoup travailler avant d’obtenir un résultat plus ou moins satisfaisant. Là encore, on retrouve à peu près le même classement : PCARS2 et Raceroom (ainsi que iRacing) dans les bons élèves et AC plus rFactor2 dans les moins bons.

Les réglages spécifiques « VR » dans PCARS2

Bien entendu, ces opinions sont hautement discutables et je suis certains que les fans de telle ou telle simulation vont dire « n’importe quoi ! Xxx est vraiment au top en VR ! » et il ne tient qu’à vous de choisir qui croire.

Mais, en matière de VR, la vraie question n’est pas qui est meilleure que l’autre, car toutes les simulations se valent plus ou moins quand il s’agit de juger du résultat. La vraie question est plutôt « est-ce que ça vaut le coup ? » et « qu’est-ce que ça apporte ? ». Essayons d’y répondre sans mettre trop d’émotion dans ces sujets…

Est-ce que ça vaut le coup ?

Eh bien, pour vraiment répondre à cette question, il faut considérer tous les paramètres : coûts supplémentaires (incontestables même si le matériel tend à baisser de prix, comme toujours en ce qui concerne l’électronique grand-public), complexité du paramétrage (au rdv, vous pouvez me croire : quelle que soit la simulation considérée, vous allez passer du temps dans les réglages et ça à tous les étages !) et apport final au niveau de l’immersion, mais aussi de la performance. Et, disons-le tout de suite, si vous espérez aller plus vite grâce à la VR, vous pouvez repasser !

Dirt Racing en VR avec iRacing… Grandiose !

Au contraire, j’ai plutôt constaté que j’étais plus lent, bien plus lent, surtout au début. Je pense qu’avec le temps et l’habitude, on peut rattraper cela, mais il est vain d’espérer un gain de performances avec cet équipement… Mais, peut-être suis-je une (triste) exception et que vous trouverez de nombreux pilotes pour vous affirmer que la VR leur a permis de gagner plus d’une seconde au tour !

Mais, franchement, j’en doute…

En revanche, du côté de l’immersion et des sensations, la promesse est effectivement au rendez-vous !

Parfois trop d’ailleurs… En effet, si vous n’avez pas les bons réglages (mettez tous les effets de caméra à zéro !), vous allez rapidement éprouver une sensation de malaise bien connue : c’est le trop fameux « motion sickness » (mal de mer) qui vient de frapper !

Il est donc important de passer du temps sur ce point afin de ne pas gâcher l’expérience (ceci dit, j’ai tout de même l’impression que la sensation d’inconfort reste toujours un peu… il faut le savoir !). Il y a quand même un inconvénient majeur de la VR et qui est spécifique au SimRacing… La profondeur de champ. Je m’explique : en VR, la définition n’est pas aussi bonne que sur nos écrans traditionnels (ça va s’améliorer à l’avenir, mais, aujourd’hui, même avec le supersampling et toutes les bidouilles mises en avant ça et là, ça reste médiocre, il faut le savoir). Du coup, on a du mal à voir loin… Et c’est un vrai problème quand on cherche son repère de freinage !

Les panneaux restent flous longtemps alors qu’on arrive vite dessus… Vous voyez (façon de parler) le problème !

Le seul cas où ce défaut n’est pas trop gênant c’est sur les ovals. J’ai essayé les ovals de terre battue sur iRacing et je dois avouer que j’ai adoré l’expérience : VR ou pas VR dans ce cas, la glisse en travers est tout à fait grisante (ça m’évoque le jeu « World of outlaws » d’il y a quelques années… quoi, 2002, déjà ?). Mais, dans ce contexte, la VR et son défaut ne sont pas du tout gênants et je dirais même que c’est mieux en VR (plus facile de voir le bord intérieur).

Mais ce contexte « oval sur terre » reste tout de même une exception et pour la piste, la VR va représenter plutôt un handicap qu’un avantage.

Une immersion totale !

En revanche, sur le plan de l’immersion, disons-le, y a pas mieux !

C’est même assez surprenant de réalisme et, pour une fois, j’en ai la preuve… Laissez-moi vous raconter cela : en 2001, je faisais le championnat Arcobaleno en monoplace (où j’ai finalement terminé second) et la dernière manche se déroulait à Magny-cours, une piste sur laquelle je n’avais jamais roulé en vrai. Je me suis donc longuement entrainé sur ce tracé avec F1 2000 (de EA Sports). J’ai vraiment accumulé les tours dans toutes les conditions pour apprendre Magny-cours dans ces moindres détails grâce à cette simulation.

Mais, une fois sur le vrai circuit avec ma monoplace, j’ai été plutôt surpris : la piste était bien plus large que dans ma perception avec la simulation !

F1 2000 était pourtant assez fidèle, mais ma perception n’était pas la même… à cause du champ de vision limitée. Et c’est justement en essayant la VR pour la première fois que je me suis rendu compte de l’importance de ce critère : à Laguna Seca avec Assetto Corsa, j’ai ressenti exactement la même chose qu’à Magny-cours en 2001 !

En VR, la perception du relief est également accentuée (surtout à Laguna Seca où il a vraiment un effet « roller coaster »). Tout cela renforce l’immersion de façon intense. Du coup, on sort facilement en nage d’une session de pilotage avec le masque sur la figure… On va bientôt pouvoir parler de eSport avec raison…

Ma recommandation

Au final, est-ce que je recommande de passer à la VR ou pas ?

C’est un choix difficile, mais, dans l’état actuel de la technique et si c’est seulement pour le simracing, ce serait plutôt non. En dépit de tout le positif que je viens d’écrire sur le sujet, les défauts inhérents (définition médiocre, réglages intensifs, motion sickness) font plutôt pencher la balance sur « abstention » que sur « engagement » selon moi.

En revanche, il y a d’autres cas où la VR est simplement géniale et sans restriction !
Prenez Google Earth par exemple : la version VR est gratuite et pleine d’intérêt…

Une soirée sur Google Earth organisée pour faire découvrir la VR a mes amis américains…

Et la VR montre pleinement son intérêt quand vous utilisez des jeux qui ont été réalisés spécifiquement pour elle. Le meilleur exemple (à mon avis), c’est clairement VTOL VR. Cette simulation d’avion est une merveille qui ne peut être utilisée qu’en VR et qui tire totalement parti de tout ce que la VR peut offrir (y compris de ce passer d’accessoires spéciaux !)…

Avec VTOL VR, vous redécouvrez le plaisir de voler en simulation dans un environnement « total ». Bref, la VR, ce n’est que le début et on a pas fini d’en parler !

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Un choix actuel possible : la VR

Désormais, la réalité virtuelle (VR) est suffisamment prise en compte par la plupart de nos simulations (seule Automobilista résiste encore…) pour que la question mérite d’être posée crûment : cela vaut-il le coup ?

Et même « est-ce aussi fantastique que ce que je peux lire ça et là ou voir sur YouTube ? »… Questions légitimes s’il en est !

Pour répondre à ces importantes questions, j’ai fait le grand saut (tardivement) et je me suis acheté un masque Oculus Rift CV1. Pour le faire fonctionner, il faut un PC puissant… J’ai donc renouvelé le mien, profitant de cette exigence pour vivre une expérience intéressante : assembler moi-même mon PC de « gamer » (si ça vous intéresse, c’est à lire ici => http://www.histoireinformatique.com/assembler-son-propre-pc-cest-desormais-assez-facile/).

Bref, qu’est-ce que ça vaut, alors ?

Eh bien, la réponse est très variable… Tout d’abord, toutes nos simulations ne traitent pas ce mode de visualisation de la même façon : certaines le font très bien (je pense en particulier à PCARS2 et à Raceroom), d’autres le font moins bien (et là, je pense à Assetto Corsa et à rFactor2). C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les menus : seul PCARS2 ne vous impose pas d’être en VR (pour naviguer dans les options, les choix, les menus) tout le temps et, croyez-moi, c’est bien plus confortable ainsi. Pareil sur le plan du rendu graphique : certains donnent facilement une bonne image (nette et fluide) alors que d’autres demandent à beaucoup travailler avant d’obtenir un résultat plus ou moins satisfaisant. Là encore, on retrouve à peu près le même classement : PCARS2 et Raceroom (ainsi que iRacing) dans les bons élèves et AC plus rFactor2 dans les moins bons.

Les réglages spécifiques « VR » dans PCARS2

Bien entendu, ces opinions sont hautement discutables et je suis certains que les fans de telle ou telle simulation vont dire « n’importe quoi ! Xxx est vraiment au top en VR ! » et il ne tient qu’à vous de choisir qui croire.

Mais, en matière de VR, la vraie question n’est pas qui est meilleure que l’autre, car toutes les simulations se valent plus ou moins quand il s’agit de juger du résultat. La vraie question est plutôt « est-ce que ça vaut le coup ? » et « qu’est-ce que ça apporte ? ». Essayons d’y répondre sans mettre trop d’émotion dans ces sujets…

Est-ce que ça vaut le coup ?

Eh bien, pour vraiment répondre à cette question, il faut considérer tous les paramètres : coûts supplémentaires (incontestables même si le matériel tend à baisser de prix, comme toujours en ce qui concerne l’électronique grand-public), complexité du paramétrage (au rdv, vous pouvez me croire : quelle que soit la simulation considérée, vous allez passer du temps dans les réglages et ça à tous les étages !) et apport final au niveau de l’immersion, mais aussi de la performance. Et, disons-le tout de suite, si vous espérez aller plus vite grâce à la VR, vous pouvez repasser !

Dirt Racing en VR avec iRacing… Grandiose !

Au contraire, j’ai plutôt constaté que j’étais plus lent, bien plus lent, surtout au début. Je pense qu’avec le temps et l’habitude, on peut rattraper cela, mais il est vain d’espérer un gain de performances avec cet équipement… Mais, peut-être suis-je une (triste) exception et que vous trouverez de nombreux pilotes pour vous affirmer que la VR leur a permis de gagner plus d’une seconde au tour !

Mais, franchement, j’en doute…

En revanche, du côté de l’immersion et des sensations, la promesse est effectivement au rendez-vous !

Parfois trop d’ailleurs… En effet, si vous n’avez pas les bons réglages (mettez tous les effets de caméra à zéro !), vous allez rapidement éprouver une sensation de malaise bien connue : c’est le trop fameux « motion sickness » (mal de mer) qui vient de frapper !

Il est donc important de passer du temps sur ce point afin de ne pas gâcher l’expérience (ceci dit, j’ai tout de même l’impression que la sensation d’inconfort reste toujours un peu… il faut le savoir !). Il y a quand même un inconvénient majeur de la VR et qui est spécifique au SimRacing… La profondeur de champ. Je m’explique : en VR, la définition n’est pas aussi bonne que sur nos écrans traditionnels (ça va s’améliorer à l’avenir, mais, aujourd’hui, même avec le supersampling et toutes les bidouilles mises en avant ça et là, ça reste médiocre, il faut le savoir). Du coup, on a du mal à voir loin… Et c’est un vrai problème quand on cherche son repère de freinage !

Les panneaux restent flous longtemps alors qu’on arrive vite dessus… Vous voyez (façon de parler) le problème !

Le seul cas où ce défaut n’est pas trop gênant c’est sur les ovals. J’ai essayé les ovals de terre battue sur iRacing et je dois avouer que j’ai adoré l’expérience : VR ou pas VR dans ce cas, la glisse en travers est tout à fait grisante (ça m’évoque le jeu « World of outlaws » d’il y a quelques années… quoi, 2002, déjà ?). Mais, dans ce contexte, la VR et son défaut ne sont pas du tout gênants et je dirais même que c’est mieux en VR (plus facile de voir le bord intérieur).

Mais ce contexte « oval sur terre » reste tout de même une exception et pour la piste, la VR va représenter plutôt un handicap qu’un avantage.

Une immersion totale !

En revanche, sur le plan de l’immersion, disons-le, y a pas mieux !

C’est même assez surprenant de réalisme et, pour une fois, j’en ai la preuve… Laissez-moi vous raconter cela : en 2001, je faisais le championnat Arcobaleno en monoplace (où j’ai finalement terminé second) et la dernière manche se déroulait à Magny-cours, une piste sur laquelle je n’avais jamais roulé en vrai. Je me suis donc longuement entrainé sur ce tracé avec F1 2000 (de EA Sports). J’ai vraiment accumulé les tours dans toutes les conditions pour apprendre Magny-cours dans ces moindres détails grâce à cette simulation.

Mais, une fois sur le vrai circuit avec ma monoplace, j’ai été plutôt surpris : la piste était bien plus large que dans ma perception avec la simulation !

F1 2000 était pourtant assez fidèle, mais ma perception n’était pas la même… à cause du champ de vision limitée. Et c’est justement en essayant la VR pour la première fois que je me suis rendu compte de l’importance de ce critère : à Laguna Seca avec Assetto Corsa, j’ai ressenti exactement la même chose qu’à Magny-cours en 2001 !

En VR, la perception du relief est également accentuée (surtout à Laguna Seca où il a vraiment un effet « roller coaster »). Tout cela renforce l’immersion de façon intense. Du coup, on sort facilement en nage d’une session de pilotage avec le masque sur le figure… On va bientôt pouvoir parler de eSport avec raison…

Ma recommandation

Au final, est-ce que je recommande de passer à la VR ou pas ?

C’est un choix difficile, mais, dans l’état actuel de la technique, ce serait plutôt non. En dépit de tout le positif que je viens d’écrire sur le sujet, les défauts inhérents (définition médiocre, réglages intensifs, motion sickness) font plutôt pencher la balance sur « abstention » que sur « engagement » selon moi.

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Les pistes de Floride avec une 125 YZ…

Quand je suis allé à Dania Beach pour l’expo vintage, j’avais repéré au passage le parc « Florida tacks and trails » perdu à l’est de Punta Gorda… FTT propose tous les espaces de « récréations » qui plaisent aux grands enfants que sont les adultes américains : Paint ball, drone, plan d’eau, parc pour les RV (recreational vehicule, les gigantesques motor-homes que les Américains, qui aiment faire du « camping » dans la « grande nature » adorent…) et, bien sûr, circuits de moto-cross et pistes d’enduro. Les circuits et pistes sont nombreuses à FTT. J’ai laissé de côté les différents circuits de moto-cross (je n’étais pas venu ici pour me mesurer aux vrais crossmen qui faisaient des sauts impressionnants) et je me suis naturellement dirigé vers les « pistes d’enduro » sinueuses et étroites, mais, évidemment, toutes plates.

Pour parcourir ces pistes, j’étais équipé d’une Yamaha YZ125 (une machine de cross donc) que j’avais loué à EZ MX Rentals (une minuscule organisation sur place, ça m’arrangeait bien). Donc, un dimanche matin, je prends ma fidèle Z1000, je m’habille légèrement sous mon équipement habituel et je fonce (enfin, c’est une façon de parler, hein !) à Punta Gorda pour rejoindre FTT et ses installations. Une fois les formalités passées (faut payer pour avoir accès au « parc », mais il faut aussi remplir et signer une décharge…), je rejoins Christian de EZ MX Rentals et là, rebelote, payer, décharge, etc.

Enfin, je peux monter sur « ma » YZ 125. Pourquoi seulement une 125 me direz-vous ?
Eh bien, une vraie 125 de cross, c’est un petit monstre hyper nerveux et très puissant en fait. Pour une découverte de FTT, ça s’est avéré bien suffisant. La YZ n’est pas une moto très facile à utiliser, car elle est haute (la selle est très haute à cause des suspensions à grand débattement), les freins sont trop puissants pour les pistes de poussières et le moteur n’est pas très souple… mais quelle pêche !

Sur la piste N°1 de FTT, j’ai vite découvert que ce n’était pas facile de rester sur ses roues. En vérité, je suis même tombé deux fois… La difficulté principale, c’est de choisir le bon « rail » est d’essayer d’y rester. C’est quand je me suis laissé embarquer de passer d’un rail à l’autre en plein virage que je me suis mis par terre (pas de bobo vue le terrain souple et la faible vitesse). En fait, le pilotage est simple : il ne faut pas couper les gaz !

Plus facile à dire (à écrire) qu’à faire, mais c’est très similaire au jet-ski où l’engin est stable tant que vous accélérez et devient difficile à tenir lorsqu’on coupe les gaz. Sur la YZ, c’est pire à cause de sa hauteur de selle qui empêche de se servir de ses jambes pour rattraper le coup. L’idéal serait de rester debout sur les repose-pieds tout le temps, mais c’est comme ne pas couper les gaz, c’est plus facile à dire qu’à faire !

Bref, j’ai eu des bons moments et des moins bons que j’ai résumé dans cette courte vidéo ci-dessous…

Globalement, c’était super, mais je peux dur que j’en ai bavé et que j’ai fini « en eau », carrément trempé suite à mes efforts pour rester en selle. Les gros américains (pas les vrais crossmen qui eux étaient très « fit ») préfèrent utiliser des ATV (all terrain vehicule, ce qu’on appelle nous des quads…) sur ces pistes et c’est un problème : non seulement ils se trainent, mais ils creusent des ornières (les fameux rails déjà évoqués) et ils font de la poussière… Quand j’arrivais sur eux, j’avais du mal à les doubler (du fait de l’étroitesse des pistes) et j’ai pensé alors à ce dicton américain « si vous ne faites pas de poussière, vous en mangerez… » (ce dicton, issue en droite ligne de la conquête de l’ouest, figurait les convois de chariots avec le premier qui soulevait de la poussière et les autres qui en profitaient…). Là, je dois dire que j’ai bien compris le sens de ce dicton…

Christian a beaucoup apprécié ma Z1000 puisqu’il l’a prise en photo sous toutes les coutures…

Après un premier passage par les pistes de FTT, je suis vite revenu à la tente de Christian pour réclamer à boire ! Il faisait chaud, mais, surtout, je venais de me taper deux chûtes et j’étais déjà bien calmé…

Ouais, c’est sympa FTT et la YZ, mais c’est pas facile-facile…

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La bientraitance, dernier avatar du politiquement correct !

La bientraitance est une notion à la mode en ce moment… On la voit partout, on en parle beaucoup, mais la pratique-t-on vraiment ?

La réponse est dans la question et c’est non bien sûr !

C’est devenu une caractéristique de nos sociétés, plus on parle d’un truc et moins on l’applique !

Il en est ainsi de la protection de l’environnement : tous les plus gros pollueurs ont mis le « greenwashing » en priorité de leur communication. Car ils ont bien compris qu’en parler (de la protection de l’environnement) évitait de devoir agir : c’est plus efficace (un peu de propagande en direction des zombies) et bien moins cher. Et c’est ainsi dans tous les compartiments de notre belle techno-structure : on a généralisé le window-dressing (arranger la vitrine, faire semblant) plutôt que l’action en profondeur. Et tout cela découle (selon moi) de cette généralisation récente du « politiquement correct » qui est vraiment le pire poison qu’on puisse imaginer pour une société moderne.

Désormais, il faut faire semblant de croire que nous vivons tous dans un monde de bisousnours !

Vous y croyez à ça ?

Même cette version là n’est pas très crédible…

Je refuse cette hypocrisie et je proclame ma liberté de toujours pouvoir traiter les cons, les beaufs et les tartuffes comme ils méritent de l’être.

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Une course à Daytona : la course à l’américaine, un grand spectacle bien réglé

Hier (samedi 10 février), je suis allé à Daytona avec mon jeune fils pour voir la toute première course ARCA de la saison sur le grand tri-oval floridien. Le week-end prochain, ce sont les 500 miles de Daytona qui vont tenir la vedette : cette première manche de la série NASCAR est aussi le rendez-vous le plus convoité de la saison, la victoire la plus importante, celle que tous rêvent d’épingler à son palmarès.

Mais ces 500 miles sont tellement populaires qu’il est difficile de trouver sa place au milieu d’une foule immense… Donc, je préfère ma tactique : aller voir à quoi ressemble une course de stock-cars moderne lors d’une rencontre mineure. Ainsi, il y a peu de monde, le confort est bien meilleur pour fondamentalement le même genre de spectacle. Certes, l’ARCA n’est pas la NASCAR… c’est, en quelques sortes, la troisième division de ce genre de voitures (la NASCAR concentrant la première et la seconde, peuplé quasi-uniquement de pilotes professionnels alors que l’ARCA sert de tremplin pour des jeunes désirant aboutir dans la NASCAR). Bref, l’ARCA était le bon choix pour nous et nous avons apprécié la course pour ce qu’elle était : un spectacle à l’américaine !

Tout d’abord, les installations : énormes, gigantesques, impeccables. Il y a même des ascenseurs pour grimper tout en haut des grandes tribunes (tout en haut, c’est vraiment haut, on peut voir le circuit dans son intégralité !). Ensuite, le staff : c’est pas comme en France, y a du monde à tous les étages. Bon, on voit bien que les équipes sont en surnombre pour un événement aussi mineur mais, justement, ils sont là en répétition pour que tout se passe impeccable pour le grand rendez-vous des 500 miles !

Donc, l’organisation est impeccable. La course elle-même répond aux codes de ces épreuves sur anneau avec une prépondérance sur le drafting (l’aspiration). Tous ceux qui vous disent que « c’est nul, y a pas de pilotage », n’ont jamais essayé de gagner ce genre de courses sur iRacing… Croyez-moi, c’est vraiment pas évident 1) de survivre (faut arriver à « passer entre les gouttes » en évitant les crash, les « big ones ») et 2) de progresser dans le peloton et de garder sa place. Donc, ne croyez pas les « naysayers » et appréciez le spectacle pour ce qu’il est. Pour rompre la monotonie, il y a les ravitaillements et, surtout, les crash. Les gros crash sont vraiment très spectaculaires et ils ne manquent jamais de se produire.

Bref, une forme de sport-automobile différente de ce qu’on connait en Europe mais qu’il faut savoir décoder plutôt que de la mépriser…

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Atteindre ses objectifs, même longtemps après les avoir fixés

En janvier, j’ai procédé à l’assemblage d’un nouveau PC (je raconte cette expérience cans le détail ici). Il y a longtemps que je voulais faire cela et, ces dernières années, ça m’est arrivé assez souvent d’assouvir enfin tel ou tel désir, d’accomplir telle ou telle tâche ou d’atteindre enfin tel ou tel objectif.

Ce n’est pas pour me vanter (comme dirait Philippe Meyer…) que je vous raconte cela, mais plutôt pour mettre l’accent sur la patience. Et si c’était la patience qui était la clé des accomplissements, grands et petits ?

Encore un exemple : avant de publier « Perdu dans le temps« , j’ai gardé cet ouvrage dans ma tête pendant plus de dix ans !
Je n’étais pas inquiet, je n’avais pas peur de l’oublier, car je savais que j’allais l’écrire un jour, je savais que j’allais aboutir un jour. Je fais cela tout le temps avec mes livres : chaque écriture est précédée d’une période de maturation plus ou moins longue, mais il n’est pas rare que cela prenne un an ou deux (en ce moment, je suis justement en train de « maturer » le prochain « Dr Miracle », celui de la saison 1972…).

N’oublions pas que toutes les choses sont d’abord des idées, des éléments de notre imagination, avant de prendre forme, d’être concrétisées dans la matière par notre propre industrie.

Donc, si vous voulez écrire un livre, restaurer une moto ou assembler un PC, ne vous désolez pas de ne pouvoir passer à l’action immédiatement. Patience dans l’azur, tout finit par venir à qui sait l’attendre, l’espérer, l’imaginer.

Dans la vidéo ci-dessous (que j’avais déjà partagé sur ce blog), je raconte mon aventure « paroxystique » quand j’avais 17 ans. Déjà à cette époque (1977), je savais que j’allais revenir sur ces lieux (la RN20) pour y prendre des photos. Jeune, j’imaginais même que je ferais ce pèlerinage au volant d’une Porsche 911… je ne me suis pas trompé de beaucoup, mais il m’a fallu attendre jusqu’en 2012 pour faire ce retour au volant de ma Porsche Cayman…

Bref, tout cela pour dire qu’il suffit d’y croire pour que, finalement, ça vienne. Croyez en vos rêves et ils deviendront réalité !

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Assembler son propre PC : c’est désormais assez facile…

J’avais décidé de tester la réalité virtuelle avec le masque Oculus Rift CV1 en ce début d’année 2018. Mais, pour cela, il me fallait un PC à la hauteur… Celui que j’utilise en Floride est déjà ancien et plutôt limité. C’était une occasion toute trouvée d’en profiter pour l’assembler moi-même.

Le but était plus de découvrir si j’en étais capable que de vraiment économiser quelques dollars. Car, vu la configuration visée, ça allait être couteux de toute façon. Donc, le 2 janvier, j’ai commandé la configuration suivante à Amazon.com :

  • Microsoft Windows 10 Home USB Flash Drive (pas besoin de DVD donc, W10 sur clé USB, c’était parfaitement logique).
  • Phanteks PH-EC416PSTG_BR Eclipse P400S Silent Edition with Tempered Glass, Black/Red Cases (ça, c’est juste la boite).
  • G.SKILL Flare X Series 16GB (2 x 8GB) 288-Pin DDR4 SDRAM DDR4 3200 (PC4 25600) AMD X370 Memory Model F4-3200C14D-16GFX (la mémoire vive).
  • Intel Core i7-7800X Processor (le processeur, pas le top du top, mais pas mal quand même…).
  • ASUS ROG STRIX GeForce GTX 1080 TI 11GB VR Ready 5K HD Gaming Graphics Card (ROG-STRIX-GTX1080TI-11G-GAMING soit la carte graphique).
  • Corsair CS Series, CS750M, 750 Watt (750W), Semi Modular Power Supply, 80+ Gold Certified (le bloc d’alimentation).
  • Samsung 960 EVO Series – 1TB PCIe NVMe – M.2 Internal SSD (MZ-V6E1T0BW, la toute petite carte portant les puces SSD pour la mémoire de masse).
  • ASUS ROG STRIX Z370-E GAMING LGA1151 DDR4 DP HDMI DVI M.2 Z370 ATX Motherboard with onboard 802.11ac WiFi and USB 3.1 for 8th Generation Intel Core Processors (la carte-mère).
  • Noctua NH-D15 SE-AM4 Premium-Grade 140mm Dual Tower CPU Cooler for AMD AM4 (le refroidisseur du processeur, un truc plutôt impressionnant !).

J’ai tout reçu entre le 4 et le 8/01/2018

Quand j’ai pu commencer le montage, je me suis aperçu que le processeur ne rentrait pas dans la carte-mère ASUS. J’ai donc commandé une autre carte (GIGABYTE X299 UD4) le 9/01 et j’ai renvoyé l’autre à amazon.

J’ai reçu cette nouvelle carte le 11/01 et là, je me suis aperçu que c’est le cooler qui ne se montait pas sur cette carte !

J’ai donc renvoyé le Noctua et j’ai commandé un autre cooler (Cooler Master Hyper 212 EVO RR-212E-20PK-R2 CPU Cooler with 120mm PWM Fan) le 11/01.

J’ai aussi pensé qu’il était plus raisonnable d’ajouter un disque dur interne plutôt que de tout miser sur la carte SSD pour l’installation de l’OS (WD Blue 1TB SATA 6 Gb/s 7200 RPM 64MB Cache 3.5 Inch Desktop Hard Drive (WD10EZEX), commandé le 11/01).

Le 11/01, j’ai tout de même pu mettre en place le processeur au sein de la carte-mère, la mémoire vive (2 barrettes) et la carte SSD. Ainsi que l’alimentation dans le boitier (qui est arrivé en dernier).

Je me suis aussi aperçu qu’il allait me manquer un câble Ethernet (commandé le 09/01), un câble DVI pour le moniteur (commandé le 08/01  et j’ai aussi commandé une souris et un clavier (amazon basics, le 08/01).

Le 12/01, j’ai monté la carte-mère dans le boitier et j’ai commencé les branchements. Je me suis aperçu qu’il me manquait des câbles pour raccorder les ventilateurs du boitier à la carte-mère (Phobya Adapter 3Pin (Plug) to 4Pin PWM (Socket) 30cm – Black, commandés le 12/01).

Le matin du 13/01, je me suis aperçu que j’avais monté l’alimentation à l’envers dans le boitier (ventilateur vers le haut !). Je l’ai donc mis dans la bonne position.

Le 13/01, j’ai reçu les deux derniers éléments : disque dur et cooler. Le disque n’a posé aucun problème (le case est même assez pratique sur ce plan), mais le cooler m’a demandé plus de recherches pour comprendre enfin comment le monter correctement.

Mais, finalement, j’ai pu assembler le tout, y compris la grosse carte graphique et j’ai même commencé à agencer les câbles pour finir.

Le 15/01 au matin, j’ai finalement trouvé comment brancher les ventilateurs système : en connectant les cosses à trois pins sur les connecteurs à 4 pines, tout simplement !

J’ai regardé sur la doc pour repérer l’ordre des fils et j’ai pu mettre les connexions sans problème… reste à tester le tout now !

En fin d’apm, j’ai procédé au premier allumage et miracle, tout à fonctionné du premier coup : les fans tournent, la carte clignote, tout est reconnu !

Après quelques difficultés avec la config du BIOS, j’ai pu lancer l’installation de Windows 10, paramétrage et mise à jour.

Le soir, j’ai enfin pu procéder à l’installation de l’Oculus et, après quelques étapes, j’ai pu « entrer dedans » et la sensation est fantastique !

Le 16/01, j’ai procédé à quelques réglages sur W10 afin de l’optimiser et de me débarrasser de tous les trackings inutiles. J’ai également débloqué le pb qui rendait la carte SSD invisible et j’ai donc deux volumes de 1TO chacun sur ma machine. L’assemblage et configuration est terminé. Tout cela m’a quand même pris une bonne dizaine de jours.

Lors de la semaine du 18 au 20/01, j’ai constaté deux problèmes : la définition de l’écran est limitée à 1440×900 (c’est la limite de l’écran Samsung) et le volant G27 est reconnu, mais ne fonctionne pas dans certains jeux.

Finalement, après beaucoup de recherches, j’ai compris ce qui se passait avec le volant : tous les ports USB sont en 3.0 alors que certains jeux ne supportent pas cette vitesse de transfert trop rapide par rapport au 2.0. J’ai donc commandé une carte d’extension PCI pour avoir des ports USB en 2.0 (carte commandée le 21/01).

Pareil pour la définition : pour monter en 2160×1200 (définition max permise par l’Oculus), il faut un écran qui supporte au moins cette définition (sinon, on est limité par ce que peut supporter l’écran primaire). J’ai donc commandé un écran Acer 24′ qui permet des définitions élevées (écran commandé le 20/01).

Pour arriver à assembler ce bazar, je me suis appuyé sur les bons conseils de ce site http://www.assembler-pc.fr/index.html… Je ne peux que vous recommander chaudement cette source !

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Se consacrer à une oeuvre, qu’est-ce que ça veut dire au fond ?

Je viens de publier une nouvelle version de mon livre « affaire classée« .

En corrigeant et en améliorant continuellement mes livres (grâce à vous !), je suis en conformité avec mon objectif principal vis-à-vis de ce travail d’écriture : me consacrer à une oeuvre. Oui, présenté ainsi, ça fait plutôt prétentieux. Donc, laissez-moi expliquer ce que j’entends par là…

En me « consacrant à une oeuvre » (la mienne, faut-il le préciser ?!), je décide de me concentrer sur l’écriture de mes récits au détriment de leur promotion. En clair, peu importe que mes livres soient peu diffusés, l’important, c’est de les faire exister. Je passe donc mon temps à écrire de nouveaux ouvrages et à améliorer ceux déjà publiés, car compléter mon « oeuvre » est plus important à mes yeux que de la faire connaitre. Mon ambition est de couvrir tous les domaines qui m’intéressent et seulement ceux-là. C’est pourquoi je ne crois pas que je vais écrire de la poésie ou des histoires romantiques par exemple. Mais, en dehors de ces exceptions, je ne m’interdis aucune exploration. C’est pourquoi, par exemple, Affaire classée est un roman policier : ça m’intéressait de me confronter à ce genre pour voir ce que je pouvais en faire. Je suis un écrivain « touche à tout » même si cela est mal vu en France.

Sur ce blog, j’essaye de vous faire partager les points importants de ma démarche. Je ne sais pas si je suis compris, mais, au moins, j’aurais été transparent.

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Une virée au « Dania Beach Vintage Motorcycle Show » 2018

Il y avait longtemps que je voulais aller au « Dania Beach Vintage Motorcycle Show » et, cette année, j’ai pu le faire. Les américains adorent les voitures et organisent souvent des réunions de « muscle cars » et autres vintage (voir ici et aussi là). Pour les motos, c’est un peu plus rare et c’est pourquoi je voulais aller à Dania Beach au moins une fois. C’est un peu loin de chez moi mais j’ai quand même pu faire les 400 miles (200 miles aller et la même chose au retour, soit à peu près 650 kms) dans la journée grâce à ma brave Z1000 (je ne suis resté qu’un peu plus d’une heure au show).

En train de me préparer à partir le samedi matin.

J’ai pris quelques photos que j’ai partagé en ligne dans un album que vous pouvez trouver ici (j’ai commenté chaque photo). Je n’ai pris en photo que les motos « rares » et digne d’intérêt (selon moi).

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L’interview de Fenouil par Bike70

L’excellent site Bike70 vient de réaliser l’interview de Fenouil (Jean-Claude Morellet, de son vrai nom mais plus connu comme « Fenouil ») par Jacques Bussillet le tout publié sur YouTube. Quand on sait le rôle qu’a joué Fenouil dans la saga Moto Journal et l’avénement des rallyes-raid, c’est évidemment à ne pas manquer !

https://www.youtube.com/watch?v=uMav9uA-giw

https://www.youtube.com/watch?v=45Hu4NOXDD0

https://www.youtube.com/watch?v=GnsJV5K4ZNM

Je n’ai pas mis la 4ème et dernière partie parce que là, Fenouil n’y parle que de voitures… Merci à tous pour ces récits (ah, toute une époque !), ça vaut vraiment le coup d’écouter et de se régaler !

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Faire la liste des dix livres que vous recommandez à lire…

Première règle pour établir cette liste : je ne peux y inclure un de MES livres… La vanité ne fait pas partie du cahier des charges ici !

En revanche, on peut y inclure des BD : ce sont des livres après tout. Bref, allons-y : voici les dix que, selon moi, il faut absolument avoir lus…

Le grand jeu – le tout meilleur livre sur l’Histoire que je n’ai jamais lu : l’affrontement anglo-russe en Asie centrale pendant le XXIème siècle. Voilà un ouvrage à lire pour comprendre les grands enjeux du XXIème siècle (qui ne se résumaient pas à l’Europe !) et qui résonnent encore aujourd’hui (et c’est pour ça que s’intéresser à l’Histoire est si important et utile).

Légende des contrées oubliées – une BD sublime sur une histoire de nains (type heroic fantasy alors que je ne suis pas un fan du genre). L’histoire est fascinante et il y a une vraie « poésie graphique » dans le dessin. Bref, tout ce qui m’énerve d’habitude, ici est tellement réussi que c’est carrément sublime !

Les six voyages de Lone Sloane – encore une BD, celle de Druillet, un choc, tout simplement quand j’ai découvert cela, jeune. La fascination est restée, cet album mérite d’être là et pas seulement pour son importance « historique »…

Les quatre accords toltèques – Voilà le livre qu’on devrait conseiller à tout le monde pour aller mieux, tout simplement !
Le domaine du « développement personnel » est très encombré (et ce n’est rien de le dire !). Pourtant, si le domaine vous intéresse, commencez par ce livre, vous ne serez pas déçu, promis.

Transurfing – de Vadim Zeland : va bien plus loin qu’aucun livre sur le même thème, améliorer sa vie. Transurfing est décliné en plusieurs volumes… Commencez déjà par le tome un pour voir. Par exemple, Vadmin Zeland donne l’explication la plus crédible qui soit sur les rêves, jamais rien lu de pareil ailleurs…

Les lois fondamentales de la stupidité humaine – Un excellent traité (tout est dans le titre) sur un sujet qui mériterait plus d’attention, selon moi…

– Une journée d’Ivan Denissovitch – d’Alexandre Soljenitsyne, le livre qui introduit à l’oeuvre du maitre russe bien connu. Un livre facile à lire (ce qui n’est pas le cas de « l’archipel du goulag » du même auteur) mais qui contient toute l’horreur du goulag soviétique.

Naufragé volontaire – d’Alain Bombard, une aventure sans pareille !
Bombard était aussi un conteur formidable en plus d’être un aventurier audacieux. Pour prouver le bien fondé de ses idées, il s’est retrouvé dans une situation qui paraissait suicidaire et sans espoir… Ce qu’il en a retiré est bien plus que la preuve de la justesse de ses théories, un récit épique dont l’écho résonne encore aujourd’hui. Un des grands exploits du XXème siècle qui n’est pas assez connu… Profitez-en pour sortir des sentiers battus et vous régaler de cet exploit inédit.

Annapurna premier 8000 – de Maurice Herzog, l’histoire incroyable de cette première dans l’Himalaya, tragique et grandiose. Certes, l’auteur et son exploit ont été plus ou moins contestés par la suite (et pas pour les mêmes raisons) mais ça ne retire rien à ce récit formidable qu’il faut avoir lu au moins une fois.

Le grand cirque – de Pierre Clostermann, l’histoire de ce pilote français dans la RAF pendant la Seconde Guerre mondiale, poignant. Désormais avec le titre « Le grand cirque 2000 » (date de la dernière édition ?), ce récit incroyable vous propulse dans cette guerre aérienne cruelle. L’écriture est dense et vous laisse pantois devant les exploits de ces hommes jeunes. C’est autant un livre d’Histoire qu’un livre de guerre ou de mémoires.

Oui, il y a pas mal de livres français et sur des exploits français (y compris guerriers)… et pourquoi pas ?

Quand les Français sont nuls, je les critique sans restrictions. Mais quand ils sont à la hauteur, il faut les lire, tout simplement…

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Une nouvelle version de l’empereur, revue et corrigée !

Je viens de publier une nouvelle version de mon livre « L’empereur ».

La couverture de la version pour Kindle.

Dernièrement, je regardais Michel Onfray parler de Jean d’Ormesson et de Johnny Hallyday… Onfray mettait en avant, fort justement à mon avis, que d’Ormesson avait vendu pas mal de livres, mais il n’était pas lu pour autant (même pas traduit par exemple, c’est juste une exception française, tout comme Hallyday d’ailleurs).

https://youtu.be/PFFcnT0_lD8

Je suis dans une bien meilleure position et ça grâce à vous : je suis lu ET corrigé !
Certes, ma diffusion est restreinte (mes livres se vendent peu et c’est bien le moins qu’on puisse dire), mais elle est de qualité… Et c’est vous ma qualité.

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