Voici une vidéo assez longue (plus de 10 mn !) qui traite de quelques questions significatives sur la saga PMC et sur ma façon de travailler, aussi…
Voici une vidéo assez longue (plus de 10 mn !) qui traite de quelques questions significatives sur la saga PMC et sur ma façon de travailler, aussi…
Je l’ai déjà exprimé mais il faut que je le redise : le caractère des moteurs V-twin des Moto-Guzzi est tellement jouissif que j’ai du mal à comprendre pourquoi on ne voit pas plus de ces motos sur nos routes ?
Et pourtant, l’essayer, c’est l’adopter. Je suis très fan de ma Moto Guzzi Breva qui me procure toujours un vif plaisir. Ce n’est pas une moto sportive, son moteur n’est pas un monstre de puissance mais, en dépit de tous ces « moins », elle n’a rien à envier à aucune machine de la concurrence en matière de sensations. Elle est tellement vivante, elle a tellement d’allant, tellement facile à piloter, à placer où on veut, qu’on sent vite ses propres limites avant d’atteindre les siennes.
Attention, je ne suis pas en train de dénigrer les autres motos ni de dire que les Guzzi sont les meilleures mais, avant de mépriser les V-twins à cardan, essayez-en au moins une…
Bref, cette petite vidéo vous montrera combien je m’éclate à son guidon !
Pas d’exploit inconsidéré mais simplement un grand plaisir à enrouler les courbes de cette belle Savoie.
Dans la saga « Prévision Maîtrise Contrôle », il y a de nombreux personnages. Pour vous aider à vous y retrouver, je viens de mettre en ligne une petite galerie de portraits…
J’en profite pour dire combien j’aime certains des personnages de cette histoire !
Bien entendu, j’ai une tendresse particulière particulière pour les méchants de cette série : le major Rouhier, bien entendu mais aussi Don Vesco (qui n’est pas vraiment un méchant même si beaucoup croient qu’il l’est…). C’est sur le cas du major que je souhaite me pencher aujourd’hui : vu de loin, il est froid, implacable, sans scrupule et sans pitié. Ce n’est pas faux mais c’est juste la surface. Le major est comme chacun de nous : il veut le meilleur pour ce qui lui est cher !
Et, ce qui compte le plus aux yeux du major, c’est son organisation, les spéciaux. Pour elle, pour eux, il est effectivement prêt à tout. Au point de se soucier de son devenir (celui de l’organisation) après sa disparition…
J’ai toujours aimé les méchants qui sont forcément incompris. Laissons de côté les vrais fous pour lesquels il n’y a rien à faire (sinon leurs coller une balle entre les deux yeux à chacun !), la plupart des méchants sont simplement obnubilés par le but qu’ils poursuivent et qui leur parait justifier tous les sacrifices.
En voici quelques-uns que j’aime beaucoup (pour différentes raisons). Un point commun : ils sont tous issus de l’univers Disney… Un hasard ?
Hades, c’est le meilleur !
Le borgne, dans 1001 pattes, obligé de se trainer un frère abruti…
Jafar dans Aladdin, encore un incompris !
Kaa, aie confiance !
Voici l’ensemble des personnages importants (principaux et secondaires). Mais, tout d’abord, un peu de contexte pour comprendre les éléments qui structurent la saga PMC : cette fois, Vincent est entouré de nouveaux compagnons et il se retrouve prisonnier de Don Vesco, obligé d’accomplir pour lui des missions dans le passé lointain (jusqu’en 1799 !). Mais Vincent veut s’affranchir de l’emprise de l’Organisation, libérer Vincent senior, Laurence et Hélène qui sont retenus en otages et retrouver sa liberté… Pour cela, il doit comprendre quels sont les buts réels de l’organisation de Don Vesco s’il veut vraiment y échapper une bonne fois pour toutes.
En parallèle, on découvre que Vincent et les autres sont enfermés dans une simulation gérée par l’institut PMC (Prévision Maîtrise Contrôle), une société de services privée qui a les grandes branches du gouvernement de l’Union pour clients. Les spéciaux dirigés par le major s’intéresse aussi à PMC…
Vincent Tria
Vincent suit d’abord une formation au camp TP1 (une base perdue au milieu du désert) dirigé par le Colonel. C’est là qu’il y rencontre Simon. Après ce stage peu ordinaire, Vincent enchaine les missions dans le passé avec Simon. C’est ains qu’il croise Abel.
Vincent senior
Non content d’avoir réussi à cueillir Vincent, Don Vesco a également enlevé Vincent senior, Hélène et Laurence afin de faire pression sur Vincent et les retiens prisonniers au camp CP8 (une prison à ciel ouvert, elle aussi en plein désert comme le TP1). Senior veut rejoindre Vincent afin de l’aider dans sa quête : comprendre où ils sont tombés, qui tirent les ficelles, pourquoi et, enfin, retrouver pour de bon leur liberté.
Le Colonel
Surnommé « mister rigide » (devinez pourquoi !), il dirige le TP1 d’une main de fer. Obéissant à Don Vesco, le Colonel cache ses doutes sur l’organisation et mène sa propre enquête en secret. Lui aussi se considère comme un prisonnier au TP1 et lui aussi veut apprendre la vérité pour en sortir, pour de bon.
Capestan
C’est le régisseur du TP1 et du CP8. Il est sous les ordres du Colonel. Efficace mais peu apprécié (même le Colonel n’est pas un fan) à cause de son attitude de « vicieux assumé »…
Simon Garfunkel
Prisonnier stagiaire comme Vincent, Simon est un petit gars timide qui veut juste vivre sa vie tranquillement. Il va coller aux basques de Vincent, tremblant de l’audace de ce dernier mais reconnaissant à chaque fois qu’il lui sauve la mise…
Abel Braun
Abel est un « contrôleur » chargé d’évaluer les stagiaires lors de leur mission-test. Il donne un coup de main à Vincent et à Simon à Tarente et leur révèle qu’il veut lui aussi échapper à l’organisation. les trois hommes deviennent complices.
April Horn
C’est une permanente qui gère les expériences publicitaires menées sur les habitants de la ville de Tylerton pour le compte du groupe OMI. Elle remarqua aussitôt les deux Vincent qui ne faisaient pas partie de son « paysage habituel ».
Uwe Topper
C’est un historien allemand qui s’est spécialisé dans les anomalies de l’Histoire. Cette spécialité l’a signalé aux yeux de Don Vesco qui a voulu qu’il soit éliminé. Mais le Colonel l’a sauvé… Pourquoi ?
Ronald Hobbs
C’est le directeur et fondateur de l’institut PMC. Il est le pionnier dans le domaine des simulis avec Didier Carron mais, au contraire de ce dernier, il a préféré créer sa boite et se lancer dans les affaires. Il s’est retrouvé impliqué dans un accident de transfert qui a été étouffé par l’armée (son client dans cette opération). Ronald se consacre corps et âme à PMC et il s’est dédoublé pour être présent en permanence dans le simuli : en effet, Don Vesco est le « Doppelgänger » de Hobbs !
Don Vesco
C’est le double de Hobbs mais pas seulement. En se dédoublant afin de pouvoir rester en permanence dans le simuli, Don Vesco s’est trouvé une personnalité propre. Tout aussi froid que Hobbs mais plus sémillant (non, ce n’est pas antinomique !), Don Vesco semble particulièrement apprécier de tirer les ficelles dans l’univers virtuel !
Pierre Dupasquier
Un des scientifiques de la clinique de l’EPFL. Il a eu la malchance d’être choisi par Gerdhachi quand Hobbs lui a demandé d’assommer un type au hasard afin de lui dérober son marqueur (le dispositif qui permet de déclencher le retour dans le monde réel…). Pierre est l’époux d’Anne-Marie.
Lieutenant Cyrus Gerdhachi
Le lieutenant Gerdhachi s’est fait démasquer par le major (alors qu’il complotait avec Pajera pour informer le président des intentions de meurtre du major…). Il s’est enfui dans les simulis en suivant Hobbs. Lui aussi est remonté à la surface, après Hobbs, en utilisant le corps de Laurent Bertin. Une fois de retour dans le monde réel, il s’est empressé de rencontrer Pajera à Bruxelles afin de reprendre l’offensive contre le major…
Laurent Bertin
Avec Pierre Dupasquier, c’est l’autre victime de la nécessité de retour à la surface pour le duo Hobbs-Gerdhachi. Bertin est un des adjoints de Didier Carron, le boss de l’EPFL.
Bernard Bousson
Le bras droit de Hobbs à PMC. Il déteste aller dans les simulis car cela lui fait peur…
Anne-Marie Dupasquier
Épouse frustrée de Pierre Dupasquier (qui ne pensait qu’à son travail sur le simuli de l’EPFL), Anne-Marie ne s’est pas laissée abuser bien longtemps par Hobbs : elle comprit rapidement que cet homme n’était pas son mari même s’il en avait l’apparence physique. Elle s’est tout de suite prise au jeu et s’efforce depuis d’aider Hobbs et Gerdhachi dans leur lutte.
Didier Carron
Le patron des simulations de l’EPFL ne s’attendait pas à être réquisitionné par les spéciaux afin de suppléer à la disparition de Ronald Hobbs et de devoir gérer PMC à sa place. Carron obéit aux spéciaux, tout en essayant de ne pas perdre le fil sur ce qui se passe à l’EPFL grâce à Stéphane Disier (son jeune collaborateur toujours à Lausanne lui) qui lui téléphone régulièrement afin de l’informer de ce qui se passe sur le campus…
Felice Pajera
Pajera travaille à l’administration centrale et c’est comme cela qu’il s’est trouvé au contact de Hobbs à propos de PMC… Une rencontre qu’il n’est pas prêt d’oublier !
Après l’assassinat du président Harriman et la disparition de Gerdhachi, Pajera s’est tenu tranquille en espérant que les spéciaux ne remonteraient pas jusqu’à lui…
Le premier secrétaire de l’Union
Ce politicien falot se retrouva propulsé à la tête de l’État suite au meurtre du président Harriman… Mais ça ne dura pas, car le major lui prit cette place convoitée vite fait, bien fait !
Depuis, il attend de voir comment les choses tournent… Il va justement pouvoir revenir dans le jeu grâce à l’efficacité et la détermination de sa chef de cabinet (Florence Richelieu).
Le major Rouhier
C’est le redoutable chef des spéciaux, les services secrets de l’Union. Le major est un personnage retors et sans scrupule. Il est prêt à tout pour préserver les spéciaux et accroitre leur pouvoir. Il ne laisse rien au hasard et n’a confiance en personne.
Lorsqu’il découvre PMC et son potentiel, il décide de se l’approprier et place Gerdhachi à l’intérieur pour surveiller Hobbs et Bousson.
Mercure
Être devenu le complice et l’exécutant du major dans le cadre de l’assassinat du président Harriman lui a valu une grosse promotion : le major fait appel à lui tout le temps désormais !
C’est l’homme de main du major. Il lui obéi aveuglément.
Hector
Encore un collaborateur du major appelé à jouer le rôle d’homme à tout faire… Vous verrez vite pourquoi !
Richard Neveux
Un scientifique de la clinique. Ambitieux, Neveux ne perd pas une seconde pour profiter de l’absence de Didier Carron. Ayant eu la chance de mettre la main sur les Vincent et le Colonel, il en profite pour leur attribuer des missions spéciales (dans le passé) de son cru avec l’aide de son assistant, Patrick Bachelard.
Florence Richelieu
C’est le bras droit du premier secrétaire. Ambitieuse, énergique et pleine de ressources (et d’astuce), c’est elle qui mène la danse au palais de l’Union.
Bob Penske
C’est le chargé d’affaires américain. Derrière ce titre banal (qui est en fait une couverture), Bob est le chef de l’agence de renseignements américaine en Belgique. Bref, un espion, le genre de type contre lequel lutte le major depuis toujours…
Pete Donohue
C’est le chef du service actions des américains. Il est sous les ordres de Bob Penske.
Argo
Il est chargé de la protection rapprochée du major. Son obsession du détail lui fait imaginer des solutions pour tout. Rigide comme le Colonel et parano comme son patron, ce n’est pas quelqu’un avec qui il est facile de travailler, comme Florence va s’en apercevoir !
Le tome III de PMC est enfin disponible, il est temps de penser à celles et ceux qui veulent une compilation complète ou partielle…
Donc, j’ai tout prévu : tome 1 plus tome 2, tome 2 plus tome 3 et, bien sûr, l’intégrale, tome 1, 2 et 3 reliés ensemble !
Vous pourrez trouver tout cela sur cette page.
En 2004, quand on voulait s’exprimer sur le Web, on ouvrait un blog et il y en a aujourd’hui beaucoup (mais peu qui vaille le détour, hélas…). Tout cela, c’est du passé. Aujourd’hui, si vous voulez diffusez du contenu et être entendu, ce n’est plus un blog qu’il faut lancer mais une chaine YouTube !
Les YouTubers (eh oui, on dit comme cela !) les plus regardés sont vus comme les nouvelles vedettes du moment avec une notoriété (souvent auprès d’une population jeune, pas de surprise de ce côté-là…) qui peut parfois être carrément surprenante.
Non, je ne vais pas évoquer les Cypriens et autres stars déjà connues mais je vais plutôt vous inciter à dénicher les pépites -encore- inconnues mais qui valent d’être découvertes…
Commençons par DirtyBiology => https://www.youtube.com/channel/UCtqICqGbPSbTN09K1_7VZ3Q
Comme son nom ne l’indique pas, il s’agit de vulgarisation scientifique. C’est dense et précis, bien fait, bien dit, rien que du bon !
Voilà un (bon) exemple de ce qu’on peut trouver sur DirtyBiology…
Pour les cats lovers (j’en fait partie et je n’ai pas honte de le dire !), il y a Cole and Marmelade => https://www.youtube.com/channel/UCvmijL-eepDVHYSJHDY3d6w
Le titre de cette vidéo parle de lui-même !
Pour les passionnés d’Histoire, il y a Histony (Veni, Vidi, Sensi) => https://www.youtube.com/channel/UCt8ctlakIflnSG0ebFps7cw
Très intéressant et bien documenté, même si le narrateur est une caricature du gauchiste à barbichette !
C’est rare de voir quelqu’un parler d’Henri Guillemin et c’est encore plus rare que ça soit juste…
Voilà, je ne vous propose que ces trois-là car, en cette époque de sur-offre et d’abondance, mieux vaut (un peu de) qualité que (bien trop de) quantité…
C’est toujours un grand moment quand un livre est terminé et qu’on peut enfin annoncer sa publication… Mais là, c’est encore plus fort que d’habitude : avec ce tome III, c’est toute la saga PMC qui trouve sa conclusion !
Or, PMC (Prévision Maîtrise Contrôle) et « Perdu dans le temps » (PMC étant la suite de mon premier livre de fiction) est un travail que je porte depuis plus de 16 ans désormais… ça fait quand même un long moment pour aboutir !
J’espère que le résultat sera à la hauteur de l’attente…
Pour plus détails sur le contenu de ce tome III, voyez cet article => http://www.perdudansletemps.com/le-dernier-volume-de-la-saga-pmc-t3-sus-au-major-enfin-publie/
Ce troisième et dernier volet de PMC permet de conclure cette saga. Enfin, la vérité est révélée sur les intrigues du major, la situation finale de Vincent et de ses compagnons, ainsi que sur le double jeu de Don Vesco…
À la fin du tome I, nous en étions restés à l’évasion du TP1 par Vincent et ses complices. Le major Rouhier veut toujours assassiner le président Harriman et a donné le feu vert à ses hommes d’action selon les plans établis par ses « tacticiens ». Le tome II se terminait avec la cavale de Hobbs et Gerdhachi qui étaient passés par les simulis pour échapper au major. Vincent et ses compagnons allaient de découvertes en surprises en arrivant à la « clinique » de l’EPFL…
Cette fois, l’intrigue va se précipiter :
Vous pouvez déjà trouver la version Kindle ici et la version papier là…
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Tout au long de ces livres, j’ai essayé de traiter, à ma manière, le sujet classique de la science-fiction, le voyage dans le temps, mais aussi un sujet plus neuf et qui va prendre une importance considérable dans les temps à venir : la simulation.
Si vous pensez que ma vision est exagérée et que j’anticipe bien trop les progrès de l’informatique pour que des simulations « totales » comme les simulis voient le jour à plus ou moins long terme, je réponds : vous n’avez encore rien vu !
En effet, les progrès de l’informatique que l’on connait depuis des décennies ne vont pas ralentir (en dépit de l’inévitable fin de la loi de Moore). L’accroissement des capacités des ordinateurs va se poursuivre et atteindre des horizons que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd’hui, vu comment nous sommes encore trop souvent coincés par ces limites. En revanche, les progrès des logiciels, les vrais progrès, se révèlent déjà et se révéleront beaucoup plus difficiles. Et c’est pour cela que des techniques « d’hybridation » vont être utilisées à outrance dans les simulis : le recours à des consciences humaines va se généraliser, afin d’améliorer radicalement le comportement des entités présentes dans les simulis et leur permettre d’être autonomes, avec un comportement « réaliste ».
Le livre pose aussi la question (en fait, seulement avec la révélation finale) des effets de « l’explosion de l’intelligence » (le phénomène de singularité mis souvent en avant quand on évoque les développements futurs de l’intelligence artificielle).
Résumé de la situation à la fin du tome II de PMC…
Avant d’attaquer ce troisième tome, je suis sûr qu’une petite remise en contexte ne sera pas de trop !
À la fin du tome I, nous en étions restés à l’évasion du TP1 par Vincent et ses complices. Le major Rouhier veut toujours assassiner le président Harriman et a donné le feu vert à ses hommes d’action selon les plans établis par ses « tacticiens ».
Le tome II se terminait avec la cavale de Hobbs et Gerdhachi qui étaient passés par les simulis pour échapper au major. Vincent et ses compagnons allaient de découvertes en surprises en arrivant à la « clinique » de l’EPFL…
Pour compléter ce tour d’horizon, je vous propose de passer en revue tous les personnages du tome II et leur situation au début de ce livre. Nous finirons par les nouveaux personnages du tome III, sans (trop) dévoiler l’intrigue à venir !
Vincent Tria & senior
Vincent et ses compagnons se sont lancés à la poursuite de Don Vesco suite à l’embuscade dont ils ont été victimes, et qui a été fatale à Abel et Simon. En suivant Don Vesco à la trace, ils sont finalement arrivés dans le simuli de l’EPFL et sont tombés sur la « clinique ». À partir de là, pour explorer les environs, Vincent et senior sont passés par le simuli Ogilvy, ont vu Tylerton et ont rencontré April Horn.
Le Colonel
Lui aussi s’est lancé à la poursuite de Don Vesco et, comme Vincent, il est tombé sur la « clinique » de l’EPFL. Avec Topper, il y a rencontré des scientifiques comme Guillaume Hoche qui lui ont tenu des propos bizarres… Lui aussi a été très affecté par la perte d’Abel et de Simon et il en veut beaucoup à Don Vesco pour cela, surtout quand celui-ci lui échappe une fois de plus en utilisant une ruse à sa façon.
Capestan
Le régisseur du TP1 a été éliminé par le Colonel (avec l’aide de Simon qui servait d’appât involontaire à cette occasion). On ne le reverra pas.
Simon Garfunkel & Abel Braun
Tragiquement disparus lors d’une embuscade menée par les spéciaux (Héraclès, Hector, Persée et Achille) sous la direction malheureuse de Don Vesco (qui ne s’attendait pas à ce que le piège pour capturer les fuyards tourne ainsi à la tragédie).
April Horn
C’est une permanente qui gère les expériences publicitaires menées sur les habitants de la ville de Tylerton pour le compte du groupe OMI. Elle remarqua aussitôt les deux Vincent qui ne faisaient pas partie de son « paysage habituel ».
Uwe Topper
Notre historien va de surprise en surprise dans ces aventures un peu remuantes pour lui !
Avec le Colonel, il s’est intéressé de près à la clinique de l’EPFL. Et c’est lors de ses échanges avec Hoche et un autre qu’il a cru comprendre la vérité : ils vivent au sein d’une simulation !
Cette révélation s’est avérée insupportable pour Topper qui craqua après l’avoir rapportée à ses compagnons d’infortune (le Colonel et les Vincent).
Ronald Hobbs
Le directeur et fondateur de PMC s’est enfui dans les simulis avec Gerdhachi afin d’échapper au sort que lui réservait le major. Hobbs permit d’arriver jusqu’au simuli de l’EPFL et de remonter à la surface, lui-même dans le corps de Pierre Dupasquier. À la suite de ce « retour dans le monde réel », Ronald est tombé sous le charme d’Anne-Marie, l’épouse légitime.
Pierre Dupasquier
Un des scientifiques de la clinique de l’EPFL. Il a eu la malchance d’être choisi par Gerdhachi quand Hobbs lui a demandé d’assommer un type au hasard afin de lui dérober son marqueur (le dispositif qui permet de déclencher le retour dans le monde réel…). Pierre est l’époux d’Anne-Marie.
Lieutenant Cyrus Gerdhachi
Le lieutenant Gerdhachi s’est fait démasquer par le major (alors qu’il complotait avec Pajera pour informer le président des intentions de meurtre du major…). Il s’est enfui dans les simulis en suivant Hobbs. Lui aussi est remonté à la surface, après Hobbs, en utilisant le corps de Laurent Bertin. Une fois de retour dans le monde réel, il s’est empressé de rencontrer Pajera à Bruxelles afin de reprendre l’offensive contre le major…
Laurent Bertin
Avec Pierre Dupasquier, c’est l’autre victime de la nécessité de retour à la surface pour le duo Hobbs-Gerdhachi. Bertin est un des adjoints de Didier Carron, le boss de l’EPFL.
Bernard Bousson
Le bras droit de Hobbs à PMC était déjà en mauvaise posture à la fin du tome I : interrogé de façon musclée par Abel, Bernard était revenu très perturbé du simuli et avait été hospitalisé en état de choc. Mais ses malheurs ont continué : les spéciaux l’ont interrogé à leur tour (et avec leur douceur habituelle…) et Bernard a été obligé de collaborer avec Mercure, même s’il ne savait rien sur la fuite de son patron…
Anne-Marie Dupasquier
Épouse frustrée de Pierre Dupasquier (qui ne pensait qu’à son travail sur le simuli de l’EPFL), Anne-Marie ne s’est pas laissée abuser bien longtemps par Hobbs : elle comprit rapidement que cet homme n’était pas son mari même s’il en avait l’apparence physique. Elle s’est tout de suite prise au jeu et s’efforce depuis d’aider Hobbs et Gerdhachi dans leur lutte.
Don Vesco
Don Vesco est passé de chasseur à proie rapidement dans le tome II !
Mais il en faut plus à notre sémillant manipulateur pour perdre la main. Il s’est débarrassé du Colonel avec facilité et retrouva Gerdhachi au fond de la clinique. Puis il fit le point avec Hobbs (son alter ego) alors que ce dernier (occupant à ce moment-là le corps de Pierre Dupasquier et donc apparaissant ainsi à ses deux complices) venait chercher le lieutenant pour remonter avec lui à la surface. Don Vesco aida alors Gerdhachi à piéger Laurent Bertin afin que le lieutenant puisse disposer d’un corps pour sa « remontée à la surface ». Ensuite Don Vesco s’est lancé dans l’exploration des simulis voisins.
Didier Carron
Le patron des simulations de l’EPFL ne s’attendait pas à être réquisitionné par les spéciaux afin de suppléer à la disparition de Ronald Hobbs et de devoir gérer PMC à sa place. Carron obéit aux spéciaux, tout en essayant de ne pas perdre le fil sur ce qui se passe à l’EPFL grâce à Stéphane Disier (son jeune collaborateur toujours à Lausanne lui) qui lui téléphone régulièrement afin de l’informer de ce qui se passe sur le campus…
Felice Pajera
Après l’assassinat du président Harriman et la disparition de Gerdhachi, Pajera s’est tenu tranquille en espérant que les spéciaux ne remonteraient pas jusqu’à lui… Quelle ne fut pas sa surprise quand le lieutenant prit de nouveau contact avec lui par leur canal secret !
Il a eu un peu de mal à accepter le retour de Gerdhachi sous les traits de Laurent Bertin (on peut le comprendre !) mais, une fois la stupeur passée, il accepta (non sans réticence) de reprendre la lutte contre le major…
Le premier secrétaire de l’Union
Ce politicien falot se retrouva propulsé à la tête de l’État suite au meurtre du président Harriman… Mais ça ne dura pas, car le major lui prit cette place convoitée vite fait, bien fait !
Depuis, il attend de voir comment les choses tournent… Il va justement pouvoir revenir dans le jeu grâce à l’efficacité et la détermination de sa chef de cabinet (Florence Richelieu).
Le major Rouhier
Le redoutable chef des spéciaux est au sommet !
Il contrôle l’appareil d’État et a même l’armée dans sa poche grâce à la complicité du général Féraud (que le major fait chanter à cause d’une vieille histoire apprise lors de l’élimination de l’associé de Hobbs à PMC : Frank Van de Poele). Mais, en bon parano, le major n’est pas tout à fait tranquille, car Gerdhachi et Hobbs ont réussi à lui échapper. Le major ne supporte pas les traitres et ne comprend pas pourquoi ses services peinent à mettre la main sur ces fuyards sans moyens. Le fait que tout se passe dans les simulis ne l’aide pas et, en désespoir de cause, il a fait venir Didier Carron pour remettre de l’ordre à PMC. La vérité est que la major est très fâché par ce contretemps, car il sait bien qu’il joue gros avec son coup d’État : la moindre menace peut tout remettre en cause et il craint par-dessus tout le grain de sable anodin qui viendrait tout chambouler…
Mercure
Être devenu le complice et l’exécutant du major dans le cadre de l’assassinat du président Harriman lui a valu une grosse promotion : le major fait appel à lui tout le temps désormais !
Ce n’est pas pour autant que la vie est devenue facile, surtout avec ces techniciens de PMC qui ne sont pas très coopératifs (Mercure a mené l’interrogatoire de Bernard Bousson et tente de contrôler les actions de Didier Carron). Mercure est allé dans le simuli de PMC pour mettre les tacticiens (Héraclès, Hector, Persée et Achille) à la poursuite de Don Vesco mais sans grand résultat, pour le moment…
Les nouveaux personnages qui vont apparaitre dans ce tome III :
Hector
Encore un collaborateur du major appelé à jouer le rôle d’homme à tout faire… Vous verrez vite pourquoi !
Richard Neveux
Un scientifique de la clinique. Ambitieux, Neveux ne perd pas une seconde pour profiter de l’absence de Didier Carron. Ayant eu la chance de mettre la main sur les Vincent et le Colonel, il en profite pour leur attribuer des missions spéciales (dans le passé) de son cru avec l’aide de son assistant, Patrick Bachelard.
Florence Richelieu
C’est le bras droit du premier secrétaire. Ambitieuse, énergique et pleine de ressources (et d’astuce), c’est elle qui mène la danse au palais de l’Union.
Bob Penske
C’est le chargé d’affaires américain. Derrière ce titre banal (qui est en fait une couverture), Bob est le chef de l’agence de renseignements américaine en Belgique. Bref, un espion, le genre de type contre lequel lutte le major depuis toujours…
Pete Donohue
C’est le chef du service actions des américains. Il est sous les ordres de Bob Penske.
Argo
Il est chargé de la protection rapprochée du major. Son obsession du détail lui fait imaginer des solutions pour tout. Rigide comme le Colonel et parano comme son patron, ce n’est pas quelqu’un avec qui il est facile de travailler, comme Florence va s’en apercevoir !
Je suis un spécialiste de la simulation de courses automobiles (le fameux Simracing). Mais ça ne m’empêche pas de m’intéresser à d’autres formes de simulations, telle que le vol avion. Et c’est ainsi que j’ai découvert ce nouveau titre : Dovetail games Flight school.
Ce simulateur tout récent propose une approche nouvelle de la simulation de vol : facile, progressive, accessible et pas trop compliquée. Je dois dire que j’ai été vite séduit !
Pour le moment, il n’y a que 2 avions : deux monomoteurs dont un Piper PA28 (ci-dessus en image au décollage). Des avions assez lents, mais faciles à piloter.
Mais, peu importe le flacon pourvu qu’on est l’ivresse, n’est-ce pas ?
Donc, j’ai commencé par des vols locaux, histoire de survoler des lieux que je connais. Puis, j’ai traversé la manche au niveau du pas de Calais et j’ai rejoint la Corse depuis la Côte d’Azur. Après cela, j’ai commencé à avoir une idée et une envie : pourquoi pas entamer un tour du monde ?
Et donc, c’est parti !
J’ai décollé de La Mole pour rejoindre St Catherine (en Corse du Nord). De là, j’ai rejoint l’Italie en me posant à Grosseto. Aujourd’hui, je fais la liaison entre Grosseto et Galatina (dans le talon de la botte italienne), mon vol le plus long, presque 3 heures… Ensuite, je prévois de rejoindre la Turquie via la Grèce et, de là, cap sur l’Asie centrale : Samarcande, la Mongolie, remonter vers le détroit de Béring, passer en Alaska, traverser le nord de l’Amérique par la frontière USA-Canada et remonter au nord pour rejoindre l’Islande et, enfin, l’Irlande afin de pouvoir me poser en France au terme de ce voyage exaltant !
Pour le moment, Roland Garros est toujours un tournoi prestigieux, faisant partie du très convoité « grand chelem ». Mais pour encore combien de temps ?
En effet, on peut s’interroger sur la gestion par les organisateurs (lire cet article pour preuve), car les tribunes sont restées quasi vides tout au long de ces deux semaines. Ce n’est pas la faute de la météo (pourtant bien pourrie, comme d’habitude depuis deux mois) qui aurait pu refroidir les ardeurs des spectateurs… Mais ce n’est pas pour cela, hélas. Car, l’erreur des organisateurs, c’est de donner la priorité aux entreprises qui leur achètent des « packages ».
C’est une méprise classique : en pensant vendre des places, l’organisateur croit oeuvrer pour le bien de son épreuve, mais les gradins vides annulent tout le bénéfice de l’opération, car le dommage en terme d’image est bien plus grand que les résultats financiers. Sur le long terme, c’est ainsi qu’on abime le prestige d’un événement, petit à petit, sans y prendre garde. En négligeant son vrai public (celui des passionnés et non celui des entreprises), l’organisateur se trompe de cible et se tire une balle dans le pied. On en reparlera dans quelques années…
Régulièrement, je relis « Le journal d’un proctologue » d’Hervé Heurtebise et je ressens toujours la même émotion avec ce récit à la fois drôle et poignant. Il y a donc une poignée d’auteurs comme Hervé, Thibaud Delavaud (je me mets aussi dans ce lot) et d’autres dont je ne me souviens plus du nom pour qui l’écriture est une activité significative.
Je me demande souvent ce qui restera de cette première génération d’écrivain qui est apparue avec et grâce à l’autopublication (surtout sur Internet). Quels sont ceux qui vont survivre au passage du temps (je veux dire « survivre en terme de notoriété »…) ?
Quels sont les ouvrages de ces auteurs qui seront encore lus dans 20, 30, 40 ans ?
Nous écrivons pour être lus, ça c’est clair. Mais pour quelle durée ?
Nous écrivons aussi pour les échanges avec les lecteurs, ça aussi c’est très clair (et je suis toujours ravi quand cela arrive). Mais quels échangent pourrais-je avoir avec d’éventuels lecteurs dans des décennies (dans le cas où ils y en auraient, ce qui serait une super bonne nouvelle !) ?
Je n’ai évidemment aucune réponse à ces questions, mais il serait amusant qu’un historien de la littérature lise ces lignes dans les temps futurs et commente « Déjà, Lefebvre s’interrogeait sur le devenir de ses écrits… Il serait sans doute bien surpris d’apprendre la situation de son oeuvre à notre époque. »
Dernier de la série de documentaires animalier produit par Jacques Perrin, « Les saisons » s’inscrit dans la lignée de « Microcosmos » et du « Peuple migrateur » : tout aussi beau, tout aussi spectaculaire. C’est un peu aussi une synthèse de ces deux-là dans la mesure où on y retrouve des séquences qui évoquent « Microcosmos » (comme le combat de Hannetons) ou « Le peuple migrateur » (comme le vol des oies sauvages).
Ce film magnifique est à regarder en famille comme nous l’avons fait après l’avoir loué sur iTunes (disponible depuis le 27/05).
Tout d’abord, en introduction, je dois reproduire ici un article que j’avais publié sur mon blog principal le 07/09/2011, c’est-à-dire bien avant d’écrire « Freedom Machine« …
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Qu’est-il arrivé à Moto-Journal ?
Avec mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » j’explique dans la 3ème partie de cet ouvrage que le niveau général (intellectuel, culturel et de conscience des responsabilités qu’implique la vie en société) des citoyens s’est effondré. Bien entendu, une telle assertion est toujours difficile à prouver même si on en a de nombreuses traces, certaines étant même très concrètes (comme le niveau de l’expression écrite).
Pourtant, quelquefois, on peut mettre la main sur un exemple éclairant qui illustre votre propos mieux qu’une preuve formelle pourrait le faire… Et cet exemple, je crois l’avoir avec l’évolution de Moto-Journal à travers les dernières décennies.
Contrairement à ce qui est écrit partout, Pierre Barret n’a pas créé Moto-journal, il a plutôt racheté ce « auto-moto journal » qui était en perte de vitesse pour en faire un rude concurrent de Moto Revue (un autre magazine consacré à la moto, mais qui est beaucoup plus ancien et qui était également beaucoup plus « traditionnel » que l’était Moto-Journal). Moto Journal, qui a vu le jour 14 janvier 1971, s’appelait à l’origine Auto Moto, et ce jusqu’au numéro 40 du 28 octobre 1971. Il s’est ensuite appelé Auto Moto Journal du n° 41 du 4 novembre 71 au n° 44 du 25 novembre 71.
Un référendum eut alors lieu auprès des lecteurs, Moto Journal souhaitant choisir une orientation exclusive vers la voiture ou la moto. La moto fut choisie et c’est à partir du numéro 46 du 9 décembre 1971 que Moto Journal porta enfin ce nom.
Pierre Barret était précédemment Directeur de l’Express et JJSS avait voulu reprendre les rênes de ce journal (si l’acronyme JJSS ne vous dit rien, allez donc voir la bio de ce « trublion » des années 60 & 70 de l’ancienne France à http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Servan-Schreiber).
Barret n’était pas le seul artisan de la transformation/renaissance de Moto-Journal qui doit également beaucoup à Guido Bettiol et Jacques Bussillet (ce dernier est venu un peu plus tard).
Moto-Journal des années 70 et même 80 n’était pas un magazine sur la moto comme les autres. Certes, le contenu éditorial était centré sur les deux-roues à moteur, mais ce n’était pas simplement une revue pour motards crasseux et plutôt bourrins sur les bords, au contraire !
Moto-Journal, à travers son contenu et son ton s’efforçait systématiquement de remonter le niveau de son lectorat. Les essais des machines de route ne se contentaient pas d’énumérer bêtement les caractéristiques techniques et le comportement des motos testées semaine après semaine, les journalistes tentaient (souvent avec réussite) d’en extraire l’âme et d’en comprendre le mode d’emploi le plus approprié (ce qui n’était pas toujours évident, car les motos de cette époque bénie n’étaient pas aussi « domestiquées » qu’aujourd’hui…).
Les reportages sur les Grand-Prix moto étaient du même tonneau : il ne s’agissait pas seulement de descriptions factuelles des courses, mais bien de nous faire partager l’épopée des champions, l’ambiance des paddocks et l’évolution des compétitions, tout cela sans jamais se départir d’un esprit critique aiguë, signe certain d’une saine lucidité. Et ainsi de suite, chaque rubrique de l’hebdomadaire avait sa personnalité et son originalité le tout en phase avec l’esprit militant du magazine : toute la moto, certes, mais pas n’importe comment !
J’étais adolescent à l’époque où j’ai découvert (grâce à ma sœur aînée) Moto-Journal que j’achetais religieusement chaque jeudi (j’allais le chercher en vélo à la librairie de ma résidence) et il était clair que je me sentais traité comme un adulte (que je n’étais pas encore) responsable en lisant ses pages. Mieux, son ouverture sur le monde dépassait largement le milieu motocycliste (ce que n’a jamais su faire la concurrence de l’époque et surtout pas Moto-Revue qui me paraissait toujours terriblement ringard à côté du pétillant MJ !) et, avec et grâce à Moto-Journal, on pouvait découvrir les États-Unis (à l’occasion des 200 Miles de Daytona) ou le Japon (à l’occasion d’une visite aux constructeurs ou du salon de Tokyo), entre autres.
Bref, pour moi, MJ était LE magazine qui m’a permis de forger mon esprit critique et même ma première conscience politique à une époque où la France se remettait encore péniblement de l’après mai-68. Lire MJ ne vous classait pas dans la catégorie « bourrin sans cervelle et plein de cambouis » et vous pouviez ainsi discuter d’égal à égal avec les lycéens évolués qui s’affichaient avec « Libération », du moins jusqu’à la fin des années quatre-vingt…
Et après, que s’est-il passé ?
C’est là que ça devient intéressant, car le Moto-Journal d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui du trio des trois B (Barret, Bettiol & Bussillet). De nos jours, MJ n’est plus qu’un magazine comme les autres et il se contente d’un contenu bas de gamme tout à fait en phase avec l’image peu reluisante qu’on peut se faire des motards quand on voit comment certains se comportent sur la route (attention, pas de généralité, certains se conduisent comme des bourrins et nuisent gravement à l’image des motards, mais la plupart des propriétaires de motos sont des conducteurs responsables, bien mieux que bien des automobilistes !).
La bascule s’est produite dans les années quatre-vingt-dix même s’il est difficile de pointer une année précise. Moto-Journal a changé de cap, changé de ligne éditoriale et a renoncé à vouloir hausser le niveau de son lectorat. Au contraire, place à la beauferie la plus éhontée puisque ça fait vendre !
Donc, j’affirme que cette bascule de Moto-Journal est significative, que dis-je, emblématique de l’évolution de la société tout entière : alors que dans les années soixante-dix, on trouvait encore normal (voire astucieux) de prôner un positionnement haut de gamme même pour une cible comme les motards, dans les années quatre-vingt-dix, il est clair que seul la beauferie est un choix acceptable, tant sur le plan marketing qu’éditorial…
Détail amusant, l’Express cher à notre JJSS a suivi le même chemin !
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Cet article a été très consulté (preuve de l’intérêt du sujet par des motards/lecteurs nostalgiques, comme moi) et voici le commentaire le plus intéressant (car il apportait une information que je n’avais pas…) :
En fait, vers le milieu des années 80 ou peut-être un peu après, MJ a été vendu à un groupe de presse allemand. Et puis, pas mal de monde avait changé, entre les anciens qui avaient disparu ou étaient partis (dont une bonne partie à cause de la revente), des jeunes qui étaient arrivés et, fatalement, n’avaient pas le profil passionné post-soixante-huitard de leurs anciens, mais plutôt diplômés d’écoles de journalisme et motard de base, voire même peu motard à la base, plus des gars qui n’avaient pas réussi à trouver un boulot de journaleux dans un titre ou un média plus « prestigieux » (les critères de recrutements des nouveaux proprios…), bref, l’exception culturelle Française motarde avait vécu.
La question brûlante, désormais, c’est « peut-on trouver un digne successeur à Moto-Journal dans la presse actuelle ? ». Dans un premier temps, j’aurais été tenté de répondre « non ». Moto-Revue est un bon titre (sans doute le meilleur dans la catégorie « généraliste »), mais sans le petit plus au niveau de l’esprit qui faisait tout le charme et l’intérêt de MJ. Et puis, un ami m’a passé ses exemplaires récents de Moto Magazine (il est abonné à ce mensuel).
L’intérêt de ce mensuel, c’est qu’il n’est pas du genre « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » (comme le célèbre film de Jean Yanne) : il n’hésite pas à dire les choses crûment quand il le faut. Exemple : dans son numéro hors série « tendance rétro 2015 », Moto Magazine dénonce les excès de la mode « branchée » qui sévit actuellement sur la vague moto classique. Je ne peux qu’être 100% d’accord dans la mesure où je trouve cette tendance absolument ridicule.
Ce n’est pas tout !
Dans son numéro 326, on trouve un reportage incroyable de « Ptitluc » : les combattants russes de la panne fortuite. Il y a tout dans ce reportage : aventure (la vraie !), ton juste, réflexions (juste également) sur l’évolution de la notion de solidarité motarde, images dépaysantes et ainsi de suite. Oui, ce reportage est tout à fait digne du MJ de la grande époque.
Moto Magazine ne traite pas trop les événements sportifs genre MotoGP et il a bien raison : mieux vaut laisser cela aux vrais spécialistes comme Sport-Bikes (encore une pépite à découvrir si ce n’est déjà fait !). Donc, oui, je crois que nous tenons un bon candidat à la succession de MJ, croisons les doigts pour que l’équipe de Moto Magazine continue avec le même esprit, on continuera à les lire avec le même plaisir !
Certains tentent de trouver la moto idéale (et quel motard d’expérience n’a-t-il pas été tenté de prendre ce chemin ?), moi, je vise un but un peu plus modeste : trouver le casque idéal !
Mais, en fait, c’est comme pour la moto idéale : c’est une quête qui est vaine car cet idéal n’est évidemment pas généralisable (en clair, la moto idéale pour moi ne le sera pas pour vous et ainsi de suite…). Ceci précisé, je vais tout de même vous conter mes dernières tribulations en la matière…
Après avoir bien travaillé sur mon Bell Bullit, j’ai de nouveau une période Jet !
Ce petit joint orange sert à obstruer la fente de la boucle qui tient l’aimant qui était trop ample d’origine… Dieu est dans les détails dit-on !
En effet, lors du stage « Flat track », j’ai pu utiliser mon Bell 500 jaune (celui avec la déco Yamaha USA des années 70…). J’ai également un autre Bell 500 en Floride et c’est ce casque qui est à l’origine du titre de mon livre et de ce blog…
Bref, quand j’ai remis mon Arai Chaser V pour rouler en Savoie, j’ai eu une sensation de confinement plutôt désagréable… Au diable l’intégral, vive le jet !
C’est donc sur mon Shark Nano que j’ai installé le dispositif Cardo Rider afin de pouvoir discuter avec Dom pendant nos balades.
Celui-là, j’avoue, je l’ai choisi à cause de sa déco avec la mention « The freedom Instinct » qui me semblait bien dans la ligne de Freedom Machine…
Mais, à l’usage, je n’étais pas complètement satisfait de ce casque : la qualité de fabrication n’est pas tout à fait à la hauteur de ce que fait Arai ou Shoei par exemple et quand on manipule les garnitures intérieures, il est difficile de pouvoir les remettre exactement comme elles étaient à l’origine. De plus, le système de fermeture de l’écran est un peu frustrant : il faut vraiment verrouiller l’écran pour ne pas avoir des filets d’air dans les yeux et même ainsi, l’isolation n’est pas vraiment bonne. Pire, il faut utiliser les deux mains pour déverrouiller le bazar !
Enfin, j’ai fini par casser l’écran (fixation côté droit) à force de le manipuler lors de l’installation du Cardo Rider. Je ne suis pas en train de trasher Shark (une marque française que j’aime bien puisque j’ai aussi un intégral de chez eux), mais j’ai compris que j’étais prêt pour tenter autre chose…
En lisant des essais et en regardant des vidéos sur Youtube, un favori s’est dégagé : le Shoei J-Cruise.
Le Shoei J-Cruise en noir brillant.
Ce casque semblait vraiment bien sous tous les rapports sauf un détail… Le prix !
En effet, alors que le Shark Nano est proposé autour de 200€ (plus ou moins selon les décos…), le J-Cruise lui réclame 425€… ça fait tout de même une différence !
Du coup, j’ai hésité et puis je me suis lancé : la quête du casque idéal ne doit pas être stoppée pour une question de prix !
J’ai commandé le mien à icasque.com et j’ai transféré le Cardo Rider dessus dès que je l’ai reçu. L’essai statique m’a donné une bonne impression : bonnes finitions, sensation de confort élevée, une bonne « première impression » quoi… Mais, en matière de casque, on sait bien que le test statique compte peu car, honnêtement, ma première impression sur le Shark Nano était tout aussi bonne.
Alors, vais-je faire durer le suspense plus longtemps avant d’annoncer les résultats de mes essais dynamiques ?
Certes non ! J’ai même poussé le vice jusqu’à tester de nouveau mes différents casques intégraux afin d’avoir des repères en matière de bruits ambiants et de circulation d’air. Commençons par ce qui m’irritait le plus avec le Shark Nano les filets d’air derrière l’écran. Sur ce point le Shoei J-Cruise l’emporte haut la main : une fois l’écran baissé et verrouillé, c’est la plénitude totale !
Encore mieux : l’écran se déverrouille d’une seule main, bravo !
Là où j’ai été un poil déçu, c’est sur les bruits ambiants : le Shoei J-Cruise ne fait pas mieux que les autres. Mais, il est important de préciser que tous les casques (ou, du moins, tous mes casques) sont bruyants. Revenons sur les éléments positifs : les points d’aérations semblent efficaces (on sent la différence entre ouverts et fermés…) et, surtout, se laissent manipuler facilement d’une seule main avec le casque sur la tête… L’écran solaire est efficace et la boucle de fermeture est facile à manipuler.
Pour finir, pourquoi avoir retenu le Shoei J-Cruise plutôt que le Arai SZ qui navigue lui aussi dans la même zone de prix (voire même encore plus cher !) ?
Eh bien parce que Shoei m’a paru avoir une attitude moins dogmatique qu’Arai. Je m’explique : Shoei propose un écran solaire intégré alors qu’Arai s’y refuse toujours. Shoei propose une boucle de fermeture rapide alors qu’Arai en reste toujours au double-D (tout de même moins pratique). Je veux bien qu’on ait certains principes et qu’on les défende, mais il faut aussi savoir suivre le progrès. Sur ce point, Shoei me semble plus ouvert qu’Arai.
En conclusion, ce casque Jet vaut-il les 425€ demandés ?
Pour ma part, ce sera un oui raisonné. Certains penseront « jamais de la vie ! » et ils auront raison aussi. Quand on recherche vraiment des prestations haut de gamme, il faut être prêt à en payer le prix et, dans ce cas, le rapport qualité/prix est toujours plus difficile à justifier, surtout quand des concurrents proposent des produits qui paraissent équivalents (et tout est dans cette nuance…) pour la moitié du prix…
Aujourd’hui, j’ai pu rédiger le chapitre 14 de PMC T3… En une seule journée !
Comme j’avais déjà pu écrire les chapitres 11, 12 et 13 ces derniers jours (et que le chapitre 15 était déjà rédigé depuis longtemps…), cela m’a permis de conclure l’écriture du premier jet de ce dernier volume de la saga PMC.
C’est un petit miracle car je n’y croyais pas moi-même : il y a quelques jours, j’expliquais justement que la rédaction du T3 trainait depuis un an et que cela prenait du temps, etc.
Et là, boum, en quelques jours, miracle : le livre (le premier jet du moins) est terminé !
Bon, reste encore un paquet de travail pour les corrections, la mise en forme, tout ça…
Pour moi, ce n’est pas sans une certaine émotion que je conclus cette histoire. Après tout, ça fait des années que je suis dessus !
Donc, c’est à la fois une certaine libération et une nostalgie certaine… Plus prochainement, promis !
Il y a presque un an jour pour jour, je pouvais enfin publier le T2 de PMC (voir à http://www.perdudansletemps.com/le-tome-ii-de-prevision-maitrise-controle-est-enfin-disponible/)… Et depuis ?
Depuis, j’en suis toujours à écrire le T3, volume final de cette saga… Certes, je ne suis pas resté vraiment inactif pendant toute cette année puisque j’ai pu écrire et publier « La guerre des Froes » en septembre 2015 (voir à http://www.alain-lefebvre.com/un-tout-nouveau-livre-disponible-la-guerre-des-froes-de-la-sf-sur-un-fond-de-guerre-intersystemes/).
Oui mais le T3 de PMC, pourquoi ça traine ?
D’abord, ça ne « traine pas » : je n’ai pas de calendrier à tenir, je fais à mon rythme, quand ça me plait et seulement dans ces conditions. Imaginez ce que ça donnerait si je devais écrire cette suite et fin avant telle date ?
De la bouillie pour chats et rien de plus.
Bref, pour toutes ces raisons, je prends mon temps. C’est-à-dire que j’y travaille quand je le sens et je le laisse de côté quand je ne sens rien. Cela a toujours été ma méthode d’écriture et je ne vois aucune raison d’en changer.
Ceci dit, je dois avouer que, cette fois, c’est un peu plus difficile que d’habitude. Car ce tome 3 est aussi la conclusion de toute cette histoire. Il me faut donc rassembler tous les fils et les nouer d’une façon satisfaisante. Pas toujours évident de donner congé à un personnage : ce dernier n’a pas forcément envie de quitter la scène et je m’y suis attaché… Donc, la séparation prend plus de temps et d’efforts que prévu.
Je n’explique pas tout ceci afin qu’on me plaigne (et puis quoi encore !) mais partager avec vous ce long cheminement qui débouche sur un livre, une histoire complète. Entre nous, j’ai plutôt hâte d’en avoir terminé, car je porte cette histoire depuis bien longtemps maintenant. Attention, ça ne veut pas dire que je suis lassé, au contraire. Je suis très heureux de voir comment tout cela s’est transformé au fil des mois et des années. Mais, désormais, j’aimerais bien pouvoir mettre la touche finale et passer à autre chose, car, et cela ne vous étonnera pas, j’ai plein d’idées pour de nouveaux ouvrages !
En attendant de pouvoir vivre cet instant de libération (intense et gratifiant) qui marque la fin de l’écriture d’un livre, je vous livre un extrait du travail en cours à http://www.perdudansletemps.com/un-extrait-du-tome-iii-pour-vous-faire-patienter/
Le tome III de PMC est en cours de rédaction. J’en suis au chapitre 12 (sur 15 prévus) et ça avance plus ou moins bien : très bien certaines semaines, pas du tout quelquefois !
Mais, en attendant de pouvoir vous annoncer que le T3 est enfin terminé et en cours de corrections, voilà déjà un extrait conséquent (deux chapitres quand même !) afin de vous faire patienter. J’ai choisi cet extrait soigneusement : il ne révèle rien de l’intrigue du T3… Aha, je ne vais pas me spoiler tout de même !
Allez, trêve de bavardage, voici l’extrait (vierge de toute correction, ça pique un peu les yeux sans doute ça et là…) :
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V. Le projet fou
Espace CR5, date inconnue
Vincent, sénior et le colonel se sont installé à la « clinique » à l’invitation de Richard Neveux et ce dernier a promis de prendre soin de Topper qui a sa chambre individuelle où, allongé sur un lit, il regarde fixement le plafond sans jamais dire un mot…
Nos trois compagnons se retrouvent dans le bureau de Neveux où ce dernier veut les entretenir des dernières nouvelles les concernant et de son projet :
Neveux- J’ai commencé mon enquête et je pense que votre histoire trouve son origine dans un incident qui a concerné l’institut PMC il y a deux ans…
Senior- L’institut PMC ?
Ce nom ne nous dit rien…
Neveux- C’est normal et le contraire serait étonnant. Mais, en surface, c’est bien PMC qui héberge le simuli d’où vous venez.
Colonel- Et cet incident, de quoi s’agit-il ?
Neveux- Ce n’est pas très clair, ce ne sont que des rumeurs, mais nous en avons eu l’écho, car le créateur de PMC vient de chez nous… En tout cas, j’ai une piste à creuser et je serais bientôt en mesure de vous en dire plus, comme promis !
Vincent Tria- Et c’est seulement pour nous dire cela que vous êtes si content de vous ?
Des rumeurs sur lesquelles vous ne savez rien ou presque ?
Senior- Vincent, voyons… Monsieur Neveux a tenu sa promesse sur Topper tout de même…
Neveux- Laissez, c’est normal. Je n’ai pas encore grand-chose, c’est vrai. Mais j’ai une piste et si vous me laissez un peu de temps, je suis sûr d’arriver à apprendre ce qui vous est arrivé.
Colonel- Et en attendant ?
Neveux- En attendant, j’aimerais pouvoir profiter de vos talents uniques… Nous avons un projet captivant qui va vous intéresser, j’en suis sûr !
Senior- Un projet captivant… c’est bien présenté, mais de quoi s’agit-il ?
Si vous pouviez nous en dire plus, nous serions sûrement intéressés…
Neveux- Que diriez-vous d’accompagner Jésus pendant ses premiers pas en tant que personnage public ?
Senior- Jésus ?
Vous voulez dire « Jésus de Nazareth » ??
Neveux- Oui, celui-là, le Jésus que tout le monde connait, mais que personne n’a vraiment vu depuis. Grâce à notre projet, nous pouvons le faire revivre et voir comment il se comportait dans son époque, dans son contexte.
Vincent Tria- C’est mission impossible votre histoire !
On ne connait rien de précis sur cette époque et nous encore moins que les spécialistes !
Neveux- Rassurez-vous, je ne vous demande pas de vous transformer en experts du « Jésus historique ». Les spécialistes, nous les avons déjà.
Colonel- Que faudra-t-il faire alors ?
Neveux- Le suivre, comme si vous étiez ses disciples. En fait, nous avons prévu de commencer au moment où Jésus trouve ses deux premiers disciples : les apôtres Philippe et André qui étaient les disciples de Jean le baptiste, mais qui décident de suivre Jésus.
Vincent Tria- Et ça servira à quoi de le suivre comme si on était ses apôtres ?
Quel rôle exact devra-t-on jouer ?
Neveux- Justement, on ne sait pas vraiment, mais on pense que Jésus se conduira plus naturellement s’il est accompagné de vrais transférés plutôt que d’entités artificielles comme lui en fait. Si on veut qu’il croie à son destin, nous devons lui adjoindre des disciples prêts à le suivre, le conseiller et l’encourager, car conscients de la situation plutôt que le flanquer de robots qui vont juste savoir suivre un script. C’est tout le problème de nos recherches actuelles : pour développer des entités crédibles, nous avons besoin de les faire évoluer avec des êtres conscients, pas d’autres entités comme eux.
Senior- Vous dites que vous avez besoin de deux disciples…
Vincent Tria- Oui et nous sommes trois…
Neveux- Oh, je ne veux forcer personne. Je préférerais que vous soyez volontaires, que seuls les plus motivés fassent cette mission. À vous de voir qui préfère « passer son tour »…
Vincent Tria- Et je suis bien certain que vous aurez une mission solo à lui proposer, n’est-ce pas ?
Neveux- Vous êtes perspicace !
Vincent Tria- Cette histoire de Jésus ne m’emballe pas… Si me parliez de la mission solo donc ?
Neveux- Je sens que ça va vous plaire !
Vous m’aviez dit que vous aviez déjà effectué des missions dans le contexte du Premier Empire, si je me souviens bien…
Vincent Tria- Oui, mais une seule !
Neveux- Eh bien, il faudra y retourner et tenter de dissuader l’empereur lui-même de faire les mauvais choix qui vont précipiter sa chute…
Vincent Tria- Rien que cela !
Neveux- Oui mais, quoi qu’il arrive, le résultat de votre mission sera significatif : si vous arrivez à le convaincre, ça nous donne des indications intéressantes sur notre programmation et l’inverse sera tout aussi vrai. Bref, on sera content de vous dans tous les cas… C’est pas l’idéal ?
Vincent Tria- En effet, vu comme cela, ça va me convenir.
Neveux- Bravo !
Alors direction mars 1812 pour vous avec bel uniforme et faux papiers plus vrais que nature… Vous commencerez aux Tuileries, à vous de faire le reste…
Et pour vous deux, le gros morceau : vous allez incarner les apôtres Philippe et André au moment où Jésus quitte Jean le baptiste pour commencer sa propre quête.
On se retrouve ici dans une semaine pour faire le point sur vos progrès.
VI. Rapport de missions
Espace CR5, date inconnue
Vincent, sénior et le colonel sont de nouveau devant Neveux à la « clinique », mais, cette fois, c’est dans une grande salle et Neveux est flanqué d’assistants qui prennent activement des notes au fur et à mesure des récits de nos héros…
Neveux- Vincent, nous allons commencer par vous… Comment ça s’est passé avec notre « empereur » ?
Vincent Tria- Déjà, faut arriver à le rencontrer !
Sans l’intervention de Joséphine, je crois que j’aurais fait chou blanc en fait…
Neveux- Joséphine, l’ex-épouse ?
Elle vous a aidé ?
Vincent Tria- Oh oui et pas qu’un peu !
En fait, Joséphine est encore très présente à cette époque et se mêle de tout… Enfin, de tout ce qui lui reste, car le vrai pouvoir c’est le trio Foucher-Talleyrand-Berthier qui l’ont, chacun dans son domaine.
Bref, je me suis retrouvé dans les couloirs des Tuileries avec mon bel uniforme et mes papiers inutiles… Ceux-ci m’avaient permis d’entrer au palais, mais pour avoir une entrevue avec l’Empereur, il fallait une introduction d’un des membres du trio sinon, il fallait attendre un événement fortuit, mais ça m’aurait pris des semaines.
Foucher est inaccessible, Talleryrand était trop cher pour moi et je n’avais pas un grade suffisant pour intéresser Berthier… Heureusement, je suis tombé sur Joséphine qui semble s’intéresser aux nouveaux venus, ça été ma chance !
J’ai pu convaincre Joséphine que j’étais un devin et que j’avais de grandes révélations à faire sur l’avenir de l’empire. Avec ce que je lui ai déballé sur elle, je l’ai facilement impressionné et elle m’a cru pour le reste. Elle m’a emmené à la Malmaison où l’Empereur devait venir la visiter comme il faisait encore régulièrement. C’est elle qui m’a présenté au grand homme et celui-ci à consenti à m’écouter. Au début, il était très réticent et il fallait les interventions de Joséphine pour que je puisse poursuivre mes avertissements. Puis, il a changé d’attitude et s’est montré intéressé.
Finalement, nous avons parlé pendant des heures.
Neveux- Que lui avez-vous dit ?
Vincent Tria- Je lui ai tout expliqué, tout ce que je savais de la campagne de Russie : la poursuite des Russes avec la Grande Armée, la bataille de Borodino, l’entrée dans Moscou, l’incendie et la sortie de Moscou, la retraite, la Bérézina, la Grande Armée qui part en morceaux, le terrible hiver russe et ainsi de suite.
J’ai fini par comprendre ce qui l’intéressait : pas mes prédictions, mais ce que je pouvais lui dire sur la campagne elle-même. Il me posait des questions sur les lieux, les dates, les événements et il m’a même montré une carte comme si mes renseignements pouvaient quand même l’aider à faire pencher la balance dans son sens.
Quand j’ai réalisé pourquoi il m’écoutait, j’ai essayé de le persuader que c’était sans espoir, que l’histoire était déjà écrite, qu’il ne pouvait pas en sortir vainqueur cette fois.
Neveux- Et ?
Vincent Tria- Ça ne l’a pas impressionné, il m’a dit « Qu’est que vous croyez ? Ça fait des années que j’entends cela ! Si j’avais écouté mes généraux, mes conseillers ou même cette canaille de Talleyrand, je ne serais plus jamais parti en campagne après Austerlitz… Mais je connais bien les Russes et je peux les battre encore une fois ». J’ai eu beau lui faire valoir que, cette fois, ce n’est pas une armée qu’il allait combattre, mais l’immensité russe et son terrible hiver.
Neveux- Bien envoyé !
Vincent Tria- Oh, il en fallait plus pour l’ébranler. Je crois que même si j’avais pu projeter mes visions sur un écran, s’il avait pu voir la débâcle de ses yeux, ça ne l’aurait pas fait changer d’avis…
Neveux- Mais pourquoi ?
Parce qu’il est têtu, obstiné, imbu de sa puissance, persuadé d’avoir raison, que toutes ses victoires précédentes l’ont rendu invincible ?
Vincent Tria- Non, c’est plus simple que cela en fait. Tout ce que je lui ai raconté ne l’a pas fait changer d’avis parce que, fondamentalement, il était persuadé qu’il n’avait pas le choix. Que, envers et contre tout, il devait agir ainsi.
Il me l’a expliqué d’ailleurs. Il m’a dit clairement « Parce que vous croyez que j’ai le choix ? Mais si je ne fais rien, ils vont tous se retourner contre moi et me tomber dessus ! L’empereur de Russie me défi ouvertement en ne respectant pas le blocus, je dois le forcer à couper court avec les Anglais. Ah, les Anglais, que croyez-vous ? Ils me guettent, ils ont juré ma perte. Croyez-vous qu’ils vont me laisser régner en paix sur une grande partie de l’Europe ? Non, dix fois non. Ils vont multiplier les provocations comme au Portugal jusqu’à pouvoir lever une nouvelle coalition et tout va recommencer encore une fois.
Non, il faut punir l’empereur de Russie comme j’ai puni avant lui l’empereur d’Autriche et le roi de Prusse. Et si cette aventure doit se terminer tragiquement, eh bien soit-il !
La Grande Armée n’est pas une carte qu’on peut garder au fond de sa poche très longtemps. C’est un instrument instable qui s’use si l’on ne s’en sert pas. Je ne peux garder mes forces mobilisées si ce n’est pas pour faire la guerre. Eux aussi vont préférer mourir tragiquement mais couverts de gloire plutôt que comme des bourgeois engraissés et repus. Si j’avais le choix, je préférerais rester à m’occuper de ma famille, mais mon pouvoir est fragile, il repose seulement sur des victoires et j’ai toujours besoin d’une victoire de plus pour rester en place. »
Il m’a débité cela d’une traite. Je pense qu’il avait besoin de l’exprimer, qu’il ruminait cela depuis longtemps. Après cette tirade, il a tourné les talons et est retourné à Paris. Je n’ai pu le revoir qu’une fois, deux jours après aux Tuileries et toujours grâce à Joséphine et, une fois encore, il a tenu à me montrer les quelques cartes qu’il avait réussi à rassembler, à prix d’or selon lui… Tout ce que je lui disais ne servait à rien, il avait pris sa décision. Même Berthier qui était contre cette idée ne discutait plus et préparait la campagne.
Après cela, je suis resté avec Joséphine, car je commençais à intéresser les sbires de Fouché et ça serait devenu de plus en plus difficile de simplement rester libre…
Neveux- Votre conclusion ?
Vincent Tria- Tout l’empire tourne autour de la volonté de l’empereur, mais lui-même est prisonnier de la situation qu’il a contribué à créer. De son point de vue, la campagne de Russie est inévitable et il croit en son étoile. J’ai eu beau lui expliquer que le génie tactique dont il avait fait preuve lors des campagnes précédentes ne suffisait plus : ses adversaires se sont habitués, leurs tactiques se sont adaptées et Borodino en sera la preuve.
Donc, non, impossible de lui faire changer d’avis.
Neveux- Et la personnalité de notre empereur ?
Il vous a paru crédible ?
Vincent Tria- Tout à fait !
En fait, j’ai vite oublié que j’avais à faire à votre créature et je me suis pris au jeu complètement. Quand on est face à lui, on y croit, pas de problème. Joséphine m’a paru très bien également, très impressionnante dans son rôle d’ex-épouse qui veut encore se mêler de tout ce qui reste à sa portée.
Neveux- Bon !
On a réussi au moins cela… Mais, à vrai dire, je n’en doutais pas trop, car nos autres tests, plus limités, nous avaient déjà procuré des indications positives. Passons à notre gros morceau maintenant : qu’est-ce que nos apôtres peuvent nous raconter sur leurs aventures dans le sillage de Jésus ?
Senior- Eh bien, pour commencer, je dois dire que ce n’est pas de tout repos que de suivre Jésus : nous avons passé ces quelques jours dans des conditions misérables !
Nous avons dormi dehors le plus souvent et nous avons rarement mangé tous les jours. Nous étions fatigués et affamés, mais ce n’était pas le pire…
Neveux- Oh… Et c’était quoi le pire ?
Senior- L’insécurité !
Je dois avouer que j’ai eu peur quasiment en permanence. Entre les bandits, les zélotes agressifs, les villageois méfiants et les lapidations, la vue d’une patrouille de Romains finissait par être rassurante pour tout dire…
Heureusement que j’étais avec le colonel !
Neveux- Pareil pour vous, colonel ?
Colonel- Tria a raison : la situation était souvent tendue et j’ai cru que ça allait déraper une ou deux fois. On a eu de la chance et tout s’est bien passé, mais vrai que c’était un peu trop intense comme contexte.
Neveux- Ok, les temps sont durs en galilée au premier siècle… Mais Jésus dans tout cela ?
Senior- Quand nous avons rejoint Jean le baptiste, nous pensions y trouver Jésus comme vous nous l’aviez expliqué, mais Jean venait de le virer avec perte et fracas d’après ce qu’on a compris… ça commençait fort !
Neveux- Oui, ces deux personnages étaient en situation de compétition, cette issue faisait partie des possibles, c’est vrai…
Senior- Vous auriez pu nous prévenir quand même !
Neveux- Oui et non. Tout d’abord, on ne savait pas que ça arriverait si vite et, ensuite, on ne voulait pas vous donner trop d’éléments afin que votre comportement soit naturel.
Senior- Rassurez-vous, ça été réussi : à force d’insister pour savoir dans quelle direction notre Jésus était parti, le groupe des disciples de Jean s’est montré hostile à notre encontre… Il ne nous restait qu’à fuir à notre tour. À peine arrivé, déjà perdu !
Colonel- Bon, on a eu encore un peu de chance : on l’a retrouvé quasiment tout de suite. Il nous a accepté naturellement, même quand on lui a dit qu’on venait du groupe de Jean. On n’avait pas d’autre couverture crédible alors, on a suivi le plan, à défaut de mieux. Il n’a pas posé de question, sans doute trop heureux d’avoir un embryon de groupe prêt à le suivre…
Neveux- Et comment a évolué votre groupe justement, Jésus a-t-il réussi à faire d’autres adeptes ?
Senior- Pas vraiment. Chaque jour, il y avait un ou deux pauvres types qui se joignaient à nous sans un mot, sans doute dans l’espoir de partager notre maigre repas et les nouveaux venus de la veille avaient disparu au matin, quand ils se sont rendus compte que nous étions aussi misérables qu’eux !
Neveux- Je vois… Et les prêches ?
Senior- Ah, les prêches !
Le moment suprême pour lequel n’importe quel chrétien convaincu donnerait volontiers dix ans de sa vie pour y assister… Terriblement décevant pour le dire sobrement.
Déjà, votre Jésus n’avait pas une voix qui portait beaucoup… plutôt gênant pour un prédicateur. Ensuite, les gens de ce temps-là se moquent bien d’un prêcheur de plus : il semble qu’il y en ait autant que de Romains à cette époque et dans cette région. Donc, Jésus prêchait dans le désert la plupart du temps, nous étions sa seule audience en fait.
La seule fois où nous avons eu une petite foule pour l’écouter, c’est parce que le colonel a utilisé le gadget lumineux que vous nous aviez fourni. L’effet de halo était tel que les gens présents sur la place du marché d’un village se sont rassemblés autour de Jésus pour l’écouter… Mais dès que l’effet a commencé à s’estomper, la petite foule s’est dispersée.
Neveux- Et comment réagissait Jésus à toutes ces épreuves ?
A-t-il montré des signes de découragement ?
Senior- Non, son moral est resté bon pour ce que nous pouvions en juger. Il était très déterminé et ne semblait pas souffrir de nos conditions de vie précaires. Chaque soir, autour du feu, il posait la question rituelle aux nouveaux venus : qui croyez-vous que je sois ?
Et, à chaque fois, c’est moi qui répondais, car les nouveaux venus ne savaient pas quoi dire. Je lui répétais qu’il était le fils de l’homme, celui qui était attendu, celui qui allait montrer la voie et ça semblait lui suffire. Je dirais même qu’il en tirait une grande satisfaction.
Neveux- Colonel, un avis différent ?
Colonel- Pas vraiment, non. Tria raconte très bien ce que nous avons vu. Votre Jésus est convaincu par sa mission et sa destinée, mais c’est bien le seul. À cette époque, les gens sont frustes et seuls les miracles semblent les intéresser. Ils ont besoin de signes extraordinaires pour penser à autre chose qu’à leur survie quotidienne et on peut les comprendre. Si vous voulez que votre Jésus fasse sensation, donnez-lui le pouvoir de guérir et d’accomplir des miracles. Sans cela, il va continuer à passer inaperçu jusqu’à ce qu’une bande de brigands lui tombe dessus et le batte à mort. Ça sera moins spectaculaire qu’une crucifixion, mais plus probable.
Neveux- Bien. Merci messieurs, pour ces précieux témoignages, ça nous aide beaucoup, vraiment. Nous allons vous laisser vous reposer un peu avant de vous proposer autre chose quand vous serez de nouveau d’attaque !
Vincent Tria- Pas si vite, à votre tour de remplir votre part du marché : comment se porte notre ami, Topper ?
Neveux- C’est vrai, votre ami cataleptique… Eh bien j’ai du nouveau à ce propos.
Colonel- Il va mieux ?
Neveux- Non, il ne va pas mieux, mais on sait pourquoi désormais : ce n’est pas un transféré comme vous en fait.
Vincent, senior et le colonel se regardèrent stupéfaits.
Vincent Tria- Répétez-nous cela, s’il vous plait.
Neveux- Votre Topper n’est pas un transféré comme vous, c’est une entité artificielle. Et c’est pourquoi la révélation de sa vraie situation a été insupportable pour elle.
Senior- Attendez, j’ai côtoyé Topper pendant suffisamment de temps pour me rendre compte qu’il était comme nous, rien à voir avec les autres… « types » limités habituels.
Neveux- C’est vrai, il est différent. Sans doute un hybride : une partie vient sûrement d’un transféré cloné n fois et subtilement modifié à chaque fois, ça expliquerait son comportement réaliste. Mais, à la base, c’est bien une entité.
Colonel- Incroyable !
Mais si Topper n’est pas vraiment comme nous, comment faire le tri, comment faire le tri entre les artificiels et les êtres humains authentiques ?
Vincent Tria- À condition de croire à votre version !
Neveux- Je vous demande pardon ?
Vincent Tria- Pour le moment, vous n’avez apporté aucune preuve de ce que vous avancez. Prenons simplement le cas de Topper par exemple : à part votre parole, nous n’avons rien qui nous montre que Topper est un hybride, une entité artificielle ou quoi que ce soit d’autre et différent de nous.
De même que nous n’avons pas preuve que nous sommes dans un simuli, que vous seuls pouvez en sortir et pas nous.
Les assistants de Neveux étaient incrédules. Que se passait-il tout d’un coup ?
Leur patron allait-il se laisser défier ainsi par ces « permanents » ?
Neveux- Hum, je vois que vous avez besoin d’une petite visite guidée approfondie. On va vous organiser cela, ça me parait nécessaire. Ensuite, nous pourrons retourner aux choses sérieuses…
Il y a quelques semaines, j’ai pu essayer (brièvement…) une Honda VFR de 1998.
La VFR 98 dans toute sa splendeur… Mais pas aussi belle que le modèle original toutefois !
Voilà encore une machine qui m’intéressait particulièrement. Je dois dire que j’avais été très marqué par le modèle original, celui de la première sortie de ce modèle (en 1985) à la grande longévité (elle est encore produite aujourd’hui !).
La VFR 750 de 1985. Un exemple d’élégance et d’équilibre… Depuis, Honda n’a fait que dégrader cette réussite esthétique, hélas !
Lors de sa sortie en 1985, cette moto (alors en 750) inventait une nouvelle catégorie : celle des sport-GT. Une catégorie intéressante, mais qui peine à survivre à ce jour (la VFR 800 actuelle en étant une des dernières représentantes… la boucle est bouclée en quelque sorte !).
Bref, me voilà fasse au modèle 98 et j’aime bien la position de conduite (du moins, à l’arrêt) car on bien « inséré » dans la selle (et c’est devenu un critère important pour moi suite à mes récentes expériences). En revanche, cette position (trop couché sur l’avant) est vite fatigante en roulant et s’avère être le principal défaut de cette machine qui est, par ailleurs, très réussie : elle freine bien et le moteur est très disponible (bon, le bruit n’est pas formidable selon moi, mais là, on touche à une corde sensible…). Donc, sport-GT peut-être, mais la position est bien trop « sport » et pas assez GT… Or, c’est bien ce versant qui devrait dominer dans cette combinaison, non ?
Toujours est-il que cette machine dispose d’une importante base de fidèles et elle évolue encore, année après année. On peut penser ce qu’on veut de Honda, mais voilà un constructeur qui ose innover (y compris aujourd’hui avec la boite DCT et les hybrides moto/scooter qui finiront bien par déboucher sur quelque chose d’intéressant) et qui a quelques modèles qui sont en production depuis des décennies, qui dit mieux ?
Pas besoin de bla-bla, regardez cette vidéo et appréciez. Si ces images ne vous remue pas les tripes, ne vous font pas frissonner, c’est que vous êtes déjà mort !
Gilles Villeneuve (le père de Jacques Villeneuve, le champion du monde de F1 1997) était le fonceur absolu : no surender, no bullshit, no nothing!
Pour lui, seule la victoire était jolie et il ne cherchait jamais à économiser sa voiture, peu importaient les conséquences. Bien entendu, il ne fut jamais champion du monde (mais il n’était pas loin en 1979…). Peu importe : ce champion sans couronne a marqué les esprits bien plus que des pilotes titrés à de multiples reprises.
Il reste une légende vivante pour tous les passionnés. Merci Gilles, merci Antti.
Avec mon fils Val, on aime bien multiplier les expériences sur quatre et deux roues : nous avons ainsi participé à un « track day » à Dijon avec des Porsches et à un autre à Carole sur des motos de piste (Honda CBR et Yamaha R6…). L’appétit venant en mangeant, nous avions désormais envie de quelque chose de différent, de plus exotique… Et je suis tombé, presque par hasard, sur l’annonce d’un stage de « Flat Track » à venir en avril sur la piste de Mâcon, le tout organisée par l’équipe italienne de « Di Traverso ». Voilà qui suffisait à me donner envie de plonger !
King Kenny en action !
En effet, tout jeune, j’ai rêvé devant les images de Kenny Roberts tentant de tenir tête à une horde de HD avec sa Yam sur les pistes en cendrée… Des images inoubliables qui vous marquent à jamais !
Je m’étais promis de tenter de l’imiter un jour (même de loin…) et puisque j’avais réussi à mettre le genou par terre à Carole, tous les espoirs étaient permis…
Le stage commence le matin par des exercices afin de nous aider à maitriser la technique particulière : il faut se déhancher à l’inverse de ce qu’on fait sur piste. Mais grâce aux bons conseils de Marco et de son équipe, ça vient vite. On se dit alors que, finalement, ça va être assez facile…
Nous étions équipés de petites Yamaha SR400 modifiées et qui se sont avérées idéales pour cet usage : légère et suffisamment puissantes. Le frein avant était encore présent mais il fallait l’oublier en priorité… Une des particularités du flat track !
Mais, l’après-midi, on tourne enfin sur l’intégralité de la piste et là, tout change !
Tout d’abord, c’est la vitesse qui change : terminé les petits exercices où l’on tourne en rond sur le premier rapport… Désormais, il faut enquiller la piste de 300 m en troisième et c’est tout de suite plus « engageant »… Au début, on freinait un peu de l’arrière en entrée de courbe mais, très vite, on se contente de couper les gaz avant de remettre ça pour s’extraire en -légère- glissade.
Marco Belli au guidon de sa 450 YZ : ah oui, d’accord… ça calme hein !
Marco Belli nous a fait une démonstration de l’étendue de son talent. Avec lui, ça va très vite et c’est vraiment spectaculaire !
Marco imposait des travers de plus de 45° à sa Yamaha YZ alors que nous, nous restions bien gentiment dans des limites plus raisonnables (entre 5 et 15°…). Marco participe régulièrement aux séances d’entrainement organisées par VR46 dans son ranch… ça vous situe tout de suite le bonhomme !
Marco nous avait indiqué les trajectoires à suivre (en gros, un losange à caler dans un ovale…) mais, au bout d’un moment, je me suis senti beaucoup plus à l’aise (tout en étant bien plus rapide) avec mes propres trajectoires. Malgré cela, mon fils Val s’est montré plus rapide que moi et il fallait vraiment que je me force afin de rester avec lui…
C’est à partir de ce moment-là qu’on a pu vraiment s’amuser : avec Val, nous avons fait plusieurs séries de tours ensemble à nous bagarrer, nous passant et nous repassant sans cesse presque au coude-à-coude… C’était super fun. Bien entendu, Val aurait pu me laisser sur place mais il trouvait plus amusant de me tourner autour… Il n’y a plus de respect ma bonne dame !
Nous avons même eu la satisfaction d’être les « plus rapides en piste » pendant un moment. Satisfaction limitée car difficile à vérifier mais qu’importe : lors de ces instants, nous étions sur notre nuage et c’était sans prix !
Le premier jour, il a fait beau et pour maintenir la piste en état, le staff de Mâcon l’arrosait régulièrement tout en l’égalisant avec une grille tractée (c’est assez contraignant de garder ce genre de piste en bon état finalement…). Mais, le second jour, la pluie était au rendez-vous… On s’est épargné les exercices du matin afin de se réserver pour les séances de l’après-midi. On a bien fait : la pluie a cessé pile au bon moment et on a pu reprendre nos affrontements !
Avec la pluie, le grip de la piste était différent : plus d’adhérence, plus de vitesse mais la difficulté restait la même au bout du compte. Comme toujours, pour aller vite, il faut être propre. Inutile de chercher à faire comme Marco qui se met en travers en entrée de courbe afin de freiner sa moto. Nous, toutes les glissades trop marquées nous faisaient perdre du temps. Il valait mieux se contenter de glissades limitées afin de s’extraire au mieux de la courbe et profiter au maximum de la courte ligne droite avant de remettre ça pour la courbe suivante…
Encore une superbe expérience père/fils grâce à la moto !
Grâce à l’encadrement de Di Traverso, nous avons pu vivre deux jours intenses et en toute sécurité. Difficile de dire si nous avons coché la case flat track pour de bon mais ça nous a beaucoup plus en tout cas.
Pour finir, une petite vidéo (2 mn) qui résume l’ambiance de ces deux jours :
Merci encore à toute l’équipe de Di Traverso, c’était super !
Une fois de retour en France, la perspective de reprendre nos balades à moto avec mon ami Dom était enthousiasmante… Et en plus, j’avais eu une idée pour améliorer encore nos sorties : pouvoir communiquer ensemble par la voix et en permanence !
Car, quand on roule avec un pote, les échanges sont limités : quelques gestes, la voix uniquement à l’arrêt… C’est pas avec cela qu’on peut se coordonner efficacement sur les décisions à prendre sur la route au dernier moment, n’est-ce pas ?
La solution : un système d’intercom sans fil. Il en existe désormais plusieurs et, après avoir regardé un peu l’offre, j’ai acheté le Cardo Scala Rider Q3 (la version multiset afin d’en avoir un à filer à mon comparse…).
L’installation est facile car tout est prévu, en abondance même.
Une fois installé, j’ai pu réaliser un test statique : ça marche !
Mais, bien sûr, il n’y a que le test dynamique qui compte… En route donc !
Et nous voilà dans les Bauges faisant test après test : ça marche vraiment bien. Du coup, on s’est retrouvé à causer tout le long de notre balade (des vraies gonzesses !).
Et croyez-moi, ça ajoute une dimension incroyable : on se pointe des trucs à voir, celui qui est devant ouvre la route signale les dangers potentiels à l’autre et ainsi de suite. Franchement, essayer un système de ce type, c’est l’adopter immédiatement !
De plus, faut avouer que c’est vraiment bien fait : le volume du son s’adapte automatiquement au bruit ambiant, la liaison voix se déclenche toute seule sans avoir à appuyer sur un bouton… Tout est impeccable au final.
En fait, je regrette juste de ne pas y avoir pensé plus tôt…
Bien entendu, à l’avenir, les casques (haut de gamme) vont être pré-équipés pour faciliter l’intégration et la rendre quasi-invisible. En attendant, vous pouvez toujours vous procurer le Scala Rider, je confirme que c’est un bon choix !
Samedi 16 avril 2016, la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) organisait une journée d’actions contre le contrôle technique des deux et trois roues motorisées. Il y avait donc une manifestation près de chez moi, à Chambéry et je m’y suis donc rendu avec un ami. Grosse mobilisation pour cette journée avec 10 000 motards à Paris, 3000 à Lyon et 2000 à Toulouse par exemple…
Il y avait bien longtemps que je n’avais pas participé à une « manif » et, cette fois, c’était bien différent de ce à quoi je m’attendais. En vérité, je ne savais pas à quoi m’attendre… J’ai eu droit à une grande et belle surprise !
L’immense cortège a circulé à vitesse réduite entre la place des éléphants à Chambéry jusqu’à la place des thermes à Aix-les-Bains et, je dois le dire, ce fut tout à fait grandiose… Beaucoup de gens filmaient, prenaient des photos, nous saluaient, nous souriaient, c’était enthousiasmant !
Si le fait de saluer un motard lorsque vous le croisez (une bonne pratique !) vous fait du bien (sinon, à quoi bon ?), imaginez un peu ce que cela fait d’être au milieu d’une horde de centaines de motards… La sensation d’appartenir à une communauté est alors très forte. C’était donc avec fierté et grand plaisir que j’ai fait partie de ce cortège bon enfant (à part quelques « burns » sans autre conséquence qu’un peu de fumée, je n’ai vu aucun débordement). Tout ce qui roule à moto était représenté et c’était également formidable de voir cette diversité des machines. La passion de la moto s’exprime encore mieux quand on est plusieurs pour la partager, c’est clair !
Je dois aussi tirer mon chapeau à l’organisation mise en place par les membres de la FFMC (reconnaissables à cette occasion à leurs gilets jaunes…) : tous les carrefours, bretelles d’accès et ronds-points étaient balisés, tous !
Rien n’était laissé au hasard et, du coup, tout le défilé s’est déroulé dans les meilleures conditions de sécurité… C’est grâce à tous ses bénévoles que ce genre d’événement peut avoir lieu et se passer comme il faut. Bravo les gars, ça c’est du boulot !
Le fait que les gens sur le bord des routes soient aussi positifs (dans leur grande majorité) m’a interpelé je dois dire. Pourquoi donc cette manifestation provoquait-elle un tel engouement ?
Je ne prétends pas connaitre à coup sûr l’humeur des Français mais je pense que notre petite manif procurait un exutoire au ras-le-bol des gens qui nous voyaient passer. Tous en ont marre de subir sans jamais pouvoir s’exprimer, marre de subir une techno-structure autiste qui les opprime à tout propos. Mais, cette fois, grâce à nous, il y avait une occasion de se réjouir : en voilà quelques-uns qui avaient le cran et les moyens de dire tout haut ce que beaucoup avaient envie de dire tout bas… Voilà mon explication. Elle vaut ce qu’elle vaut mais je serais surpris d’être complètement à l’ouest sur ce coup-là.
Une fois de retour en France, j’ai voulu explorer quelques pistes potentielles afin de (éventuellement) remplacer ma Moto Guzzi Breva 750. J’adore cette moto et je ne comprend pas pourquoi on ne voit pas plus de Guzzi sur les routes mais quelques nouveautés ont accroché mon oeil…
Tout d’abord, il y a le modèle V7, toujours chez Moto Guzzi qui promet plus ou moins d’offrir la même chose que la Breva mais en plus moderne tout en présentant une ligne encore plus classique, une combinaison séduisante, n’est-ce pas ?
La V7 II, variation « stone », telle que j’ai pu l’essayer à Annecy.
Et puis, toujours avec une ligne ultra-classique, il y avait la toute nouvelle Triumph Bonneville Street twin qui promettait beaucoup : en plus d’une esthétique flatteuse, l’accent semblait être enfin mis sur le couple avec un moteur radicalement nouveau, innovant et ayant du répondant là où il faut (à bas régime) et non pas là où ça ne sert à rien (à haut régime pour frimer sur la fiche technique). J’avais déjà testé une Triumph Bonneville modèle 2010 en Floride et j’avais été horrifié : un moteur linéaire ne produisant aucune sensation !
Merci mais non merci… Il fallait donc que le modèle 2016 soit très différent et pas seulement sur le plan esthétique.
On peut ne pas y être sensible mais, pour ma part, j’adore ce style !
Bien entendu, on n’achète pas une nouvelle moto sur sa ligne et j’ai donc pris rendez-vous chez les concessionnaires d’Annecy Moto-Feeling (Triumph) et Easymoving-scootissimo (Moto Guzzi) pour arranger ces « test-rides ». C’est sous un beau soleil printanier que j’ai pu découvrir ces motos « pour de vrai » et, pour ces deux machines, elles sont encore mieux en réalité qu’en photos.
J’ai commencé par la Street et voyons d’abord le positif : le bruit est génial (mais elle était équipé des pots Vance & Hines en option, faudrait voir -entendre plutôt- ce que ça donne avec les pots d’origines…), le moteur aussi !
La promesse du couple en bas est tenue mais il est également souple et puissant, dès qu’on ouvre les gaz pour de bon, il répond présent avec empressement… que demander de plus ?
La partie cycle est également très réussie : la moto freine bien et se dirige facilement (faut dire que la belle est légère, dans le bon sens du terme !). Pas de mauvaise surprise de ce côté-là. Rien que du bon alors ?
Au passage, j’en profite pour dire ma perplexité quand je me souvenais des critiques lues dans la presse spécialisée. La Bonneville Street serait dotée d’une boite de vitesses séche et désagréable si on en croit les testeurs de cette aimable twin. Ah oui, elle souffrirait d’une puissance trop limitée et d’une partie-cycle imprécise… Laissez-moi vous dire que je n’ai rien senti de tout cela, au contraire !
Oui, la boite de vitesse est un poil dure mais c’est subtil et aucun cas un vrai défaut. La puissance est plus que suffisante, tout comme la tenue de route. Ce n’est pas un engin à tester sur circuit mais plutôt sur toute de montagne (autour d’Annecy par exemple…) et là, je défie n’importe qui de dire que la nouvelle Bonneville est insuffisante.
Alors, tu as passé commande dans la foulée (précisons qu’il y a une liste d’attente, la Street est très demandée !) ?
Pas tout à fait. Je n’ai pas encore évoqué le négatif car il y en a, un gros point noir, en tout cas pour moi : la liaison moto-pilote. Sur cette machine, je ne me suis pas senti « connecté » avec cette moto. J’étais juste posé sur la selle et j’avais la désagréable sensation que la moto « flottait » entre mes jambes. Bien sûr, ce n’était pas le cas mais le feeling n’était pas agréable. Dès les premières secondes, j’ai senti qu’il y avait « un truc » au niveau de la position de conduite. Bref, sans que je puisse reprocher quoi que ce soit à cette Triumph, ce n’est clairement pas pour moi.
C’est d’autant plus paradoxale que je déteste la position de conduite imposées par les motos sportives : couché sur le réservoir, tout en appui sur les poignets, les jambes très repliées et le cou qui doit faire un angle anti-naturel afin d’arriver à voir autre chose que le tableau de bord… à fuir !
Je suis beaucoup plus en faveur de « la position de conduite à l’anglaise » (assis doit) qui me parait naturelle plutôt qu’à l’italienne (couché) ou à l’américaine (pieds en avant sur un cruiser).
Bref, avec la Street, impossible de « connecter » comme je le faisais naturellement en enfourchant ma Breva où la selle bien creuse me cale idéalement. Sans doute que la selle très plate et un poil dure de la Street twin (là aussi en option) y était pour beaucoup.
Rendez-vous manqué avec la Triumph donc. Direction la V7 pour tenter de dissiper cette impression troublante : les motos « néo-retros » très à la mode en ce moment seraient-elles une mauvaise idée finalement ?
Sur la Guzzi, pas d’impression de flottement et je me sens bien « connecté » que sur la Street (j’insiste mais j’ai découvert combien c’était important pour le feeling global avec une moto, pour moi en tout cas). Comme pour la Street, objectivement, je ne peux trouver que des qualités à la V7 II : vive, facile, souple (plus que ma Breva ce qui n’est pas plus mal), sûre (j’ai bien apprécié l’ABS sur le frein arrière…) et plutôt jolie. Voilà un cocktail réussi. Totalement réussi ?
Pas tout à fait. En se modernisant, j’ai cru percevoir que le V-twin perdait un peu de son caractère si sympathique. Le couple de tracteur de la Breva, cette réponse si franche à bas régime (au détriment d’une certaine souplesse d’ailleurs), je ne l’ai pas vraiment retrouvé sur la V7 II. Attention, le moteur est toujours agréable, disponible, la moto est vive, c’est très bien. La boite à six vitesses joue son rôle aussi : on change plus souvent de rapport sur la V7 que sur la Breva. Quelque part, c’est une illustration de la modernité en marche : les machines gomment leurs derniers défauts mais, par la même occasion, c’est un petit peu de leur personnalité qui s’efface également. C’est la sensation très nette que j’ai eu avec la V7. Je n’ai rien à lui reprocher, c’est une moto très réussie mais, au bout du compte, elle ne me fait pas assez envie pour faire le pas. Tout bien considéré, je garde ma Breva qui continue à me ravir, avec ses défauts et ses caprices. N’est-ce pas la définition de l’amour, le vrai ?
Pendant que j’y suis, encore un mot sur les essais dans la presse spécialisée. Celui sur la V7 pointait une boite de vitesse lente. Désolé, je ne me suis pas rendu compte de ça non plus…
Pour finir, penchons-nous sur cette mode des néo-rétros. En première approche, je trouvais cela très bien : enfin un retour à des lignes esthétiques plus en rapporta avec mes gouts. Mais c’est très subjectif : si j’avais été ado dans les années 60 (ou même 50) plutôt que dans les années 70, ce sont les motos de cette époque qui m’auraient marquées et voilà tout. Au final, le retour à une ligne plus classique est positive à condition de ne pas perdre en route tous les progrès fait lors des dernières décennies. Pour ce qui est des freins (un domaine où les progrès ont été énormes mais c’était nécessaire…), et des pneus, c’est fait et bien fait. Mais que dire des progrès péniblement obtenus en matières d’ergonomie, de selles et de positions de conduite ?
Faut-il rayer toute cette évolution d’un trait de plume pour revenir à des selles plates comme un jour sans pain ?
Mon sentiment du jour, vous l’aurez compris, est tout à l’opposé. Le retour à des lignes classiques oui, mais pas au prix d’un retour en arrière.
Et si on évoquait un peu la politique cette fois ?
Pas la politique française bien sûr : avec un parti socialiste obsolète, mais tout de même au pouvoir et un président « normal », mais qui fait rire le monde entier, la politique française est complètement déprimante. Merci donc, mais non merci.
Penchons-nous plutôt sur la politique américaine. Vous me direz que c’est plus que jamais le moment avec les primaires de la prochaine élection présidentielle… D’un côté (les démocrates), Hillary Clinton peine à se débarrasser de Bernie Sanders (alors qu’on lui annonçait un boulevard !). De l’autre (les républicains), Trump fait la course en tête alors que ce type est incontestablement un clown. Avant de se moquer des Américains, rappelons-nous que nos voisins italiens ont élu Berlusconi (un autre clown) et que nous-mêmes avons élu Chirac (deux fois) avant de passer à Sarko puis à Flanby… Ah oui, ça calme, hein !
Non, laissons les primaires de côté aussi, ça n’est pas très réjouissant.
Penchons-nous plutôt sur la seule vraie question, le seul vrai mystère de la politique américaine : pourquoi les pauvres votent-ils républicains ?
Pas tous les pauvres, mais une grande partie, une bien trop grande partie à voter pour leurs oppresseurs en dépit de toute logique (ok, les gens sont stupides, une preuve de plus…).
Or, voici justement qu’un article tente de répondre (avec brio) à cette importante question : I Know Why Poor Whites Chant Trump, Trump, Trump
C’est long, tout en anglais, mais on y apprend des tas de choses. Saviez-vous, par exemple, que l’esclavage en Amérique a commencé avec des blancs (plus ou moins « volontaires » !) avant d’être massivement remplacé par des noirs (importés d’Afrique) ?
Pour ma part, je l’ignorais. C’est ce qu’on apprend dans cet article que je vous encourage vivement à lire (regardez également la petite vidéo sur la « corruption légale », édifiant !).
Voilà un livre délicieux et qui se savoure en plusieurs fois !
Le bien connu Jacques Bussillet a compilé dans ce livre magnifique toutes les expériences de son propre parcours de journalistes sur plusieurs décennies. Et c’est bien ce qui rend ce livre unique. Pour une fois, on sort des récits habituels sur les vedettes des années 70 et 80 et c’est tant mieux !
C’est grâce à ce « pas de côté » que le livre de Bussillet est si intéressant : grâce à lui, on apprend des anecdotes uniques (et, dans mon cas, ça commence à devenir rare !) et précieuses. C’est avec ces petites tranches de vie qu’on peut comprendre ce qu’était vraiment le Continental Circus ou, du moins, s’en approcher.
Cet ouvrage n’est vendu que par la Fnac, hélas et au rayon DVD, en plus !
http://video.fnac.com/a8887472/L-age-d-or-du-Continental-Circus-Coffret-Exclusif-Fnac-DVD-Zone-2
Interview Jacques Bussillet septembre 2015 par froadster
Une interview de Jacques à propos de ce livre…
Le hype (l’exagération…) domine dans tout ce qui est information à propos des nouvelles technologies. Cela empêche d’en comprendre le vrai potentiel et le temps nécessaire à la maturation d’une innovation technique à la mode…
Nous avons beau jeu de dénoncer les régimes totalitaires et archaïques pour leur traitement des minorités ou leur façon de juguler la fameuse liberté d’expression… Mais j’affirme qu’on fait exactement pareil, en particulier pour cette dernière (la liberté d’expression) !
« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. »
Antoine de Saint-Just – 1767-1794
Avec des raisonnements à la Saint-Just, on a vite fait de justifier n’importe quoi et en particulier de museler celles et ceux qui ne pensent pas comme vous, comme la majorité, comme le veut le trop funeste « politiquement correct »…
En France (et ailleurs aussi), il y a des tabous, des notions indicibles, des éléments pour lesquels aucun débat n’est permis. Et ceux qui s’y risquent sont lourdement punis : ostracisés, ridiculisés, marginalisés et réduit au silence. Les médias sont les chiens de garde principaux, mais il peut arriver que même la Justice s’en mêle et que vous soyez poursuivis pour « crime de la pensée », mais oui !
Dans le soi-disant pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, dans le pays où tout les alignés proclament comme un seul individu « je suis Charlie » ou autre niaiserie du même acabit, il y a certaines choses qu’il n’est pas possible de dire. On en est revenu au temps de l’inquisition et des bûchers.
Du coup, dans notre époque ubuesque, on peut crier « Hollande est un clown », mais pas demander la légalisation du droit au suicide… Là, c’est mal, c’est une incitation irresponsable vous comprenez !
Ces tabous sont nombreux et vous en connaissez tous certains. Quelques-uns sont évidents (tout ce qui est lié à la Shoah, c’est même dans le droit pénal !), d’autres sont plus subtils (comme la vaccination obligatoire qui ne doit même pas être discutée, voyons !). Mais les moyens de renforcer ces tabous, eux, sont presque toujours les mêmes. Tout d’abord, on va vous attaquer ad hominem, vous traiter de raciste (raciste, c’est bon, ça marche toujours même si le sujet de la dispute n’a rien à voir avec le racisme !), vous disqualifier sur tous les plans sans même prendre le temps de réfuter votre argument. Pas besoin puisque votre argument ne DOIT PAS être discuté, point.
La réalité présente c’est que la seule opinion acceptable, c’est celle qui ne gêne pas le statu quo, celle qui est bien « mainstream » et qui peut donc être reprise ad nauseam par la machine médiatique (la première à se prévaloir de la liberté d’expression et la première à la combattre… go figure!).
Aux USA, difficile d’y échapper : les fusillades arrivent presque une fois par semaine dans le pays et tout le monde (y compris vos amis) a un avis sur ce délicat sujet… Les armes à feux personnelles !
C’est à des aspects comme celui-ci qu’on se rend compte qu’on peut vivre dans des mondes différents tout en restant sur la même planète… En Amérique, la propagande en faveur des armes est telle que la NRA va même jusqu’à proposer des versions « modernisées » des contes de notre enfance !
Du coup, on en arrive à des situations absurdes comme cette statistique délirante : aux États-Unis, les jeunes enfants tuent davantage de monde avec des armes que les terroristes.
Et l’incident récent impliquant une militante pro-armes a fait un certain bruit : Pro-armes à feu, cette mère est blessée par une balle tirée par son fils de 4 ans… C’est bête, hein !
Pourtant, rien à faire, la plupart de gens tiennent mordicus à pouvoir garder leurs fusils et leurs révolvers, même si c’est potentiellement mortel au sein du foyer… Go figure!
Reprenons notre cycle des conférences sur les succès significatifs avec un grand sujet : l’ecommerce…
Cette courte conférence va se limiter à évoquer les conséquences de la situation actuelle ainsi que les perspectives d’avenir, y compris lointain…
Sur le dernier slide, c’est le fondateur d’Alibaba, Jack Ma qui explique les fondements de l’Ecommerce.
La mauvaise nouvelle, c’est que ça reprend au Qatar, le pire endroit pour faire de la course moto et ce pour plusieurs raisons…
Mais plutôt que de vous expliquer pourquoi le GP du Qatar est inapproprié pour le MotoGP, je veux en profiter pour vous faire découvrir une excellente source : Motomatters.com avec ce formidable article sur le sujet (et oui, c’est en anglais… arrêtez de râler et mettez-vous à lire dans cette langue, ça ne peut que vous faire du bien !).