Connerie humaine et guidons de moto…

Comme vous le savez peut-être si vous consultez ce blog, j’aime la moto et la pratique régulièrement des deux côtés de l’atlantique… Mais ça ne m’empêche pas d’être lucide sur la connerie humaine même quand celle-ci envahit le monde des deux-roues à moteur !

Aujourd’hui, nous allons évoquer un phénomène atterrant (et aberrant aussi) qui sévit aux USA : l’utilisation de guidons hauts, très hauts, trop hauts…

Une image vaut mille mots, parait-il… Vous voyez ce que je veux dire, hein !

On pourrait s’imaginer que cet individu est seulement une triste exception, mais non, il n’est qu’un exemple d’une tendance, hélas !

Personne au guidon cette fois… Et ça se comprend !

Comment peut-on imaginer « conduire » des engins pareils ?
Et surtout, comment peut-on imaginer que parader à ces « guidons » puisse être positif (de la frime, ça ?) ?

Il est beau celui-là ! Une belle tête de vainqueur…

J’avoue que cela me dépasse. Tout est absurde dans cette mode : le contrôle n’est pas bon, le confort est horrible (surtout avec les pieds en avant et les reins cassés !), rien ne justifie une posture pareille !

Celui-ci est sans doute une forme de record, non ?

Je trouvais que la mode des « cafés racers » était ridicule (et je le trouve toujours) mais ce n’est rien à côté de cette tendance absurde des « guidons hauts »… Avec sa cohorte de pauvres types tous pareils : barbus, tatoués, bandanas, etc. Un vrai uniforme en fait !

Mais bon, il y a bien des modes que j’ai du mal à comprendre en matière de vroum-vroum comme les « bouncing cars » !

Publié dans à travers mes découvertes | Laisser un commentaire

Connerie humaine et guidons de moto…

Comme vous le savez peut-être si vous consultez mon blog « Freedom machine« , j’aime la moto et la pratique régulièrement des deux côtés de l’atlantique… Mais ça ne m’empêche pas d’être lucide sur la connerie humaine même quand celle-ci envahit le monde des deux-roues à moteur !

Aujourd’hui, nous allons évoquer un phénomène atterrant (et aberrant aussi) qui sévit aux USA : l’utilisation de guidons hauts, très hauts, trop hauts…

Une image vaut mille mots, parait-il… Vous voyez ce que je veux dire, hein !

On pourrait s’imaginer que cet individu est seulement une triste exception, mais non, il n’est qu’un exemple d’une tendance, hélas !

Personne au guidon cette fois… Et ça se comprend !

Comment peut-on imaginer « conduire » des engins pareils ?
Et surtout, comment peut-on imaginer que parader à ces « guidons » puisse être positif (de la frime, ça ?) ?

Il est beau celui-là ! Une belle tête de vainqueur…

J’avoue que cela me dépasse. Tout est absurde dans cette mode : le contrôle n’est pas bon, le confort est horrible (surtout avec les pieds en avant et les reins cassés !), rien ne justifie une posture pareille !

Celui-ci est sans doute une forme de record, non ?

Je trouvais que la mode des « cafés racers » était ridicule (et je le trouve toujours) mais ce n’est rien à côté de cette tendance absurde des « guidons hauts »… Avec sa cohorte de pauvres types tous pareils : barbus, tatoués, bandanas, etc. Un vrai uniforme en fait !

Mais bon, il y a bien des modes que j’ai du mal à comprendre en matière de vroum-vroum comme les « bouncing cars » !

Publié dans La terrible vérité, Mort aux cons | Laisser un commentaire

Pourquoi le service est-il meilleur aux USA ?

Aujourd’hui, nous allons évoquer l’accueil et le niveau de service dans les commerces de proximité aux USA. Mais, avant d’aller plus loin, deux avertissements qui me semblent nécessaires avant de me faire insulter :

1- Je ne confonds pas la Floride (et même le coin de Floride où nous vivons la moitié de l’année) avec le reste des USA. Certes, il y a des similitudes, mais, comme vous le savez, les généralisations sont hasardeuses et je suis certain qu’on trouve des endroits aux USA où on est aussi mal accueilli et servi qu’en France…

2- Je ne suis pas pro américain (je ne suis pas anti américain non plus d’ailleurs), pas plus que je ne suis anti-français en fait. Simplement, il vaut mieux être lucide sur nos forces et faiblesses que bêtement dogmatique sur son pays.

Voilà, ceci étant dit, je peux développer mon argument désormais…

D’une façon générale, je me suis aperçu qu’on était bien mieux accueilli et bien mieux traité en tant que client en Amérique qu’en Europe. En peut débattre, épiloguer et ce disputer sur ce point, mais il me parait plus intéressant de se demander pourquoi… Au début, je me suis dit qu’il s’agissait simplement d’une caractéristique (intéressante) des Américains : ils ont compris que le client était roi (pas toujours, mais passons…) et qu’il fallait le traiter ainsi.

Et puis, en examinant mieux les conditions, je me suis aperçu que ce n’était pas simplement « une bonne pratique » encouragée par le management. Après tout, il y a des exemples semblables en France comme Thiriet où le personnel se comporte toujours très bien.

En fait, la vraie différence se situe au niveau du volume du personnel… Là où dans un restaurant français il y aura péniblement deux serveurs (ou serveuses) obligés de courir pour s’occuper des clients, en Floride, un restaurant de la même taille sera bien mieux staffé avec deux ou même trois fois plus de serveurs… Et ça, ça change tout, évidemment.

Et, pour illustrer mon propos, j’ai deux exemples concrets : un concessionnaire Huyndai et un car wash, Eager Beaver.

Commençons par le concessionnaire Hyundai de Sarasota où j’ai été obligé de conduire notre voiture pour un rappel constructeur (lié à un problème mineur au niveau de la direction assistée, mais les constructeurs traitent sérieusement ses rappels désormais). Tout d’abord, j’ai pu prendre un rendez-vous sur le site Web du constructeur, très bien fait. Ensuite, à l’heure dite, je me suis pointé chez le concessionnaire…

gettel

La prise en charge est immédiate : je gare ma voiture dans le « tunnel d’accueil » et, aussitôt, un assistant s’occupe de moi avec ma fiche dans son clipboard. Je suis conduit au salon d’attente où toutes les commodités habituelles sont réunies pour me faire patienter dans de bonnes conditions (TV, café, magazines, fauteuils profonds, etc.) Finalement, il aura fallu garder ma voiture pour la journée, mais, pas de problème, on me prête aussitôt un énorme SUV (beuark !) neuf, gratuitement of course.

Ici, dans ce cas précis, c’est le personnel abondant qui fait la différence : pas d’attente, un accueil personnalisé, car ils ont eu le temps de préparer votre venue (vu que le rendez-vous était pris, j’étais donc attendu…), tout ça parce que le staff en place n’est pas surchargé, tout simplement.

Autre exemple significatif : Eager Beaver, un cash wash qui dépote !

eager-beaver

Toujours le même principe : on range sa voiture dans le « tunnel d’accueil » (qu’on voit ici à droite sur l’image ci-dessus), on choisit son programme, on confie ses clefs à l’assistant et on va patienter dans le salon d’accueil (qui ressemble à une mini-salle de cinéma !).

Une fois encore, le personnel est abondant et cela réduit l’attente à peu de chose, ce qui est un facteur déterminant sur l’expérience globale.

J’insiste, c’est aussi le personnel abondant à Publix (une chaine de supermarchés surtout présente en Floride) qui rend cette destination attractive : pas de caddie qui traine sur le parking, des allées où il y a toujours quelqu’un pour vous renseigner (et avec le sourire, svp !) et des caisses rapides, car elles sont nombreuses (pas de grosses files d’attente du coup) et même des assistants pour remplir vos sacs et votre caddie (ils vous accompagnent même sur le parking en cas de besoin, mais ça, je ne l’ai jamais accepté !).

C’est pas toujours les jeunes qui s’occupent de ranger les caddies sur le parking : tout le personnel s’y met à tour de rôle en fait…

Bref, on l’a compris, le volume de personnel disponible fait la différence. Une différence énorme. Bien entendu, en France, c’est tout le contraire : on cherche à réduire à tout prix le personnel sur le terrain, car le coût du travail ne permet tout simplement pas d’envisager un staff abondant. C’est l’actuel spaghetti de la législation du travail qui nous plombe. Car de jeunes sur les parkings des supermarchés pour s’occuper des caddies parce que la notion « d’emploi-jeunes » est carrément taboue chez nous… Bien joué !

Bien entendu, on pourra trouver des tonnes de contre-exemples en cherchant bien : bagarres dans les supermarchés avec les trop fameux « people of Walmart » et autres joyeusetés du même genre au pays de l’oncle Sam (sans parler des fusillades hebdomadaires !). Mais, comme je l’ai dit au préalable, il ne s’agit pas d’affirmer que tout est mieux aux USA, mais d’essayer de comprendre pourquoi c’est mieux quand ça l’est, nuance.

Publié dans La terrible vérité | 2 commentaires

Encore une mise à jour d’un de mes livres : SimRacing en 4ème édition !

Comme toujours, je fais en sorte de mettre à jour mes livres, pour les garder d’actualité et/ou pour en améliorer la qualité éditoriale… Je fais toujours appel à mes lecteurs et lectrices pour me signaler ce qu’il faudrait corriger… et ça marche !

Pour le livre sur le SimRacing, j’ai échangé de nombreux emails avec Marc Boin et ce denier m’a permis de faire un travail de fond qui a débouché sur la 4ème édition de cet ouvrage. Qu’il en soit une fois de plus remercié.

J’essaye de faire cela avec chacun de mes livres et donc, n’hésitez pas à participer…

Publié dans Mes livres | Laisser un commentaire

Quatrième édition, enfin prête !

Tout a commencé par un message de Marc Boin le 24 octobre 2015 avec un premier lot de corrections qui ne portait alors que sur les 25 premières pages de la 3ème édition… Lui et moi étions alors loin de nous douter que notre travail en commun allait durer aussi longtemps et déboucher sur une 4ème édition en bonne et due forme !

En effet, les corrections relevées par Marc ont été si nombreuses que, en plus des mises à jour du moment, j’ai trouvé que cela méritait amplement de passer à la 4ème version de cet ouvrage… Voilà donc une mise à jour qui va compter et qui intègre mon avis sur les toutes dernières simulations proposées sur le marché.

J’espère que ce livre vous aidera à choisir et à progresser, c’est tout le bien que je vous souhaite !

Publié dans nouveauté | Laisser un commentaire

Bike week 2016 à Daytona, quelques « demo-rides » de plus !

Cette année, c’était ma 3ème visite à Daytona pour la fameuse « Bike Week », la 75ème du nom et dont les organisateurs (la chambre de commerce de Daytona) annoncent plus de 600 000 visiteurs (oui, vous avez bien lu !). J’ai déjà raconté ici et là mes précédentes visites à ce rassemblement hors du commun (encore plus de monde qu’à Sturgis !) et, cette fois encore, je me suis concentré sur les fameuses « demo-rides » (essais de motos sur place organisés par les principaux constructeurs) afin de pouvoir tester (brièvement) quelques machines qui m’intéressaient…

DCIM100GOPRO

Petit arrêt au milieu de nulle part en chemin vers Daytona avec la Z1000 (le truc blanc derrière mon casque, c’est mon blouson…).

DCIM100GOPRO

Le parc des motos HD pour les demo-rides, y a du matos !

DCIM100GOPRO

En attendant de monter sur une Suzuki, briefing sécurité sous la tente avec les « moniteurs »…

DCIM100GOPRO

La tente d’attente des demo-rides chez les verts, même ambiance que chez Suzuki à part la couleur…

DCIM100GOPRO

Les Kawasaki attendent de partir avec un nouveau groupe.

DCIM100GOPRO

Le stand Yamaha vu de haut. Difficile de se rendre compte sur les photos, mais tous les espaces autour du circuit étaient occupés par les constructeurs présents à la Bike Weeek et ça représente du monde !

Mes quelques « photos d’ambiance » ci-dessus ont été prises avec ma GoPro ce qui explique pourquoi elles sont un peu déformées (effet « fish eyes »). Une Bike Week toujours plus grosse, toujours plus imposante et rassemblant toujours plus de monde, donc. J’ai pu voir que les rassemblements ne concernaient pas que Daytona, mais bien toutes les petites villes autour (j’ai traversé Deland au retour et cette petite citée débordait de motos, partout sur les trottoirs. Certaines rues étaient même signalées « for bikes only » !), je dirais à 30 km à la ronde…

Alors, et ces machines que tu as essayées, tu peux en parler ?
Mais bien sûr, tout de suite !

Dans l’ordre où j’ai pu les tester :

Suzuki V Strom 650 XT

Je n’avais jamais pu essayer la V Strom qui est une des motos qui a compté et compte encore dans le catalogue Suzuki. Je n’en avais lu que du bien par ailleurs, j’étais donc curieux de vérifier cela par moi-même. Je n’ai pas été déçu : la moto est bonne sous tous les rapports : polyvalente, vaillante, facile. On peut lui reprocher d’être un peu haute (c’est le genre qui veut cela), d’avoir un bruit médiocre (trop souvent avec les machines modernes). Au final, je m’attendais tout de même à un peu plus de sensations… Et c’est pour en avoir le coeur net que j’ai décidé de tester aussi la grande soeur :

Suzuki V Strom 1000

J’ai bien fait, car la 1000 est bien mieux : le moteur plus puissant rend la moto bien plus agréable, car le couple est disponible plus bas et ça change tout. Pour le reste, c’est presque la même moto, la différence de poids ne se sent pas. Voilà une machine intéressante, car facile, agréable (vivace, mais toujours maitrisable) et confortable.

Ceci dit, pas de miracle à attendre non plus. Pour ceux qui s’attendent à un moteur plein de couple à tous les étages, ce n’était tout de même pas à la hauteur de l’agrément d’une Moto Guzzi, faut pas rêver non plus…

Kawasaki Vulcan

Passons chez les verts. J’ai d’abord testé cette Vulcan basée sur le moteur (650 bicylindres) de la Versys. J’étais curieux de tester cette petite machine, car elle était la réponse de Kawasaki à la Yamaha Bolt que j’avais essayée et beaucoup appréciée en 2014. Alors, que vaut la petite Kawa dans cette perspective ?

Ben, pas grand-chose, faut l’avouer, on est loin de l’agrément général de la Bolt !
En cause, selon moi, une position de conduite complètement ratée : typique du genre « cruiser » si en vogue de ce côté de l’atlantique, les pieds sont trop en avant et la selle n’est pas dessinée comme il faudrait pour vous recevoir dignement… Bref, ça doit faire mal assez rapidement d’autant que les suspensions sont plutôt sèches. Pour le reste, rien à signaler : moteur disponible, tenue de route correcte et bons freins, mais l’absence de confort est rédhibitoire et n’est pas compensée par les qualités dynamiques de cette petite machine. La Bolt peut continuer son chemin tranquillement !

Kawasaki Concours 14

J’ai ensuite enfourché la grosse « Concours » qui est elle une concurrente directe d’une autre Yamaha : la FJ1300 que j’avais également testée en 2014.

Bien plus imposante que la petite Vulcan, la grosse Kawa n’en est pas moins très accessible : dès qu’elle roule, elle est à l’aise et c’est quand même une grosse réussite pour une moto de ce format. Freins, position de conduite, confort, moteur qui pousse fort avec un feulement pas désagréable, la Concours est très réussie dans de nombreux compartiments. Alors, un sans-faute ?

Presque. Tout comme la grosse Yam (sélecteur de vitesses mal dimensionné), la grosse Kawa n’a qu’un défaut à la limite du ridicule : la bulle du carénage qui produit une vision déformée et donc très désagréable au point qu’on ne peut la garder en position haute. Cette fameuse bulle a pourtant fait l’objet de raffinements : elle possède une ouïe de ventilation, elle est réglable électriquement au guidon. Mais voilà, on ne voit pas bien à travers… C’est bête, hein !

J’ai du mal à comprendre qu’on puisse laisser passer un défaut pareil !
C’est d’autant plus dommage que, pour une fois, la bulle remonte suffisamment haut, afin de bien faire varier la protection selon les usages. Et non seulement cette bulle est gênante quand on regarde à travers en position haute, mais elle se reflète aussi dans les instruments en position basse… Va comprendre !

La Yamaha Vmax.

La Yamaha Vmax.

Après ces tests un peu décevants, je suis passé chez Yam et j’ai commencé par un vieux souvenir : la VMAX. J’avais pu rouler avec une de ces machines lors de sa sortie dans les années 80. Trente ans après, il m’a paru intéressant de me rafraichir la mémoire…

Le design a peu évolué, elle a toujours un look aussi spécial, bestial si j’ose dire. Et, pour une fois, l’apparence correspond bien au caractère : cette moto est une bête !

Le moteur est incroyable : à peine avez-vous tourné la poignée de gaz, qu’il se met à rugir tout en faisant bondir la moto en avant, presque brutalement. Même sans exagérer, dès qu’on ouvre, ça part !
Et c’est carrément jouissif, tout le temps. Je ne vois pas comment on peut s’ennuyer avec cette machine. En plus, elle n’est pas trop haute et la position de conduite est bonne, en étant bien calé par la selle (et heureusement !). En plus, le bruit du moteur est formidable et ça participe vraiment au plaisir de la conduite… Vroaaah !

Comparée au VMAX, la Kawasaki Concours n’est pas spécialement lymphatique, son moteur lui permet d’accélérer comme une fusée, mais c’est avec une onctuosité, tout est bien maitrisé, sous contrôle. Le moteur du VMAX est bien plus démonstratif, plus rugueux, plus explosif tout en n’étant pas brutal en fait. Un équilibre particulièrement réussi.

Bien évidemment, il y a quelques défauts : au niveau du comportement dynamique, l’avant engage un peu dans les virages serrés (moins en grande courbe), mais on s’en accommode vite. L’indicateur de vitesse engagée est situé (avec d’autres indications comme le niveau d’essence) sur un écran à part casé sur le réservoir. Emplacement absurde, car il faut baisser le regard pour le regarder (pas secure ça…). Inutile, car l’écran à cristaux liquides est illisible au soleil… Mais on pardonne facilement à la VMAX qui est une moto enthousiasmante, vraiment !

Yamaha FJ09

Ma joie est retombée de plusieurs crans en montant sur la FJ09. Incarnation « GT » de la MT09 que j’avais déjà testé en 2014. Monté, c’est le cas de la dire, car la FJ09 est aussi haute de selle que l’image ci-dessus le laisse supposer (c’est pire que la Vstrom). En dehors de cette hauteur de selle propre à ce type de moto, la FJ09 est exempte de défaut sur le plan dynamique : bonne tenue de route, bon frein, moteur disponible, etc.

Bon alors, de quoi te plains-tu dans ce cas ?
Ben, les sensations pardis !

Autant la VMAX vous en donne à foison, autant la FJ les gomme autant que possible. Le moteur pousse fort, y a pas de doute, mais il fait tellement progressivement qu’on ne s’en rend pas compte… pas bien. Et le bruit, que dire du bruit ?
Ben c’est un bruit de mécaniques modernes, trop moderne. Trop de sifflements, pas de grondement. Presque l’inverse exact de la VMAX, hélas.

C’est une bonne machine, rien à dire, mais la question est : comment en avoir envie ?

Indian Scout

Un tour chez Indian maintenant. Ah, ça faisait un moment que je voulais tester la Scout, la « petite » machine du groupe Polaris (groupe canadien auquel appartiennent Indian et Victory). Esthétiquement, la Scout est une vraie réussite et c’est encore plus vrai vue de près.

La machine est basse, l’assise est bonne, la position de conduite est d’autant plus réussite que je n’aime pas particulièrement le style « cruiser » (les pieds très en avant, ça me parait antinaturel). Mais là où on est peu à l’aise comme sur la Kawasaki Vulcan, c’est au contraire bien mieux maitrisé sur la Scout sans que je sois capable d’expliquer pourquoi.

Les freins ne sont pas très mordants et le passage du second rapport est un poil dur et ce sera tout pour les défauts. Car, pour le reste, cette moto est carrément bien sous tous rapports : comportement dynamique sans reproche, comportement moteur très agréable (très présent, très disponible et poussant fort d’autant que la moto est -relativement- légère) et même le bruit participe au plaisir. Enfin un constructeur qui comprend que mécanique moderne ne doit pas forcément rimer avec bruit décevant. D’un autre côté, Indian n’a pas le choix : si le constructeur veut rivaliser avec HD, il ne peut se louper sur ce plan…

HD Street 750

Finissons par HD justement. La Street est une machine « stratégique » pour le vénérable constructeur de Milwaukee et j’en parle par ailleurs dans cet article. Bref, rouler enfin sur la machine de conquête des marchés en expansion (comprendre en dehors des USA et de l’Europe) devenait une nécessité afin d’évaluer le sérieux du pari fait par Harley-Davidson avec cette mini-gamme (la Street est déclinée en 500 et 750cc, elle est -un peu- fabriquée aux USA et surtout en Inde).

Disons-le tout de suite, une grosse déception !
En dehors de son badge, cette moto n’a rien pour elle : position de conduite ruinée par le réservoir (large et plat) dont les bords vous rentrent dans les genoux et à l’intérieur des cuisses !
Si HD dit viser une population jeune et féminine avec cette machine, que la compagnie commence par changer la forme du réservoir alors…

Et le reste est à l’avenant : bruit moteur très décevant (pour rester gentil…), comportement correct, mais avant un peu léger qui ne met pas en confiance au moment de prendre l’angle, point mort dur à trouver (et pas d’indicateur de rapport enclenché), embrayage qui broute un peu au démarrage et finition médiocre. La finition n’est pas quelque chose qu’on peut vraiment évaluer lors de ces demo-rides qui dure 20 à 30 minutes, mais là, j’ai tout de même remarqué deux choses qui clochent : des rétroviseurs aux tiges trop courtes (je pouvais voir mes épaules et pas grand-chose de plus) et les fils des contacteurs de feu stop très visibles au levier de frein avant et à la pédale de frein arrière… ça jure un peu quand même. Certes, il s’agit d’une machine qui se veut abordable et qui va être produite (principalement en Inde), mais ça n’excuse pas tout, surtout avec le badge HD sur le réservoir… Faut revoir tout ça si on veut être plus sérieux dans cette opération toujours présentée comme étant stratégique. En clair, cette machine n’est vraiment pas destinée aux marchés « riches », car il n’y en avait même pas d’exposée sur l’immense stand Harley-Davidson à Daytona (encore heureux qu’il y en avait de proposées pour les demo-rides !).

Une petite conclusion peut-être ?
Mais certainement !

Ce qui apparait nettement à travers cette série de petits essais (car je reste lucide, ce n’est pas en 20/30 minutes qu’on teste vraiment une moto mais, au moins, ça permet d’avoir un aperçu et de se faire un avis, même s’il est limité) c’est que les machines modernes ont des points communs : comportement dynamique sans reproche (et, au moins, elles freinent correctement, contrairement aux anciennes…) mais bruit moteur décevant (à quelques exceptions près qui, du coup, gagnent nettement en séduction).

Je n’irais pas jusqu’à écrire que les motos récentes manquent d’âme, ce serait trop fort mais elles manquent souvent de caractère (sauf la VMAX ou la Scout justement)… On ne peut pas tout avoir, n’est-ce pas ?

Publié dans à travers mes découvertes | Laisser un commentaire

Le Diable est très occupé ces temps-ci…

Tous les lundis, le Diable fait le tour de ses départements. Il s’enquiert des résultats, définit les orientations, relance l’activité, motive les bons éléments, sanctionne les mous et les traine-savates. Bref, un vrai manager moderne !

Suivons-le lors sa dernière tournée, il y a beaucoup à apprendre de ses réunions… Comme à chaque fois, notre Diable commence par le département de la guerre.

Démon « guerre »- Une fois de plus, notre bilan est très positif. Même en l’absence d’un conflit majeur -et nous ne renonçons pas à parvenir à en déclencher un !-, la myriade d’affrontements de basses intensités -ce sont les militaires qui appellent cela comme ça, j’adore !- produit un lot significatif de victimes, de réfugiés et de destructions. La Syrie bien sûr, mais aussi la Libye qui est un théâtre d’opérations que nous avons réussi à réactiver et qui me parait très prometteur. Il y a aussi le Yémen qui continue à une bonne cadence. Bon, les choses se sont un peu calmées en Ukraine après un bon début, mais ça reste actif même s’ils en parlent moins. Et il ne faut pas négliger tous les petits conflits oubliés comme le Cachemire, la RDC, le Tibet, les Tamouls, le Pérou et d’autres encore. Ils n’en parlent jamais, mais les résultats produits sont loin d’être négligeables…

Diable- C’est bien, mais votre mérite est limité. Je sais bien que les hommes aiment se battre et on n’a pas besoin de les pousser beaucoup pour qu’ils le fassent. Donc, rabaissez un peu votre triomphalisme, on ne me la fait pas, à moi…
De plus, n’allez pas vers le spectaculaire, préférez les conflits longs. Les meilleurs résultats viennent avec le désespoir. Des foules de réfugiés nous sont préférables à un champ de bataille jonché de victimes, souvenez-vous-en. La guerre est un moyen pour nous, pas une fin.

Le Diable quitta la table suivi fidèlement de ses démons assistants.

Diable- Il m’énerve toujours un peu celui-là : il a le boulot le plus facile et il faut toujours qu’il la ramène comme si c’était grâce à lui que les hommes se faisaient la guerre…

Démon assistant junior- Dois-je noter un remplacement à planifier, maitre suprême ?

Diable- Non. Il est à sa place. C’est juste que je voudrais effacer son sourire niais…

Les deux assistants se regardèrent avec un sourire mauvais : ce démon-là finira tout au fond, tôt ou tard… Le petit groupe se dirigea vers l’aile des nouveaux départements, laissant de côté les départements traditionnels tels que « maladies » et « catastrophes naturelles ». Ces nouveaux blocs portaient des noms bizarres comme « obésité », « stupidité » et « big business ».

La prochaine réunion allait se tenir avec le démon en charge de « stupidité ». Ce dernier était déjà sagement présent dans la salle et attendait son maitre…

Diable- Bien, assis tout le monde, ne perdons pas de temps. Alors, j’ai lu votre dernier rapport et c’est bien, je suis content. Mais il ne faut pas se relâcher, notre effort dans votre secteur est absolument fondamental. C’est ici que nous rendons possibles nos résultats futurs. Donc, continuez à travailler les médias, il faut que les contenus aillent vers le bas, toujours. Il faut aussi réduire les dernières zones de résistances. Ah oui, j’y pense tout d’un coup : je dois vous féliciter, car c’est une très bonne idée que d’employer des intellectuels à justifier les programmes que nous avons inspirés. Si même les grands esprits s’y mettent, plus personne n’aura de réticence à se rouler dans la médiocrité, bien vu !

Les assistants du diable firent la grimace. Ils n’aimaient pas que leur patron s’enthousiasme pour tel ou tel démon… Surtout pour ces nouveaux qui semblaient être les chouchous du moment.

Démon « stupidité »- Merci maitre suprême. On pourrait faire bien plus, mais j’ai toujours du mal à obtenir des ressources. Notre département est encore petit et nous sommes tous occupés à 100%. Avec des ressources supplémentaires, on pourrait s’attaquer aux derniers pans de la culture qui résistent encore.

Diable- Je vais voir ce que je peux faire…

Et hop, dans un nuage de soufre, le « patron » était déjà retourné dans les couloirs, marchant d’un pas décidé vers le département « obésité »… Les assistants courraient presque derrière lui. Le plus ancien des deux se risqua à prendre la parole :

Démon assistant senior- Maitre, on ne peut pas augmenter ses effectifs à celui-là. On est déjà à court de personnel partout !

Diable- Vous n’y comprenez rien !
On peut facilement lui adjoindre une dizaine de succubes, à prendre dans le département de l’autre niais. Les succubes n’ont rien à faire avec la guerre il me semble, non ?
De toute façon, augmenter la stupidité des gens est notre atout majeur pour le futur. Les personnes stupides sont ignorantes et malléables. Il devient facile de leur faire prendre les décisions qui vont dans notre sens puisqu’elles ne raisonnent plus, mais suivent seulement leurs pulsions. Du coup, on pourra faire élire n’importe quel clown et leur faire adopter n’importe quelle habitude, même si elle est nocive. Oui, la stupidité est un bon investissement et nous devons le renforcer. Prendre là où il y a trop et mettre là où il n’y a pas assez, ça s’appelle l’équilibrage des ressources, de la bonne gestion, quoi !
Ah, voilà justement un département qui profite à plein de ce pari réussi…

Ils s’installèrent autour de la table du département « obésité » nouvellement créé…

Démon « obésité »- Notre groupe est encore jeune et nous ne fonctionnons pas encore à plein dans tous les pays, mais nous progressons, nous progressons sur tous les fronts. Nous recyclons à fond tout ce qui a été utilisé au temps des ravages de la cigarette et cela donne de bons résultats… De plus, nous faisons le maximum pour retarder la prise de conscience vis-à-vis des sodas. Nous avons un bon contre-feu avec les fast-foods alors qu’ils ne représentent qu’une petite partie du problème. L’essentiel vient des sodas et de la « process-food », mais le public ne s’en rend pas compte.

Diable- Oui mais il ne faut pas se contenter des résultats obtenus aux USA. Il faut prolonger l’effort au monde entier et vite avant qu’ils aient le temps de réagir et de s’organiser. L’exemple de la cigarette doit nous rester en tête : nous avons perdu gros sur ce front dernièrement, encore heureux que les chinois soient là pour prendre un peu le relais sinon, ça aurait été une défaite amère… Je ne veux pas subir cela de nouveau !

Démon « obésité »- Nous nous y employons, maitre, nous nous y employons, soyez-en sûr.

Diable- Et aussi, je veux que vous voir travailler main dans la main avec le département « stupidité », c’est votre meilleur allié. Je veux voir mes nouvelles créations se comporter plus intelligemment que mes départements traditionnels. Ce qu’on reproche aux hommes sur terre et qui nous arrange bien, je ne veux pas le reproduire encore et encore ici.

Démon « obésité »- Bien entendu, maitre. Je vais en faire ma priorité personnelle.

Aussitôt dit, le petit groupe était déjà parti vers le dernier rendez-vous de la tournée : le département « big business ».

Diable- Alors, je ne vous entend pas cette fois ?
Rien à m’opposer contre cette idée de s’occuper de près du « big business » ?
Si vous avez des choses à dire, c’est le moment !

Démon assistant sénior- Nous ne sommes que vos humbles serviteurs, maitre suprême. Cependant…

Diable- Ah, j’en étais sûr !

Démon assistant sénior- Cependant, nous sommes nombreux à ne pas comprendre pourquoi vous semblez vous détourner de nos armes traditionnelles pour favoriser vos nouvelles créations. Personne n’ose vous le dire, mais on commence à entendre quelques grognements dans les rangs…

Diable- Qu’ils grognent, mais qu’ils obéissent !
Je ne vous demande pas d’avoir des idées et heureusement !
Vu la pauvreté de vos réflexions, avec vous, on serait encore au moyen-âge et on serait complètement passé à côté de l’évolution majeure de ces deux derniers siècles…

Démon assistant junior- La révolution industrielle ?

Diable- Mais non bougre d’incube, la consommation de masse bien sûr !
C’est ça la vraie révolution qui a tout changé sur terre… Pour nous, c’est pain béni si j’ose dire.

Les démons assistants se forcèrent à rire pour bien montrer qu’il avait compris la blague du patron…

Diable- Bref, il ne faut pas laisser retomber le soufflé et c’est pour ça que je me bats à favoriser le « big business ». Ces quelques « idiots utiles » sont en train de nous faciliter les choses à tous les étages même si vous êtes incapables de le voir.

Arrivés dans le département « big business », le petit groupe pris place dans une salle de réunion somptueuse avec des écrans sur les murs diffusants CNN et Bloomberg en continue. Devant l’air étonné des assistants, le démon en charge du département cru bon de se justifier…

Démon « big business »- Oui, nous avons cru nécessaire de bien nous imprégner de l’ambiance des conseils d’administration des groupes modernes, voilà pourquoi nous avons copié la décoration…

Diable- On s’en fiche, vous faites ce que vous voulez avec votre mobilier du moment que vous pouvez me présenter des résultats… Les résultats, il n’y a que cela qui m’intéresse !

Démon « big business »- Bien entendu, maitre suprême. Et des résultats intéressants, j’en ai justement !

Diable- Je vous écoute…

Démon « big business »- Nous avons eu l’idée de susciter la création d’un syndicat. Oui, je sais, vous allez dire « c’est pas nouveau », mais attendez la suite…

Diable- N’abusez pas de ma patience…

Démon « big business »- L’innovation réside dans la forme : nous ne formons pas un cartel, ça échoue à tous les coups. Non, nous suscitons la formation d’une nouvelle entité qui va s’occuper exclusivement des actions de lobbying de tous les grands acteurs que nous suivons : Monsanto, Coca Cola, Exxon, etc.
Nous nous sommes rendus compte que, lorsqu’ils sont attaqués, ils répondent toujours de la même façon, mais en ordre dispersé. En concentrant les moyens, on réduit les coûts (ça leur plait toujours quand on met cela en avant) et on augmente l’efficacité. Du coup, on sait qu’on va pouvoir compter sur un pool de politiciens, de scientifiques et de journalistes à notre solde qui vont monter au créneau à chaque fois que nécessaire.

Diable- Hum, ça me plait. C’est effectivement vers ce type de solution qu’il faut aller. Et même, je veux plus. Je veux que le département « stupidité » puisse profiter de votre entité, aussi souvent qu’ils en auront besoin, bien compris ?

Démon « big business »- Bien compris, maitre suprême. Il en sera fait ainsi.

Toujours soucieux, le Diable quitta la belle salle de réunion avec ses assistants à ses trousses… Il y avait tant à faire, mais, en ce moment, les affaires marchaient bien !

Voilà, une petite fiction pour varier un peu. Bien sûr, toutes ressemblances avec des situations et des circonstances réelles ne seraient pas forcément complètement fortuites…

Publié dans La terrible vérité | Un commentaire

Une bonne carburation, ça change la vie !

Dernièrement, ma Z1000 commençait à sentir l’essence. Je ne pouvais le nier, ça reniflait sévère !
Généralement, ça n’annonce rien de bon… Et puis, à force de chercher d’où ça pouvait venir, l’évidence s’imposait : il y avait une grosse fuite d’essence au niveau des carburateurs, tous !

carbus

Sur cette image, on voit bien l’un des deux filtres à essence…

Je me suis résolu à porter ma moto chez Weston, une fois de plus, afin de régler ce problème une bonne fois pour toute. Weston ne mit pas longtemps à établir un diagnostique complet : les filtres à essence étaient les principaux responsables de la fuite (ils s’étaient fendus, les bougres !) mais les carburateurs étaient eux aussi dans un triste état et réclamaient une révision approfondie…

Avec Weston, on n’a pas fait les choses à moitié !
Tout d’abord, changement des 4 pipes d’admissions (ces tubes de plastique qui permettent de relier les carbus à la culasse étaient tous fissurés, tous !).

intake manifolds

Des pipes d’admission, c’est banal mais les fissures y sont courantes… Sauf qu’on ne s’en rend compte qu’une fois démontées car elles se situent à l’intérieur !

Ensuite, les joints des cuves de carburateurs, tous !

Carb - Bowl Gaskets - Late

Enfin, comme le diable est dans les détails, il fallu adresser le gros morceau : des pièces minuscules dans les pompes d’accélération, difficiles à trouver mais indispensables…

Carb - Accel Pump Balls & Weights Carb - Accel Pump Clip

Ces petites pièces manquaient presque toutes sur les 4 carbus… Pas étonnant que ma Z1000 renâclait un peu à la reprise !

Une fois les carbus reconstruits et réglés, la Z1000 affichait un grand sourire (façon de parler) et, surtout, fonctionnait comme jamais : souplesse et reprise en douceur au programme, le 4 cylindres donnait le meilleur de lui-même comme aux premiers jours…

Publié dans Restoration Z1000 | Laisser un commentaire

Le tome III est en cours de rédaction…

Allez, une petite preview rapide : je suis en train de rédiger le tome III et ça avance bien !

Déjà six chapitres de complétés. Bon, il reste encore des tonnes de travail mais c’est déjà bien orienté, si j’ose dire…

Pour preuve, voici un petit extrait (contexte : Vincent, Senior et le colonel se voient confier des missions spéciales… Vincent doit tenter de dissuader Napoléon d’envahir la Russie) et merci de garder en tête que ce texte n’a encore reçu aucune correction, rien  :

Neveux- Vincent, nous allons commencer par vous… Comment ça s’est passé avec notre « empereur » ?

VT- Déjà, faut arriver à le rencontrer !

Sans l’intervention de Joséphine, je crois que j’aurais fait chou blanc en fait…

Neveux- Joséphine, l’ex-épouse ?

Elle vous a aidé ?

VT- Oh oui et pas qu’un peu !

En fait, Joséphine est encore très présente à cette époque et se mêle de tout… Enfin, de tout ce qui lui reste car le vrai pouvoir c’est le trio Foucher-Talleyrand-Berthier qui l’ont, chacun dans son domaine.

Bref, je me suis retrouvé dans les couloirs des Tuileries avec mon bel uniforme et mes papiers inutiles… Ceux-ci m’avaient permis d’entrer au palais mais pour avoir une entrevue avec l’Empereur, il fallait une introduction d’un des membres du trio sinon, il fallait attendre une événement fortuit mais ça m’aurait pris des semaines.

Foucher est inaccessible, Talleryrand était trop cher pour moi et je n’avais pas un grade suffisant pour intéresser Berthier… Heureusement, je suis tombé sur Joséphine qui semble s’intéresser aux nouveaux venus, ça été ma chance !

J’ai pu convaincre Joséphine que j’étais un devin et que j’avais de grandes révélations à faire sur l’avenir de l’empire. Avec ce que je lui ai déballé sur elle, je l’ai facilement impressionné et elle m’a cru pour le reste. Elle m’a emmené à la Malmaison où l’Empereur devait venir la visiter comme il faisait encore régulièrement. C’est elle qui m’a présenté au grand homme et celui-ci à consenti à m’écouter. Au début, il était très réticent et il fallait les interventions de Joséphine pour que je puisse poursuivre mes avertissements. Puis, il a changé d’attitude et s’est montré intéressé.

Finalement, nous avons parlé pendant des heures.

Neveux- Que lui avez-vous dit ?

VT- Je lui ai tout expliqué, tout ce que je savais de la campagne de Russie : la poursuite des Russes avec la Grande Armée, la bataille de Borodino, l’entrée dans Moscou, l’incendie et la sortie de Moscou, la retraite, la Bérézina, la Grande Armée qui part en morceaux, le terrible hiver Russe et ainsi de suite.

J’ai fini par comprendre ce qui l’intéressait : pas mes prédictions, mais ce que je pouvais lui dire sur la campagne elle-même. Il me posait des questions sur les lieux, les dates, les événements et il m’a même montré une carte comme si mes renseignements pouvait quand même l’aider à faire pencher la balance dans son sens.

Quand j’ai réalisé pourquoi il m’écoutait, j’ai essayé de le persuader que c’était sans espoir, que l’histoire était déjà écrite, qu’il ne pouvait pas en sortir vainqueur cette fois.

Neveux- Et ?

VT- Ça ne l’a pas impressionné, il m’a dit « Qu’est que vous croyez ? Ça fait des années que j’entend cela ! Si j’avais écouté mes généraux, mes conseillers ou même cette canaille de Talleyrand, je ne serais plus jamais parti en campagne après Austerlitz… Mais je connais bien les Russes et je peux les battre encore une fois ». J’ai eu beau lui faire valoir que, cette fois, ce n’est pas une armée qu’il allait combattre mais l’immensité Russe et son terrible hiver.

Neveux- Bien envoyé !

VT- Oh, il en fallait plus pour l’ébranler. Je crois que même si j’avais pu projeter mes visions sur un écran, s’il avait pu voir la débacle de ses yeux, ça ne l’aurait pas fait changer d’avis…

Neveux- Mais pourquoi ?

Parce qu’il est tétu, obstiné, imbus de sa puissance, persuadé d’avoir raison, que toutes ses victoires précédentes l’ont rendu invincible ?

VT- Non, c’est plus simple que cela en fait. Tout ce que je lui ai raconté ne l’a pas fait changer d’avis parce que, fondamentalement, il était persuadé qu’il n’avait pas le choix. Que, envers et contre tout, il devait agir ainsi.

Il me l’a expliqué d’ailleurs. Il m’a dit clairement « Parce que vous croyez que j’ai le choix ? Mais si je ne fait rien, ils vont tous se retourner contre moi et me tomber dessus ! L’empereur de Russie me défi ouvertement en ne respectant pas le blocus, je dois le forcer à couper court avec les anglais. Ah, les anglais, que croyez-vous ? Ils me guettent, ils ont juré ma perte. Croyez-vous qu’ils vont me laisser régner en paix sur une grande partie de l’europe ? Non, dix fois non. Ils vont multiplier les provocations comme au Portugal jusqu’à pourvoir lever une nouvelle coalition et tout va recommencer encore une fois.

Non, il faut punir l’empereur de Russie comme j’ai puni avant lui l’empereur d’Autriche et le roi de Prusse. Et si cette aventure doit se terminer tragiquement, eh bien soit !

La Grande Armée n’est pas une carte qu’on peut garder au fond de sa poche très longtemps. C’est un instrument instable qui s’use si l’on ne s’en sert pas. Je ne peux garder mes forces mobilisées si ce n’est pas pour faire la guerre. Eux aussi vont préférer mourrir tragiquement mais couvert de gloire plutôt que comme des bourgeois engraissés et repus. Si j’avais le choix, je préférerais rester à m’occuper de ma famille mais mon pouvoir est fragile, il repose seulement sur des victoires et j’ai toujours besoin d’une victoire de plus pour rester en place. »

Il m’a débité cela d’une traite. Je pense qu’il avait besoin de l’exprimer, qu’il ruminait cela depuis longtemps. Après cette tirade, il a tourné les talons et est retourné à Paris. Je n’ai pu le revoir qu’une fois, deux jours après aux Tuileries et toujours grâce à Joséphine et, une fois encore, il a tenu à me montrer les quelques cartes qu’il avait réussi à rassembler, à prix d’or selon lui… Tout ce que je lui disais ne servait à rien, il avait pris sa décision. Même Berthier qui était contre cette idée ne discutait plus et préparait la campagne.

Après cela, je suis resté avec Joséphine car je commençais à intéresser les sbires de Fouché et ça serait devenu de plus en plus difficile de simplement rester libre…

Neveux- Votre conclusion ?

VT- Tout l’empire tourne autour de la volonté de l’empereur mais lui-même est prisonnier de la situation qu’il a contribué à créer. De son point de vue, la campagne de Russie est inévitable et il croit en son étoile. J’ai eu beau lui expliquer que le génie tactique dont il avait fait preuve lors des campagnes précédentes ne suffisait plus : ses adversaires se sont habitués, leurs tactiques se sont adaptées et Borodino en sera la preuve.

Donc, non, impossible de lui faire changer d’avis.

Neveux- Et la personnalité de notre empereur ?

Il vous a paru crédible ?

VT- Tout à fait !

En fait, j’ai vite oublié que j’avais à faire à votre créature et je me suis pris au jeu complétement. Quand on est face à lui, on y croit, pas de problème. Joséphine m’a paru très bien également, très impressionnante dans son rôle d’ex-épouse qui veut encore se mêler de tout ce qui reste à sa portée.

Publié dans extraits PDLT & PMC, mise à jour PDLT & PMC | Laisser un commentaire

Quels sont les auteurs à lire absolument ?

La liste de « lectures obligatoires » doit forcément être courte si on veut qu’elle soit efficace. Je vais donc vous proposer la mienne… Elle ne comprend que trois auteurs : Gustave Lebon, Emile Coué et Guy Debord.

Gustave Lebon

Lebon est connu pour son oeuvre majeure, « Psychologie des foules« . Il faut lire également les textes de Lebon sur la religion et l’éducation. Sur ce dernier thème, Lebon est étonnamment actuel : on croirait qu’il évoque la situation présente !

Emile Coué

Ah, Coué !
C’est le grand méconnu des auteurs français et celui qui mérite le plus d’être lu, vraiment, pour de bon… Car on résume sa démarche par le ridicule (ah oui, la méthode Coué !) alors qu’il est à l’origine de découvertes majeures : l’imagination l’emporte (toujours) sur la volonté et l’effet de l’imagination sur la maladie. Lisez donc Coué plutôt que cet escroc de Freud !

Guy Debord

Debord n’est pas aussi facile à lire que Lebon ou Coué mais pourtant, son oeuvre est fondamentale pour comprendre la réalité de la société actuelle… Tout est spectacle, le cri de Debord n’a jamais été aussi vrai !
« La société du spectacle » est le livre qui l’a rendu (un peu) célèbre (publié en 1967). Selon moi, c’est l’ouvrage (relativement) récent le plus important et l’apport le plus important (et le plus juste) sur l’évolution de notre société. « Commentaires sur la société du spectacle« , paru en 1988, revient sur ses thèses et démontre que ses prévisions étaient justes.

Publié dans Livres | Laisser un commentaire

La Floride, paradis de l’amateur de voitures anciennes

En Floride, il y a souvent des « vintages cars show » et j’ai eu le plaisir d’en voir un dernièrement grâce à mon ami JP. Ce rassemblement (accès gratuit !) regroupait des centaines de voitures, la plupart en très bon état et certaines assez rares. Bien entendu, ce sont surtout des voitures américaines qui sont représentées mais pas seulement… Je vous laisse apprécier ce que j’ai déniché à cette occasion :

PICT0817

Cette superbe Cord (en état concours !) est la toute première voiture américaine à être équipée d’une traction avant… L’ingénieur Grégoire aurait été intéressé !

PICT0818

Une Lotus Europa, un petit coupé sympathique et très moderne au moment de sa sortie (années 70) et une des premières berlinette à moteur centrale.

PICT0819

Ma préférée : la fameuse Chevrolet Corvair (année 60). Pour une fois, GM innovait en matière de design : moteur à refroidissement par air et architecture tout à l’arrière, comme la VW ! Mais l’équilibre dynamique des premiers modèles n’était pas très bon ce qui lança la carrière de Ralph Nader avec son fameux livre « Unsafe at any speed ».

La culture automobile des américains est souvent très bonne : on rencontre les propriétaires qui en connaissent long sur leurs voitures. Et ils ont aussi des acronymes hilarant comme LOTUS ou FIAT pour résumer la réputation de telle ou telle marque (LOTUS = lots of trouble, usually serious, FIAT = fix it again, Tony, voir à http://www.ultimatecarpage.com/forum/showthread.php?t=3378).

Publié dans Ce blog, Sport-auto | Laisser un commentaire

Les dérives de l’Histoire : simplifications et justifications

Encore une conférence sur l’Histoire avec un grand H… Cette fois, les dérives habituelles : simplifications et justifications.

 

Publié dans conférences | Un commentaire

Moi aussi, j’ai envie d’écrire… comment faire ?

Voilà une question que l’on me pose de temps en temps par email (j’imagine combien les écrivains reconnus doivent la recevoir souvent !). Voyons cela…

Tout d’abord, lisez le meilleur livre qui soit sur le sujet et c’est celui de Stephen King, « Ecriture : mémoire d’un métier » qui contient les principaux conseils vraiment nécessaires (du genre « story is the boss » ou « l’histoire est le vrai patron »).

Ensuite, comment arriver à exprimer ce que vous avez au fond de vous, écrire pour de bon, cristallisé votre histoire « sur le papier » (façon de parler, surtout aujourd’hui) et ne pas vous faire happer par la trop fameuse « angoisse de la page blanche ?

Eh bien, sur le rôle de la création et le rapport à la créativité, je vous encourage à écouter ma conférence sur le sujet si ce n’est pas déjà fait.

Enfin, oubliez les disciplines rigides en la matière : n’écrivez que lorsque vous le sentez, sinon, ça ne sera pas bon. Ensuite, relisez-vous : ce que vous avez rédigé doit vous plaire, vous êtes votre premier lecteur (je suis sérieux là) et si vous n’êtes pas séduit, ça mérite de s’y remettre. Ne jetez pas tout, allez-y étape par étape, il est plus facile de travailler un premier jet que de tout recommencer. Le plus important : y croire, savoir que vous en êtes capable et c’est le cas.

Publié dans Livres | Laisser un commentaire

La beauté cachée d’une bonne conception…

cropped-DSC_4573.png

Pendant un certain temps, j’ai eu deux motos dans mon garage floridien : une Kawasaki Z1000 de 1980 et une BMW R850 de 1997. Il ne s’agit pas ici de parler des conflits de génération (les deux machines sont issues d’époques bien différentes et donc difficilement comparables à cause de cet écart), mais bien de différence de conception qui saute aux yeux quand on sait examiner ces motos en profondeur…

La Kawasaki tout d’abord repose sur une philosophie simple : séduire à priori, à tout prix. Et pour cela, les concepteurs japonais ont mis le paquet sur la ligne (certes, ma Z1000 n’est pas très belle sur la photo du haut, mais une fois remise dans « toute sa gloire », sa beauté et l’élégance de sa ligne ressort avec éclat, voir photo du bas).

DSC_3410

Mais, bien sûr, cette priorité donnée à la ligne se paye de plusieurs façons : le réservoir est élégant, mais il contient peu, par exemple. Le 4 cylindres DOHC est magnifique et performant, mais il impose une masse importante et haut perchée…

Je ne suis pas en train de critiquer la Kawa et de regretter mon achat et mon travail, je constate avec autant de lucidité que possible. Les Japonais se sont dit « il faut séduire les clients avant l’achat de la moto… Et pour cela, mettre le paquet sur ce qui se voit, pas sur ce qui se découvre à l’usage ». C’est une philosophie et le choix est efficace à défaut d’être respectable.

Voyons maintenant la philosophie des concepteurs de la BM…

DSC_4880

Ma BMW R850, même sous le soleil de la Floride, ce n’est pas une grande réussite sur le plan esthétique…

Disons-le tout net, la R850 est hideuse, surtout quand on la compare à la Z1000 !
Le réservoir en particulier est énorme… Mais il permet une autonomie dont ne peut même pas rêver la Kawasaki !

Et tout est comme cela : la BMW ne séduit pas a priori, elle séduit après coup par toutes ses qualités et ses aspects pratiques cachés. Par exemple, rien n’indique qu’elle soit facile à mettre sur la béquille centrale, mais c’est bel et bien le cas. Par l’équilibre dans la répartition des masses et par une poignée bien placée, la BM se met sur la béquille centrale sans effort. On ne peut vraiment pas en dire de même de la Kawa…

C’est à tous ces petits détails qu’on peut voir les différences d’approches : faut-il séduire tout de suite, sur le papier ou plus tard à l’usage ?
Les Japonais et les Allemands proposent deux réponses différentes, à vous de juger !

Publié dans à travers mes découvertes | Laisser un commentaire

Ce que j’ai appris en roulant avec une « vintage »…

Ma kawasaki KZ1000 a 36 ans… Il y a des motos bien plus vieilles en circulation, mais ça commence tout de même à faire !
Il n’est donc pas abusif de la qualifier de vintage. Depuis que je l’ai achetée, je n’ai pas arrêté de travailler dessus, de réparer ceci, changer cela, améliorer l’ensemble ou un détail. Une vraie cause !
Je ne regrette rien, bien au contraire, et je voulais en profiter pour partager quelques réflexions à ce sujet avec vous. Car les vintages sont à la mode : il est de bon ton de rouler désormais avec des machines authentiques… Mais, si on ne sait pas à quoi s’attendre, on risque vite d’être déçu. La moto (et ce quelle que soit la déclinaison), c’est ainsi : sans passion, ça ne fonctionne pas, point.

Donc, voici ce que j’ai appris en roulant sur une machine « ancienne » :

1- Les freins ne sont pas terribles.

Même sur une machine japonaise équipée de trois freins à disque, si sa fabrication remonte avant 1990, vous allez vite déchanter sur ce plan : le freinage est faiblard, rien à voir avec les standards actuels (et ne parlons évidemment pas de l’ABS, forcément absent dans tous les cas). Pourtant, il existe des solutions.

Beringer fabrique des pinces qui s’adaptent sur les fourches de nos chères classiques. Certains proposent aussi des plaquettes « modernes » qui rendent le système d’origine (un peu) plus efficace.

2- Si l’historique de la machine n’est pas connu totalement, il n’est pas connu du tout…

Le seul moyen de connaitre ce qu’a réellement vécu votre moto, c’est d’en avoir l’historique intégral… Sinon, vous ne savez rien de ce qu’elle a subit et vous allez le découvrir au fur et à mesure, forcément !
Or, l’historique est important pour éviter les surprises et travailler dans la bonne direction pour la remettre à neuf. Ma Z1000 était comme un trou noir : je ne sais combien elle a eu de propriétaires et je ne sais pas combien de miles elle a vraiment parcourus (le compteur a-t-il été trafiqué ? Possible, même s’il n’y a pas  de trace…). En revanche, plus je travaille dessus et plus elle se révèle telle qu’elle est.

3- Attendez-vous à devoir faire plus que prévu, voir de le faire plusieurs fois…

J’ai eu quelques déboires avec ma KZ1000 : en particulier du côté des couvercles d’arbres à cames qui ont fui régulièrement et pendant longtemps… Il a fallu s’y prendre à plusieurs reprises pour vraiment résoudre le problème.

Rebelote avec les carburateurs qui posent de nouveau problème (fuites multiples au niveau des cuves) : cette fois, une refonte complète s’impose.

Rien d’étonnant à tout cela : en plus de trente ans, les joints ont eu largement le temps de sécher et de perdre leur efficacité.

Conclusion : n’y aller pas si vous n’êtes pas prêt à tout cela.

Une vintage peut rouler, bien sûr !
Et elle vous procurera plus de plaisir en roulant qu’en la regardant. Cependant, si vous attendez la même fiabilité et la même disponibilité qu’une machine moderne, vous êtes à côté de la plaque. Solution ?
Avoir deux machines !

Ayez une machine moderne en plus de la vintage dans le garage… Ainsi, vous êtes paré pour les caprices de l’ancienne (hein, quoi ? Comment gérer le TAF, « taux d’acceptation féminin » ? ah, ça…).

Publié dans Restoration Z1000 | Laisser un commentaire

Quand un psychopathe dit la vérité sur le monde de maintenant

Tout ce qui est dit dans cette vidéo est assez juste et même précis (qui est issue du film « Rampage« ). Et ne faites pas l’erreur de croire que ça ne concerne que les USA !

Tout le bloc occidentale repose sur les mêmes fondements et les mêmes mécanismes…

Je suis en particulier d’accord avec une affirmation cruciale qui revient souvent dans cette vidéo (et c’est bien car c’est la clé) : tout est fait pour vous rendre et vous garder stupide.

Tous les médias, toutes les télévisions, tous les films d’Hollywood (ou presque) contribuent à cela : rabaisser le niveau général et faire en sorte que la population se comporte stupidement. Quand vous ouvrez les yeux sur la réalité du monde d’aujourd’hui, c’est d’abord cela qui vous saute au visage : la machine à abrutir tourne à plein régime partout et tout le temps !

Dans quel but ?
Pour le profit de qui ?

Publié dans La terrible vérité | 3 commentaires

Pourriez-vous vous imaginer SANS Wikipedia ?

Le monde change en permanence. Avant 2000, on survivait très bien sans Wikipedia. Mais, depuis que ce service est en ligne, j’avoue, je ne peux plus m’en passer. C’est simple, je consulte Wikipedia (la version en français mais aussi la version en anglais souvent plus étoffée et plus précise) quasiment tous les jours !

Du coup, je réalise que j’aurais du mal à m’en passer en fait. C’est pourquoi, chaque année, je fais un petit don à cette organisation. Pas grand chose mais je n’ai pas envie que Wikipedia ou Firefox reposent seulement sur le bon vouloir de Google, si vous voyez ce que je veux dire…

wiki

Si vous pensez comme moi, c’est à votre tour => https://donate.wikimedia.org/

Publié dans Ce blog | Laisser un commentaire

Un premier bilan des conférences « les succès significatifs »…

Dans cette mini-conférences, je suis revenus sur les leçons et enseignements des conférences précédentes…

Si jamais le Newton d’Apple ne vous disait pas grand-chose, voilà de quoi en savoir plus sur ce tout premier PDA => http://techland.time.com/2012/06/01/newton-reconsidered/

 

Publié dans conférences | Laisser un commentaire

Bref essai d’une Honda Goldwing de 1975

J’ai eu la chance d’essayer beaucoup de moto mais, clairement, celle-là manquait à mon « palmarès »… Il s’agit de la toute première des Goldwing, la 1000 à quatre cylindres à plat de 1975 qui s’est présentée à moi dans un état carrément « concours » !

On sait ce qu’est devenue la saga des Goldwing (pour un résumé de l’histoire de cette bécane qui a compté et compte encore, direction http://www.goldwingclub.net/muse.aspx) : des motos lourdes mais confortables qui ont redéfinies la catégories des machines GT. Du coup, j’étais très curieux de voir comment se comportait le premier modèle de cette prestigieuse lignée…. D’autant que les motos trop lourdes, c’est pas vraiment mon truc. J’ai toujours pensé qu’un deux roues se doit d’être agile et facile à mener.

C’est donc avec intérêt et des tonnes de questions que je suis allé rejoindre « George » qui cédait à regret sa « gold » de 1975. Sur les photos publiées sur Craiglist, la machine paraissait tout à fait immaculée, comme si elle sortait tout juste du concessionnaire !
En vrai, c’est pas tout à fait cela mais son état était tout de même impressionnant pour une machine de plus de 40 ans…

Le tableau de bord

Le tableau de bord de la GL1000

Je l’examine sous toutes les coutures et je pose des tas de questions à George qui fait longuement chauffer la bête avant de consentir à me passer le guidon (on sent qu’il se méfie un peu du « frenchie » !). Je pose les deux pieds au sol sans problème une fois en selle. La moto se manipule facilement une fois qu’on a décollé et, je sais que c’est souvent ce qu’on dit mais le poids ne se sent pas du tout dès qu’on roule. Le moteur est discret, aucune vibration mais alors, vraiment aucune !
L’accélération n’est pas impressionnante mais, mazette, nous sommes déjà à 60 mhp !

La moto se comporte impeccablement : la boite est douce, la transmission est onctueuse, tout est facile, tout est fait pour mettre en confiance dès les premiers tour de roues… Alors, la révélation ? Encore un victime du charme langoureux des GL ?
Presque… Ma, ciò che non è buono?

Ben, les freins m’sieur !
Le double disques à l’avant est tout propre mais il est aussi totalement anémique et pourtant, j’ai tiré aussi fort que possible sur le levier de freins !
Désolé mais ça, j’aime pas. Toute ma confiance s’est envolée et je rend bien vite sa moto à George. Avec les freins d’origines de ma Z1000 c’était pareil : pas de puissance, pas de mordant mais il y a avait tout de même un peu de freins… Là non, rien.

Bref, la GL1000 est une moto moderne, très en avance sur son temps au moment de sa sortie mais, comme souvent sur ces machines d’avant 1990, ce qui pêche, ce sont les freins. Enfin, je suis tout de même content d’avoir pu voir pourquoi la « Gold » s’était ainsi imposé dans le paysage motocycliste et je gage que les grosses modernes sont forcément mieux du côté des ralentisseurs.

Quelques images de la GL1000 avec ma Z1000 à ses côtés… Entre motos des années 70, on se comprend !
Le moustachu, c’est George, le proprio…

Publié dans à travers mes découvertes | 3 commentaires

Conférences sur les « succès significatifs », le minivan et le monospace…

Voici ma nouvelle conférence dans le cadre des « succès significatifs ». Cette fois, nous allons aborder le minivan (et le monospace) en juste dix minutes !

Comment le minivan et le monospace ont changé la structure du marché automobile et ce qu’on peut (doit) en déduire…

Rectificatif : dans la vidéo, je dis que Lee Iacocca était directeur général de Ford alors qu’il en était le président… Henry Ford II était lui Chairman of the board (le vrai patron en fait…).

Publié dans conférences | 2 commentaires

Conférence sur les succès significatifs : le VTT change la donne sur le marché du vélo !

Voici la conférence promise depuis longtemps !
Cette fois, pas de direct et un nouveau format : juste ma voix-off sur la présentation…

Publié dans conférences | Un commentaire

Un très bon article sur l’importance et l’intérêt de l’Histoire, avec un grand H

Vous savez que je suis un défenseur de l’intérêt de l’Histoire et que j’adore mettre en avant les leçons de l’Histoire (avec un grand H, toujours).

Mais je ne suis pas le seul à défendre cet angle et l’excellente équipe de Veni Vendi Sensi le monte avec un super article : l’importance de ne pas oublier, à lire absolument et sans délai !

Publié dans La terrible vérité | Laisser un commentaire

Un essai bref mais époustouflant de la Tesla modèle S !

Je reviens juste d’un bref essai routier de la Tesla S à Sarasota (où cette marque illustre a un show room).

La confirmation que j’ai reçue par email, quelques jours avant l’essai d’aujourd’hui…

Je me suis inscrit pour un « test drive » pour deux raisons : tout d’abord parce que ce n’était pas loin de chez moi et aussi parce que tous mes copains qui avaient déjà essayé l’engin m’avaient dit que cela valait vraiment le coup.

Le très large écran central, très utile !

Donc, je me suis pointé à l’heure dite dans ce show-room de Sarasota, vérification de ma « driver licence » et en voiture !
Bien entendu, on ne m’a pas « lâché » seul avec un modèle S flambant neuf. J’étais accompagné par « Steve », un jeune employé du constructeur. Steve s’est avéré très utile pour me faire découvrir toutes les facettes de ce qui est une véritable plateforme numérique sur roues… Entre le large écran central, le toit ouvrant, les boutons d’ajustements un peu partout, il y a de quoi faire, n’est-ce pas ?

Mais le truc vraiment bluffant, c’est le mode automatique. Bien mieux que le classique « cruise control », là, une fois sur l’autoroute, vous passez le contrôle à la voiture, totalement. Oui, vous avez bien lu : vous lâchez le volant et pouvez vous occuper à autre chose (le texting sans risque !) car la Tesla va jauger le trafic à votre place, changer de file toute seule et ainsi de suite. Je l’ai essayé, je l’ai constaté et c’est vraiment convaincant.

L’autre caractéristique qui est surprenante, ce sont les accélérations… Pour une voiture de 2 tonnes, voilà une berline qui accélère comme aucune autre. En fait, appuyer à fond sur l’accélérateur provoque une telle réaction, un tel effet que vous avez du mal à le croire, plaqué contre le dossier du siège, reprenant vos esprits tout en réalisant que, en fait, vous n’avez pas encore appuyé vraiment à fond !
En fait, cette voiture développe plus de 700 ch et est capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes… hé oui, faut le vivre pour le croire.

Plein d’autres éléments sont assez surprenants comme le frein moteur qui évite quasiment de freiner (sauf en cas de vrai besoin), la tenue de route qui vaut n’importe quelle sportive de renom et le luxe intérieur qui est très réussi. Mon essai était trop bref pour évoquer l’autonomie, mais, globalement, cette voiture vous donne l’impression très nette de vivre un moment du futur au présent. Combien de fois cela vous est-il arrivé ?

Pour moi, c’est quand j’ai eu mon tout premier Macintosh (en 1985), quand j’ai eu accès au Web pour la première fois (en 1995) ou quand j’ai eu mon premier lecteur MP3 (en 1998, bien avant l’iPod donc). Oui, la Tesla représente un petit morceau de notre futur, quand les voitures électriques plus ou moins autonomes seront devenues une banalité. Ne vous méprenez pas, cette évolution peut prendre encore un certain temps, sans doute au moins dix ans, voire plus. Mais si vous avez l’occasion de prendre le volant de cette automobile, n’hésitez pas, vous ne serez pas déçu, promis !

Dans le show room, le châssis montre le principe de la bête !

Publié dans Ce blog, Sport-auto | 3 commentaires

Ce que m’a apporté l’auto-édition…

Voilà un article que j’ai rédigé en septembre 2012 mais, en le relisant, je réalise qu’il n’y a pas une seule virgule à changer !

Je viens de le retrouver par hasard et je vous en recommande la lecture si jamais vous vous intéressiez à ces questions : pourquoi écrire, comment publier ou être publié ?

Publié dans Mes livres | Laisser un commentaire

Conférence en direct : le VTT, succès significatif !

Cette semaine, après la conférence sur le Boeing 707, je vous propose une nouvelle déclinaison du thème « les succès significatifs ». Cette fois, nous allons nous pencher sur le cadre (c’est le cas de le dire !) du VTT et ce qu’il a fait au marché du vélo…

Voici la présentation sur laquelle je vais m’appuyer :

Le VTT élargit le marché du vélo from Alain Lefebvre

Attention, cette fois, je vous donne rendez-vous mardi 12 janvier (pas possible ce dimanche ni, finalement, ce lundi) à 20H00 heure française… Et cela va se passer sur YouTube, comme d’habitude à http://www.youtube.com/c/LefebvreAlain/live

Publié dans conférences | Un commentaire

Pourquoi nous aimons les sports-mécaniques ?

Il y a une vraie poésie, une vraie beauté (sauvage !) dans les sports-mécaniques et je n’ai pas peur de l’affirmer encore et encore.

Mais les grands discours sont inutiles, il suffit de voir ces images :

Publié dans Sport-auto | Un commentaire

Articles à découvrir sur mes autres blogs…

Alain-Lefebvre.com est mon blog principal et va le rester. Mais j’ai également d’autres blogs thématiques qui, éventuellement, méritent un détour… Allez, un peu d’autopromotion pour commencer l’année en beauté !

Donc, Freedom Machine est un blog consacré à la moto, mais je ne me contente pas d’y raconter mes aventures de vroum-vroum (comme dirait mon épouse…), j’y propose aussi des analyses du marché comme cet article sur la situation paradoxale d’Harley Davdison.

La « Street » 750 : la machine de la conquête des marchés en croissance !

Du côté Simracing, je propose un site dédié à mon livre sur le sujet, mais qui propose aussi des articles d’analyse comme celui sur le bilan de l’année 2015.

Enfin, le site sur l’histoire de l’informatique est aussi régulièrement alimenté en article sur l’actualité de ce secteur qui m’est resté cher…

Si avec tout cela, vous ne faites pas au moins une découverte intéressante, vous avez le droit de m’insulter dans les commentaires ci-dessous !

Publié dans Ce blog | Laisser un commentaire

Harley Davidson face à une situation paradoxale…

Harley Davidson est une marque mythique dans le monde de la moto. Même des constructeurs bien implantés avec une tradition comme BMW et, dans une moindre mesure, Moto Guzzi ne peuvent rivaliser en termes d’image. Aux USA, avoir « sa » Harley fait partie du mode de vie « normal » du mâle américain (surtout s’il est blanc, riche et déjà un peu âgé…) qui s’assume totalement (je grossis le trait, mais, à peu de choses près, c’est bien cela).

En gros, la Harley classique, c’est ça : grosse, lourde et très équipée…

La firme plus que centenaire (fondée en 1903, BMW ne remonte qu’en 1909 et n’a commencé à produire des motos qu’à partir de 1919, Guzzi a été fondé en 1921…) semble être dans une position enviable : une image de marque très forte, une position dominante sur son marché et une très bonne fidélité de sa clientèle. Cela permet à HD de vendre cher des modèles, disons, rustiques. J’ai essayé plusieurs modèles de Harley : des machines anciennes (qui vibrent beaucoup) des machines récentes (qui vibrent toujours, mais un peu moins) et même une V-Rod qui est une moto intéressante, mais mal-aimée par la cible traditionnelle de la marque.

Une V-rod à moteur « Revolution » (conçu avec l’aide de Porsche) : une très bonne moto, selon moi, mais qui ne se vend pas…

Soyons honnête, en essayer une vous laisse une forte impression : voici une machine qui vit, vibre, gronde et même (dans le cas de la V-rod justement), pousse !
Pour certains, c’est le coup de foudre à vie… Pour moi, ce fut une expérience intéressante, mais sans plus. Ces motos sont tout de même très en dessous de ce qu’on peut attendre en termes de performances (et là, la performance n’est pas seulement la puissance, mais aussi la tenue de route et le freinage…) et d’agrément pour une machine de ce prix. Car les HD sont coûteuses : si vous trouviez les BMW trop chères, vous allez être servi avec les Harley !

Bref, d’une certaine manière, on peut dire que HD à pleinement réussi sa mission qui consisterait à vendre cher des produits (relativement) médiocres… Je sais que je vais en faire hurler plus d’un en écrivant cela, mais la plupart de ceux qui rêvent d’une Harley sont attirés par l’image liée à cette moto, pas vraiment à la machine elle-même et son comportement… Ben oui, la vérité blesse parfois. Mais il semble pourtant que la lune de miel entre Wall Street et « The Hog » soit bel et bien terminée désormais : le titre qui restait bien accroché au-dessus des $70 au milieu de l’année 2014 se traine désormais à moins de $50. Pourquoi cette soudaine désaffection qui ressemble même à une punition ?

Tout simplement parce que les investisseurs considèrent (avec raison) que la période de croissance de HD est terminée. Son marché de prédilection est saturé et la firme le domine de la tête et des épaules. Ce n’est plus sur cette (large) niche que des résultats juteux peuvent venir. Mais alors que faire ?
Il serait injuste de dire que la direction du constructeur se repose sur ses lauriers, car de nombreuses tentatives ont été faites ces dernières années. Il faut dire que, en dehors de son marché traditionnel, HD n’est nul part. Sur le créneau des machines tout-terrains, rien (alors que BMW, par exemple, a réussi à s’y implanter et connait même un réel succès avec sa lourde GS…). Sur le créneau des jeunes et des femmes, pas grand-chose pour ne pas dire, le bide. Sur les marchés des pays en voie de développement (ceux qui sont les plus porteurs en matières de croissance, demandez donc aux Japonais !), HD est tout bonnement inexistant avec ses machines lourdes et coûteuses.

La « Street » 750 : la machine de la conquête des marchés en croissance !

Pourtant, HD a bien un plan pour cet important segment et ce plan, c’est la ligne « Street », des machines de 500 et 750cc fabriquées en Indes et aux USA, pas (trop) chères, légères, modernes et performantes (tout est relatif sur ce dernier plan, surtout avec HD). La Street est LA moto qui va permettre à Harley Davidson de sortir de son statut étroit de « constructeur de niche » pour aller vers le statut plus enviable de « constructeur global » à gamme large et implantation mondiale. Mais, bien sûr, il faut encore que la Street ait du succès. Je n’ai pas encore pu essayer cette machine, mais les tests effectués par la presse semblent plutôt encourageants.

Reste à voir comme le réseau des distributeurs va accueillir cette moto qui cadre mal avec leurs ventes habituelles. Déjà qu’ils ont du mal avec la V-rod, la question se pose de façon encore plus cruciale avec la Street… Pour en avoir le coeur net, je suis allé faire un tour chez un gros concessionnaire HD, celui de Port Charlotte en Floride : sur le show-room, des dizaines et des dizaines de machines rutilantes… Mais pas une seule Street en vue !
Je m’adresse alors aux vendeurs, mais certains ne savent même pas de quoi je parle (ou alors, veulent ignorer ma question). Je parviens tout de même à coincer le chef et celui-ci me rétorque qu’ils n’en ont plus. En le travaillant un peu plus, j’arrive à savoir qu’ils en ont tout de même une, d’occasion, qui traine au fond de l’atelier. Comme j’insiste lourdement, il consent à me la montrer : c’est une Street 750 noire avec très peu de kilométrage. Non, je ne peux pas l’essayer, car la moto n’est pas prête, mais si je laisse mon numéro de téléphone ainsi que mon email, ils seront heureux de me prévenir dès qu’elle le sera… Évidemment, comme vous pouvez vous en douter, ce vendeur n’a pas repris contact avec moi depuis (deux mois déjà…).

Cela traduit bien ce que je redoutais : le réseau traditionnel n’est pas intéressé par cette nouvelle gamme. Et ça, c’est plutôt une mauvaise nouvelle pour le constructeur de Milwaukee (Winconsin) !

= màj du 8 février 2018 :

J’ai pu finalement essayer une Street et c’est pas terrible… voir ici => http://www.freedom-machine.fr/bike-week-2016-a-daytona-quelques-demo-rides-de-plus/
Deux après cet article prémonitoire, la sanction tombe : HD vient de fermer une usine et des licencier… rien de surprenant, finalement.

Publié dans à travers mes découvertes | Laisser un commentaire

Conférence en direct : succès significatif, le Boeing 707

Voici une nouvelle série de conférences illustrant ce que peuvent nous apprendre les « succès significatifs » en allant au-delà de l’iceberg du succès…

Donc, pour commencer cette nouvelle série, je vous propose de débuter par l’histoire du Boeing 707…

Voici la présentation que j’ai utilisé :

Boeing707 from Alain Lefebvre

Et voici la vidéo de cette petite conférence…

Publié dans conférences | 2 commentaires

Confirmation : oui, Hollywood sait faire des films intelligents !

Après « The big short », nous sommes allés voir « Concussions ».

Ce film est dérivé d’une histoire vraie (voir à https://fr.wikipedia.org/wiki/Seul_contre_tous_(film,_2015)). C’est un bon film (attention, c’est un bon film, pas un exceptionnel formidable, excellent…), intelligent et bien documenté. Comme quoi Hollywood sait faire ce genre de production, aussi. Hélas, que ce soit « Concussion » ou « The big short », ces films ne rencontrent qu’un succès très limité. D’un autre côté, une bouse comme le dernier Star wars déplace les foules. Fondamentalement, les gens ont le choix et font (presque systématiquement) les mauvais choix (c’est comme pour TF1, les gens peuvent regarder Arte -même si cette dernière n’est plus ce qu’elle était…- mais ils regardent tout de même TF1…). Il ne faut donc pas en vouloir aux gros méchants d’Hollywood : ces derniers produisent aussi des films respectables et intéressants… Problème, le public semble voter massivement en faveur des stupidités les plus crasses. Donc, donnons aux ânes ce qu’ils demandent raisonnent nos gros méchants et encaissons dans la joie et la bonne humeur !

Bonne année quand même, hein.

Publié dans La terrible vérité | 2 commentaires