Sepang MotoGP : une tentative d’analyse

Pas besoin de revenir sur les faits : Rossi a fait tomber Marquez et a été pénalisé. Le torrent habituel des fans et des trolls coule furieusement sur Internet, chacun croyant détenir la vérité et s’exprimant avec l’éloquence d’un goret.

Mais, justement, revenons sur les faits… De quoi pouvons-nous être sûrs ?
J’ai regardé les images télévisées encore et encore et, j’avoue, je ne suis pas vraiment sûr de comprendre ce que je vois : Marquez tombe, c’est certain, mais est-ce vraiment à cause d’un geste délibéré de Rossi ?

Il ne s’agit pas ici d’exempter Rossi de toutes fautes. Même ce grand champion a sa part d’ombre, comme tous. Il ne s’agit pas non plus d’accréditer la théorie comme quoi Marquez « roule » pour Lorenzo. Ces deux-là ne s’apprécient pas tant que cela (voir le dernier virage du GP de Jerez en 2013…) et je doute que Marquez ait pu être vraiment décidé à « aider » Lorenzo dans sa conquête d’un nouveau titre.

Cependant, il serait naïf d’écarter que Marquez ai décidé de « jouer sale » avec Rossi, ne serait-ce que pour éprouver sa capacité à exceller dans le « mind game » comme Vale. D’autant que le personnage est réputé pour son comportement « musclé » en piste (et pas souvent sanctionné, faut-il le rappeler ?).

Encore une fois, ça n’excuse pas le comportement de Rossi mais, au moins, ça l’explique en partie. En sport mécanique, ce type d’incident n’est pas si rare, il suffit de regarder l’histoire : que ce soit Read sur Lansivuori à Imatra en 1973 ou Spencer sur Roberts à Anderstop en 1983, quand le titre est en jeu, c’est rare que cela finisse aussi proprement que Bayliss contre Edwards à Imola en 2002…

Sans compter le geste de Senna sur Prost à Suzuka en 1990 (clairement avoué par Senna à Suzuka mais en 1991) ou celui de Schumacher sur Damon Hill à Adelaïde en 1994. Le même Schumacher a finalement été puni à Jerez en 1997 quand il joua encore une fois musclé contre Jacques Villeneuve (et la punition fut sévère sans doute parce qu’il n’avait pas été puni à Adélaïde en 1994…).

Mais c’est l’occasion de nous poser une autre question, importante aussi : veut-on vraiment que le MotoGP soit réglementé dans tous les sens comme la F1 d’aujourd’hui ?

Veut-on vraiment que tous les top pilotes se mettent à ressembler à Pedrosa à qui, justement, on reproche son manque d’agressivité (encore que, il semble que l’on voit naitre un « nouveau Pedrosa » en ce moment…) ?

Les champions, les grands champions sont tous de mauvais perdants; certains savent mieux le dissimuler que d’autres et c’est tout. Comme le disait si bien John Wyer « we have no time for good losers »…

Selon moi, cet incident est certes regrettable, mais ce n’est pas la fin du monde : le championnat n’est pas encore joué, il peut se passer beaucoup de choses et Rossi a encore sa chance (même si ça ne va rien arranger de partir du fond de grille !).

Si vous voulez un article qui résume tout avec une position équilibrée et aussi objective que possible, je vous recommande l’excellent blog Motomatters (en anglais of course) à https://motomatters.com/analysis/2015/10/27/2015_sepang_motogp_round_up_heroes_who_h.html, sans conteste une des meilleures sources disponibles sur le net (et je suis heureux et fier de le supporter, modestement).

Publié dans Sport-auto | Un commentaire

Vidéo moto : ma Z1000 désormais en phase IV

Je viens de réaliser une vidéo de ma Kawasaki Z1000 (modèle 1980) dont je poursuis la restoration…
Elle brille au soleil !

Pour retrouver le processus de restauration, il suffit de suivre ce lien

Publié dans Restoration Z1000 | Laisser un commentaire

Une vidéo de la Z1000 en phase IV…

Elle brille au soleil !

Publié dans Restoration Z1000 | Laisser un commentaire

Ailleurs sur le Web : lamotoclassic.com

Deux articles intéressants sur ce site riche et bien fait : celui sur la Honda VF750R et celui sur la Yamaha TR1.

Je recommande d’en découvrir d’autres à partir de cette page => http://www.lamotoclassic.com/essais

Publié dans à travers mes découvertes | Laisser un commentaire

La BD en numérique avec Iznéo

De temps en temps, je vous recommande des livres sur ce blog (ça va bientôt revenir, j’en ai un paquet dans ma liste !). Aujourd’hui, on va évoquer la BD…

Comme j’ai basculé depuis longtemps du côté du livre numérique, il était logique que je fasse de même pour la BD : acheter des albums pour les lire une fois et les empiler ensuite dans des étagères, j’aime pas. Sur ce plan aussi, le numérique me parait bien plus rationnel (mais ça n’engage que moi…).

Problème : l’offre en matière de BD numérique est bien plus restreinte qu’en matière de livres « texte ». Cet article récapitule l’offre du marché (encore que, il me semble qu’il n’y ait pas tout, manque http://www.avecomics.com/fr_fr/ par exemple). Je me suis contenté d’essayer et d’adopter Iznéo.

Il n’y a pas tout sur Iznéo mais, soyons raisonnable, l’offre est tout de même abondante. J’ai souscrit à leur formule d’abonnement mensuel qui me satisfait complètement. Voyons tout d’abord les points positifs de ce service :

  • l’offre est abondante,
  • l’offre est diversifiée et bien classée,
  • leur formule d’abonnement est avantageuse (selon moi, évidemment),
  • enfin, l’interface utilisateur est bien faite (et c’est ô combien important).

Les points négatifs maintenant :

l’interface utilisateur est bonne, certes, mais elle n’est pas exempte de défauts : elle ne mémorise pas où vous en étiez dans un album, vous n’avez pas de liste des albums déjà consultés (sauf ceux qu’on a acheté mais pas ceux qu’on a pu lire grâce à la formule d’abonnement) et, surtout, vous ne pouvez pas laisser d’appréciation. Pas même un simple « like », pas d’étoile, pas de commentaire, rien…

C’est un peu surprenant et, pour tout dire, c’est un gros manque : j’aimerais bien découvrir des albums ou des séries grâce au « social scoring ». Pour le moment, il faut faire une croix dessus mais je gage que ça finira par venir, forcément.

On fait quand même de belles découvertes sur Iznéo comme la série « Orbital » (très différent de « Valérian & Laureline » et très réussie), « Double masque » ou « La Banque », très bien faite et bien documentée à la fin.
banque

Publié dans Ce blog | Un commentaire

Vingt après l’IPO de Netscape… Un très bon article de Fortune.

Il y a vingt ans (déjà !) avait lieu l’événement clé qui a dessiné notre présent actuel, rien de moins !

En effet, alors que j’étais en vacances en famille dans les alpes, j’ai lu Les échos le compte rendu de l’introduction en bourse de Netscape. Je connaissais déjà cette société qui était encore, à l’époque, un nain dans un monde dominé par Microsoft, IBM et Oracle, entre autres. C’est pourtant l’arrivée du navigateur de Netscape qui a véritablement ouvert les portes du Web (et donc de l’Internet) au grand public. J’avais eu l’occasion de découvrir le Web en octobre 1994 mais, cette expérience menée sur des stations DEC avec le navigateur Mosaic, ne m’avait pas vraiment convaincu… Tout change en mai 1995 avec Netscape Navigator sur un simple PC équipé de Windows 3.1 : enfin quelque chose de simple, de facile et de pas trop exotique. La vraie découverte du Web que j’ai pu faire à cette occasion m’a marqué à jamais : je savais dès lors que le monde de l’informatique allait changer en profondeur et que je voulais accompagner ce changement.

Bien m’en a pris, ma carrière qui était déjà bien engagée à ce moment pris une encore meilleure tournure. Désormais, c’est en tant que témoin de cette période magique que j’officie, histoire de rendre un peu de ce qui m’a été donné à cette occasion…

Je vous invite donc à lire l’article de Fortune qui se trouve à http://fortune.com/2015/08/09/remembering-netscape/. Cet article est bien écrit et très complet, une vraie mine !

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

Ma Z1000 en phase IV

Je viens de récupérer ma Z1000 qui est passée par la phase IV de sa restoration : nouvelle peinture, moteur nettoyé, petits problèmes corrigés.

Voici une petite galerie d’images (avec le casque Bullit aux mêmes couleurs) :

Publié dans Restoration Z1000 | Laisser un commentaire

Le travail de création d’un artiste…

Voici une vidéo comme j’aimerais en faire : Quentin présente son travail à travers les progrès du T2 de Handman :

Pour ne rien louper de Handman, suivez le site web www.handman.fr et la page facebook : www.facebook.com/handmanbd
Il y a un an, la soirée de lancement à Aix-les-Bains était magique, revoyez les photos :
www.facebook.com/media/set/?set=a.287869­888087657.1073741830.230415317166448&­;type=3

Quentin est coutumier du fait puisqu’il avait aussi réalisé cette vidéo sur « l’espoir dans la BD » :

Publié dans Livres | Laisser un commentaire

BMW K1200 GT pack 3 à vendre, la moto d’un ami

Un ami met en vente sa BMW K1200 GT pack 3 sur le boncoin… La moto est très belle et en bon état, à vous d’en profiter !

Publié dans Enjoy the ride | Laisser un commentaire

L’énorme scandale : VW trichait sur les tests d’émissions polluantes, encore un exemple des « corporate malpractice » !

Il semble que l’industrie allemande soit dans une mauvaise passe en ce moment… Voyons cela (source : Le Monde) :

Les Etats-Unis et l’Etat de Californie accusent Volkswagen (VW) d’avoir délibérément contourné les règles en vigueur en matière de lutte contre la pollution atmosphérique. L’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) affirme que VW a équipé ses modèles diesel Volkswagen et Audi des années 2009 à 2015 d’un logiciel permettant de contourner les tests d’émission de certains polluants atmosphériques.

Ce petit logiciel espion enclenchait – a priori à l’insu des conducteurs – un mécanisme interne de limitation des gaz polluants permettant au véhicule de passer le test sans encombres et de se voir décerner un certificat de bonne conduite écologique. Toutefois, une fois le test fini, le mécanisme anti-pollution se désactivait et le véhicule libérait alors dans l’atmosphère davantage de gaz polluants et notamment du dioxyde d’azote, lié à de graves maladies respiratoires dont l’asthme.

Ce dispositif permettait aux véhicules en question d’émettre jusqu’à 40 fois plus d’émissions que le seuil autorisé pour préserver la santé publique, a dit Cynthia Giles, une responsable de l’EPA, à la presse.

La supercherie aurait pu passer totalement inaperçue sans la persévérance de l’International Council on Clean Transportation. Cette organisation non-gouvernementale basée aux Etats-Unis et en Allemagne a alerté des chercheurs de l’université de Virginie Occidentale qui, après des tests indépendants, ont mis au jour d’étranges écarts entre les émissions réelles et déclarées de gaz. Volkswagen devra rappeler à ses propres frais l’ensemble de ces véhicules vendus depuis 2008, et voir sa responsabilité civile engagée.

Clairement, l’affaire est dévastatrice. VW va devoir payer une amende qu’on imagine déjà énorme. Les récentes affaires de GM et Takata vont paraitre ridicules à côté. Car là, la triche est délibérée, profonde et semble avoir été imaginée au plus haut niveau. Le scandale a déjà des répercussions sur le titre VW et ce n’est pas fini. Mais, surtout, c’est l’image du constructeur qui est touchée. Avant cela, VW pouvait prétendre fabriquer les voitures diesels (beuark !) les plus performantes ET les plus propres. On sait désormais que ce n’était que du flan. La vertueuse société VW ne l’est pas tant que cela donc, le cas de triche aux prix ADAC est encore tout frais.

Avec tout cela, c’est encore Hitler qui n’est pas content (on le comprend !) :

 

Publié dans La terrible vérité | Un commentaire

Un tout nouveau livre disponible : « La guerre des Froes », de la SF sur un fond de guerre intersystèmes…

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer la sortie d’un nouvel ouvrage : La guerre des Froes.

Il est déjà disponible sur amazon et la version papier ne va pas tarder.

amazon-guerre

Ce récit m’est venu tout d’un coup !

J’ai rédigé le premier jet en tout juste deux semaines (deux semaines !) pendant le mois d’août. C’est très inhabituel qu’un livre puisse être rédigé en aussi peu de temps : il me faut au moins 6 mois pour mes autres projets… Mais quand l’inspiration vous envoie un récit (quasiment) tout prêt, on ne fait pas le délicat !

À ce moment-là, j’étais en train de travailler sur un autre ouvrage : IA, la grande question. Un livre sur l’intelligence artificielle comme son titre l’indique. Je me disais qu’un ouvrage de non-fiction serait une respiration bienvenue entre les deux tomes de PMC (le tome 2 que je venais de finir et le tome 3 que je devais écrire…). Soyons tout à fait honnête : dans ma démarche de « touche-à-tout » de l’écriture, j’avais bien prévu d’écrire sur la guerre (un grand thème !) à un moment ou à un autre. J’avais même commencé à prendre quelques notes mais rien de sérieux et rien qui ressemble à ce livre finalement.

Cela reste tout de même un récit relativement court (plus ou moins la moitié d’un tome de PMC pour situer) mais je crois avoir traité ce thème avec toute l’importance qui lui est due.

Bien entendu, je continue à travailler sur mon projet de livre sur l’IA et je compte bien aussi terminer la saga PMC avec le T3 (le dernier chapitre est déjà rédigé…).

Présentation :

En 2160, le physicien Herbert Froes a théorisé l’existence de passages intersystèmes instantanés au sein de l’espace profond. Il a publié sa théorie dans Sciences en prédisant qu’un de ces passages se trouverait à proximité du nuage d’Oort (confins du système solaire). Seulement deux ans plus tard, une sonde envoyée par l’ASI (l’Agence Spatiale Internationale), précisément dans le nuage d’Oort, disparut subitement alors qu’elle émettait normalement juste avant. L’examen de sa télémétrie permit d’écarter la possibilité d’une collision avec un objet issu de cette zone riche en comètes.

Froes affirma aussitôt que la sonde avait trouvé et traversé un de ces fameux passages. Il fit tant de bruit que l’ASI accepta finalement d’y envoyer une mission d’exploration avec un équipage humain. Le retour sur terre de cette mission confirma l’existence de ce passage que l’équipage emprunta sans le vouloir,  se retrouvant aux abords d’un système solaire (situé dans la constellation du Réticule) doté de planètes rocheuses dont l’une était habitable. Les exoplanètes de ce type étaient répertoriées depuis longtemps, mais on avait enfin le moyen de s’y rendre physiquement.

C’est grâce à cette découverte sensationnelle que l’ère de la colonisation des exoplanètes a pu commencer. En mémoire d’Herbert Froes, les dix premiers systèmes accessibles via des passages ont tous été baptisés « Colonie Froes » plus un numéro. La colonie Froes II qui nous intéresse aujourd’hui est habitée depuis 55 ans par des terriens. Les colons présents aujourd’hui sont souvent des secondes et troisièmes générations qui n’ont jamais connu la Terre d’origine de leurs parents et grands-parents.

Nous sommes en avril 2235 et la colonie de Froes II va tenter de conquérir son indépendance en utilisant toutes les ruses d’un conflit asymétrique… Suivez les astuces utilisées par les colons pour faire face à la puissante fédération terrienne : attaque surprise, blocus et pièges suffiront-ils face à la sophistication des nouveaux vaisseaux de guerre ?

cover-kdp-froes

Publié dans Mes livres | Un commentaire

Hollywood est-elle encore capable de produire des films « intelligents »‘ ?

Pour une fois, ça sera une chronique positive, optimiste même !
La réponse à la question du titre est « oui »… Incroyable non ?

Mais il faut être honnête et force est de constater que « Le prodige » sort du lot des bouses que nous propose Hollywood tout au long de l’année.

Donc, sans être un film exceptionnel, « Le prodige » mérite tout de même le détour et nos euros. Voici la bande annonce pour se faire une idée :

Je ne suis pas un fan du Figaro (qui, comme disait Sartre, est « le seul journal qui permet d’avoir à la fois les mains sales et la nausée »… aha !) mais leur critique de ce film est intéressante.

Publié dans La terrible vérité | 3 commentaires

Google rejoint officiellement le clan des Tartuffes !

Source : http://www.20minutes.fr/high-tech/1688131-20150916-google-lance-appel-dons-refugies-syriens

Le géant de l’internet Google a lancé mercredi un appel aux dons en faveur des associations qui viennent en aide aux migrants et a promis de doubler le montant de chaque donation dans la limite de 5 millions d’euros. « L’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord font face à une importante crise de migrants et réfugiés, la plus importante depuis la Seconde guerre mondiale. Google a fait un don d’un million d’euros aux organisations oeuvrant sur le terrain et vous invite à participer en faisant vous aussi un don aujourd’hui. »

Un objectif de dix millions de dollars

« Pour que votre contribution ait encore plus d’impact, Google double les 5 premiers millions d’euros (5,5 millions de dollars) de dons dans le monde, afin qu’ensemble, nous récoltions 10 millions d’euros (11 millions de dollars) ensemble pour participer aux efforts humanitaires », ajoute Google.

Les dons iront à quatre ONG, Médecins sans frontières, International rescue committee, Save the children et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

C’est beau, non ?

evil-google

Non, justement. Tout d’abord, voyons ce que je pense de cette fameuse « crise des réfugiés » et, ensuite, Google est devenue une horrible machine à fric avec les pires pratiques qu’on puisse imaginer. Non pas que je sois contre les « machines à faire du fric » (soyons cohérent) mais je suis contre les mauvaises pratiques trop répandues dans cette industrie.

Donc, ne vous extasiez pas sur l’angélisme de Google, c’est tout le contraire : Google est un Tartuffe, un de plus.

Publié dans La terrible vérité | 4 commentaires

L’épineuse question de la sécurité informatique

Voilà un sujet qui concerne tout le monde, vraiment tout le monde désormais et qui, pourtant, est le plus souvent traité avec légèreté, quand il est seulement traité !

Or, ce problème (car c’est un problème, même si vous ne vous en êtes pas encore rendu compte…) va devenir de plus en plus pressant avec notre usage toujours plus large des réseaux, bientôt pour les objets après les PC et les smartphones.

Voilà pourquoi il est important de lire l’article de Laurent Poulain « Le triste état de la cyber-sécurité« . Il porte un regard lucide et pertinent sur l’état des lieux (triste donc).

 

Publié dans Références IT | 2 commentaires

L’épineuse question de la sécurité informatique

Voilà un sujet qui concerne tout le monde, vraiment tout le monde désormais et qui, pourtant, est le plus souvent traité avec légèreté, quand il est seulement traité !

Or, ce problème (car c’est un problème, même si vous ne vous en êtes pas encore rendu compte…) va devenir de plus en plus pressant avec notre usage toujours plus large des réseaux, bientôt pour les objets après les PC et les smartphones.

Voilà pourquoi il est important de lire l’article de Laurent Poulain « Le triste état de la cyber-sécurité« . Il porte un regard lucide et pertinent sur l’état des lieux (triste donc).

Publié dans Informatique | Laisser un commentaire

L’opération Spin33, une petite fiction pour mettre les choses au point…

Non, je ne vais pas commenter les événements récents, je préfère pointer vers d’excellentes sources : « Valérie Bugault interroge Jean-Michel Vernochet au sujet de la crise des réfugiés qui frappe l’Europe. » et « Michel Onfray : “L’Occident attaque, prétendument pour se protéger, mais il crée le terrorisme” » (au passage, merci à LY pour les liens…). Tout de même, je ne peux m’empêcher d’extraire cette citation de Michel Onfray tellement je suis en phase avec cette pensée :

M.O. : Les médias ont transformé le peuple qui pensait en populace qui ne pense pas et ne réagit plus qu’à l’émotion, au pathos, à la passion. L’image d’un enfant mort interdit de penser : elle arrache immédiatement la pitié. La pitié empêche de penser.

Mais, foin de polémique, allons plutôt écouter ce qui se dit dans une salle de réunion aveugle où les patrons des médias se réunissent pour fêter le succès de l’opération « Spin33 »…

Ils étaient tous là et contents d’y être. Eux, ce sont les patrons des principaux groupes de médias en Europe et leurs représentants au cas où le grand patron lui-même était empêché. Le maitre de séance toussa un peu pour signifier que la réunion commençait… Installons-nous discrètement dans un trou de souris et écoutons-les.

— Messieurs, ne nous le cachons pas, l’opération Spin33 que nous avons initiée il y a quelques semaines est un succès complet. En effet, les réactions de cette semaine prouvent que nous avons retourné l’opinion publique sur la question des réfugiés.
Les peuples sont désormais prêts à admettre des flux supplémentaires sur leurs sols. Rappelez-vous d’où nous partions pour mesurer l’ampleur de ce succès
!
Mais il ne s’agit pas de se reposer sur nos lauriers : l’opération Spin33 a été précédée de nombreuses autres et nous devons faire de même à l’avenir. La manipulation de l’opinion publique est et doit rester notre but principal. Il ne faut jamais se relâcher et toujours en remettre une couche.
Vous devez comprendre que tous vos programmes et contenus doivent participer à ce but suprême, même et surtout quand il ne s’agit pas d’informations : les programmes de distractions sont essentiels pour préparer les esprits aux chocs émotionnels qui sont le fer de lance de nos opérations. Dans ce cadre, je vous rappelle combien il est important de bien briefer les « leaders d’opinion » dans les talk-shows : ils doivent le plus possible bannir leurs toutes dernières traces de références intellectuelles. Je sais bien que c’est leur manie de base, mais le peuple n’arrive pas à suivre, on a assez fait pour cela
!

Toute la salle se mit à rire. Les présents se regardaient avec une bonne humeur évidente. Un gros monsieur reprit la parole en agitant son cigare.

— Nous savons tous ce que nous devons à Mastermind… Regardez, il rougit!
Allons, vous avez bien mérité que nous vous surnommions ainsi : vous êtes bien notre mastermind à tous. Les opérations spin sont vos « brainchilds », nous le savons tous ici et nous vous sommes reconnaissants. Maintenant, nous voudrions savoir quelle est la prochaine étape… s’il vous plait, maestro
!

Les rires reprirent de plus belle. Mais très vite, tous les regards revinrent sur « Mastermind » et celui-ci se mit debout pour donner encore plus de poids à ce qui allait suivre.

— Désormais, nous pouvons considérer que nous sommes mûrs pour la phase II du plan « le grand transfert ». Nous allons procéder à une mondialisation à l’envers. Laissez-moi vous expliquer ceci en peu de mots : il faut continuer les transferts de population en Europe afin d’appauvrir le niveau du citoyen moyen comme ils le font déjà en Amérique du Nord. Nous allons réinventer le prolétariat dans les zones riches afin de pouvoir produire à coûts réduits dans les zones bien équipées. Nous nous en sommes rendu compte, fabriquer dans les pays pauvres présente de nombreux inconvénients : il faut former la main d’œuvre locale et améliorer les infrastructures. Souvent, il n’y a même pas de route!
Tout cela finit par revenir plus cher que prévu, c’est décevant. Alors qu’en produisant en Europe, nous bénéficierons d’une infrastructure moderne qui est déjà en place… Il suffit pour cela que la pression sur la baisse des salaires soit suffisamment forte et c’est pourquoi nous ne devons pas relâcher nos efforts.
La seconde partie de notre plan concerne ces zones pauvres que nous allons délaisser… Qu’y faire
?
Nous n’allons évidemment pas les rendre à leur population (rires)
!
La réponse est évidente : la guerre
!
Nous allons multiplier les conflits de basse intensité que nous avons déjà expérimentés en Libye et en Syrie. Il nous sera facile de justifier des interventions mineures ou d’armer des rebelles tout cela au nom de la grande cause : la lutte contre le terrorisme, ça passe toujours. Tous les groupes que nous représentons sont bifaces : des médias pour la face visibles et des systèmes d’armes pour la face discrète. Cela doit rester ainsi. Et ces conflits multiples représenteront de bien meilleurs débouchés pour nos productions que les contrats réguliers avec les armées des grandes nations. Car ceux-ci risquent de s’amoindrir à l’avenir. Nous devons anticiper et compenser avec des théâtres d’opérations ponctuels et de moindre échelle.
Mais pour que tout cela fonctionne, n’oubliez pas qu’il nous faut le soutien de l’opinion publique. Donc, continuons à lui mentir et à la manipuler, elle ne demande que cela en fait
!

La réunion se termine autour d’un buffet au champagne et, une fois de plus, Mastermind est congratulé par ses pairs. L’opération Spin34 est déjà en préparation…

Publié dans La terrible vérité | Laisser un commentaire

« élections, pièges à cons », la preuve par l’Histoire !

Je ne crois pas que le systèmes actuel (la prétendue démocratie) soit le meilleur possible, comme on le dit trop souvent. Voyons pourquoi en se basant sur les actions de nos amis américains qui aiment tellement la démocratie qu’ils disent vouloir l’imposer partout !

On va voir que la vérité, une fois de plus, est très éloignée des discours (et vice-versa). Et qu’on aille pas me taxer d’anti-américanisme primaire, moi qui passe six mois par an en Floride !
Les américains se comportent ainsi tout simplement parce qu’ils le peuvent. Toutes les puissances dominantes ont ce type de comportement, point. Mais nous allons tout de même prendre l’exemple des actions américaines parce que c’est d’actualité, voilà.

Premier exemple : l’Iran en 1953
En 1953, la CIA a organisé le renversement du Premier Ministre Iranien, Mohammad Mossadegh, parce que ce dernier avait décidé de nationaliser les puits de pétrole de son pays, quelle audace !
Vite fait, bien fait, la CIA a monté l’opération Ajax qui plaça le Chah (bien plus conciliant) au pouvoir. Je n’invente rien : Barack Obama est le premier président à reconnaître l’implication de son gouvernement et à s’en excuser dans un discours adressé à la communauté musulmane le 4 juin 20092. « En pleine guerre froide, les États-Unis ont joué un rôle dans le renversement d’un gouvernement iranien démocratiquement élu. »

Second exemple : le Chili en 1973
Pareil pour Salvadore Allende : il ne plaisait pas aux USA donc, la CIA s’est occupée de son cas… Là aussi, il s’agissait d’un dirigeant qui avait été élu par son peuple mais peu importe, n’est-ce pas ?

Troisième exemple : l’Irak en 2007
Ce 3e exemple est plus complexe mais tout aussi intéressant et significatif. Il est bien raconté par le livre récent d’Emma SkyThe Unraveling: High Hopes and Missed Opportunities in Iraq.
Le Premier Ministre Nouri Al-Maliki a perdu les élections de 2010 mais a su manoeuvrer avec l’aide des américains afin de garder son poste jusqu’en 2014… Mais pourquoi les américains ont-ils combiné avec ce personnage sectaire ?
Tout simplement parce qu’Obama (et Biden avec lui) ne s’intéressait pas à la situation irakienne, sauf pour sortir les troupes américaines de ce bourbier. Tout cela en contradiction flagrante avec leur discours aux irakiens qui pouvait se résumer à « réglez vos différents avec des élections, pas avec des bombes »… Mais si les élections ne nous donnent pas le leader qu’on désire garder, alors, on va passer outre…

C’est sûr, avec des exemples comme ceux-ci, les américains passent effectivement comme les chantres parfaits de la démocratie pour tous !

Mais, hélas, ces mauvais exemples ne sont pas limités aux actions américaines : les européens savent le faire aussi ; est-il nécessaire de rappeler la pantalonnade du référendum sur le traité européen de 2005 ?
Si c’était pour bafouer ainsi le résultat du scrutin, alors il valait mieux ne pas organiser de référendum, cela aurait été plus honnête… Mais je rêve bien sûr !

EDIT : suite aux questions posées en commentaires, voici le système politique que je recommande (on peut toujours rêver, bis !) : il est issu d’une « Terrible vérité » que j’avais rédigé en 2008 (ça passe vite, hein !)…

20-05-2008 — La carnavalisation de la démocratie

Si les élections récentes ont démontré une chose, ce n’est pas le succès populaire, mais bien l’emprise des médias. La démocratie tant vantée (« le pire des systèmes, mais le seul possible » n’est-ce pas ?) a été récupérée, détournée, instrumentalisée. Elle est à terre, elle est morte, il est temps de passer à autre chose.

Morte la démocratie ?

Oui et ça fait longtemps. Simplement, l’inertie habituelle fait qu’on prend un moment avant de s’en rendre compte. Ce sont des systèmes parfaitement démocratiques qui ont permis les élections de Bush, Berlusconi (2 fois !) et Hitler. Et s’ils s’étaient présentés à des élections, Franco et d’autres dictateurs l’auraient emporté haut la main…

La preuve que le « pire des systèmes, mais le seul possible » n’est tout simplement PAS efficace.

Ce qui est efficace en revanche, c’est son exploitation dans les médias. D’où la notion de « carnavalisation » qui n’a jamais été aussi évidente. Les élections sont devenues un spectacle, imposé, maintenu, monté en épingle, mis en scène, vidé de son sens. Sur ce point, on en est arrivé au niveau de la coupe du monde de foot (beurk).

Pourquoi s’en étonner ?

C’est tout à fait logique qu’on en arrive là puisque la démocratie représentative qu’on pratique depuis maintenant plus de 120 ans un peu partout conduit forcément à un clientélisme accentué par la propagande médiatique. Il fallait entendre les principaux candidat(e) s de ces dernières semaines : vous avez peur (oui, ayez peur !), mais je vais vous protéger (oh oui, encore plus de protection, toujours plus de protection !).

C’est le mantra absolu de notre techno-structure : ayez peur (et abandonnez votre responsabilité à un « protecteur ») et consommez (le seul « loisir » qui est réellement encouragé).

Élections, pièges à cons !

Ce slogan célèbre n’a jamais été aussi vrai… Il est temps de tourner la page. Il est temps d’abandonner la démocratie représentative et son clientélisme associé, inévitable. Abandonner la démocratie représentative ?

Mais pour la remplacer par quoi, par la démocratie participative ?

Ah, la démocratie participative… Voilà la nouvelle utopie des beaux esprits, éveillés et évolués !

Désolé de vous décevoir mes beaux amis, mais ce n’est pas à ça que je pensais… Certes, il y a l’exception suisse avec leurs nombreuses votations, mais je ne crois pas que cette expérience vertueuse (et encore, faudrait creuser) soit généralisable.

Allons, soyons réalistes, les gens, les « vrais » gens ne veulent PAS participer. Ils veulent juste qu’on leur dise quoi faire, quoi penser, quoi consommer. Si ça n’était pas le cas (le triste cas) et bien TF1 ne serait pas en tête des audiences, tout simplement. CQFD. Donc, inutile de voir le monde comme on voudrait qu’il soit, voyons-le comme il est (même si ce n’est franchement pas réjouissant).

Pour faire face aux défis qui sont là, devant nous (dois-je vraiment préciser lesquels ?), l’heure n’est plus aux demi-mesures, aux consensus mous, à l’unanimité (bonne excuse pour ne rien faire). Il faut agir, décider, trancher. Donc, exit la démocratie, ne votez plus !

Je préconise un boycot généralisé de la prochaine élection et des suivantes. Le système actuel tombera comme un fruit mûr au moment voulu. Mais alors, par quoi le remplacer ?

Par le système du « mandat »…

Le système du mandat

J’ai pris le temps de la réflexion puisqu’entre le moment où j’ai rédigé « Élections, pièges à cons ou la carnavalisation de la démocratie ! » il s’est écoulé plus de 2 mois… Merci pour votre patience, voici donc la suite !

Je ne suis pas un expert du droit constitutionnel, mais j’ai tout de même ma petite idée sur « comment remplacer le système actuel » (qui est perclus de défauts et qui n’est plus désormais qu’un vaste cirque médiatique) par un système qui devrait être meilleur puisque la politique sera remise à sa vraie place (le service du peuple et de la nation) plutôt que sous les projecteurs des médias.

Pour remplacer la démocratie et ses élections-pièges-à-cons, je propose le système du mandat.

Il n’y a plus de parlement, plus de député (et encore moins de sénateurs), plus de président et donc plus d’élections, même au niveau local (on reviendra sur ce point). Cette remise à plat ne veut pas dire que le peuple ne pourra plus s’exprimer, au contraire. Simplement, au lieu de choisir (ou de croire qu’il choisit) ses représentants, le peuple devra se prononcer sur les vraies questions (de temps en temps, on ne va pas tomber non plus dans le système des votations à la suisse) plutôt que de laisser lesdits représentants en débattre entre eux… nuance.

# Pouvoir exécutif : le mandataire et son équipe.

Le président de la République est remplacé par un mandataire (celui à qui on donne un mandat, une lettre de mission en quelque sorte…). Ce dirigeant qui concentre l’essentiel du pouvoir exécutif est désigné pour une durée limitée (un mandat, 3 ans maximum) et non-renouvellable (mais également non-cumulable avec une autre charge… il faut donc que le mandat désigne quelqu’un de « disponible »…).

Le mandataire choisit son équipe (l’équivalent des ministres) et dirige avec elle l’administration centrale (telle qu’elle existe déjà aujourd’hui) et locale (les préfectures).

# Désignation du mandataire : le rôle central de la « Cour suprême ».

Mais qui désigne le mandataire ?

La Cour suprême !

Problème : nous n’avons pas de Cour suprême actuellement… comment allons-nous constituer la première ?

# Constitution et renouvellement de la Cour suprême

Pour constituer la première Cour suprême (ainsi que pour son renouvellement au fil de l’eau), nous allons procéder par tirage au sort : il s’agit de désigner 100 personnes prises dans la grande masse des citoyens honnêtes et responsables. Après tout, on procède bien ainsi pour la désignation des jurés, pourquoi ne garderait-on pas le même principe pour cette noble assemblée ?

La personne désignée peut décliner l’offre si elle n’est pas disponible ou ne s’en sent pas capable. Il s’agit d’une charge à plein temps, les membres de la Cour suprême seront donc indemnisés de façon adéquate.

Il n’y aura pas besoin de faire fonctionner ce tirage au sort souvent, car les membres resteront en charge jusqu’à leur démission ou à l’atteinte de la limite d’âge (ce n’est pas une charge « à vie » comme dans le cas de la Cour suprême américaine… Mettons la limite d’âge à 70 ans, ça parait raisonnable).

Chaque nouveau membre pressenti devra être validé par les membres déjà en place (ce qui signifie qu’un seul membre en place suffit pour rejeter tel ou tel nouveau membre pressenti… la règle de l’unanimité est de mise ici). Ce mécanisme pour modérer les écarts toujours possibles avec un tirage au sort…

Pourvoir législatif : comité ad hoc nommé par la Cour suprême

Et pour les lois, on fait comment s’il n’y a plus de parlement ?

Tout d’abord, des lois, on en fait trop. Donc, supprimer la machine à pondre de lois ne sera pas une mauvaise chose. La plupart des problèmes qui se pose à la société peuvent être l’objet d’une réglementation (comme c’est déjà le cas à l’échelle de l’Europe) sans qu’il y ait forcément besoin que chaque texte ait « force de loi ».

De plus, il faudrait que notre corpus de lois actuelles soit sérieusement nettoyé (voir à ce propos « Une aberration dont on ne parle jamais : trop de lois et trop de lois inapplicables »). Ceci dit, c’est vrai, il faut quand même prévoir l’élaboration de nouvelles lois. Pour cela, la Cour suprême va nommer des comités ad hoc (constitués de membres de la « société civile » et qui auront une compétence en rapport avec la question à traiter) qui seront en place pour une durée limitée (maximum deux ans) et qui seront dissous une fois le texte proposé.

La proposition de loi sera soumise à l’approbation de la Cour suprême et du mandataire du moment (là encore, il faudra l’accord des deux parties pour que le texte devienne effectif, ce sera alors à l’équipe dirigeante de rédiger le décret décrivant les modalités d’application de la nouvelle loi).

OK, on voit comment ça va fonctionner pour la répartition des rôles et des pouvoirs au sommet de l’état, mais, à la base, on fait comment ?

On garde le système actuel ou là aussi, on supprime les élections ?

Soyons logique : élections = pièges à cons et c’est valable aussi pour les « consultations locales ».

Pouvoirs locaux : maires nommés par les préfets

Donc, les maires des communes vont être désignés par les préfets à partir de liste de volontaires (tous les citoyens disposant de ses droits civiques seront libres de s’inscrire sur ces listes). Là encore, la désignation sera non-cumulable (il faut être disponible donc) et non-renouvellable (le mandat, c’est pour une seule fois).

Les communes où il n’y aura pas de volontaire (ça pourrait arriver) seront simplement mises sous tutelle de la préfecture.

Référendums & votation : utilisés plus souvent et même, peuvent être d’initiative populaire

Le peuple sera appelé à s’exprimer, pas pour désigner des représentants, mais plutôt pour trancher sur de vraies questions (on passe donc d’une démocratie « représentative » à une vraie démocratie « participative »… nuance !). L’instrument du référendum pourra être utilisé plus souvent, car on ne va plus tomber dans le travers d’une sanction de l’équipe dirigeante actuelle.

La question à trancher pourra même faire l’objet d’une initiative populaire puisque le système de recueil de l’opinion du peuple sera mis en place pour le mécanisme de révocation que nous allons évoquer maintenant…

Mécanisme de révocation : valable pour tous les cas (pouvoir local, pouvoir global) et basé sur la pétition.

Le contre-pouvoir permanent au système de la désignation par la Cour suprême (pour ce qui est du pouvoir central) ou des préfets (pour ce qui est des pouvoirs locaux) sera la révocation par pétition. Il suffira d’un grand nombre d’opinions exprimées par les sites officiels de pétition (via Internet tant qu’à faire) pour que tel ou tel (le) dirigeant(e) soit révoqué séance tenante.

La révocation sera également une arme à disposition des instances qui désigne les mandataires (locaux comme les maires ou central comme le mandataire principal), mais devra toujours être argumentée (et sera donc utilisable uniquement en cas de manquement grave et avéré à la mission confiée).

Voilà, c’est ça mon idée. Le principe de la désignation peut choquer, mais rappelez-vous qu’on l’utilise déjà largement dans plein de domaines sans que cause de scandale : les proviseurs de nos lycées, les conservateurs de nos musées et les juges de nos tribunaux, entre autres, sont investis de cette façon.

Le but de la manœuvre, vous l’aurez compris, c’est d’éviter le clientélisme qui découle du cirque des élections. C’est aussi d’avoir des dirigeants qui sont missionnés pour une courte durée et qui ne peuvent alors se préoccuper de s’enraciner dans une carrière au sein des palais de la république.

Publié dans La terrible vérité | 8 commentaires

Le marketing « à la française » : une bonne paire de baffes dans la gueule !

J’ai l’habitude de faire nos courses dans un magasin Biocoop de notre coin (quand on est en France). J’apprécie beaucoup cette enseigne, la taille réduite des magasins et la faible affluence. Mais j’ai pu y remarquer un détail tout à fait significatif : les employés du magasin portent tous un t-shirt bleu où est inscrit « si c’est pas de saison, c’est pas en rayon !« . Voilà qui est bien dit, à la française, genre « et t’es vraiment con d’avoir posé la question ! »…

Pour un expert du marketing américain, ce slogan est une aberration : pourquoi utiliser le négatif (si c’est pas la saison, c’est pas en rayon) quand on peut dire la même chose avec du positif et un sourire ?

Mais voilà, on est en France, pays où les belles femmes pensent que ça fait nunuche de sourire et apprennent à faire la gueule très tôt et avec une efficacité remarquable. Et tout est comme cela, à tel point que les français ne le remarquent plus. Sauf quand ils vont aux USA où ils découvrent qu’on peut faire autrement, positivement ET avec le sourire.

Publié dans La terrible vérité | Un commentaire

Le vrai courage : ne pas forcément « faire comme tout le monde »…

Dans mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas« , j’explique que le syndrome de la « pensée unique » est si fort et tant répandu.

Tout simplement parce qu’il est dans la nature humaine de se « mettre en conformité » avec le groupe… Sceptique ?

Vous ne devriez pas pourtant… Abraham Maslow l’a bien compris en mettant le « besoin d’appartenance » dans sa hiérarchie des besoins humains (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins_de_Maslow). Mais ce que Maslow ne soupçonnait pas, c’est que la satisfaction de ce besoin (le besoin d’appartenance ou d’intégration) pousse l’individu à tricher pour s’aligner sur « la pensée unique »… Et c’est ce que « l’expérience de Asch » a démontré !

La fameuse « pyramide des besoins fondamentaux » dérivée des travaux de Maslow (lui-même n’a jamais évoqué la notion de pyramide, simplement de hiérarchie…). Source : Wikipedia.

L’expérience de « Asch »

Imaginée par Solomon Asch, voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Solomon_Asch) :

Solomon Asch invita un groupe d’étudiants de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision. Tous les participants étaient complices avec l’expérimentateur, sauf un. L’expérience avait pour objet d’observer comment cet étudiant (le sujet) allait réagir au comportement des autres.

Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d’affiches. À gauche, une ligne modèle, et à droite, 3 autres lignes. Chacun devait dire laquelle de ces 3 lignes sur la droite était égale à la ligne modèle de gauche. Au début, les complices ont donné à l’unanimité la même fausse réponse avant de laisser le sujet répondre en dernier.

Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison.

Tandis que la plupart des sujets répondirent correctement, beaucoup furent assez perturbés, et un grand nombre (37 %) finissait par se conformer aux mauvaises réponses soutenues à l’unanimité par les complices. Les sujets étaient même amenés à soutenir des réponses allant contre l’évidence et leur propre vue, pour par exemple affirmer que deux lignes avaient la même longueur, alors que l’écart était très visible car de plus de 5 cm.

Lorsqu’il n’y avait pas unanimité parmi les complices, les sujets s’émancipaient du groupe pour soutenir la réponse vraie, mais dissidente et contrariante pour le groupe.

Des sujets témoins, qui n’étaient pas soumis à un point de vue majoritaire, n’eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse.

Après l’annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Ceci rejoint dans une certaine mesure l’expérience de Milgram où le sujet accuse l’expérimentateur d’être responsable de son comportement. Dans les deux cas, le sujet se dédouane de la responsabilité de ses décisions sur un élément extérieur à sa volonté.

https://youtu.be/XvAS2uektEA

L’expérience de Milgram

Enchaînons avec la bien connue « expérience de Milgram » qui démontre la soumission naturelle à l’autorité (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp % C3 % A9rience_de_Milgram) :

Le test de Milgram se base sur le concept de la dilution de responsabilité. Plus il y a de personnes impliquées, moins on a l’impression d’être responsable (« Je ne fais que suivre les ordres et appuyer sur le bouton »), on évite ainsi les conflits de conscience quand on est dans la situation de devoir faire quelque chose de moche. Dans le test de Milgram, lorsque le sujet ne presse plus le bouton mais ordonne à quelqu’un d’autre de le presser, le taux de soumission augmente encore plus (« je ne fais que transmettre l’ordre »).

L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur. La majorité des participants continuent à infliger les chocs jusqu’au maximum prévu (450 V) en dépit des plaintes de l’acteur. Source : Wikipedia.

L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram. Cette expérience cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l’autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.

L’objectif réel de l’expérience est de mesurer le niveau d’obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l’exécute. Des sujets acceptent de participer, sous l’autorité d’une personne supposée compétente, à une expérience d’apprentissage où il leur sera demandé d’appliquer des traitements cruels (décharges électriques) à des tiers sans autre raison que de « vérifier les capacités d’apprentissage ».

La majorité des variantes de l’expérience a eu lieu dans les locaux de l’université Yale. Les participants étaient des hommes de 20 à 50 ans de tous milieux et de différents niveaux d’éducation. Les variantes impliquent le plus souvent trois personnages : l’élève, qui devra s’efforcer de mémoriser des listes de mots et recevra une décharge électrique, de plus en plus forte, en cas d’erreur ; l’enseignant, qui dicte les mots à l’élève et vérifie les réponses. En cas d’erreur, il enverra une décharge électrique destinée à faire souffrir l’élève ; l’expérimentateur, représentant officiel de l’autorité, vêtu de la blouse grise du technicien, de maintien ferme et sûr de lui.

L’expérimentateur et l’élève sont en réalité des comédiens et les chocs électriques sont fictifs.

Dans le cadre de l’expérience simulée (apprentissage par la punition), élève et enseignant sont tous deux désignés comme « sujets ». Dans le cadre de l’expérience réelle (niveau d’obéissance, soumission à l’autorité), seul l’enseignant sera désigné comme sujet.

Au début de l’expérience simulée, le futur enseignant est présenté à l’expérimentateur et au futur élève. Il lui décrit les conditions de l’expérience, il est informé qu’après tirage au sort il sera l’élève ou l’enseignant, puis il est soumis à un léger choc électrique (réel celui-là) de 45 volts pour lui montrer un échantillon de ce qu’il va infliger à son élève et pour renforcer sa confiance sur la véracité de l’expérience. Une fois qu’il a accepté le protocole, un tirage au sort truqué est effectué, qui le désigne systématiquement comme enseignant.

L’élève est ensuite placé dans une pièce distincte, séparée par une fine cloison, et attaché sur une chaise électrique. Le sujet cherche à lui faire mémoriser des listes de mots et l’interroge sur celles-ci. Il est installé devant un pupitre où une rangée de manettes est censée envoyer des décharges électriques à l’apprenant. En cas d’erreur, le sujet enclenche une nouvelle manette et croit qu’ainsi l’apprenant reçoit un choc électrique de puissance croissante (15 volts supplémentaires à chaque décharge). Le sujet est prié d’annoncer la tension correspondante avant de l’appliquer.

Les réactions aux chocs sont simulées par l’apprenant. Sa souffrance apparente évolue au cours de la séance : à partir de 75 V il gémit, à 120 V il se plaint à l’expérimentateur qu’il souffre, à 135 V il hurle, à 150 V il supplie d’être libéré, à 270 V il lance un cri violent, à 300 V il annonce qu’il ne répondra plus. Lorsque l’apprenant ne répond plus, l’expérimentateur indique qu’une absence de réponse est considérée comme une erreur. Au stade de 150 volts, la majorité des sujets manifestent des doutes et interrogent l’expérimentateur qui est à leur côté. Celui-ci est chargé de les rassurer en leur affirmant qu’ils ne seront pas tenus pour responsables des conséquences. Si un sujet hésite, l’expérimentateur lui demande d’agir. Si un sujet exprime le désir d’arrêter l’expérience, l’expérimentateur lui adresse, dans l’ordre, ces réponses :

• « Veuillez continuer s’il vous plaît. »

• « L’expérience exige que vous continuiez. »

• « Il est absolument indispensable que vous continuiez. »

• « Vous n’avez pas le choix, vous devez continuer. »

Si le sujet souhaite toujours s’arrêter après ces quatre interventions, l’expérience est interrompue. Sinon, elle prend fin quand le sujet a administré trois décharges maximales (450 volts) à l’aide des manettes intitulées XXX situées après celles faisant mention de « Attention, choc dangereux ».

Lors des premières expériences menées par Stanley Milgram, 62,5 % (25 sur 40) des sujets menèrent l’expérience à terme en infligeant à trois reprises les électrochocs de 450 volts. Tous les participants acceptèrent le principe annoncé et, éventuellement après encouragement, atteignirent les 135 volts. La moyenne des chocs maximaux (niveaux auxquels s’arrêtèrent les sujets) fut de 360 volts. Toutefois, chaque participant s’était à un moment ou à un autre interrompu pour questionner le professeur. Beaucoup présentaient des signes patents de nervosité extrême et de réticence lors des derniers stades (protestations verbales, rires nerveux, etc.).

Milgram a qualifié à l’époque ces résultats « d’inattendus et inquiétants ». Des enquêtes préalables menées auprès de 39 médecins psychiatres avaient établi une prévision d’un taux de sujets envoyant 450 volts de l’ordre de 1 pour 1000 avec une tendance maximale avoisinant les 150 volts.

En plus des nombreuses variantes expérimentales qui permettent de mettre en valeur des facteurs de la soumission, Stanley Milgram propose dans son livre paru en 1974 une analyse détaillée du phénomène. Il se place dans un cadre évolutionniste et conjecture que l’obéissance est un comportement inhérent à la vie en société et que l’intégration d’un individu dans une hiérarchie implique que son propre fonctionnement en soit modifié : l’être humain passe alors du mode autonome au mode systématique où il devient l’agent de l’autorité.

Conformisme et pulsion d’intégration

On vient de le voir par l’expérience de Asch, le conformisme est un comportement très répandu. Mais on est en droit de se poser la question : pourquoi les gens sont-ils conformistes ?

Pourquoi font-ils tous plus ou moins la même chose, s’habillent-ils de la même façon, habitent-ils dans les mêmes conditions et ainsi de suite ?

Non pas parce que l’offre est uniforme ou parce qu’on « ne pourrait faire autrement »… Mais bien par instinct !

La terrible vérité sur le conformisme c’est qu’elle est simplement un sous-produit de la pulsion d’intégration… Eh oui.

Pour comprendre notre société moderne et le comportement désolant de l’immense majorité de nos contemporains, il est indispensable de connaître les ressorts de la pulsion d’intégration. Je vais vous l’expliquer hic et nunc (ici et maintenant) :

L’homme est un animal social par nécessité car c’est ainsi qu’il est plus performant. Tout seul, il ne fait pas grand-chose de grandiose : il se retrouve vite vêtu de peaux de bêtes dans une caverne sombre et puis c’est tout… Essayez donc d’assumer le mode de vie autarcique qu’implique le vrai individualisme : vous n’allez pas résister longtemps face à la difficulté de l’exercice !

Alors qu’en groupe, les individus peuvent se répartir les multiples tâches par goût ou par compétence. C’est ainsi que, progressivement, les individus naturellement polyvalents mais médiocrement performants deviennent moins polyvalents mais plus performants… Ils se sont spé-cia-li-sés. Et c’est comme cela qu’on passe en quelques millénaires des cavernes sombres aux concentrations urbaines.

Donc, c’est pour pouvoir se spécialiser et ainsi augmenter son niveau de performance que l’individu rejoint le groupe mais ça ne lui plaît pas. Nécessité fait loi, certes mais pas dans la joie…

Car l’homme est fondamentalement un individualiste. En cela, il ressemble plus à un loup qu’à une abeille ou une fourmi (qui elles sont de vrais animaux sociaux). Notre loup est capable de vivre en meute mais alors il le fait en vivant dans le stress. Car soit il est le loup dominant (le chef de la meute) et risque d’être renversé à tout moment par un plus jeune et un plus fort. Soit il fait partie des dominés et doit obéir au mâle dominant et ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Quand le chef de meute est chassé par un plus fort ou plus jeune, il devient alors un vieux solitaire qui tente de s’en sortir par ses propres moyens… Mais revenons à nos humains !

L’individu [normal] n’aime pas se fondre dans la masse car il se sent alors en compétition avec ses semblables (compétition pour tout : nourriture, espace, etc.). Cette contradiction fondamentale entre sa pulsion individualiste et son adhésion à la vie en société n’est pas sans générer un stress permanent qui peut tourner à la névrose pour certains. Et la culture ainsi que la propagande sont là pour nous conforter dans notre choix en nous serinant qu’il n’y a pas d’alternative… Mais alors, si on n’aime pas cela, pourquoi le fait-on quand même ?

Ou, plus exactement, comment se fait-il qu’on arrive à surmonter notre individualisme primaire ?

Oui, c’est là la bonne question ; on passe au-delà de notre instinct de compétition parce qu’il y a un instinct plus fort qui nous y pousse : l’instinct grégaire. Et la pulsion d’intégration est le moteur le plus spectaculaire de cet instinct grégaire.

Ce n’est pas par plaisir que les ados font tant d’efforts pour ressembler aux adultes : ils ne peuvent pas faire autrement que d’obéir à leur instinct qui leur commande de faire les mêmes erreurs, les mêmes choix, les mêmes comportements. La pulsion d’intégration se manifeste tout le temps et partout : c’est ainsi que les femmes portent leurs lunettes dans leurs cheveux. C’est aussi à cause de cette pulsion que tant de gens fument sans même savoir pourquoi et ainsi de suite.

La pulsion d’intégration est un tyran omniprésent qui ne vous laisse aucun répit : il faut que l’individu-candidat-à-rentrer-dans-un-groupe ressemble aux autres par tous les moyens. Pourquoi croyez-vous que les soldats portent un uniforme ?

C’est seulement quand l’individu est admis dans un groupe qu’il peut alors ressentir sa propre existence dans les yeux des autres. Il a alors passé le seuil, la pulsion d’intégration le laisse enfin souffler, il vient de gravir un degré de plus dans la pyramide de Maslow, il peut enfin passer à autre chose.

La civilisation a toujours organisé ce processus d’intégration de plus en plus en profondeur : de l’école maternelle à la maison de retraite en passant par l’armée, les syndicats, l’église, etc.

La pulsion d’intégration est de plus en plus le mécanisme à prendre en compte pour comprendre les évolutions de la société. Alors qu’on croit que l’individualisme est au sommet, la réalité est que la demande d’intégration n’a jamais été aussi forte, surtout chez les jeunes.

Du coup, la rage de se distinguer qu’on croit discerner chez nos ados ne vient qu’en second une fois sa place trouvée dans le groupe (quel que soit le groupe, l’important est de trouver un groupe où l’on soit accepté et une fois cela acquis, on constate une obéissance aveugle aux règles du groupe, même si elles sont absurdes ou cruelles, comme l’illustre le très bon film « La vague »).

Publié dans La terrible vérité, Mes livres | Laisser un commentaire

L’épuration continue : suppression de mon compte Google+ aujourd’hui

Ce matin, j’ai appliqué la procédure prévue par Google pour supprimer (définitivement, tout quoi !) mon compte Google+. Mais, surprise, le compte est vide, certes, mais il est toujours là !

G+ ne veux pas mourir et donc, reste collé à moi, au secours !

G+ ne veux pas mourir et donc, reste collé à moi, au secours !

Je me demande combien il y a ainsi de comptes fantômes dans G+ ?

Publié dans Ce blog, La terrible vérité | Laisser un commentaire

Les livreurs Chronopost : paresseux ou incompétents ?

Avertissement : bien entendu, il est toujours hasardeux de généraliser. Donc, dans cet article, je ne vais pas généraliser à tous les livreurs Chronopost, évidement. Seulement ceux qui se sont occupés de (ne pas) livrer à mon domicile. Merci pour votre compréhension du contexte…

Dommage que les résultats ne soient pas à la hauteur des valeurs, hein !

Dommage que les résultats ne soient pas à la hauteur des valeurs, hein !

Alors, que m’est-il arrivé pour choisir un titre aussi radical que « Les livreurs Chronopost : paresseux ou incompétents » (tout en ayant beaucoup envie de choisir « Les livreurs Chronopost : paresseux ET incompétents »…) ?

Simple : quand je suis en France, je reçois livraison de ce que j’ai commandé sur Internet sans aucun problème… Sauf, sauf quand c’est Chronopost qui est chargé de la livraison !

Dans ce cas, simple : les livreurs ne trouvent jamais ma maison… Oh, c’est pas de chance, hein !
Tous les autres (La Poste, DHL, UPS, FedEx, etc.) trouvent sans problème et livrent à la date prévue. En revanche, quand il s’agit de Chronopost, il doit y avoir une malédiction sur moi (ou alors, ces livreurs sont offusqués par les publications de mon blog et désapprouvent mes prises de positions genre « les buralistes sont des gros nazes »…).

Bref, avec une nouvelle mésaventures avec Chronopost ce matin, j’ai décidé que c’en était trop et j’ai voulu vous partager ma frustration !

Et vous, une opinion sur Chronopost ?

Publié dans La terrible vérité | Un commentaire

Les constructeurs de PC comme les banquiers : nocifs pour leurs clients !

Je vous recommande de lire « Crapware préinstallé: l’année 2015 s’annonce fructueuse » sur le blog de Laurent Poulain. Cet article nous démontre, s’il en était besoin (on sait où les constructeurs de PC sont tombés depuis le comportement de Dell…) que les constructeurs de PC sont devenus nocifs pour leurs clients, tout comme les banquiers… Triste époque !

Publié dans Informatique, La terrible vérité | Un commentaire

L’attitude des banques : rien de nouveau sous le soleil, comme le prouve l’affaire de Panama

Nous avons tous été choqués par l’attitude des banques pendant la crise dite des subprimes en 2007/2008. Pour être un peu informé de ce qui s’est vraiment passé pendant ce lamentable épisode, il faut (j’insiste !) avoir vu le documentaire « Inside job« .

Hollywood ne pouvait laisser passer un aussi bon sujet et il en a fait « Margin call » (très bon, à voir aussi). Le sujet est bien résumé par la tagline du film : « Be first. Be smarter. Or cheat ».

Mais là où je voulais attirer votre attention, ce n’est pas sur ce qui s’est passé dernièrement mais plutôt sur le fait que cela se passe toujours comme cela !

Un exemple ?
Pas de problème !

Il suffit d’examiner le scandale de Panama à la fin du XIXème siècle.Cette affaire est restée célèbre parce qu’elle dévoilait la corruption qui régnait dans la classe politique de cette époque (là aussi, pas vraiment de changement…). Mais il y a un autre volet, moins connu, de cette affaire et c’est l’attitude des banques. Les banquiers savaient que la société créée à cette occasion (pour percer et exploiter le futur canal) était bancal, ils le savaient, tous !

Mais ils n’ont rien dit, rien. Au contraire, ils ont vendus autant qu’ils ont pu les actions de cette société, qui était vouée à disparaitre, aux épargnants crédules. Banquiers sans scrupule, épargnants crédules… Vous voyez, rien de nouveau sous le soleil.

Publié dans La terrible vérité | Laisser un commentaire

L’experience Uber : le taxi tel qu’il devrait être !

Lors d’un de mes rares séjours à Paris, mon fils Val a tenu à ce que je puisse tester Uber. Deux trajets pour aller et revenir à la gare Montparnasse. Disons-le tout net : ce fut parfait. Service impeccable dans les deux cas, voitures propres, chauffeurs aimables et même le tarif a été raisonnable (d’autant plus que c’est Val qui a payé puisque c’est lui qui m’a commandé les courses dans les deux cas). L’expérience Uber est donc bien telle qu’on la décrit et, après cela, comment accepter d’être traité comme des moins que rien par les taxis ?

Je ne peux que vous recommander la lecture de l’article « Il était une fois, un motard en Uber »… sur l’excellent blog Kiss and vroom qui creuse tellement bien la question que je ne ferais que de la redite !

Publié dans La terrible vérité | Un commentaire

Pourquoi est-on (presque) toujours maltraité en tant que client en France ?

En France, la notion « d’accueil client » est très mal traitée. Pas partout, évidemment, mais assez largement (très largement !) pour qu’on doive en parler.

Pour moi qui aie l’habitude d’être traité par les commerçants américains (Floridiens, au moins) pour qui la notion d’accueil client est sacrée, le retour en France est toujours un choc culturel qui ne manque pas de m’étonner… Aux USA, le client est roi (et, dans une large mesure, c’est vrai même si, forcément, on peut toujours trouver des exceptions ça et là), alors qu’en France, le client est, au mieux, un gêneur. Comment expliquer cela ?

Peut-être parce que la notion de business est considérée (par les français) comme « sale », un mal nécessaire, un passage obligé et certainement pas, le fondement de notre activité en société. Tant qu’il en sera ainsi, le client français restera un râleur puisqu’il est si mal traité par le commerçant.

Un exemple parmi cent pour illustrer cela : tout récemment, j’entre dans un magasin de fournitures pour la maison avec mon jeune fils de 7 ans. Ce dernier me demande d’aller au toilettes. Je m’adresse donc à une femme qui me semble être la responsable du lieu et celle-ci me répond, sans sourciller, que les toilettes existantes sont réservées au personnel et que donc, la clientèle n’y est pas la bienvenue. Jamais on ne vous répondrait cela en Floride !

Publié dans La terrible vérité | Laisser un commentaire

IA, la grande question; un nouveau chapitre en ligne…

Je viens de mettre en ligne sur Grdrive un nouveau chapitre de mon futur livre « IA, la grande question » : les raisons de ne pas y croire.

Ce chapitre 5 sera suivi d’un chapitre 6 « les bonnes raisons d’y croire ». Pour celles et ceux que cela intéressent, rendez-vous toujours au même endroit. Vous pouvez donc, dès maintenant, consulter et commenter les chapitres déjà en ligne à partir de ce lien

Publié dans Mes livres | Laisser un commentaire

Comparaison sport auto / sport moto : un monde de différences !

Comme vous le savez si vous avez la faiblesse de vous pencher sur ma modeste personne (comme cela est bien dit, n’est-ce pas !), je suis un amateur de sport-mécaniques. Pas seulement en tant que spectateur avertit (j’ai même rédigé plusieurs livres sur le sujet !) mais aussi en tant qu’acteur (modeste, toujours). Bref, je connais un peu le sport auto que je ne pratique pas seulement de façon virtuelle (voir notre track-day avec Ayari).

Ma pratique de la moto est aussi régulière que diversifiée, mais il y avait bien longtemps que je n’avais pas roulé sur circuit en deux-roues… Grâce à mon fils Val, nous venons d’effectuer un stage de deux jours à Carole avec la « De Radiguès Rider School » (voir ce petit reportage et la vidéo qui l’accompagne) et c’était carrément formidable !

Cette récente expérience m’a aussi permis de comprendre une différence fondamentale entre le sport auto et le sport moto et cela a trait à l’argent… Oui, tout le monde sait qu’il y a beaucoup moins d’argent pour la moto (même en MotoGP) que pour le sport-auto (même les catégories GT sont bien dotées). Mais il serait intéressant de savoir pourquoi. Marché plus étroit pour la moto… Oui, bien sûr. Mais cela ne suffit pas à expliquer complètement le gouffre monétaire qui sépare les deux mondes.

Et puis, tout d’un coup, dans le paddock de Carole, j’ai réalisé une différence importante entre ces deux disciplines : en moto, il n’y PAS de gentlemen drivers… Alors qu’en sport-auto (surtout en GT), ils sont légion et représentent une part non négligeable du flot d’argent qui irrigue ce sport. D’accord, admettons, mais alors, pourquoi les gentlemen drivers sont absents des pistes moto ?

Eh bien, tout simplement parce que la pratique de la moto est largement plus dure (physiquement) que le pilotage d’une voiture de course. Dans le dernier cas, c’est un « sport assis », dans le premier cas, c’est un vrai sport, point. Sans même parler du danger (bien plus présent en moto qu’en auto), cette difficulté suffit à éloigner tous (ou presque tous) les « riches d’un certain âge » qui veulent s’amuser sur un circuit. CQFD.

Publié dans Sport-auto | Laisser un commentaire

Reportage : un stage « piste » à la De Radiguès Rider school… Le plein de sensations !

Tourner sur circuit à moto, voilà un projet qui tenait à coeur mon fils Val depuis un moment… Il a su me convaincre, trouver la bonne organisation, tout arranger, je n’avais plus qu’à payer… Comment refuser ?

Et voilà comment on s’est retrouvé jeudi 23 juillet dernier sur le circuit Carole pour un stage de deux jours avec la De Radigès Rider School. Non, je n’ai pas osé y aller tourner avec ma Guzzi Breva et nous avions donc loué des hyper-sportives : une Honda CBR600 de 2008 et une Yamaha R6 de 2015 pour lui. Nous avions aussi loué une partie de l’équipement : combinaisons et bottes, nous n’avions qu’à apporter nos casques, gants et bonne humeur !

Voici le plan officiel du circuit. Carole est un tracé court avec une partie assez sinueuse entre "Alpha" et "Echo"...

Voici le plan officiel du circuit. Carole est un tracé court avec une partie assez sinueuse entre « Alpha » et « Echo »…

Voici une vidéo trouvée sur Youtube qui permet de découvrir le tracé depuis la bulle d’une R6. Croyez-moi, c’est vraiment ça !

Déjà, première constatation : il y a du monde !
Nous sommes une bonne cinquantaine (peut-être même plus !) mais ça ne pose pas de problème, car les instructeurs aussi sont nombreux. Nous sommes répartis par petits groupes. Nous nous retrouvons donc avec les débutants, car nous n’avons pas d’expérience « piste » à mettre en avant. Pas de problème, nous avons justement tout à apprendre !

Val a couru deux saisons en PocketBikes mais c’était il y a dix ans. Moi, j’ai fait le Challenge Honda 125, mais c’était en 1979. J’ai également fait quelques tours sur une Yam 750 à Carole, mais c’était en 1986. Tout cela est trop loin pour compter vraiment.
L’un et l’autre, nous avons un peu de culture du sport-auto (surtout moi, mais Val est doué, ça compense) mais, bien sûr, la moto, c’est tout de même radicalement différent comme on va pouvoir s’en rendre compte pendant ces deux jours très intenses.

0 (468)

Val et moi, de dos, pendant un débriefing autour de la table avec notre instructeur, Jérome Tangre. Crédit photo pour toutes les images de ce post : www.corradi.be

Disons-le tout de suite, ce stage était vraiment, vraiment super. L’organisation était impeccable et les instructeurs ont beaucoup fait pour que chacun progresse et se sente bien. Avec un encadrement pareil, tout était en place pour que cela se passe bien. Il y a avait aussi deux mécanos pour s’occuper des pneus et des petites interventions, un staff médical en cas de besoin, plus des commissaires de piste et un fourgon comme « voiture-balai » (et un lunch organisé le midi). Manquaient juste les « umbrella-girls » pour s’y croire tout à fait, sinon, c’était parfait.

0 (457)

Val et moi avant l’action : on détaille les protections de ma CBR (bien raccommodée car cette moto avait déjà « quelques heures de vol »…).

Le stage alterne les roulages avec les ateliers, les débriefings (y compris vidéo), les exercices et ainsi de suite, on n’a pas le temps de s’ennuyer une seconde !

En fait, les pauses sont même les bienvenues tellement les séances sur la piste sont intenses et physiques. En fait, c’est même LA grande surprise de ce stage : la moto sur piste, c’est incroyablement exigeant, surtout quand on n’est pas tout à fait à l’aise, on se fatigue beaucoup et vite… Bien entendu, les bons pilotes se fatiguent moins, car ils savent comment se placer sur la moto, bouger sans faire d’efforts inutiles, respirer comme il faut au bon moment et ainsi de suite. En revanche, si vous êtes crispé, un peu débordé par ce qui vous saute à la figure et toujours en retard d’un point de corde, vous allez vite tirer la langue !

0 (382)

On écoute bien les commentaires de Jérome, car ce dernier est un puits de sagesse pour tout ce qui concerne la moto !

Bref, je dois avouer qu’on a mouillé le t-shirt (alors qu’il faisait beau mais, heureusement, pas trop chaud)… Déjà, faut encaisser les freinages : même si ceux-ci sont plus longs qu’en automobile (il y a moins de poids, mais aussi et surtout, bien moins d’adhérence), ils sont d’une telle violence qu’on met un certain temps à s’habituer… Imaginez, vous déboulez à 180 couché sur le réservoir vers un goulet fermé par un mur de pneus (le freinage de « golf » par exemple). Au moment choisi, vous vous relevez brusquement et vous vous jetez sur le levier de frein avant pour le freinage de trappeur tel que jamais vous ne l’avez fait sur route ouverte (sauf urgence que je ne vous souhaite pas). Si vous avez pensé à bien tendre vos bras pour encaisser le transfert de masse, c’est un bon point. Sinon, vos muscles sont en train de lutter pour éviter que vous alliez « manger » le bord de la bulle… Ah oui, avez-vous aussi pensé à bloquer vos genoux contre le réservoir ?
Sinon, c’est dommage, mais il ne faut pas vous plaindre que la partie délicate de votre anatomie soit en train de s’écraser sur ledit réservoir… C’est pas tout, faut aussi penser à rentrer les rapports (trois, et rapidement s’il vous plait !) et se décaler d’une fesse vers l’intérieur du virage qui se rapproche maintenant encore bien vite…

0 (530)

Nous alternions les débriefings autour de la table et les cours en salle. Tout le monde est concentré car il y a des progrès à faire !

La phase de freinage ne dure que deux à trois secondes mais on est alors en apnée se demandant si on va ralentir suffisamment pour pouvoir prendre ce virage qui paraissait pourtant anodin lorsqu’on l’a reconnu à pieds !

a (923)

La phase finale du freinage de « Golf », c’est le moment de relâcher la pression sur le levier et de préparer à « déclencher » (engager la moto dans le virage) afin d’aller chercher le point de corde… Nous sommes encore au tout début du stage.

Une fois que la moto est assez ralentie, il est temps de « déclencher » le virage, c’est-à-dire de balancer la machine sur l’angle pour (tenter de) rejoindre le point de corde et réaccélérer pour s’extraire. Sur le papier, c’est simple. Sur la selle, c’est déjà plus sportif : on se décale largement, ne laissant qu’une fesse sur la selle, on ouvre le genou intérieur et on se penche à l’intérieur du virage en pliant bien les coudes (j’ai eu du mal à enfin réussir ce dernier geste !). Le bras et le genou extérieurs sont eux calés sur le réservoir. Ce déhanché accentué n’est pas là pour faire le beau, mais pour limiter l’angle pris par la moto (et ainsi éviter de trop demander aux pneus).

a (1062)

Val vient de comprendre qu’il n’allait pas pouvoir finir son freinage trop optimiste : sa roue arrière est bloquée et il va faire un tout-droit !

Cette séquence sur les freins était physique à encaisser, mais ce n’était pas le plus compliqué à exécuter. Le plus dur en fait, c’était de comprendre que les trajectoires à appliquer étaient bien plus tendues que ce à quoi nous étions habitués sur 4 roues… En effet, nous avions bien trop tendance à aller « profond » dans le virage (surtout à « hôtel ») au lieu de plonger à la corde dès l’entrée de virage. Du coup, nous avons manqué le point de corde une paire de fois (bien plus en fait et ça se voit bien sur la petite vidéo que j’ai réalisée).

0 (532)

Revue de détail en vidéo : on ne peut pas se cacher et les commentaires pleuvent ! Faudra faire mieux le prochain coup…

Mais, grâce à nos instructeurs, nous avons pu progresser tout au long de ces deux jours. Les différents ateliers nous y ont bien aidés : revue vidéo pour réaliser combien notre position réelle était loin de ce que nous imaginions, « chrono mental » pour ajuster nos repères, atelier trajectoires pour affiner nos enchainements et ainsi de suite. Mais la vraie percée est venue d’un exercice que je n’imaginais même pas : sans frein ni boîte !

Il s’agit de parcourir le circuit en restant sur le 3ème rapport, sans jamais rétrograder ni bien sûr toucher aux freins pour se ralentir… Délicat non ?

aa (746)

Dans un virage à gauche (j’y étais bien moins à l’aise, va savoir pourquoi !). A ce moment-là, j’ai encore mon Arai sur la tête avant que Val ne me le pique (le Shark lui tombait sur les yeux, parait-il, pauvre petit chat !) et que je prenne le Shark…

Génial en fait. Car cela permet de hausser progressivement sa vitesse d’entrée en virage et de réaliser (si on exagère pas bien entendu) que ça passe. Par exemple, j’ai commencer à aborder « hôtel » à 60 km/h (on ne rit pas, merci) pour me rendre compte que, finalement, à 60, j’étais un peu « arrêté ». Donc, un peu plus vite + un peu plus vite + un peu plus vite… ça passe toujours !

Au final, j’ai pu avaler « hôtel » à 80 km/h et avec le genou par terre, s’il vous plait… Ah, le genou par terre, parlons-en !

bb (475)

Me voici dans un virage à droite (largement majoritaire à Carole !). Le genou n’est pas très loin mais la position est loin d’être bonne : le bras intérieur est resté tendu alors qu’il faut plier le coude pour engager le haut du corps avec le reste (genou intérieur et fesse intérieure sont déjà dehors).

Au tout début du stage, cela ne faisait même pas partie de mes objectifs tellement ce geste mythique me semblait loin de mes capacités réelles ou supposées. Mais les temps ont changé : depuis Saarinen et Roberts, les pneus ont fait de sacrés progrès et les machines aussi. Désormais, à condition d’adopter une position adéquate, c’est à la portée du premier venu ou presque (pensez, Marquez pose carrément le coude lui !). Bref, tout cela pour dire que lorsque j’ai senti une étrange sensation au niveau de mon genou droit, ça m’a d’abord salement surpris !
Et puis, on s’y habitue vite : j’ai dû le faire frotter une bonne dizaine de fois dans 3 virages différents (toujours à droite, jamais à gauche en revanche). Cependant, il serait abusif de dire qu’on prend appui dessus, comme en Pocketbike… Non, le bout du slider se met à frotter par terre et c’est tout, contentez-vous de cela.

b1 (2096)

Une position qui aurait été top dans les années 80… Mais bon, on est 30 ans après Lefebvre ! Il faut plier les coudes bon sang… J’ai finalement réussi à le faire mais presque à la fin du stage (comme quoi, il y a de l’espoir).

Val était bien plus rapide et agressif que moi et lui a fait frotter les deux genoux un bon nombre de fois un peu partout, pas de détail !

Au tout du stage, j’ai pu relever un premier chrono de 1’36 (un chrono Alfano était installé sur mon CBR). Lors de mon dernier et meilleur roulage, j’ai pu tourner en 1’16 alors que Val était en 1’07. Une belle progression mais qu’il faut relativiser quand on sait qu’un bon chrono à Carole commence à 1’02… On en est encore loin (surtout moi) !

Ce stage a aussi été l’occasion de sentir (douloureusement !) nos limites physiques !
Val est bien plus « fit » que moi mais lui aussi était épuisé à la fin de chaque run. La moto, c’est bien sportif que le sport-auto et, surtout, nous nous fatiguions vite car nous étions trop contractés dans l’effort (quand on pilote à la limite de ses moyens, difficile d’être confortable !). Pour moi, ça été encore pire dans la mesure où ma nuque se bloquait rapidement le second jour, souvenir d’une blessure déjà ancienne (mais dont les séquelles se font sentir quand je tire un peu sur la corde…).

AAA_6532

Val sur la R6 dans on attitude caractéristique : tout par terre même dans les virages à gauche ! Il s’en est donné à coeur joie même si, tout comme moi, il a été obligé de corriger ses trajectoires pour aller plus vite…

Evidemment, on a aussi échangé nos machines une fois, rien que pour voir. Je trouvais que la CBR avait un comportement moteur agressif mais que c’était là son seul défaut. L’essai de la R6 m’a bien éclairé sur ce point : la Yam est bien plus lisse en terme de comportement moteur mais elle est aussi moins agile que la Honda (parce qu’elle est un poil plus longue ?). Au finale, j’ai tout de même préféré la CBR sur laquelle j’avais une position plus confortable (les repose-pieds sont trop hauts sur la R6, selon moi).

d (1075)

Et à droite ? Pareil, répond Val !

Il y avait de tout lors de ce stage : des habitué(e)s, des débutants. Des bons, des moins bons. Des machines de pointe, des sportives (MV, Ducati, etc.) et aussi des machines ordinaires (roadsters). Donc, ne faites aucun complexe, c’est vraiment ouvert à tous !

Juillet 2015 au circuit Carole. Un petit souvenir de ce super stage !
Merci encore à l’équipe de DRRS et surtout à Jérome Tangre, notre instructeur !
Musique : The Boston Wrangler par Michel Legrand.

Une petite vidéo pour illustrer tout cela : deux jours intenses mais de pur bonheur, merci DRRS !

Un stage de deux jours ne se résume pas simplement à des épisodes techniques. C’est aussi l’occasion de belles rencontres humaines !
Je pense en particulier à notre instructeur, Jérome Tangre, qui a été vraiment super : éloquent, précis, mélioratif et bon pédagogue, il a été parfait. Je pense aussi à Olivier, Alain et bien d’autres avec qui les échanges ont été bien sympathiques. Mention spéciale à Clara du blog Kiss and Vroom qui s’est bien débrouillée avec sa Ducati Monster !
Et, cerise sur le gâteau, j’ai également pu faire une interview de Didier de Radiguès lui-même… Le fondateur (avec Philippe Storrer) de l’école était présent et j’en ai profité pour lui faire évoquer l’époque héroïque où il courrait avec les autres champions bien connus (de Spencer à Sarron). Je vais publier une transcription complète de l’interview dans un prochain post, promis ! 

d (1615)

Pour finir, une recommandation : le pilotage à fond, c’est vraiment top mais il faut savoir se contenter d’un stage sur circuit pour en éprouver les joies. Ne faites pas cela (je répète, ne faites PAS cela…) sur routes ouvertes. On a constaté également que les super-sportives y étaient bien à leur place mais on est en droit de se demander pourquoi certains achètent ces motos pour rouler sur route : c’est inconfortable au possible et vraiment pas adapté pour autre chose que la piste.

Pareil pour les roadsters : bien polyvalents mais pas du tout à la hauteur des super-sportives. Et sur un tracé comme Carole, contentez-vous d’une 600 qui va être bien plus à l’aise qu’une 1000 et largement suffisante, croyez-moi !

Publié dans à travers mes découvertes | Laisser un commentaire

Un livre en cours d’écriture… Voulez-vous participer ?

Comme vous le savez, je suis en train d’écrire « IA, la grande question » (voir la présentation vidéo ci-dessous)…

Dans ce livre, j’ai prévu de traiter, plus ou moins en profondeur, les questions suivantes :

  • Que nous apprend l’histoire de l’IA dans notre capacité à comprendre le problème posé ?
  • Qu’est-ce que la singularité ?
  • Doit-on comprendre en profondeur les notions d’intelligence et de conscience pour développer une AI forte ?
  • La singularité a-t-elle une probabilité raisonnable d’arriver à terme lors des prochaines décennies ? Sinon, quand arrivera-t-elle ?
  • Pourquoi une IA forte pourrait représenter un danger pour l’humanité ?
  • Quelles sont les formes de danger réprésentées par l’IA pour l’humanité ?
  • Pourquoi nous ne savons pas éviter les catastrophes techniques ?
  • Quels sont les exemples précédents de dangers potentiels catastrophiques et notre attitude vis-à-vis d’eux ?
  • Que devrait-on faire pour éviter le danger représenté par une IA forte ?
  • Qui aurait le droit de maîtriser cette IA (militaire, gouvernement, secteur privé) ?

Mais le sujet est tellement vaste, tellement profond que, pour une fois, j’ai envie d’innover un peu… Pourquoi ne pas impliquer mes lecteurs cette fois ?

Oui, vous pouvez participer si vous le souhaitez, de façon plus ou moins intense, et vivre ainsi l’expérience d’écriture d’un livre au fur et à mesure de sa création…

Les buts de cette participation sont clairs, il s’agit de :

  • rester clair, limpide, l’ouvrage doit pouvoir être compris par des néophytes complets du sujet (l’immense majorité des gens, tout simplement),
  • ne pas dire de conneries, le contenu doit être justifié, apporter quelque chose à l’argumentation (plus facile à dire qu’à écrire !),
  • répondre aux questions, à toutes les questions importantes, si possible (objectif d’exhaustivité).

Pour m’aider à atteindre ces objectifs, vous pouvez éditer les chapitres regroupés dans le dossier que j’ai partagé ci-dessous. Vos contributions doivent être ajoutées avec le fonction « commentaires » de Google Docs, facile à utiliser pour vous, facile à consulter pour moi.

Vous pouvez donc, dès maintenant, consulter et commenter les chapitres déjà en ligne à partir de ce lien

sommaire

Pour le moment, il n’y a que les trois premiers chapitres. Tous sont encore en phase de « premier jet », pas corrigés donc et on s’en rend compte tout de suite.

Pour me signaler les fautes à corriger (si vous voulez vous contentez de ce rôle, c’est ok aussi !), faites-le à travers la fonction « commentaires » : ça sera plus facile pour moi de voir ce qu’il faut corriger et dans quel sens…

Voilà, si vous avez envie de participer à un livre, vivre l’expérience de la création en direct, semaine après semaine, mois après mois, c’est maintenant !

Publié dans Ce blog | 6 commentaires

Une promesse est une promesse !

Dans tous mes livres, je propose à mes lecteurs de me signaler les fautes résiduelles et d’être remboursé pour leur peine…

Beaucoup n’y croient pas et pourtant… Le 18 juin dernier, je reçois ainsi ce message de Ludovic L. qui me signale deux fautes dans « Cette révolte qui ne viendra pas » et, fort logiquement, me demande le remboursement de l’ouvrage en question.

preuve-achat

Je m’empresse de corriger et de republier et le livre. Ensuite, je m’acquitte de ma dette auprès de Ludovic.

reçu-paypal

Celui-ci me remercie peu-après en soulignant qu’il ne croyait pas que j’allais le faire… Et maintenant, convaincu ?

remerciement

Publié dans Mes livres | Laisser un commentaire