Auteur/lecteur : un échange de qualité qui fait du bien !

Je n’ai pas autant de lecteur que je le voudrais mais, au moins, ceux qui m’écrivent me montrent qu’ils sont des lecteurs de qualité. Qu’est-ce qu’un « lecteur de qualité » ?

C’est celui qui a compris votre démarche et qui en fait une analyse exacte dans son commentaire. Et quand on peut lire un échange comme celui que j’ai reproduit ici, on se dit que, finalement, on a bien de la chance d’avoir réussit à intéresser ce type de personne…

Voici un extrait d’un échange par email que je viens d’avoir avec Ivan Wellesz (lui-même auteur d’un livre technique, que je ne connaissais pas avant) :

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Bonjour,

Une liste de suggestions et d’interrogations concernant la tournure de quelques phrases relevées pendant ma lecture de « Perdu dans le temps » (version Kindle – emprunté Premium – pas de remboursement attendu !)

(Dommage que les ‘notes et signets’ ne puissent pas être sortis de la liseuse. Par bonheur, ma motivation à contribuer aura été largement suffisante pour prendre le temps de les recopier dans ce courrier… preuve que j’ai apprécié la lecture de l’ouvrage.)

 

… (j’ai viré ici les suggestions de corrections mais je peux dire qu’il y en avait un paquet que je suis justement en train d’appliquer à « Perdu dans le temps » pour le mettre à jour).

 

Et j’en ai sans doute laissé un peu pour vos autres lecteurs 😉 En tout cas, j’en ai vu souvent plus dans bien d’autres ouvrages qui ne bénéficient pas du passage entre les mains des correcteurs professionnels auxquels les éditeurs ont recours. Et je suis toujours aussi étonné du nombre de fautes que je relève dans mes propres messages. On ne se méfie jamais assez de ces parasites  🙂

Je pense qu’il n’est pas nécessaire que j’en rajoute pour que vous sachiez que j’ai vraiment apprécié la lecture de votre roman. Si ça n’avait pas été le cas… Je vous souhaite donc tout le succès que vous ne manquerez pas d’obtenir avec les suites que vous lui préparez et toute autre invention que vous pourriez manigancer pour rafraichir le genre bien trop pollué par la marchandisation cinématographique.

En passant, je tiens à exprimer ma préférence pour le tome 1 qui se démarque par son optique intimiste. On se prend bien au jeu en cherchant à imaginer comment on se sortirait d’un tel pétrin… Cet intérêt bien particulier vient justement du fait qu’il n’y a pas (encore) de réponse formatée dans ce scénario par une « culture » induite par les lectures précédentes.

Bien joué! J’espère que vous saurez trouver le moyen de suivre ce filon aussi loin que possible.

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Merci pour ce message qui fait vraiment plaisir !
D’autant que j’ai là de quoi améliorer mon livre…
J’ai bien compris que vous aviez préféré le T1 et c’est pratiquement le cas de tout le monde… Quelque part, ça me rend un peu triste que le T2 ne soit pas plus apprécié car le pauvre est nécessaire : sans lui, pas de saga !
En effet, le tome un se suffit à lui-même mais j’ai trouvé dommage de ne pas lui offrir un horizon un peu plus large car, évidemment, je n’avais pu mettre dans ce premier volume tout ce que j’avais en tête… Donc, l’idée d’une saga était séduisante. Mais, pour autant, je ne voulais pas simplement « prolonger » le T1 et décliner ainsi des « épisodes » des aventures de Vincent (cela aurait pu plaire à de nombreux lecteurs mais ce n’est pas ce que je cherche… Ce que je veux, c’est explorer le genre en y apportant quelque chose de neuf, si possible).
Et, bien sûr, ce n’est pas sans risque car voilà que l’histoire qui semblait basé sur le voyage dans le temps (un thème classique dans la SF) se transforme en une histoire sur les mondes simulés (virtuels mais pas « à la matrix » quand même).
Donc, il s’agit bien d’une vraie lutte pour moi : tenter de séduire quand même les lecteurs mais en allant résolument dans une direction que personne n’attend (pire, que personne ne demande !).
Bref, pardon pour ce bavardage mais c’est rare de trouver une « oreille avertie » en fait alors, j’en profite.
Pour vous remercier de ce remarquable effort, laissez-moi au moins vous offrir deux autres ouvrages de ma plume : « un auteur à succès » et « Hacking » en espérant que cela vous plaise également et sans demander le même examen, of course !
Bonne journée et encore merci.
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Bonjour Alain,Merci pour les exemplaires de Hacking et Un auteur à succès (téléchargés et bien accessible sur mon Kindle).Votre réponse m’encourage à gratter un peu plus ce qui m’a pénétré pendant la lecture du premier tome, et comment je pourrait imaginer en voir la substance déclinée dans le deuxième.

Je retiens bien la démarche qui motive la mise au point d’un mécanisme propre à recevoir toute une série d’histoires possibles et qui resteraient encore à inventer. D’un point de vue tout-à fait personnel, ma (plutôt longue) vie d’informaticien m’a fait apprécier tout particulièrement ces heureuses situations dans lesquels des débouchés inattendus avaient été rendus possibles simplement par la justesse des prémices qui les ont fait advenir. La meilleure surprise vient quand ça s’emboite parfaitement alors que ce n’avais absolument pas été fait pour. On est alors tenté de conclure qu’on aurait eu une sorte d’inspiration. Mais comme je refuse obstinément de croire aux miracles, je préfère analyser ces phénomènes en cherchant à comprendre comment il se fait que ça se soit aussi bien passé…

J’ai effectivement préféré le premier tome à la suite. Si cette suite prolonge l’exploration les différentes réalités, elle se détache aussi distinctement des soucis particuliers du seul personnage auquel le lecteur s’est identifié pendant la première partie. Peut-être que le passage entre la situation solitaire d’un Robinson du temps vers un univers d’intrigues et de manipulations est un peu trop contrasté.

Mais c’est moins par manque de vouloir se prêter à suive l’intrigue que par la frustration de n’avoir pu explorer d’autres situations bizarres. La suite semble se « normaliser » plus ou moins pour devenir un terrain favorable à des intrigues plus orthodoxes. D’autant que je ne peux s’empêcher de penser que l’auteur aurait été tout à fait capable de nous en concocter des bien gratinées.

Bien entendu, mon avis ne prétend à rien d’autre que l’expression d’un ressenti personnel. Chacun apporte à ses lecture les compléments que son imaginaire est disposé à lui fournir. Ce qui fait que le scénario de l’auteur devra passer par toute une collection de prismes plus tordus les uns que les autres. Mais si vous avez relevé une constante en faveur du premier tome, la piste intimiste pourrait être bienvenue pour agrémenter la suite.

Un lecteur largué par la complexité d’une intrigue ou le nombre de personnages devrait pouvoir être repêché par l’illustration de circonstances pratiques, aussi terre à terre que possible. Pour préciser l’idée, j’y verrai bien des situations délicates du genre, un téléphone portable ou un billet de 50€ qui tombe d’une poche en 1980 ou une montre digitale oubliée au poignet et comment ces objets pourraient être reçu. La touche de concret apportée par l’échange de billets devenus des pièces de collection m’accroche bien plus que les effets spéciaux dans les films hollywoodiens.

Je tiens à dire que je fais bien souvent partie d’une minorité, comme beaucoup sur cette terre, je suis donc un très mauvais représentant de vos futurs clients. Alors prenez garde à ne pas accorder une trop grande importance à mes opinions 😉

Je vous souhaite un bonne soirée,

Ivan

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Merci encore Ivan pour cet échange. Que cela puisse vous encourager à tous prendre contact avec moi car j’adore les échanges avec les lecteurs (comme tous les auteurs je suppose…). Et ne soyez pas intimidé : j’accepte tous les commentaires du moment qu’ils sont sincères et constructifs. Après tout, nous sommes dans cette affaire (écriture/lecture) pour nous faire plaisir, n’est-ce pas ?

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Un documentaire extraordinaire sur les origines de la Silicon Valley… à voir !

Dirigé par le physicien Robert Noyce, Fairchild Semiconductor a commencé comme une start-up dont les innovations radicals ont contribué à mettre les États-Unis en position de leader à la fois dans l’exploration de l’espace et dans la révolution de l’ordinateur personnel, en changeant la façon dont le monde travaille, joue et communique. L’invention de Noyce (le circuit intégré) finalement remodelé l’avenir, le lancement le monde dans l’ère de l’information.

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Les raisons du désastre du site Web « d’Obamacare »

Après une bataille politique qui a duré des années, Obama pouvait enfin lancer son site Web qui permettait la mise en oeuvre de son projet de loi fétiche : ObamaCare.
Mais si le président avait bien manoeuvré sur le plan politique, c’est sur le plan technique que le triomphe allait tourner au désastre : à peine lancé, le site s’effondre et se révèle être tout à fait incapable de faire face à l’afflux des utilisateurs…
Ce lancement manqué qui tourne à la catastrophe nationale a fait beaucoup de bruit aux USA (alors que les désastres de Louvois ou du Dossier médical personnel en France sont passés presque inaperçu…), Voyons donc ce qui s’est passé :
Le lancement du site de l’Affordable Care Act a été condamné par une configuration excessivement complexe qui a essayé de relier les bases de données disparates en temps réel.Des millions d’Américains n’ont pas d’assurance santé et devaient passer par le site healthcare.gov pour s’inscrire dans un premier temps et pouvoir souscrire une assurance-santé abordable dans un second temps (d’où le vrai nom de la Loi « Affordable Care Act » souvent appelée « ObamaCare » à cause du président du même nom qui en fait l’acte centrale de ses deux mandats…).

En particulier, le projet a été condamné par une décision relativement tardive d’exiger que des demandeurs d’ouvrir un compte et de laisser le site vérifier leur identité, leur résidence et leurs revenus avant d’avoir accès au choix des plans d’assurances disponibles. Cela signifiait que le site devait passer par des  interfaces en temps réel aux bases de données maintenues par l’Internal Revenue Service (IRS, le fisc américain) et d’autres organismes. Juste avant son lancement, le président Obama comparait le futur site à Amazon pour vanter sa facilité d’emploi… Mais, patatra, les tests préalables révélaient que le site ne pouvait supporter la charge représentée par 500 utilisateurs… Alors que, potentiellement, le nombre d’utilisateurs attendu se chiffrait plutôt en millions ! Sur les sites d’ecommerce, vous pouvez commencer à explorer l’offre sans avoir à vous inscrire au préalable. De même, les sites de commerce électronique sont également prêts à reporter certains détails. Par exemple, Amazon vous enverra immédiatement un e-mail pour confirmer votre achat, puis plus tard vous en envoyer un autre avec un numéro de suivi pour « tracker » la livraison de votre colis.. En revanche, le site fédéral a fait des choix qui auraient mis à genoux même les meilleurs techniciens. De plus, le défi technologique a été exacerbée par les exigences de l’administration qui voulait que chaque élément de ce site extrêmement complexe soit prêt tous à la fois. Les spécifications finales du site sont sorties très tard et elles ont toutes reposées sur le fait que tout devait être prêt en même temps. C’était l’approche « big bang » : les responsables devaient tout faire pour que tout soit prêt le 1er Octobre… Une tâche qui s’est avérée bien au-delà de la capacité et même de la compétences des personnes impliquées.

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Connaissez-vous le « test de Lessing » ?

Doris Lessing est un écrivain britannique (très célèbre) qui vient de mourir hier.

Je ne vais pas vous parler de son oeuvre (que je ne connais pas) mais plutôt du test qu’elle a inventé dans les années 80 pour prouver la vacuité du système dans le domaine de l’édition… Si vous avez déjà été rejeté par un éditeur, ça va vous plaire !

En 1983 et en 1984, en signe de protestation face au sort réservé aux jeunes écrivains, elle se livre à une supercherie littéraire, publiant sous le pseudonyme de Jane Somers deux romans qui se voient refusés par son éditeur habituel : Journal d’une voisine (Diary of a Good Neighbour) et Si la vieillesse pouvait (If the Old Could), centrés sur les problèmes de la vieillesse, la solitude, la nostalgie, la maladie et la mort.

Voilà, le test de Lessing est la preuve (s’il en était besoin) que les éditeurs ne s’intéressent pas vraiment à la seule qualité des manuscrits qui leur sont envoyés… Car, bien sûr, si elle avait employé son vrai nom, ses propositions auraient été aussitôt acceptées par son éditeur habituel.

Je ne suis pas là pour taper sur les éditeurs (j’ai travaillé avec cinq éditeurs différents avant de décider de m’auto-éditer), c’est simplement pour vous démontrer que le rejet n’a rien à voir avec le talent…

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Il est temps d’oublier Windows, sérieusement !

Lisez cette article et, ensuite, on va en parler : Why I’ve all but given up on Windows.
OK, c’est fait ?

Alors, commentons. Il y avait longtemps que je n’avais pas parlé d’informatique, mais cette fois je crois que ça vaut la peine. Le type qui a rédigé cette chronique est un expert de Windows, il a aussi publié les livres sur Visual Basic et on peut donc le considérer comme très à l’aise sur sa plate-forme. Et pourtant que dit-il ?

Il dit tout simplement que une fois qu’il est passé sur Mac il n’y a plus eu de problème. Le Mac est fiable et ce n’est certainement pas le cas de Windows. Si même lui arrive pas à faire fonctionner Windows correctement, comment voulez-vous en tirer raisonnablement parti ?

Utiliser un Mac est la seule solution raisonnable qu’on puisse conseiller à la grande masse des utilisateurs. Bien entendu Linux est encore préférable mais il demande quelquefois des compétences techniques n’est pas toujours évident d’avoir.

Je ne suis pas un fan-boy d’Apple et je ne vous recommande pas forcément d’utiliser tous leurs produits dans les toutes dernières versions. Toutefois, si vous avez déjà un PC, je vous recommande d’acheter simplement un Mac Mini, même d’occasion. De branchez dessus votre clavier habituel ainsi que votre moniteur et votre souris. Et avec tout ça le tour est joué vous rentrez dans le monde merveilleux de la fiabilité informatique.

 

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Vidéos de présentation du livre de Grant Cardone « Vendre ou perdre »…

Je prévois de faire une vidéo par chapitre… Voici la playlist !

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Introduction au livre « Vendre ou perdre » de Grant Cardone

Voici la première d’une série de vidéo sur le livre de Grant Cardone « Vendre ou perdre« …

J’ai l’intention de présenter ainsi ce livre chapitre par chapitre !

En le relisant encore et encore, j’ai réalisé que son contenu méritait (et même demandait…) une présentation. En effet, sinon, on aurait tendance à passer son chemin en se disant « comment un bourrin d’américain comme ce vendeur pourrait m’apprendre quoi que ce soit d’intéressant ? ». Or, justement, Grant Cardone gagne à être connu et son livre gagne à être lu. C’est avec le recul qu’on comprend que cet ouvrage contient une multitude de pépites qui ne se limite pas au domaine de la vente…

Donc, j’ai décidé que ma mission était de vous permettre d’aborder ce livre avec les éléments nécessaires.

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Psychanalyse : l’affabulation à grande échelle !

Qui n’a pas été un jour interpelé par cette notion, la « psychanalyse » ?

Je dois avouer que je ne m’y intéressais que de loin mais je n’avais jamais compris l’incontestable fascination qu’exerçait un Jacques Lacan, par exemple, sur l’intelligentsia Française…  Et, bien sûr, il y a l’incontournable figure de Freud même si on ne connait pas avec précision (ni profondeur) ni sa vie ni son oeuvre. Tout cela restait brumeux pour moi avec quelques représentations de Freud (ou même de Jung) au cinéma. Il m’arrivait même d’évoquer l’inconscient collectif de Jung sans vraiment savoir de quoi il s’agissait.

Tout a changé avec ces deux livres !

Tout d’abord, nous avons Le livre noir de la psychanalyse (publié en 2005, seconde édition en 2010) et, ensuite, plus tard (publié en 2010), Le crépuscule d’une idole de Michel Onfray.

Je viens de finir ces deux livres (sur papier, pas de version kindle de ces ouvrages, hélas !) et j’ai eu envie de vous en parler.

Je dois avouer que j’ai été complètement fasciné par la lecture de ces deux livres. Bien que les titres de ses ouvrages laisse peu de place au doute, je dois dire que j’ai été époustouflé par le contenu. J’ai commencé par le livre de Michel Onfray et j’ai terminé par le livre noir. Comme le dit si bien Michel Onfray, toute l’aventure freudienne est une extraordinaire affabulation. On est là en présence d’un mécanisme, d’une escroquerie, qui s’est déployée tout au long du XXe siècle et qui a eu un succès surprenant. C’est d’ailleurs cela qui m’a intéressé au premier chef. Car nous sommes en présence d’un phénomène tout à fait comparable au début du christianisme.

Si on se demande comment comment la fable chrétienne a pu se répandre et resté aussi présente aussi longtemps, eh bien il suffit de se pencher sur le freudisme pour en avoir une comparaison tout à fait valable sur bien des points. Qu’une pseudo science aussi ridicule et aussi tiré par les cheveux que le freudisme est pu ainsi prospéré est une énigme que Michel Onfray explique très bien en nous proposant une série de raisons pour lequel cette doctrine a pu s’imposer s’ancrer durablement dans le paysage médical, en France tout du moins.

Avec le freudisme, nous sommes en présence d’un dogme implacable qui résiste à tout les examens grâce à des mécanismes de défense imparable. Les défenseurs de ce dogme usent et abusent du sophisme et du raisonnement circulaire. Ainsi, comme le dirait Schopenhauer, ils sont certains d’avoir raison en toutes circonstances.

Grâce à ces deux ouvrages, on a aussi droit à une galerie de portraits haute en couleurs où se succèdent des escrocs les plus imaginatifs et les plus dépourvus de scrupules comme Lacan ou alors carrément complètement cinglée comme Dolto. Que ses personnages douteux puisse avoir vu un tel rayonnement intellectuel en dit long sur sur le déclin culturel en général et français en particulier. En effet, qu’un Lacan ait pu ainsi s’imposer et prospérer relève du paranormal et explique bien pourquoi nous sommes désormais loin de l’influence qu’on pouvait avoir à l’époque de Camus dont c’est en ce moment le centenaire.

La morale de cette histoire ?

Ne vous laissez pas impressionner par le jargon délirant des technocrates et/ou des pseudo scientifiques. Ces deux livres montrent, s’il en était besoin, que la crédulité humaine est toujours au plus haut et qu’on trouve toujours des petits malins pour en profiter.

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Vendre ou perdre, le livre de Grant Cardone

Avec mon fils Val (qui a joué le rôle de traducteur), nous venons de publier le livre « Vendre ou perdre » de Grant Cardone. Ce dernier est un expert du domaine de la vente, très connu aux USA mais, évidemment, beaucoup moins en Europe.

C’est pour le faire connaitre que nous avons décidé de publier son livre phare mais aussi et surtout parce que ce livre est vraiment génial !

Oui, même si la notion de « vendre » vous rebute, vous êtes concernés… En effet, qui ne doit pas convaincre de nos jours ?
Or, convaincre, c’est vendre !

VOP

La couverture de « Vendre ou perdre » de Grant Cardone.

Pour mieux comprendre ce que peut vous apporter ce livre, je vous invite à jeter un oeil sur le site que nous avons mis en place à propos de ce livre http://www.vendreouperdre.com/

 

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Le seul usage raisonnable pour le Coca-cola…

Le Coca-Cola est une boisson au succès planétaire… Mais je n’adhère pas à cette forme de consensus !

Selon moi, ce produit est du poison, devrait être interdit et voilà ce que je propose quand vous mettez la main sur une de ces canettes :

Voici le seul usage raisonnable des canettes de Coca : à l’évier !
Et ça marche pareil pour toutes les variations : Coca Light, Coca zéro, etc.
Cette vidéo n’a pas été éditée, ni tronquée, aucun trucage !

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Encore et toujours sur la saison 1976 de F1…

Voici encore un documentaire sur la F1, cette fois, uniquement centré sur la saison 1976. Je vous le propose aujourd’hui parce qu’il est directement visible (gratuit sur youtube) et, surtout, parce qu’il est de qualité (réalisé par la BBC) : il y a même des images que je n’avais encore jamais vu (il en reste ?)…

Bref, regardez cela et appréciez, une saison comme on en fait plus de nos jours (hélas).

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Le meilleur musicien actuel (selon moi…)

Vous écoutez de la musique en travaillant (c’est mon cas) ?
Alors j’ai une recommandation à vous faire : découvrez un musicien inconnu qui est pourtant un des tous meilleurs actuellement… Qui ?
Aha, j’ai accroché votre curiosité, hein !
En plus, il est français et il a même d’autres talents (qui le font vivre parce que, la musique, c’est pas encore ça…). Allez, assez de suspense, il s’agit de Johannes Roussel
Vous pouvez découvrir et même acheter ses albums à http://johannes.roussel.free.fr/music/index.htm et, perso, je vous recommande de commencer par « Landing at night » et « Light », les deux meilleurs selon moi.
Une fois que vous aurez découvert ces oeuvres, immanquablement, vous allez vous dire « mais comment ça se fait que ce type ne soit pas plus connu ? »…

Combien existe-t-il de ces joyaux qui restent ainsi inconnus, que ce soit dans la musique, la peinture, la littérature et autres ?

Pourquoi certains percent alors que d’autres restent dans l’ombre ?

Pas à cause du talent car il suffit d’écouter les titres de Johannes Roussel pour comprendre que ce n’est pas ce qui lui manque. Donc, il y a un autre facteur ou un tas d’autres facteurs… Mais, en attendant de résoudre ce grand mystère, en attendant de révéler ce grand secret, vous pouvez bénéficier de cette pépite que j’apprécie tous les jours.

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Tests de F1 2013 et de GSC 2013

Alors qu’on attend encore la sortie d’Assetto Corsa ou la version finale de rFactor2, l’actualité du Simracing a tout de même été riche dernièrement avec deux sorties intéressantes si ce n’est majeures : F1 2013 par Codemasters et Game Stock Car 2013 par Reiza Studio. Commençons par la F1…

On le sait, Codemasters détient la licence officielle F1 et en fait un usage régulier avec un nouveau titre tous les ans depuis 3 ans. Mieux, le titre de la saison en cours sort sans retard fin septembre, bon an, mal an. Il semble que Codemasters ait maîtrisé le problème des retards et de la deadline, c’est déjà ça… Parce que, pour le reste, il y a de quoi discuter.

Non, je ne suis pas du genre à jeter sur ce titre un reniflement de mépris sous prétexte que ce ne serait pas de la simulation. Je suis au contraire persuadé qu’il y a un marché pour des simulations plus accessibles, moins exigeantes que nos logiciels habituels et je trouve cela très profitable à tous qu’un éditeur de poids décide d’investir ce créneau. En revanche, « simulation de loisirs » ne doit pas vouloir dire « grand n’importe quoi » et c’est là que le débat peut et doit faire rage.

Alors, voyons ce qu’on peut apprécier et ce qu’on peut reprocher à ce titre dédié à la F1 moderne…

J’ai acheté et testé F1 2010, j’ai sauté la version 2011, j’ai remis le couvert pour la version 2012 et, enfin, je viens de dépenser encore 55 euros pour la version 2013 « classic edition », il faut ce qu’il faut !

Voici un rapide résumé de ce que je reprochais à la version 2012 :

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[…] je note une régression des effets graphique sous la pluie… Avec F1 2010, c’était carrément époustouflant de réalisme : le spray montait et descendait en fonction de la vitesse et du nombre de voiture devant vous et je peux dire (pour l’avoir vécu lors de ma toute première course en monoplace) que c’est tout à fait ça !

Cette fois, avec la version 2012, la vue est brouillée par l’intensité des gouttelettes mais l’effet spray est moins bien rendu (selon moi), dommage…

Et le ressenti au volant, des progrès ?

Hum, en fait, pas vraiment… Le force feedback est vraiment pauvre : il faut vraiment monter sur les vibreurs pour sentir quelque chose et c’est tout. Je dirais même que le comportement est en régression par rapport à la version 2010 dans la mesure où, quand la voiture commence à partir en vrille, il n’y a rien à faire pour la rattraper et c’est assez frustrant.

De plus, le comportement de la voiture est assez déroutant : le sous-virage semble permanent et je n’ai pas réussi à l’enrayer même en utilisant toutes les ressources des réglages. Au final, j’obtiens toujours la même chose : une voiture « longue » au freinage (d’ailleurs, je trouve que le freinage n’est pas aussi agressif qu’il le devrait, même en mettant la pression au maxi et des gros disques… Bizarre).

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Alors, bonne nouvelle, la version 2013 corrige deux des défauts signalés dans ce résumé : tout d’abord, le freinage est enfin aussi agressif qu’il devrait l’être, terminé cette sensation d’être « long » au freinage.

Ensuite, le rendu graphique de la pluie est tout bonnement époustouflant désormais !

J’insiste, ce résultat est le tout meilleur disponible actuellement.

Il m’est arrivé de courir sur circuit en monoplace sous une pluie intense et je peux témoigner que, oui, c’est aussi terrible que cela… Un gros bon point donc.

Par contre, quelque chose qui ne progresse pas et c’est le rendu au volant, toujours aussi médiocre. Ce FFB est trop limité dans les informations qu’il diffuse, sauf quand on passe sur les vibreurs mais ça ne suffit pas. C’est d’autant plus grave que le comportement des voitures est difficile « à capter ». Jusqu’à ce que vous atteigniez la limite, la voiture reste sur des rails, avec tout juste un peu de sous-virage (moins que sur la version 2012 et c’est déjà ça). Mais si vous passez la limite, la voiture décroche mollement mais sans que ça puisse être rattrapable… C’est très frustrant !

Ce manque de prise sur le comportement de la voiture est vraiment le plus gros défaut de F1 2013 (en me relisant, je m’aperçois que c’était plutôt mieux avec la version 2010 !).

Parlons de sa plus grande qualité maintenant : l’ambiance générale des courses. On ne s’ennuie jamais pendant les courses, il y a toujours quelque chose à faire et, surtout, le comportement des IA est très bon, vraiment. Jamais votre course ne sera gâchée par un concurrent venant vous éperonner ou vous pousser en dehors de la piste et c’est important. Cela vous garantit que le résultat ne dépend effectivement que de vous. Grâce à ce bon comportement des adversaires, on peut vraiment « faire sa course » et c’est heureux car on est très occupé à jongler entre les changements de rapports, le KERS et le DRS, quand on peut l’utiliser.

On en vient au problème principal de F1 2013, selon moi. Voilà un jeu qui ne peut convenir qu’aux fans de la F1 moderne, telle quelle est aujourd’hui.

Or, justement, ce n’est pas mon cas. Selon moi, la F1 actuelle n’est plus que la caricature de ce qu’elle était à son âge d’or (les années 70 & 80, toujours selon moi). Prenons le cas des circuits par exemple : les tracés « non-traditionnels » sont -tous- des mauvaises plaisanteries qui font que même Montréal et Monza deviennent des circuits intéressants (laissons Spa de côté car qui sait combien de temps un pareil joyau va rester intact… Quand on voit déjà comment ils s’acharnent à remanier la dernière chicane, tout est à craindre !), c’est vraiment terrible !

De même, je ne suis pas du tout fan du règlement actuel de la F1 moderne avec cette obligation de changer de pneus en cours d’épreuve… Ça donne un déroulement haché et difficile à comprendre, même vécu de l’intérieur, c’est dire !

Le fait qu’il soit obligatoire de s’arrêter pour changer de pneus est débile selon moi. Tout comme les contraintes qui régissent l’emploi du DRS (si on veut absolument mettre à disposition des pilotes un bouton « push to pass », il suffit que ce dernier soit limité en nombre d’usage et c’est tout). Bref, ce jeu ne pourra plaire qu’à ceux qui adorent la F1 actuelle mais je ne fais clairement pas partie de ces fans !

Alors, le bilan ?

Mitigé en fait. Oui, le gameplay est bien équilibré, oui l’ambiance est bien présente et les effets graphiques sont bons mais le comportement de la voiture est loin d’être enthousiasmant. Donc, on ne s’ennuie pas en course (un point important tout de même) mais on ne prend pas de plaisir au volant car la voiture semble « déconnectée » (je n’ai pas de meilleur terme à proposer car ici, on est forcément un peu flou : le ressenti est quelque chose de très subjectif). L’édition 2013 de F1 par Codemasters était censée présenter une nouveauté importante avec la partie « historique »… Mais là aussi, la déception est grande : le comportement des voitures est encore pire que sur les modernes (ça bouge beaucoup, c’est rattrapable mais c’est du grand n’importe quoi !) et le contenu limité ne justifie pas, selon moi, le coût supplémentaire : vous pouvez rester à l’écart de cette option sans avoir l’impression de louper quelque chose…

D’autant que je trouve que ce titre de Codemasters est de plus en plus cher (55 euros cette fois !) sans vraiment avoir d’argument valable pour justifier cette inflation.

Et si on ne compare pas F1 2013 à ses ancêtres mais aux autres jeux (simulations y compris) ?

Dans ce cas, la réponse est variable : F1 2013 est bien accessible et fun qu’iRacing par exemple. Donc, pour le plus grand nombre, F1 2013 est un meilleur investissement qu’iRacing, surtout pour ceux qui veulent simplement s’amuser sans devoir y passer des heures avant de pouvoir mettre un pied devant l’autre…

En conclusion, on peut rester à l’écart de ce titre sans avoir l’impression de passer à côté de la simulation de l’année car ce n’est vraiment pas le cas. En revanche, on peut se demander pourquoi nos éditeurs de simulation ne prennent pas quelques leçons du côté de Birmingham : les à-côtés de la course restent toujours tristes comme un jour sans pain, pas la moindre célébration quand on gagne une course (il n’y a que SimBin qui ait compris cela), pas la moindre liaison radio avec le pilote (sauf dans iRacing où le spotter fait bien son boulot) et ainsi de suite.

Oui, nos simulations gagneraient beaucoup à s’égayer un peu et c’est bien cela que le succès de la série « F1 » de Codemasters nous apprend. Mais je crois que, à terme, ce créneau de la simulation accessible sera occupé par PCARS et ce dernier « fera le boulot » mieux et plus complètement que F1 de Codemasters et peut-être même pour moins cher !

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Moins ambitieux et plus confidentiel que l’opus de Codemasters, Reiza Studio mettait à jour à son tour son titre phare : Game Stock Car 2013. La nouvelle version est une légère évolution de l’édition 2012 et certains se sont offusqués de devoir la payer à part entière… Mais n’est-ce point ce que Codemasters nous impose chaque année ?

Game Stock Car est une simulation qui présente deux particularités inhabituelles… Tout d’abord, elle est basée sur une discipline un peu marginale : le championnat Stock Car au Brésil… Pas vraiment une série hyperconnue !

Ensuite, le logiciel lui-même repose entièrement sur une version de rFactor encapsulée… On peut donc facilement le prendre pour une mod de rFactor habilement packagée et se demander si ça vaut bien le prix ($24.90) réclamé.

Pour le savoir, vous pouvez toujours télécharger une version intégrale jouable pendant 60 minutes afin de vous faire une idée (une fois les 60 minutes écoulées, il faut payer pour pouvoir continuer…).

Des voitures de type Supertourisme, des circuits brésiliens dont seul Interlagos est vraiment connu… On peut dire que Game Stock Car n’est pas timide et affiche fièrement ses spécificités. Mais c’est quand on prend le volant qu’on comprend pourquoi ce logiciel a toute sa place dans l’offre actuelle.

Côté interface pas de surprise, c’est du rFactor rhabillé, point. En ce qui concerne les graphismes, c’est déjà plus intéressant car la version 2013 représente un progrès significatif par rapport à la version 2012… Vu ce que Reiza arrive à obtenir avec une base rFactor, on a hâte que ce studio se penche sur rFactor2 !

GSC est vraiment la pointe de ce qu’on peut obtenir avec rFactor comme base et réserve elle aussi son lot de bonnes surprises avec, en particulier, les F3 qui permettent de courses serrées avec un comportement hyperfin !

Sur la piste, on est face à un comportement également très agréable de ces grosses voitures qui fait qu’on se prend vite au jeu (de plus, les effets sonores sont très réussis et ça renforce encore le plaisir et l’immersion). Mais c’est en course que cette simulation montre son meilleur jour : enfin des IA à la hauteur !

C’est une vraie prouesse de la part de Reiza Studios : arriver à proposer des IA compétitives sans être trop agressives. Du coup, les courses sont très serrées, on n’a pas le temps de s’ennuyer tellement on doit défendre sa position tout le long… C’est rare de s’amuser autant au volant sans pression (car l’erreur ne porte pas à conséquence : votre touchette ne va fâcher personne…).

Même avec des qualités certaines, l’audience de Game Stock Car est encore relativement limitée et c’est donc principalement off-line que vous allez courir avec, même si quelques ligues l’ont adopté et organisent des championnats dessus. L’éditeur met à jour son titre régulièrement et une mise à jour courant 2013 a ajouté deux nouvelles voitures à GSC 2012 : Chevrolet Camaro et Mini Cooper.

La toute dernière version (appelée GSC 2013) améliore encore les graphismes de l’édition 2012 (qui était déjà assez spectaculaire) et apporte une catégorie supplémentaire avec les F1 historiques. Cette fois, contrairement à l’édition F1 classic de Codemasters, la nouveauté n’est pas usurpée même si le contenu est limité : juste deux modèles des F1 de 1975 (la Brabham BT44) et 1976 (la Copersucar de Fittipaldi), plus le circuit d’Interlagos dans sa version 1976. Ce mod est formidablement détaillé et bien fini, on aimerait que les autres mods disponibles sur rFactor s’approchent plus souvent de ce niveau !

Les voitures ont également un comportement très intéressant et je dois avouer que réussir à boucler un tour rapide à bord de la Brabham BT44 sur le vieil Interlagos est un défi qui est très prenant (et pas facile !).

Bref, on l’aura compris, je suis très positif sur GSC 2013 et je vous encourage à tester cette simulation qui donne un ultime coup de jeune à rFactor. Reiza Studio a incontestablement réussi son coup et ça commence à se savoir puisque la communauté commence à embrayer : sur nogripracing.com, on commence à trouver des mods et surtout des circuits supplémentaires pour GSC, preuve que les Simracers reconnaissent la qualité du travail produit par le studio brésilien.

Pas une seule critique, tout est bon dans GSC ?

Pas tout à fait… J’ai quand même remarqué que lors des premiers tours d’une course, lorsque tout le peloton est encore groupé, on peut déceler quelques ralentissements dans l’affichage qui devient, brièvement, moins fluide. De plus, j’ai noté que les IA étaient trop rapides quand elles étaient paramètrées à 100 % (heureusement, c’est réglable) mais, point positif, on n’a plus ce vieux bug de rFactor d’IA trop rapides pendant les qualifs et trop lentes pendant la course, là, c’est plus équilibré.

Enfin, le karting fait partie des nouveauté de l’édition 2013 mais je n’ai pas été convaincu par cet ajout : au volant, on ne retrouve pas vraiment cette impression de vivacité qui est propre au karting…

Longue vie à GSC, surtout si Reiza décide d’embrayer sur la base de rFactor2 pour la prochaine version !

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Un nouveau documentaire sur l’histoire de la F1 : « 1 ».

Est-ce une retombée du phénomène « Rush » ?

Peut-être car, en ce moment, l’histoire de la F1 semble intéresser le public (et ça se comprend vu comment la F1 actuelle est triste à pleurer !)… Donc, un nouveau documentaire soigné est en train de sortir aux USA (sortie limitée à quelques salles d’abord, sortie mondiale prévue pour le printemps 2014) en ce moment.

Et voici la bande annonce de ce documentaire :

Bon, et alors ?

Il existe des dizaines de documentaires sur Youtube (gratuits donc), certains très bons (surtout ceux la BBC) qui sont plus ou moins comparables à celui-ci… Pourquoi donc payer pour un doc de plus ?

J’ai pu voir ce film en intégralité car je l’ai téléchargé (après l’avoir payé !) depuis iTunes. Ne vous précipitez pas : « 1 » n’est disponible sur iTunes que pour ceux qui ont un compte aux USA (et qui payent avec une carte ricaine par la même occasion…) et c’est pourquoi je vous propose cet avis ici et maintenant…

Après visionnage et réflexion, je crois pouvoir dire que ça vaut le coup, effectivement. Car même s’il y a des tonnes de documentaires plus ou moins bien réalisés sur le sujet, là, il s’agit d’un film avec une vraie écriture, un vrai déroulement, un angle bien choisi et poursuivi jusqu’au bout. L’angle, c’est l’évolution historique de la F1 sur le plan de la sécurité des pilotes : désastreuse dans les années 60 et 70, elle s’est progressivement améliorée au fur et à mesure que la F1 a gagné en audience car il est devenu choquant puis enfin inacceptable de voir les pilotes mourir en direct (quelquefois dans des conditions horribles, on pense à Bandini ou à Williamson).

Cet angle permet d’entendre avec plaisir les témoignages des grands acteurs (ceux qui sont encore vivants) qui ont vraiment participé à cette histoire (y compris Jacky Ickx qui s’exprime plutôt rarement). J’y ai même appris des choses !

En revanche, ce n’est pas toujours super facile à comprendre car il n’y a aucun sous-titre (sauf quand Fittipaldi s’exprime en Français pour la TV suisse en 1975) et certains ont une prononciation (en anglais) un peu limite, genre Lord Hesketh qui s’exprime pour lui, sans doute…

En attendant que vous puissiez voir ce film, voici une playlist de documentaires sur le sujet disponibles sur Youtube…

J’oubliais !

Si vous voulez en savoir plus sur tous ces champions, il y a mon livre « La malédiction des champions du monde de F1 »

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Critique du film Gravity, sans spoiler !

Ce matin, j’ai pu aller voir le film Gravity avec George Clooney et Sandra Bullock (eh oui, en Floride, il sortait aujourd’hui). C’est un film de SF dont voici le pitch par Wikipedia : Le commandant de la Navette Matt Kowalski (George Clooney) et l’astronaute Ryan Stone (Sandra Bullock), seuls survivants d’une mission spatiale destinée à réparer le télescope Hubble tentent de retourner sur Terre en regagnant d’abord la station spatiale internationale. Article complet à http://fr.wikipedia.org/wiki/Gravity_(film)

gravity-movie-poster

Je suis un grand amateur de SF et je vais voir -presque- systématiquement les films sur ce sujet. Hélas, je suis souvent déçu par le traitement réservé à ce genre où l’accent est mis sur le spectaculaire au détriment de l’histoire…

Cette fois, j’étais confiant sur l’aspect spectaculaire du film (il suffisait de voir les différentes bande-annonces qui circulent depuis un moment) et je n’attendais pas grand-chose de l’historie car le pitch est assez clair et le scénario parait simple : une histoire de survie, d’accord. Mais j’avais aussi en tête de tester une fois de plus (une dernière fois ?) la 3D avec ce titre qui paraissait taillé sur mesure pour exploiter la vision en relief…

En effet, si la 3D peut être utile, c’est bien pour un film comme celui-ci, non ?

Et, sur ce plan, je n’ai pas été déçu. Je dois même dire que je pense qu’il s’agit du tout premier film où la 3D apporte vraiment quelque chose. Autant le dire tout de suite, Gravity est vraiment très réussi sur le plan visuel, promis !

C’est magnifique et pas seulement sur le plan esthétique car ça renforce encore la précision des événements qui s’enchainent avec frénésie pendant les grandes scènes de destruction (non, c’est pas un spoiler !). La bonne surprise, c’est que le scénario est réussi, lui aussi : l’histoire est sobre et centrée sur l’essentielle, c’est déjà bien.

Certes, on trouve ça et là les invraisemblances habituelles (sauf celle du bruit dans l’espace, heureusement évitée !) mais rassurez-vous, il y en a assez peu finalement (hey, c’est un film hollywoodien, pas un documentaire !). Mais, dans l’ensemble, on « marche » assez bien avec les acteurs tout au long du déroulé.

Un truc bien vu tout au long du film : l’importance de la gravité (ou, plus exactement dans le cas qui nous occupe, de son absence…).
On se rend compte que sans la gravité, tout est plus difficile. Il faut prendre appuis pour chaque geste, chaque fois qu’on déclenche une action, on se prend la réaction en contrepartie… Ce facteur est très bien rendue alors que ce n’était pas évident au départ.

Donc, mon conseil : allez-y et choisissez les séances avec la 3D (je croyais pas que j’écrirais cela un jour !).

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Une critique (positive) du film « Rush »

La plupart du temps, j’évite de parler des films vus au cinéma car il est rare que j’ai quelque chose de positif à dire dessus. Je fais une exception aujourd’hui pour ce film à cause de son sujet central : la saison 1976 de F1 avec l’affrontement Lauda/Hunt.

Il est rare d’avoir un bon film sur le sport-auto qui ne soit pas un documentaire. Selon moi (j’insiste, la suite n’engage que moi), le tout meilleur film sur le sport-auto est et reste « Truth in 24 hours » que j’intégre ici (au cas où vous ne l’auriez pas encore vu) :

Revenons à Rush. Ce nouveau long-métrage, très attendu par les passionnés, vaut-il la peine d’être vu ?

Oui, sans aucun doute !

Respecte-t-il l’authenticité de l’histoire ?

Non, pas complètement mais les quelques petites entorses faites ne change pas grand-chose au résultat final qui est, disons-le, très bon.

Les vrais passionnés vont tout de suite dire « quelles entorses ? »… Souvent les scènes des courses sont tournées sur des circuits qui n’ont rien à voir avec le grand prix qu’elles sont supposées représentées (exemple : Brands Hatch à la place de Monza !). Mais la qualité du plateau de voitures réunies est tout de même étonnant. Souvent, on voit que certains petits détails ont été respectés alors qu’ils allaient passer inaperçus pour la plupart. Il y a donc un grand respect global pour l’histoire (mettons 80% d’authenticité ce qui est énorme pour un long-métrage qui, rappelons-le n’est PAS un documentaire).

Ensuite, il y a quelques inexactitude dans le scénario qu’il serait fastidieux et pas très utile d’énumérer (la rencontre de Lauda avec sa femme par exemple, pas du tout comme cela selon les propres livres de Lauda…). Mais les points positifs l’emportent largement tout de même et, avant tout, la qualité du casting montre le souci du détail et de l’authenticité des producteurs du film (les deux acteurs principaux sont tout à fait à la hauteur du pari ce qui est déjà beaucoup).

Alors, tu es 100% positif, c’est le film de l’année ?

Pas tout à fait. Dans l’ensemble, c’est très bon, rien à dire mais… Oui, il y a un mais, je dois avouer que j’attendais encore mieux !

Suis-je trop exigeant ?

Pas vraiment, je m’explique : l’ambiance globale souffre, à mon avis, de notre époque. Je pense, je crois que le même film tourné il y a vingt ans serait encore meilleur (mais il n’aurait sans doute pas pu bénéficier des mêmes moyens sur le plan technique). Il y aurait moins besoin de faire dans le spectaculaire, moins besoin de garder un rythme frénétique qui donne un montage trop haché, selon mon goût en tout cas.

Et c’est là qu’on voit que les deux principaux bons films sur le sport-auto restent encore au-dessus de Rush. Je veux parler de « Grand Prix » (de John Frankenheimer) et de « Le Mans » de Steve McQueen. Ils sont presque aussi spectaculaires mais sont surtout plus proches de l’esprit réel du sport-auto (toujours selon moi).

J’oubliais !

Si vous voulez en savoir plus sur tous ces champions, il y a mon livre « La malédiction des champions du monde de F1 »

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Deux bonnes nouvelles sur le front de mes livres… Pour moi, en tout cas !

Tout d’abord, les ventes de mes livres se maintiennent et c’est tout de même le plus important !
Les ventes sont bien aidées par le succès du dernier titre de Murielle : « Montessori pour les bébés » (que vous pouvez trouver à http://blog.montessori.fr/?page_id=1992).

Non pas que cela représente des revenus importants car ça veut d’abord et avant tout dire qu’on est lu… Et ça, ça compte, ça compte plus que tout même.

Si écrire des livres permettait de devenir riche, cela se saurait !
Mais, à de très rares exceptions près (et assez connues), ce n’est pas le cas. Même en vendant correctement (c’est mon cas) et même en étant auto-publié (c’est aussi mon cas), le niveau des revenus n’équivaut toujours pas à un SMIC, c’est dire…

Bref, cette précision étant faite, je suis tout de même heureux d’annoncer que mes ventes (cumulées) de livres auto-publiés viennent de passer le cap des 7000 exemplaires (pour mémoire, j’avais publié dernièrement le détail de mes statistiques dans ce domaine, voir à http://www.alain-lefebvre.com/?p=1894). C’est toujours agréable de franchir ce genre de seuil mais, promis, je ne fais plus auto-triomphalisme avant de passer la barre des 10 000 !

L’autre bonne nouvelle, c’est le commentaire que mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » vient de recevoir sur Amazon.fr dernièrement. Ce commentaire n’est pas seulement agréable (une bonne critique a un effet euphorisant, presque aussi fort qu’une critique négative est déprimante…) mais il montre également que ce lecteur a parfaitement compris mon propos… Ecrire pour des lecteurs de cette trempe, c’est un honneur et un plaisir.

La critique en question est visible à http://www.amazon.fr/product-reviews/B005HDX45S/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1

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24H00 du Mans sur rFactor : on termine et on gagne !

La semaine dernière, j’ai disputé des 24H00 du Mans virtuelles avec mon fils sur rFactor. Le récit complet (avec une vidéo) se trouve sur « Theracingline » qui le meilleur blog francophone sur le Simracing.

Le sourire de la victoire ! Avec Val Lefebvre, juste après l’arrivée de nos 24H00 du Mans 1977 (mod rFactor sur circuit version 1991 par VirtuaLM). Bilan : 394 tours parcourus, 4 tours d’avance sur le second (seulement 25 voitures à l’arrivée sur 55 au départ…) et une panne de freins à 20mn de la fin (mais j’ai tout de même pu trainer la voiture jusqu’au drapeau à damiers, ouf !). C’était géant mais c’est clair qu’on fera pas ça tous les jours !

Sur Facebook, j’avais mis à jour mon statut au fur et à mesure du déroulement de la course… ça donne ça :

Aujourd’hui, je dispute les 24H00 du Mans 1977 au volant d’une Alpine A442 (il s’agit de simulation sous rFactor bien sûr…) avec mon fils Val Lefebvre… La magie du Mans nous fait encore rêver puisque se sont nos 3ème 24H ensemble (mais on a réussit à terminer qu’une fois).
Pour le moment (3H00 de course disputée déjà), ça se passe bien : on est en tête avec un tour d’avance sur le second (Porsche 936). Mais je connais Le Mans désormais : c’est quand on croit que c’est plié que cette course vous fait sentir que ça n’est jamais terminé avant le drapeau à damiers…

  • Alain Lefebvre Quelques minutes avant de reprendre le volant pour mon prochain relais (Val en piste en ce moment), toujours en tête avec toujours un tour sur la 936 survivante (celle de Pesca/Ickx est déjà partie en fumée !).
  • Alain Lefebvre Ouf, j’ai bien mérité d’aller diner !
    Toujours en tête, la nuit tombe, les incidents se multiplient… C’est la magie de la nuit du Mans !
  • Alain Lefebvre On vient de passer la cap du premier quart de la course, la route est encore longue…
  • Nicolas Rolin Restez concentré, la course est longue et nos expériences passées nous ont montrées que les pannes, ça arrive !
  • Alain Lefebvre Avant de prendre mon relais : déjà 130 tours de parcourus (on va en faire un peu moins de 400 je pense…), encore plus de 16H00 de course, la nuit bat son plein !
    Merci Nicolas Rolin pour ton soutien et je suis sûr que tu aimerais être avec nous en ce moment…
  • Alain Lefebvre Encore 14H00 de course, déjà 160 tours parcourus, tout va bien, toujours ne tête mais déjà un peu de fatigue qui commence à se faire sentir (genoux gauche à détendre dans chaque ligne droite). Val au volant en ce moment, je vais essayer de dormir un peu…
  • Alain Lefebvre C’est le matin !
    270 tours parcourus, encore 7H30 de course, le rythme a baissé (la voiture est un peu abimée… Et ce n’est pas la seule !) mais on garde la tête, toujours devant la 936. Les rangs se sont éclaircis aussi… C’est dur Le Mans !
  • Alain Lefebvre Plus que 6H00 de course… Mais la 936 remonte désormais et menace notre leadership (faut dire qu’on a pas mal perdu en vitesse de pointe…). On serre les fesses en espérant que nos deux tours d’avance vont suffire !
  • Alain Lefebvre Je viens de terminer mon avant-dernier relais (on fait des double-relais en fait) : encore 2H30 de course, 354 tours effectués, toujours en tête avec deux tours sur la 936, on commence à y croire et on est désormais en mode « cruise » pour terminer en douceur (plus que 25 voitures en piste sur les 55 du départ…). Merci à tous pour votre soutien !
  • Alain Lefebvre à moins de 2H00 de l’arrivée, je pensais qu’on allait terminer en douceur… Mais c’était sans compter sur l’impétuosité de Val (ah, jeunesse…) qui a décidé de battre et de rebattre le record du tour !
    Cela fait déjà 4 fois qu’il a battu mon meilleur tour (qui était en 3’27.9) et il est descendu en 3’25.6… où s’arrêra-t-il ?
  • Alain Lefebvre On vient de terminer et on gagné mais pas sans mal : panne de frein avant gauche à 20mn de la fin !
    Du coup, j’ai bouclé les derniers tours en me trainant et en ne freinant que du bout des orteils… La voiture tirait à droite à chaque freinage mais ça restait relativement gérable (moins grave que quand c’est tout un côté qui est en panne de freins, heinNicolas Rolin ?).
  • Alain Lefebvre Bref, Le Mans reste Le Mans jusqu’à la dernière minute !

 

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Capsules compatibles Nespresso : test des capsules de café Gourmesso

Saviez-vous que le marché des capsules de café pour machines compatibles avec Nespresso (marque de Nestlé) représente 500 millions d’unités par an ?

Evidemment, un tel volume excite les convoitises alors que c’est toujours Nestlé qui capte l’essentiel de cette manne… Du coup, les concurrents commencent à arriver sur ce segment qui est non seulement juteux (avec ou sans jeu de mot ?) et qui n’est plus marginal (rappel : 500 millions d’unités par an !). Maison du Café s’y est mis ainsi que d’autres, tous disponibles dans les grandes surfaces (Carrefour et Casino proposent aussi leur propre marque !), preuve que ce type de consommation commence à se répandre pour de bon.

J’ai testé ces différentes alternatives (pas toutes !) et je dois dire que ce qui est proposé par Casino ou Maison du Café est décevant (quand on compare au produit vidé, c’est-à-dire à Nespresso ou même aux différentes capsules à remplir soi-même). Et quand j’écris « décevant », c’est pour rester gentil (vous me connaissez !).

Bref, Gourmesso a pris contact avec moi (suite à mes différentes posts sur le sujet que vous pouvez retrouver ici et ) pour me proposer de tester leurs capsules et j’ai accepté. Voici le résultat de ce test sans prétention.

gourmesso

Dans la vidéo ci-dessous, je montre à quoi ressemble le résultat qui, disons-le tout de suite est tout à fait honorable (et, sans vouloir être lourd, c’est vraiment bien mieux que Maison du Café ou Casino !). Gourmesso met en avant son avantage de prix mais le prix n’est pas le critère le plus important si le résultat est raté. Là, on peut dire que ce n’est pas le cas. Alors, voici une alternative crédible à Nespresso (dans le domaine du prêt à employer car il ne faut pas oublier les capsules à remplir soi-même) ?

Hum, pas tout à fait complètement (si je puis me permettre). Les capsules Nespresso (en dehors de leurs propres défauts comme l’emploi de l’alu et toutes ces choses) restent tout de même un poil devant car le café qui en résulte me semble (j’insiste sur la subjectivité de cette opinion car, en matière de goût, on est forcément dans le subjectif, en plein dedans même !) être un peu plus consistant.

Consistant ?
Que veux-tu nous dire par cela ?

Eh bien, avec Nespresso, pas une goutte de l’eau chaude sous pression ne tombe dans la tasse sans être passé à travers le café. Avec Gourmesso, ce n’est pas encore tout à fait le cas : dans 2 cas sur 3, il faut une à deux secondes avant que l’eau ne réussisse à percer l’opercule et donc, on voit couler de l’eau « pure » avant qu’elle soit ensuite colorée par le café. C’est court mais cette différence existe. Gourmesso arrivera-t-il à améliorer sa formule pour éliminer cet ultime défaut ?
Le fabriquant annonce déjà un nouveau matériaux pour ces capsules, la solution est peut-être là-dedans…

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PETITE HISTOIRE DES BASES RELATIONNELLES ET DU LANGAGE SQL

Un excellent article de Damien Poulain à http://www.decideo.fr/Petite-histoire-des-bases-relationnelles-et-du-langage-SQL_a6377.html que vous pourrez compléter utilement par cette « La généalogie des SGBD » à http://fadace.developpez.com/sgbdcmp/story/

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Mon rôle en tant « qu’éditeur »…

En tant qu’auteur auto-publié totalement intégré (ouf !), je suis également capable de jouer le rôle d’éditeur pour les livres des autres. Je ne le fais pas régulièrement, ce sont plutôt des exceptions, soit parce que je collabore à un titre en tant que co-auteur (comme pour notre livre sur l’histoire de l’informatique avec Laurent Poulain ou, plus récemment, « Le miroir brisé des réseaux sociaux » avec François Liénart), soit parce que je m’occupe de publier les livres écrits par Murielle, mon épouse.

Et, justement, elle vient de terminer son 4ème ouvrage : Montessori pour les bébés. Ce nouvel ouvrage a été l’occasion d’un vrai travail d’équipe puisque Quentin, notre fils aîné, a contribué avec des illustrations et nous avons également intégré la préface de Bernadette Moussy. De mon côté, mon apport est strictement « technique » : j’ai composé la couverture, je me suis occupé de la mise en page et j’ai contribué aux phases (nombreuses !) de corrections. Ensuite, il s’agit juste de générer les fichiers et de les poster sur les différentes plateformes de publication.

Eh bien, même cantonné dans ce rôle « technique », sortir un livre représente une somme de travail significative et, bien sûr, pendant ce temps-là, mes propres projets sont mis entre parenthèses… Car l’investissement requis ne permet pas de se disperser sur plusieurs projets à la fois ; lors de la phase finale, vous n’avez plus qu’une idée : c’est d’en avoir terminé avec le projet en cours qui devient complètement obsédant !

Il y a typiquement un « effet tunnel » lors de cette période intense : plus rien ne compte tant que ce n’est pas enfin fini. Même si ce n’est pas vraiment un de mes livres (je n’en suis pas l’auteur, c’est très clair), je ne peux m’empêcher de considérer qu’il s’agit tout de même d’une de mes créations et cela me permet de comprendre le type d’attachement que ressentent les éditeurs pour les ouvrages qu’ils ont contribué à faire naître… Et là, on réalise que les éditeurs sont encore plus mal compris que les auteurs et ce n’est pas peu dire !

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Parlons chiffres : 42 mois de ventes de livres auto-publiés

Je viens de passer 4 jours pleins à compiler les chiffres de ventes de mes différents ouvrages auto-publiés. En tout, ça représente 42 mois de vente (les premières ventes remontent à mars 2010 sur la Kindle Store d’amazon.com pour « Perdu dans le temps ») répartis sur 19 ouvrages (j’ai inclus dans ces stats les ouvrages de mon épouse que j’ai édités et dont je m’occupe de leur bonne distribution…). Cela m’a pris autant de temps car aucune plateforme ne présente ses chiffres de la même façon et, pour dire les choses comme elles sont, ce n’est jamais complet ni facile à lire… Bref, je suis allé à la pêche, convertir, normaliser et additionner le tout (qui figure désormais dans une feuille de calculs géante sous Numbers dont je suis assez fier…).

Alors, ça donne quoi ?

Vous voulez LE chiffre là, tout de suite ?
OK, j’ai vendu (je ne compte pas les diffusions gratuites, ça fausse les stats !) 6563 livres sur cette période, tous les ouvrages confondus. Selon votre perception et votre connaissance du milieu, ça vous paraîtra beaucoup ou peu… Je peux dire que c’est moins en volume qu’à travers les différents éditeurs avec lesquels j’ai collaboré (mais, avec eux, c’était sur une plus longue période) mais, en revanche, ça représente bien plus en matière de gains (car les éditeurs se réservent la part du Lion alors que l’auto-édition me permet de récupérer jusqu’à 70 % du produit de la vente de chaque livre…).

Ce que je peux d’ores et déjà déduire de cet effort, c’est qu’Amazon écrase tous les autres et ce, assez largement. Sur ces 6563 livres, 5399 ont été vendus via Amazon dont 4229 sur les différentes Kindle Stores du géant Américain (et 1130 au format papier fabriqué par Createspace mais diffusé ensuite par amazon). À côté de cela, les 935 ouvrages écoulés par Immatériel sur les autres plateformes numériques (Fnac, Kobo, iBook, etc.) font pâle figure… Au début, il est naturel de vouloir que ses livres soient présents et disponibles partout, le plus largement possible. Mais, au regard de ces chiffres, on s’aperçoit que ça ne sert pas à grand-chose : à part quelques (rares) exceptions, la plupart de mes titres s’écoulent correctement sur amazon et presque pas sur les autres.

Conclusion, il me semble que le Kindle a déjà gagné la première manche, assez largement d’ailleurs. Le livre papier est toujours présent pour certains titres, pas du tout pour d’autres (comme quoi ça dépend bien du public visé). Pour ce qui est de la diffusion sur papier, je suis bien content d’être passé de Thebookedition à Createspace puisque j’ai vendu plus avec ce dernier en 11 mois (1130 ex.) qu’avec le premier en 42 mois (154 ex.)… Ici, c’est la différence de prix qui joue à fond (Createspace permet de fabriquer pour moins cher et donc de proposer des livres moins coûteux).

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Critique du livre « La faille — volume un : la quête d’Echo »

C’est la nouvelle production du duo d’auteurs M.I.A. Après après « Rémoras » et « La trappe » voici « La faille » une trilogie. Il s’agit d’une nouvelle œuvre de fiction, de science-fiction même un peu dans le même ton que les deux précédents mais également largement différent. « La quête d’Echo » et le premier volume de cette trilogie et je dois avouer que je l’ai dévoré fiévreusement comme on le fait avec un bon livre.

Car il s’agit là d’un livre réussi sur tous les plans. J’ai même trouvé une séquence d’émotions au moment de la mort du nomade Murray et, à ce moment-là, le chef Miles est presque sympathique.

J’aime aussi quand les auteurs de fiction ne prennent pas les lecteurs pour des idiots et prennent soin de respecter les contraintes du monde réel. On trouve ce soin dans le premier volume de « La faille » avec la gestion de l’eau particulièrement critique dans le monde où se retrouve Echo… J’aime ça car j’ai alors l’impression qu’on respecte mon intelligence et qu’on se doute je ne lis pas sans faire attention à ce que je lis !

Comme d’habitude, les deux auteurs de « La faille » ne se contentent pas de nous proposer un récit bien ficelé et palpitant (ce qui est déjà beaucoup !) mais versent dans la critique sociétale bien pensée. Que deviendrait notre société si un « grand cataclysme » la secouait jusque dans ses bases ?

Et que deviendrait-elle quand elle aura réussi à surmonter cette grosse épreuve après bien des siècles ?

C’est aussi à cette utile réflexion que nous invite ce premier volume…

Cette trilogie promet beaucoup et, bien sûr, j’ai déjà hâte de lire le second volume !


La Faille – Volume 1 : La quête d’Echo

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« Epouvantails, autruches et perroquets — 10 ans de journalisme sur le 11-Septembre » : un documentaire très révélateur sur l’état des médias

Aujourd’hui, je vous invite à regarder ce documentaire « Epouvantails, autruches et perroquets — 10 ans de journalisme sur le 11-Septembre » qui, comme son nom l’indique, porte sur le traitement du 9/11 par les médias. C’est un peu long (1H40) mais c’est très bien fait et significatif :

Une enquête passionnante et édifiante du journaliste Olivier Taymans sur le naufrage médiatique du 11-Septembre.
Le documentaire analyse la façon dont les grands médias ont eu tendance à occulter les zones d’ombre et les remises en question sérieuses de la version officielle des attentats, tout en dénigrant ceux qui osent douter. Quiconque se permet de douter est qualifié de conspirationniste, d’antiaméricain, voire d’antisémite ou de négationniste, autant d’épouvantails destinés à verrouiller la parole.

Pourtant, les remises en question de la version officielle des attentats du 11-Septembre sont portées par de nombreux experts qualifiés, parmi lesquels des physiciens, des ingénieurs du génie civil, des pilotes professionnels, des officiers militaires et du renseigment, des leaders politiques … mais vous ne les avez jamais vus à la télévision.
Une enquête sur cet étrange tabou médiatique.

D’un autre côté, difficile d’être surpris par l’attitude des journalistes montrés dans ce documentaire (avec un grand morceau de bravoure quand on voit le « formidable » Philippe Val traiter de « criminels » tous ceux qui osent douter de la version officielle… ou quand le pauvre Marin Karmitz faire l’amalgame entre doute du 9/11 et négationisme… En voilà deux qui ont bien mérité de la postérité !). Ce n’est pas nouveau et on peut s’en rendre compte en revoyant l’excellent « Pas vu à la télé » (j’ajoute ici le documentaire « Pas vu, pas pris » qui, en fait, fait suite à « Pas vu à la télé ») ou le plus récent « Les nouveaux chiens de garde » qui montre que ces valets des médias sont des nervis du système et certainement pas au service du public et de la vérité.

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Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des abandons !

« Il n’y a pas d’échec, il n’y a que les abandons ». Cette citation est attribuée à Albert Einstein. Je dois dire qu’elle reflète bien mon état d’esprit du moment : ne jamais renoncer. Et c’est justement ce que j’ai fait en publiant la seconde édition de mon recueil « Un auteur à succès« . Dans cette seconde édition, j’ai remplacé une des nouvelles qui était un peu faible (l’homme le plus riche du monde) par un tout nouveau récit que j’aime bien (la tour de fer). Jusqu’à présent, je dois avouer que, ce recueil « un auteur à succès » n’a justement pas été un succès !

Mais ce n’est pas pour autant que je vais abandonner la partie, au contraire !
J’ai pour principe de faire évoluer mes livres, de les corriger, de les enrichir et donc de publier des nouvelles éditions de mes ouvrages dès que possible. C’est ce que je viens de faire pour ce dernier et c’est également ce que j’ai fait pour tous les autres ou presque.

Car il faut du temps pour qu’un livre trouve son public. Par exemple notre livre sur l’histoire de l’informatique, rédigé avec Laurent Poulain, lorsque nous l’avons publié il y a maintenant presque trois ans, les débuts ont été très décevants. Et puis, petit à petit, ce livre a fini par trouver un lectorat. Du coup, aujourd’hui, je suis motivé à le mettre à jour, à en faire une seconde édition même si cela représente un travail considérable.

L’écriture n’est pas une activité spectaculaire et l’édition est une activité à long terme. Une fois qu’on a compris ça, on vit plus facilement les aléas et les évolutions de ce travail.

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Amateurs de sport-auto, découvrez les « track days » !

Je vous invite aujourd’hui à une découverte roborative pour tous les amateurs de sport-auto : les track days (littéralement « journées de piste »). Cette notion est culturellement bien connue aux USA (voir à http://en.wikipedia.org/wiki/Track_day). En effet, l’organisation de track days est très populaire aux États-Unis, il y a même des constructeurs spécialisés dans ce type de voiture et, progressivement cela commence à se populariser également en Europe (voir à ce sujet un site vraiment bien fait sur le sujet à http://www.super-trackday.com/). C’est définitivement une bonne façon de découvrir ce qu’est vraiment le pilotage sur circuit !

J’ai participé avec mon fils Val aux track days organisés par Ayari les 26 & 27 juillet dernier (voir àhttp://www.ayaritrackexperience.com/) sur le magnifique circuit de Dijon-Prenois. Nous sommes allés avec ma Porsche Cayman. Le plan initial était de tourner à deux voitures : lui au volant ma Porsche et moi au volant d’une autre Porsche louée à cette occasion (une 911 GT3 RS !) et je dois dire que cela a été une expérience mémorable (dont je parle aussi un peu dans cet article pour souligner la différence avec la simulation). Finalement la journée de roulage s’est super-bien passée, cela a été une très bonne expérience, autant pour moi qui n’avais pas roulé depuis longtemps (en réel sur circuit), que pour Val dont c’était la première expérience sur circuit en sport auto (alors qu’en simulations il commence à avoir une bonne expérience puisqu’il est mon coéquipier dans nos courses endurance). Val a même roulé beaucoup plus que moi, y compris au volant de la GT3 et il a adoré cette expérience.

Ma Cayman avec Val au volant...

Ma Cayman avec Val au volant… Photographie : Kévin RUEFLIN.

Je ne vous raconte pas cela pour vous donner envie (enfin si mais dans le sens positif du terme, pas « à la française », si vous voyez ce que je veux dire…) mais plutôt pour mettre en avant ce que peut apporter ce genre d’expérience dans la compréhension de ce qu’est le pilotage (pour ceux que ça intéressent !).

L’intérêt des track days est multiple : il permet de découvrir la pratique sur circuit dans un contexte simplifié qui n’est pas intimidant. Car, s’engager directement en compétition est évidemment beaucoup plus « rude » et bien plus contraignant !

On peut bien sûr passer par la case club comme les clubs Porsche qui organisent des réunions toute au long de l’année sur des circuits mais, là encore, il faut au moins avoir une Porsche… Donc, là aussi, ce n’est pas forcément accessible à tous alors que les track days sont ouverts à tous du moment que vous avez une voiture « sportive » (et là, la définition est assez large), vous êtes accepté et vous tournez avec les autres « pilotes » sans plus de contraintes. Vous avez juste besoin de porter un casque au volant de votre voiture (c’est la seule contrainte obligatoire et incontournable, pas besoin de revêtir toute la panoplie homologuée FIA : combinaison ignifugée, gants, bottines et même sous-vêtements du même acabit !). Ni d’avoir un extincteur à bord et un arceau-cage comme la compétition sur circuit l’impose habituellement pour pouvoir s’aligner même dans les catégories réservées aux débutants. Donc, bien moins de contraintes lors des track days et c’est toujours cela de gagné.

Bien entendu, ça peut paraître bizarre de devoir mettre un casque (après tout, une voiture, ce n’est pas une moto, vous ne risquez pas de tomber de votre siège !) mais je vous confirme que c’est bien nécessaire !
Croyez-moi, c’est vraiment justifié : il suffit d’avoir fait quelques tête-à-queue au bord de sa voiture sur un circuit pour se rendre compte que, lors de ces « instants intenses » on est fortement ballotté dans tous les sens et que votre tête peut alors venir frapper la vitre de votre portière et, on réalise qu’on est bien content d’avoir respecté l’obligation d’avoir mis un casque sur votre précieuse cervelle… Donc, les track days sont bien une façon simple, sécurisée et peu contraignante d’accéder à la pratique sur circuit.

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La belle 911 GT3 RS, toujours avec Val au volant… Photographie : Kévin RUEFLIN.

L’autre avantage c’est que c’est très encadré (et ce n’est pas contradictoire avec la légèreté des contraintes). On ne vous lâche pas « comme ça », vous commencez le matin par un briefing où on vous explique à quoi ressemble le tracé, ses principales caractéristiques, quels sont les endroits pièges (et, sur un circuit comme Dijon-Prenois qui est plutôt impressionnant, cette introduction est bienvenue !). On vous explique aussi quelle est la signification des différents drapeaux parce que, bien sûr, il y a des commissaires tout autour de la piste et on va vite s’apercevoir que ces commissaires sont très utiles et mêmes complètement indispensables. En fait, morceau par morceau, couche par couche, le briefing vous apporte tout ce qu’il faut savoir pour une pratique sécurisée car comme vous n’allez pas être seul en piste, il va donc falloir être capable de vous insérer dans le trafic et de gérer ce trafic au mieux.

Le trafic est un point important, surtout pour la sécurité mais ce n’est pas le seul : il y a aussi les aspects techniques. Là encore, les organisateurs vont font des recommandations qu’il est important de comprendre et de suivre, surtout en ce qui concerne la pression des pneus qui est évidemment très différente de la pratique routière habituelle. Sur le circuit, on vous indique qu’il y a une « station de gonflage » à votre disposition pour contrôler et ajuster cet aspect. On vous incite à faire peu de tours d’affilée pour commencer et aussi par la suite afin de permettre aux pneus mais aussi aux freins de refroidir. Car ces équipements ne sont pas conçus pour résister à l’intensité de la pratique sur circuits et on s’en aperçoit vite !

Surtout quand on tourne pour la première fois, vous avez forcément tendance à « surpiloter » plus ou moins et, du coup, à accentuer encore les réactions d’une voiture qui vont être amplifiées par la relative souplesse des suspensions (même les voitures dites sportives sont réglées afin d’être capables d’absorber des conditions de routes « normales » donc bien plus souples que si elles ne roulaient que sur piste…). Donc, dans un premier temps, la voiture va bouger beaucoup et si vous bougez beaucoup aussi au volant ça va encore être accentué et, au bout du compte, ce sont vos pneus qui encaissent le choc. Et, même si ça paraît incroyable, il faut savoir qu’en quelques tours d’un circuit comme Dijon, si vous ne prenez pas de précaution et que vous surpilotez beaucoup, vous pouvez arriver à « flinguer » vos pneus (et même vos freins par la même occasion !).

Une fois sur la piste, vous allez vous apercevoir que, comme souvent, le pilotage est un « art simple et tout d’exécution » !
Bien entendu, si c’est votre « trip », vous pouvez aussi faire hurler les pneus de votre voiture (mais pas longtemps, voir plus haut…) comme le kéké de base ou dans une série américaine bas de gamme mais ça ne sera pas très efficace (en termes de chrono…). En fait, pour être efficace, pour aller vite, il faut piloter propre. Piloter propre ça veut dire avoir des trajectoires fluides et ça veut dire aussi éviter à tout prix de « surpiloter ». Surpiloter (vous avez remarqué que j’aimais bien cette expression, hein !) c’est donner des coups de volants trop secs et trop amples, faire glisser la voiture, rentrer trop fort dans les virages parce que, même si ça vous surprend, on perd beaucoup plus de temps en freinant très tard et à rentrer « en vrac » dans un virage qu’à sacrifier (un peu) l’entrée de virage pour soigner sa sortie. Il faut donc freiner suffisamment tôt afin d’arriver à choper le point de corde et pouvoir accélérer le plus tôt possible. C’est une équation bien connue des vrais pilotes : il y a beaucoup plus à gagner lorsqu’on soigne la sortie de virage qu’à faire un freinage « de la mort qui tue » en entrée (une exception toutefois : lors d’une bagarre en peloton où le freinage est bien souvent la seule occasion de passer son adversaire, on perd un peu de temps mais, au moins, on se retrouve devant l’autre… sauf si ce dernier est assez malin pour vous laisser passer, et vous repasser en sortie selon la classique manœuvre du « une-deux » mais c’est un autre sujet…). Donc, si votre objectif, c’est le chrono, il va vous falloir apprendre à piloter propre et, évidemment, c’est plus facile à écrire qu’à faire parce que quand on est spectaculaire et qu’on se bat beaucoup au volant on peut avoir l’impression d’aller vite mais en fait c’est pas vrai.
Ce côté « rester en dedans » peut être un peu décevant pour les amateurs qui s’imaginent que le pilotage sur circuit est forcément très agressif et forcément très spectaculaire. C’est presque le contraire au final.

Et ça, les track days peuvent vous permettre de le découvrir, de le comprendre et de le mettre en application parce que vous n’êtes pas seul dans cette expérience. Il y a bien sûr les autres participants avec lesquels vous pouvez avoir des échanges dans une atmosphère qui n’est pas celle de la compétition mais, surtout, l’encadrement qui est formé le plus souvent d’anciens pilotes de notoriété qui vont justement vous expliquer ces choses avec autorité et compétence, vous donner des observations après vous avoir vu sur la piste et même, encore mieux, rouler avec vous à vos côtés. Quand on a Soheil Ayari comme passager et qu’après vous changez de place (Soheil devient le pilote de votre voiture et c’est vous qui êtes passager) vous bénéficiez en quelque sorte d’une comparaison « avant/après » qui est très significative et même très éclairante !
Et là, ce ne sont pas les possibilités de Soheil qui sont démontrées (lui-même n’a plus grand-chose à prouver…) mais plutôt les possibilités de votre voiture une fois qu’elle est menée comme il faut et ça peut être très surprenant…

Sur le pilotage et en particulier sur le pilotage sur circuit, on peut en écrire des tonnes (et il existe de très bons ouvrages sur la question, surtout en anglais) mais, en fait, ça se résume à « emmener la voiture à son rythme » (en plus des aspects théoriques habituels tels que trajectoires, point de freinage, point de braquage, point de sortie et ainsi de suite). Et c’est bien là l’essentiel : aller à son rythme et de hausser ce rythme pro-gre-ssi-ve-ment tout en restant toujours sous contrôle. C’est important à comprendre parce que si on outrepasse cette limite, votre propre limite qui est rarement celle de votre voiture d’ailleurs, vous allez beaucoup sortir et vous n’allez pas bien comprendre pourquoi vous sortez (en dehors des dégâts que vous allez éventuellement faire mais c’est justement là que la pratique sur circuit est intéressante : il faut vraiment sortir fort -ou au mauvais endroit- pour casser quelque chose). La notion de danger est bien moins présente que sur route ouverte (et c’est tout de même un gros, un énorme avantage des track days !) mais ce n’est pas ça qui doit vous inciter à vous comporter de façon débridée. Parce que, d’une part, ça ne va pas être efficace et, d’autre part, ça ne va pas vous permettre de comprendre ce qui se passe avec la voiture. Car il faut réaliser que, sur un circuit, vous n’allez pas reconnaître votre voiture !
Sur route ouverte, c’est presque impossible d’atteindre les limites d’une voiture sportive (sans compter que c’est très dangereux et légitimement réprimandable !). En revanche, sur circuit, vous allez être très surpris de voir que ces limites (qui, encore une fois sont plutôt vos limites que les limites de votre véhicule habituel), vous les atteignez très vite, comme si c’était plus la même, comme si sa capacité de freinage, qui auparavant vous enthousiasmait était devenue médiocre, comme si les super-pneus sport glissaient comme sous la pluie et ainsi de suite. C’est très surprenant mais c’est également très significatif. Donc, sur circuit, vous être vraiment dans les conditions idéales pour apprendre quelque chose pour de bon (à moins que vous soyez venu simplement pour « faire glisser votre caisse » comme un kéké alors pas de problème, défoulez-vous !) à condition d’y aller pas à pas, étape par étape, sinon, vous ne voyez rien, vous ne comprenez rien et vous abîmez simplement le matériel (le vôtre !).

Lors des track days, l’encadrement est particulièrement important et utile ne serait-ce que pour raisonner les plus agressifs. Lorsqu’une voiture plus rapide vous double, pas de problème sauf si le pilote ne prend aucune précaution et s’amuse à vous frôler au plus près… Les organisateurs ont vite fait de ramener ce pilote à la raison avant qu’un incident regrettable se produise. Surveiller et endiguer ce genre de comportement permet de « prévenir plutôt que guérir » et vu le prix de la tôle froissée sur ce genre de voitures, c’est effectivement préférable !

Un autre avantage des track days c’est qu’il s’agit d’une réunion décontractée de passionnés et il est bon de le rappeler. On peut donc faire des rencontres, riches, intéressantes avec des gens qui sont aussi passionnés que vous et qui ont des choses à raconter. On en voit même qui viennent avec des quasi-protos comme les Radical par exemple et qui vous racontent qu’ils viennent sur le circuit par la route avec des engins pour le moins inhabituels (ils changent simplement les pneus une fois sur le tracé parce que les slicks ne sont pas autorisés sur route ouverte…).

Bref, j’espère vous avoir donné envie de découvrir ce genre d’expérience et ne peux que vous recommander de passer par la parfaite organisation des « Ayari’s brothers » !

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Retour d’expérience sur le « Kindle Comic Creator »

Toujours à l’affut de nouvelles possibilités dans le domaine de l’édition numérique, j’ai découvert avec intérêt qu’Amazon proposait désormais un outil pour mettre les BD à la portée du Kindle (le programme Kindle Comic Creator).

J’ai donc entrepris de convaincre mon fils Quentin, qui est un jeune auteur de BD (voir son blog à http://www.quentinlefebvre.com/, son Tumblr à http://quentinlefebvre.tumblr.com/ et sa page Facebook) de publier un petit recueil de ses oeuvres grâce à ce logiciel… Cela nous pris un peu de temps mais, ça y est, c’est en ligne sur Amazon !

Le recueil de Quentin sur Amazon !

Le recueil de Quentin sur Amazon !

Alors, que vaut donc ce « Kindle Comic Creator » ?

Eh bien, on sent que c’est encore un peu « jeune » car les possibilités sont limitées et il y a quelques imperfections gênantes (comme l’impossibilité d’ajouter des pages de « texte seul » et ainsi de proposer un mixte qui serait souvent bien pratique… Même si on bien compris qu’il s’agissait de BD !). Mais bon, je gage que ça va vite s’améliorer et le recueil de Quentin sera le premier à en profiter !

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Une série de présentation sur l’histoire de l’informatique moderne, épisode 1 : la préhistoire

L’histoire de l’informatique limitée à sa période moderne : à partir du moment où elle devient une industrie jusqu’au moment où elle devient omniprésente…
Premier épisode : la préhistoire.
La période qui précède juste le moment où l’informatique devient une industrie. Pour comprendre comment s’est fait cette évolution, on est obligé de parler de la préhistoire avant de rentrer dans l’histoire proprement dite…

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Le test SAT prouve que le niveau a baissé…

L’évolution des résultats au test SAT aux USA prouve que le niveau culturel et intellectuel des candidats à l’entrée en université s’est largement effondré à partir du milieu des années soixante…

Les résultats de ce test très connu sont effectivement significatifs car le test SAT connaît peu de variation au fil des décennies. Par contre, ce qui varie beaucoup, ce sont les résultats des élèves !

Fig-19-Decline-SAT

Et, avec ça, plus question d’avoir des doutes si le niveau baisse ou pas : il s’est effondré (puis s’est relativement stabilisé à partir des années quatre-vingt-dix). Et qu’on ne vienne pas me dire « oui mais il s’agit des USA ! ». Croyez-vous vraiment (honnêtement) que ce soit tellement mieux en Europe en général et en France en particulier ?

Allons, soyons clairs, les jeunes sont nettement plus abrutis qu’avant et, pour s’en convaincre, il suffit de voir ce qui plaît de nos jours à cette cible ou, plus révélateur encore, d’en interroger quelques-uns sur des sujets généraux : si c’était au programme du bac, vous aurez des réponses médiocres car mal digérées et si ce n’était pas au programme, pas de réponse du tout…

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Disparition de Doug Engelbart, inventeur de la souris, visionnaire de l’interface graphique…

Doug Engelbart vient de mourir à 88 ans. On lui doit beaucoup !

La souris bien sûr mais aussi l’interface graphique, voire également le fonctionnement en réseau, excusez du peu… Bref, cet homme a imaginé l’informatique moderne à l’époque où l’informatique se résumait à des grands systèmes et des cartes perforées.

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Doug Engelbart en 1968

 

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