Yahoo! va fermer AltaVista !

Le 8 juillet prochain, AltaVista va être fermé par Yahoo!, son propriétaire actuel. Ce moteur de recherche a ouvert la voie à Google et, ne serait-ce que pour cela, mérite d’être garder en mémoire…

AltaVista ou Alta Vista (littéralement « vue d’en haut » en espagnol) est un moteur de recherche du World Wide Web. Il fut mis en ligne à l’adresse web altavista.digital.com en décembre 1995 et développé par des chercheurs de Digital Equipment Corporation. Il fut le plus important moteur de recherche textuelle utilisé avant l’arrivée de Google qui le détrôna.

Bien qu’il y ait une polémique concernant l’auteur de l’idée originale, on s’accorde à dire que les deux principaux contributeurs ont été Louis Monier, qui a écrit le Robot, et Michael Burrows, qui a écrit l’indexeur1.

AltaVista a été le premier moteur de recherche capable d’indexerrapidement une bonne partie des pages web existantes et devint immédiatement très populaire. Il fut également le premier moteur de recherche multilingue (la version française fut ouverte le 15 février 2000), ainsi qu’à lancer la recherche d’images, de fichiers audio et de vidéos.

Une photo d’écran, vite avant la fermeture !

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10 personnages importants et pourtant peu connus…

L’histoire de l’informatique est pleine de héros et de personnages riches et célèbres… Mais toutes ses célébrités sont-elles les seules à vraiment avoir écrit cette histoire ?
Bien sûr que non !
Il a plein de héros méconnus qui ont contribué de manière importante, souvent décisive à cette histoire. En voici 10. Une sélection forcément trop restreinte mais que j’espère tout de même significative.

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Retour sur la récente édition des 24H du Mans

La semaine dernière, j’ai voulu suivre les 24H du Mans en intégralité, sans me déplacer of course.

C’est en voyant l’offre d’Eurosport sur le site Endurance Info (voir à http://www.endurance-info.com/version2/actualite-endurance-18932.html) que j’ai été tenté. Je m’abonne donc, certain de ne faire cela que pour un mois et je bascule sur le player d’Eurosport (rien à télécharger, ça marche au sein d’un navigateur).

eurosport

Heureusement que ce n’était pas trop cher car l’expérience était décevante. La qualité des vidéos était plus que moyenne (pour ne pas dire médiocre, rien à voir avec ce que propose motogp.com par exemple) et, surtout, les commentaires des animateurs étaient proprement affligeants.

On sent bien qu’Eurosport appartient à TF1 (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Eurosport), on ne peut s’y tromper, hélas !

Je ne suis pas en train de me plaindre que les commentateurs d’Eurosport étaient incompétents en matière de sport-automobile (ce n’était pas le cas, ils connaissaient bien le sujet) et, quelque part, j’aurais préféré : ainsi, ils auraient au moins eu une excuse… C’était plutôt que leurs commentaires étaient systématiquement orientés sur les sujets les plus beaufs, les plus désolants, les plus « people » (j’ai horreur de cette expression et je ne l’utilise qu’à regret, c’est juste pour me faire comprendre). Oui, TF1 pollue tout ce qu’il touche, c’est clair.

Pour échapper à cette ambiance empreinte de médiocrité, je coupais le son d’Eurosport et j’ouvrais une autre fenêtre sur www.24h-lemans.com/live… Hélas, Pierre Van Vliet (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Van_Vliet) sévissait sur ce canal et lui aussi est un pur produit de TF1 avec la qualité des commentaires à l’avenant. Pierre aussi connaît bien le sport-auto mais le traitement qu’il en fait est biaisé par ses -mauvaises- habitudes prises lorsqu’il commentait les GP de F1 sur TF1.

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Bref, ne me restait plus qu’à utiliser radiolemans (voir à http://www.radiolemans.com/) comme canal audio (enfin des vrais connaisseurs du sujet qui ne sont pas pollués par l’ambiance actuelle).

Je n’ai pas tellement envie de revenir sur la course elle-même qui, selon moi, a été gâchée par son déroulement. Et là, je ne veux pas évoquer l’accident mortel du pilote Danois dont tout le monde parle. Au risque de passer pour un monstre sans cœur (ma femme peut confirmer…), je considère que l’accident (y compris mortel) fait partie des « risques du métier » et Allan Simonsen le savait parfaitement. Il est monté dans son Aston Martin en étant conscient des risques et il n’aurait cédé sa place pour rien au monde.

Non, le vrai problème des 24H du Mans cette année, c’était les neutralisations. On aura eu en tout et pour tout 12 interruptions, la majorité pour des rails ouverts. Les services techniques ont remplacé plus de 200 mètres de rails sur une course amputée de 5h30 sur 24.

Selon moi, quand une course devient autant hachée, les organisateurs ont un vrai problème et s’ils ne l’adressent pas, la magie du Mans risque bien de disparaître pour de bon (et virez-moi ces saloperies de diesel !).

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Mise à jour de « Cette révolte qui ne viendra pas »…

Je viens de mettre en ligne la 3ème édition de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas« . Au sommaire de cette nouvelle édition : l’ajout d’illustrations (une vingtaine) et quelques textes supplémentaires dans la 3ème partie ainsi que dans la conclusion.

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Un exemple de l’intérieur du livre avec les illustrations…

J’en ai profité aussi pour mettre à jour la couverture de la version papier (réalisée sur Createspace) que voici (en version « dépliée », manque juste le code-barre) :

BookCoverPreview (1)

Soyons franc, ce livre n’a pas connu un succès éclatant : il s’est vendu à moins d’une centaine d’exemplaires. C’est donc un contenu minuscule qui n’a pu voir le jour que grâce aux conditions permises par l’auto-édition, l’impression à la demande et la distribution numérique. Cependant, ce n’est pas diffusion qui fait la valeur à mes yeux. Chaque livre est une démarche, une expression et c’est pourquoi je tiens à le garder bien vivant en le mettant à jour ça et là.

Ces derniers temps, j’ai eu quelques occasions de me pencher sur la notion de succès en tant qu’auteur en constatant que les efforts de Thibault Delavaud et d’Hervé Heurteubise semblaient enfin rencontrer un certain écho. J’en suis sincèrement content pour eux car il s’agit d’auteurs talentueux et je me dis que si eux ont pu voir leur talent reconnu et récompensé, mon tour viendra, forcément…

Ceci dit, le succès peut aussi être amer… Quand je lis ce par quoi est passé Georges RR Martin (l’auteur de la série « Games of Thrones »), c’est clairement pas le type de succès que j’ai envie de vivre… Merci bien !

Un dernier mot sur « Révolte » : si vous aviez déjà acheté un exemplaire des éditions précédentes, envoyez-moi un message et je me ferais un plaisir de vous envoyer celle-ci (au format numérique, of course !).

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Auto-édition et questions technique, un témoignage…

Il y a longtemps que je voulais écrire sur Scrivener et les raisons de mon choix de cet outil… Finalement, c’est Pascal de MyKindex qui m’a donné l’occasion de le faire !

à lire sur http://www.mykindex.com/autoedition-particularites-production-multicibles/

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Un extrait de « Cette révolte qui ne viendra pas »…

Voici de nouveau un extrait de mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » (dont je suis en train de préparer une 3ème édition…). Cette fois, il s’agit d’une partie de la conclusion :

Mon plan pour redevenir un être humain

Étape 1 : éteignez la télé. Oui, il le faut et définitivement. Non, il n’y a pas une seule chaîne qui mérite d’échapper au couperet. Éteignez la TV, débranchez le cordon et rangez-la à la cave sinon à la déchetterie.

Étape 2 : éteignez la radio. Mais oui, elle aussi. Non, il n’y a pas non plus, hélas, une seule station qui mérite d’échapper au couperet. Même France Culture est en chute libre et les exceptions genre « là-bas si j’y suis » sont trop rares pour que le « poste » mérite d’échapper à la casse.

Étape 3 : si vous le faisiez encore, arrêtez de lire les journaux. Là encore, hélas trois fois hélas, rien ne mérite d’échapper au feu ou, au moins, à la poubelle. Quand on voit où sont tombés des quotidiens comme « Le Monde » ou des hebdos comme « L’Express », ça permet de comprendre où nous sommes rendus, tout en bas. Inutile donc de perdre du temps avec ces torchons.
Pareil pour les sites Web, même des nouveaux titres comme Rue89. Ils ont montré maintes fois leur collusion avec les organes de propagandes officiels et ne servent donc qu’à relayer la pensée unique et le politiquement correct, à fuir !

Étape 4 : refusez les contraintes obligatoires genre vaccinations, habituez-vous à appliquer la désobéissance civile quand c’est nécessaire (et ce réflexe risque de se multiplier à l’avenir).

Étape 5 : remettez en cause les évidences qu’on vous a inculquées pendant des années, habituez-vous à penser par vous-mêmes (sinon, d’autres le feront à votre place… Pour la plupart, c’est déjà en cours). Revisitez l’histoire (qui est une sorte d’actualité passée, une analyse correcte de l’histoire passée permet de mieux comprendre l’actualité présente) et vous percevrez mieux combien les mensonges d’hier ressemblent à la propagande d’aujourd’hui.

Une fois que ces cinq étapes seront franchies, respirez à fond et souriez : vous êtes redevenu un être humain, un vrai. Et personne, aussi habile et mal intentionné soit-il, personne ne pourra vous retirer cela.

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Interview au sujet des réseaux sociaux…

Il a quelques semaines, j’ai été contacté par Léo Sestier qui voulait réaliser une interview de votre serviteur dans le cadre d’un mémoire pour un master (un étudiant donc).

J’ai accepté, l’interview a eu lieu (via Skype) et Léo a été assez aimable de m’en envoyer la transcription… Voilà donc cet entretien presque in extenso (j’ai simplement viré la partie finale où Léo me demandait d’évoquer 6nergies…) :

Que pensez vous des réseaux sociaux ?

“Je viens d’écrire (avec François Liénart) un livre sur le sujet :  “Le miroir brisé des réseaux sociaux”.

Aujourd’hui ce qu’on constate, c’est que la masse à rejoint les réseaux sociaux, c’est à dire le grand public. On parle maintenant de plusieurs millions d’utilisateurs et nous ne sommes plus sur une population pionnière de personnes qui ont rejoint les réseaux sociaux parce qu’ils étaient convaincus de ce que ça pouvait leur apporter. On est réellement dans un mouvement de masse et un mouvement de masse se caractérise toujours par le “suivisme”.

Un utilisateur rejoint les réseaux sociaux non pas parce qu’il est convaincu que ça peut lui apporter quelque chose, mais parce que ça existe et qu’il en a entendu parler et qu’il ne veut pas être le dernier à en profiter.

Du fait de la présence de cette masse, l’intérêt des réseaux sociaux a changé du tout au tout. La masse est constituée d’une population nombreuse et variée, c’est le point positif. Le point négatif, c’est que les contenus qui sont disponibles sur ces réseaux sociaux sont d’une médiocrité affligeante.

Ce qui est intéressant également, et qui est la deuxième évolution majeure des réseaux sociaux actuels, c’est qu’auparavant ils étaient centrés sur la fonction de connection et l’établissement d’une relation de vous à moi. Ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, les réseaux sociaux étant centrés sur la publication de contenu.

Ce changement n’est pas neutre, il accompagne le comportement des masses qui ne cherchent pas à constituer un réseau ou à gérer des relations. Les utilisateurs ont simplement un comportement compulsif de partage et de consultation.

Le type de contenu est-il plutôt du partage d’informations venant de l’extérieur comme un article de presse ou du contenu personnel comme des photos ou des vidéos ?

Les deux. C’est d’ailleurs une surprise car les utilisateurs partagent des vidéos et des photos presque sans aucun filtre. C’est à dire qu’il y a un exhibitionnisme débridé, qui n’était pas prévu ni envisagé.

Quand je réfléchissais il y a 8 ans à l’évolution des réseaux sociaux et ce que cela allait apporter, on envisageait  qu’il y aurait  des problèmes avec la vie privée, mais on ne se doutait pas du tout que les gens eux même allaient créer ces  problèmes.

Pourquoi est on attiré par les réseaux sociaux ?

Il y a deux types de population, ceux qui sont attirés par conviction et tous les autres qui les rejoignent tout simplement parce que des personnes proches y participent. C’est du suivisme absolu. Cela respecte la règle des 80 / 20 et même et même des 90 / 10. C’est à dire que 90% des gens sont des suiveurs et seulement 10% agissent par conviction.

Le bilan actuel des réseaux sociaux est donc forcément négatif.

Est ce qu’il y a des fonctionnalités indispensables aux yeux des utilisateurs ?

Non, un service comme Twitter l’a bien prouvé, car c’est le niveau 0 de la fonctionnalité.

Pourtant cette plateforme connait un très grand succès. On voit bien qu’une absence totale de fonctionnalités n’est pas un problème. Aujourd’hui, pour que n’importe quel service ait du succès, la seule chose qui compte c’est le “momentum”.

Le “momentum”, c’est le mouvement, c’est le fait d’obtenir des utilisateurs, du volume. C’est la seule chose qui compte.

Trouvez vous qu’il y a des fonctionnalités manquantes sur les réseaux sociaux actuels ?

Cela dépend des plateformes. Sur Linkdin ou sur Facebook par exemple l’enveloppe fonctionnelle est très complète. Si on sait se servir de Facebook, ce réseau social est très bien. Je m’en sert beaucoup  mais je nettoie également beaucoup, je filtre au maximum. Les gens avec lesquels je suis connecté sur Facebook, je les élimine dès qu’ils publient un contenu de mauvaise qualité.

La fonctionnalité de partage de contenus est très intéressante, elle me permet par exemple de trouver du contenu auquel je n’aurais pas pu avoir accès autrement ou beaucoup plus difficilement. Facebook est également un outil marketing très intéressant pour faire de la promotion.

Quel est le meilleur modèle économique pour un réseau social ?

Sur internet que cela soit un réseau social ou non, il n’y a que deux modèles qui fonctionnent :

– La publicité, mais à condition qu’il y ait un volume de trafic très important.

On ne peut pas avoir de revenus si on a pas un nombre d’utilisateurs très élévé. Toutes les petites Start-up qui se lancent en imaginant qu’elles vont pouvoir se financer par la publicitié ne l’ont pas compris. C’est comme si un petit entrepreneur constructeur de pavillon pensait pouvoir construire un gratte-ciel.

Le modèle trafic/publicité est seulement pour quelques uns.

L’autre modèle est le modèle “Premium”. Il consiste à vendre des fonctionnalités supplémentaires et pas forcément au public principal.

Le meilleur exemple de modèle premium, c’est le site de petites annonces Craigslist.Il fait seulement payer la publication d’offres d’emploi aux entreprises. Celles-ci privilégient ce site car il est très fréquenté.

Il y a également un troisième modèle qui peut fonctionner, c’est l’abonnement. Mais il n’y a que deux types de sites qui sont arrivés à le faire fonctionner : c’est le Wall Street Journal et les sites pornographiques.

Pour vous, quelles sont les clés pour la réussite d’un réseau social ?

Comme aujourd’hui il est très difficile de faire un réseau social basé sur le volume, parce que la concurrence est intense et que ces services sont sur un déclin qualitatif, cela aura forcément un impact.

Facebook perd beaucoup d’adhérents aux Etats-Unis, chez les jeunes en particulier. Facebook a énormément de territoires à conquérir en dehors des Etats-Unis. Donc en terme de nombre d’utilisateurs cela ne risque pas de baisser.

Par contre le qualitatif va baisser en fonction du niveau de culture des utilisateurs et cela se ressentira sur les publicités. Les annonceurs qui vont vouloir s’adresser à des personnes un peu plus cultivées ne vont plus passer par Facebook.

Si on veut faire un réseau social aujourd’hui, c’est forcément un réseau social spécialisé et par thème. Le critère de succès c’est de choisir un thème pertinent et de parvenir à attirer du monde.

Est ce que les utilisateurs accordent une réelle importance au design et à l’ergonomie d’une plateforme ?

Non car ils ne sont pas capables de différencier un bon design d’un mauvais. Ils sont capables de s’adapter à n’importe quelle interface aussi mauvaise soit elle.

Par contre ils n’aiment pas que ça change.

J’ai beaucoup travaillé sur les notions d’ergonomie et d’expérience utilisateur mais je me suis rendu compte que cela ne faisait pas la différence.

On a beaucoup parlé du phénomène « big brother » avec les réseaux sociaux. Que pensez vous du fait de partager toujours plus votre vie en direct aux yeux des autres ?

Ma position est simple. Tout d’abord, les réseaux sociaux actuels c’est une des façons de gérer son identité numérique. L’identité numérique  ne se résume pas aux contenus que l’on poste sur les réseaux sociaux. L’identité numérique a plein de facettes. Par exemple, si on a sur Amazon une “Wishlist” (liste de souhaits) c’est une partie de notre identité numérique, parce que cette liste indique ce dont on a envie et dit quelque chose sur nous. Si on ne gère pas son identité numérique cela peut avoir des conséquences, parce que cela veut dire que soit on n’existe pas soit ce qui existe sur nous est quelque chose qui n’est pas maitrisé.

Le conseil que j’ai envie de donner, est qu’il faut gérer son identité numérique et poster des choses positives sur soi, c’est simplement une histoire de bon sens.

Avec l’aspect de l’instantanéité, il n’y a plus du tout de profondeur ni de durabilité. Tout doit être instantané, on n’a plus aucune patience et forcément il y a un moment où on va atteindre une limite.

Quel est l’avenir des réseaux sociaux selon vous ?

Les réseaux sociaux ont un grand avenir aux deux extrémités du spectre.

Les RS ont un réel avenir car ils vont être segmentés par domaines et donc ils vont intéresser les gens en fonction de leurs goûts, c’est le côté positif.

De l’autre côté les RS généralistes ont également un grand avenir, parce qu’aujourd’hui la masse les rejoint, même les plus “abrutis”. Ce qui représente beaucoup de monde et c’est monétisable. Si tous les cons du monde se donnent la main sur Facebook, c’est merveilleux !

Un réseau social qui voudrait voir le jour, doit-il utiliser les réseaux sociaux actuels pour fonctionner ?

Je crois que oui. Cela serait idiot de demander aux gens de recréer un nouveau profil, mieux vaut s’appuyer sur ceux existants sur les RS actuels.

C’est la même chose pour le partage de contenu pour se faire connaître ou le login.

C’est gênant de demander aux gens d’avoir un login différent.

Facebook peut aussi devenir une sorte de “hub”, de point central avec des services périphériques.

Faut-il une personnalisation augmentée pour les utilisateurs : par exemple la possibilité de pouvoir changer un fond, une couleur, une photo…

En théorie, on peut croire que c’est important de personnaliser, mais en pratique on voit que les services qui ne pratiquent pas du tout de personnalisation comme Facebook ou Google + rencontrent un vif succès et Myspace qui proposait d’organiser autant que possible sa page a eu un succès important dans un premier temps mais finalement s’est fait balayer par Facebook; Donc la personnalisation ne semblait pas si importante que ça.

C’est comme l’ergonomie, les gens n’y sont pas sensibles à priori, mais si vous retirez après coup des possibilités aux utilisateurs, ils ne vont pas être d’accord.

La réalité augmentée existe depuis plusieurs années déjà, pourtant peu de réseaux sociaux utilisent cette technologie (ex : Tagwhat qui permet de vous localiser, de donner votre avis sur les lieux, boutiques, resto, monuments…). Pourquoi selon vous ?

Cela ne fonctionne pas tant que ça, car les technologies évoluent toujours plus vite que les mentalités. C’est à dire que dans un premier temps les gens ne savent pas que cela existe et ne savent pas à quoi ça sert. La réalité augmentée, c’est voir le monde à travers le filtre de son mobile et donc recevoir des informations supplémentaires.

Cette technologie est pour le moment réservé aux “geeks”. Les gens normaux, la masse,  tant qu’on ne leur a  pas montré un cas concret d’usage, ils n’achètent pas.

Je vous propose une prédiction en terme de réalité augmentée.

La réalité augmentée connaitra son grand succès, le jour où il y aura un jeu de disponible avec.

Ce sera un jeu où on se servira de son mobile et de ses propres déplacements physiques pour transformer la réalité totale en terrain de jeu et pour intéragir avec d’autres utilisateurs qui utiliseront d’autres logiciels.

Par exemple le fait de tirer virtuellement des torpilles sur un autre utilisateur… Le but sera d’être capable de s’en approcher sans être détecté. A partir du moment où ce genre de chose commencera à exister et que les gens le verrons, il y aura un phénomène de feu de broussaille qui se manifestera. Quand les gens vont se rendre compte que 2 ou 4 personnes sur une place publique d’une ville de taille moyenne ou importante jouent à ça, ils vont tout de suite faire de même. Il y aura un effet de contagion, qu’on a d’ailleurs déjà vu dans le passé, par exemple avec la rapidité de la diffusion du téléphone mobile dans notre société.

Peu de personnes avaient réellement besoin d’un téléphone mobile, mais quand on a commencé à voir des gens dans la rue avec quelque chose à l’oreille, parlant en marchant, l’impact visuel a été extraordinaire. Tout le monde s’est dit, pourquoi pas moi. A partir du moment où une partie importante de la population possède cet objet, cela devient une course, il ne faut pas être le dernier à l’acquérir.

Donc en matière de réalité virtuelle ce sera pareil. Cette technologie sera utilisée pour les réseaux sociaux, mais aussi dans d’autres cadres.

On peut imaginer à terme par exemple que les panneaux physiques de circulation vont disparaitre car tout le monde aura un GPS.

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EDF : de l’usager au client ou inversement ?

Je vais vous raconter ce qui nous est arrivé hier car je crois que cela est significatif. Mercredi donc, vers 14h30, nous avons eu une coupure d’électricité. Vérification faite cela ne venait pas de chez nous : le disjoncteur, les fusibles, tout était OK. J’ai donc pris ma moto pour aller faire quelques petites courses et, chemin faisant, je suis tombé sur une équipe qui travaillait sur une des lignes voisine de notre maison. Du haut de leur panier, ces travailleurs m’ont indiqué que la coupure allait durer quatre heures. Une fois de retour chez moi, j’ai pris mon téléphone mobile qui lui marchait encore, afin d’appeler le dépannage EDF et essayer d’en savoir plus. J’appelle et je constate que le numéro d’urgence a changé. Je note, appelle le bon numéro et tombe sur un serveur vocal.

Finalement j’ai enfin une opératrice en ligne qui prend note de l’incident que je lui signale, semble ne pas être au courant de cette intervention, et c’est tout !

Quand je m’étonne de ne pas avoir été prévenu elle me répond, sur un ton tout à fait naturel, « oh mais c’est depuis 2007 qu’on ne prévient plus les clients ! » Comme si cela allait de soi…

Je m’étonne qu’elle me rétorque c’est à la mairie de nous prévenir. Cette situation me paraissant anormale je demande à poser une réclamation. Là encore elle rejette toute responsabilité : nous, c’est ERDF ; si vous n’êtes pas content, adressez-vous directement à EDF, au service client.

Je prends donc ma facture EDF, je trouve le numéro de téléphone du service client, à nouveau un serveur vocal, et enfin un opérateur au boulot. Là, je raconte mon histoire un jeune homme plutôt aimable qui comprend bien la situation mais ne peut rien faire. Lui aussi trouve que la réponse de ERDF est anormale et prend note des circonstances de mon appel. Ma réclamation est donc enfin enregistrée mais y aura-t-il une suite, mystère ?

Tout de même le jeune homme me propose un geste commercial de 30 € sur ma prochaine facture, histoire de garder de bonnes relations. Finalement, l’électricité est revenue vers 17h30, happy end donc. Pas tout à fait, je garde une impression forte de cet incident : le service client s’est beaucoup amoindri sur EDF… On est passé de l’usager au client mais il semble que seul le mot ait changé et que le service ce soit pas mal dégradé par la même occasion. J’ai l’habitude de vivre la moitié de l’année en Floride, et je peux dire que là le service client existe réellement. Il faut dire qu’aux États-Unis ils sont en concurrence depuis longtemps et donc ont appris à vivre avec cette notion de concurrence et s’attachent à satisfaire vraiment le client, le vrai.

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Justement, c’est bien de cela qu’il s’agit, EDF !
Je choisis d’être prévenu quand il y a des coupures de courant, tout simplement… C’est possible ?

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La promotion via les blog de lecteurs (et lectrices aussi !)

Aux USA, les blogs de lecteurs de livres sont très répandus et très suivis aussi. Les bloggueurs sont donc très sollicités par les auteurs qui veulent faire connaitre leurs créations…

En France, il semble que cette pratique soit bien plus rare… Mais j’ai eu la chance de tomber sur le blog de Cécile « Canibalecteur » !

Cécile a donc eu la gentillesse d’accepter de lire mon livre « Perdu dans le temps » (tome 1 & 2) et d’en faire une critique, flatteuse… ça fait très plaisir bien sûr !

J’aimerais bien trouver d’autres blogs comme celui de Cécile… En connaissez-vous à me recommander ?

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Critique sur le blog « cannibalecteur »…

Aux USA, les blogs de lecteurs de livres sont très répandus et très suivis aussi. Les blogueurs sont donc très sollicités par les auteurs qui veulent faire connaître leurs créations…

En France, il semble que cette pratique soit bien plus rare… Mais j’ai eu la chance de tomber sur le blog de Cécile « Cannibalecteur » !

Cécile a donc eu la gentillesse d’accepter de lire mon livre « Perdu dans le temps » (tome 1 & 2) et d’en faire une critique, flatteuse… ça fait très plaisir bien sûr !

J’aimerais bien trouver d’autres blogs comme celui de Cécile… En connaissez-vous à me recommander ?

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Une petite analyse des ventes mensuelles de mes livres

Comme je me doute que vous aimez tout savoir, tout connaître, je vous livre tous les secrets de ma modeste arrière-boutique !
Cette fois, laissons de côté le style d’écriture ou les affres de la panne d’inspiration, on va parler chiffres… Et ces ventes mensuelles, elles se situent à quel niveau, hein ?

Rien de très spectaculaire, on reste dans le modeste, on plafonne à quelques centaines d’exemplaires y compris dans une descente avec le vent dans le dos… Pas de quoi jouer les évadés fiscaux donc. Déçu ?
Allons, soyons raisonnables, très peu de gens parviennent à vivre de leurs écrits en France, c’est ainsi. Mais, aussi modestes qu’ils soient, mes chiffres de ventes sont tout de même significatifs… Suivez le guide.

Précédemment, mes ventes mensuelles oscillaient entre 100 et 200 exemplaires par mois, pas plus. Et puis, en avril 2013, j’ai pu enfin franchir la barre des 300 exemplaires et, encore mieux ce mois-ci, la barre des 400 (432 en tout à l’heure où je rédige ces lignes). D’où vient donc cette soudaine accélération ?
En fait, ce sont les livres sur Montessori de ma femme qui tirent les chiffres vers le haut. Mais comme je suis à la fois « le nègre » (un peu de rewrite ça et là) et l’éditeur (beaucoup de travail pour publier puisque je m’occupe de tout, y compris des couvertures) de mon épouse, j’ai décidé que je rangeais ses ouvrages sous ma bannière… C’est toujours cela de gagné !

Là où ça devient intéressant, c’est de détailler comment se répartissent ces 432 ouvrages vendus… Voyons tout d’abord les ventes au format papier : elles représentent 192 ventes, tous titres confondus. C’est pas mal et c’est même plus qu’avant proportionnellement. C’est le grand retour du papier alors ?
Non, c’est simplement depuis que j’utilise Createspace plutôt que Thebookedition comme service de « print on demand ». Createspace présente deux avantages majeurs : 1- c’est moins cher que tous les autres et ça permet donc de proposer des livres à des tarifs plus attractifs 2- ça permet de mettre en vente sur Amazon et, ça aussi, ça compte !

Et je me rends compte que, pour certains publics, le papier reste incontournable. Les livres sur Montessori en particulier, se vendent bien plus au format papier qu’au format numérique alors que c’est le contraire pour les autres titres. Un exemple pour illustrer cette différence : notre dernier livre, « Le miroir brisé des réseaux sociaux« , s’est vendu à 185 exemplaires pour son premier mois de publication (un bon début selon mes standards !) mais seulement 39 étaient au format papier.

Autre fait intéressant (mais pas surprenant), c’est la prédominance d’Amazon sur les ventes au format numérique. Mes ventes de titres au format Kindle représentent 198 des 237 ebooks écoulés… Le reste, au format ePub se répartit entre Kobo, la Fnac et iTunes (avec une faible majorité en faveur de la plateforme d’Apple).

Voilà, vous savez tout. J’en tire les leçons suivantes : il faut avoir plusieurs titres à proposer car les ventes fluctuent beaucoup d’un mois sur l’autre et les uns (en forme) compensent alors les autres (en peine). Utilisez des outils de promotion (comme l’excellent mykindex) est utile mais il ne faut pas en abuser (sinon, on en devient accro et ça finit par coûter cher !).

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Adieu Twitter, tu ne me reverras pas !

Je viens de fermer mon compte Twitter, tchao goodbye!

Twitter pose trop de problèmes de sécurité pour qu’on le garde l’esprit tranquille. Alors que j’en avais un usage prudent et raisonnable, il a été piraté déjà trois fois… C’est bien trop.

Mais si encore c’était utile !
Mais non, lors de toutes ces années d’usage, je ne peux vraiment pas citer un cas où j’ai pu  avoir quelque chose que je n’aurais pu avoir sur d’autres services.

Sans parler de l’absurde course aux followers que se livrent tous les frimeurs du Web. Quand on voit que Twitter est devenu un marché pour tous ces gogos, ça remet là aussi les choses en place…

Voilà le type de message qu'on reçoit sur Twitter...

Voilà le type de message qu’on reçoit sur Twitter…

J’avais un compte sur Twitter car je pensais qu’il était nécessaire que je puisse suivre les progrès et évolutions de ce service. C’est fait, mission accomplie; salut et continuez sans moi…

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Une présentation de notre nouveau livre : slides et vidéo !

Notre dernier livre, « Le miroir brisé des réseaux sociaux » est en vente depuis peu mais celles-ci démarrent en flèche, preuve que le sujet intéresse !

Notre livre, N°3 dans le top 100 de la boutique Kindle !

Notre livre, N°3 dans le top 100 de la boutique Kindle !

 

Pour mieux présenter notre ouvrage, j’ai réalisé quelques slides et une vidéo… Les voici :

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Nouveau livre « Le miroir brisé des réseaux sociaux » enfin en vente !

C’est fait : après trois mois et demi de travail intense avec mon complice François Lienart (co-auteur de cet ouvrage), notre livre est enfin disponible sur Amazon, iTunes et d’autres librairies online…

En effet, c’est le 16 janvier dernier que je lançais ce projet et, finalement, quatre mois et demi, c’est assez rapide pour un livre. Celui-ci n’est pas très gros (120 pages pour la version papier) mais il est très dense. Quoi qu’il en soit, c’est toujours une très grande satisfaction de pouvoir présenter le fruit de son travail !

Voici la présentation finale de ce livre, telle qu’elle est affichée sur les librairies :

Un livre choc qui tombe à pic : enfin un autre discours sur les réseaux sociaux!

Ces fameux réseaux sociaux ont rencontré une progression fulgurante (qui d’entre nous n’a pas au moins une fois entendu vanter la supposée « extraordinaire influence » de Twitter ?). Cependant, il semble qu’aujourd’hui nous sommes en train de vivre un tournant dans la perception que nous avons de ces « nouveaux services » : le temps de la déception est en train de se développer désormais. La déception devient flagrante, même fatigante (émergence des termes comme « Facebook fatigue »).

Dans les chapitres de cet ouvrage, nous avons tout d’abord fait un rappel du contexte afin de bien poser les éléments : le succès de ces services, l’historique qui a précédé et accompagné leur avènement et les usages qui s’en sont dégagés. Ensuite, nous sommes allés à la rencontre des utilisateurs français les plus visibles, les fameux « blogueurs référents », afin de recueillir leurs témoignages et de vérifier quelques hypothèses. À partir de là, il était facile de dérouler nos constatations : les usages et comportements négatifs s’accumulaient ; favorisés, encouragés voire même organisés par la nature même de ces services.

Nous mettons en avant des données chiffrées, des références extérieures et des graphiques qui permettent de mesurer l’ampleur de ces phénomènes. En d’autres mots, ce phénomène tourne à la farce : les blogeurs référents sont -souvent- ridicules, Twitter est surévalué, Facebook déborde de bêtises et le niveau des échanges constatés est -majoritairement- effarant de médiocrité !

On comprend alors pourquoi les comportements moutonniers sont si fréquents et comment hélas, cela risque de s’amplifier. Pour aller au-delà des critiques, nous proposons finalement une bonne manière de profiter de ces services de façon intelligente et modérée.

Et voici où vous pouvez le trouver :

Prix : 3€ (version numérique) et 9€ (version papier, 120 pages)

Vous pouvez également récupérer un extrait et acheter la version pdf de ce livre sur sa page dédiée

Les couvertures de notre livre...

Les couvertures de notre livre…

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Il y a vingt ans, le Web…

Le 30 avril 1993, le CERN offrait au domaine public la technologie world wide web et les applications permettant de développer des sites Web. Et mettait en ligne le premier site en www. à l’adresse suivante http://info.cern.ch/hypertext/WWW/Status.html

Le développement du 1er site depuis le poste NeXT de Tim Berners-Lee

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Un auteur indépendant à découvrir : Thibault Delavaud.

Je viens de terminer « Eden » de Thibault Delavaud. J’avais déjà « Dévotion Electrique » du même auteur et j’avais été séduit.

Le thème de la cohabitation future avec les robots a déjà été traité de nombreuses fois depuis des décennies… Et pourtant, Thibault Delavaud arrive à proposer une approche originale et même poétique !

Je ne suis pas fan de poésie habituellement mais là, j’ai bien apprécié, ça ajoute même une profondeur intéressante à la question. Bref, il s’agit d’une courte nouvelle (oui, on aimerait bien un peu plus de longueur) mais bien menée et avec une anticipation intéressante sur les problèmes futurs que cette perspective va nous poser.


Dévotion Electrique

Encouragé, j’ai donc voulu en lire plus du même auteur et j’ai arrêté mon choix sur « Eden » dont le premier chapitre était justement mis en extrait à la fin de « Dévotion Electrique » (malin ça, je vais faire pareil !).

Une fois de plus, « Eden » est lié à un grand thème : une planète sœur de la Terre, intacte, quasi-vierge. Dans ce roman, Thibault nous propose une histoire qui se déroule à la façon d’une énigme au-dessus d’un suspense… Le suspense est bien géré à tel point qu’on ne peut s’empêcher de se demander s’il va réussir à le tenir jusqu’au bout et, surtout, comment il va parvenir à gérer la fin (la chute est toujours un point délicat dans les romans de SF…).

C’est toujours délicat d’écrire une chronique sur une histoire qui repose (en partie) sur un suspense sans rien en dévoiler… Mais je peux tout de même dire que « Eden » nous plonge dans un monde futur où la Terre est complètement plongée dans la pollution et où tous les mouvements alternatifs se sont réunis sous l’étiquette « créationnistes » dont le point commun est de refuser les conséquences désastreuses de ce « progrès » incontrôlé. Une équipe est envoyée sur la planète Eden (jusque-là interdite aux explorateurs) afin de résoudre une énigme qui peut avoir de grandes conséquences sur le plan politique. Dès le début, il apparaît clairement que cette énigme sera longue à dénouer et la mission de ce petit groupe semble bien difficile à accomplir. De plus, un traître s’est glissé au sein du groupe afin de s’assurer que seule la version « créationniste » pourra émerger de ce voyage.

Il y a peu de faiblesses dans ce récit qui offre un dénouement bien pensé et qui met l’accent sur ce qu’on risque de perdre si on laisse les choses aller dans le sens qu’on connaît actuellement… Sans être un roman « écolo », « Eden » contient tout de même cette dimension sans qu’elle soit pesante.


Eden

Ce livre démontre une fois de plus que les auteurs indépendants ont beaucoup à nous proposer et surtout des approches fraîches des sujets bien connus. Bravo et merci à Thibault Delaveau.

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Livre papier ou livre numérique ? Les deux avec le « Bundle » (offre groupée) !

Alors voilà, j’annonce ici et maintenant qu’à partir d’aujourd’hui, tous mes livres auto publiés (et ça commence à en faire un paquet…) profitent d’une offre exclusive : le bundle !

Le « bundle », qu’est-ce que c’est ?

C’est très simple : si vous achetez un de mes livres au format papier, vous bénéficiez automatiquement de la version numérique de votre choix… Voilà tout. Plus besoin de choisir ou d’opposer l’un à l’autre : mes titres sont disponibles dans tous les formats pour votre confort de lecture. Et si vous achetez l’un, vous avez l’autre de plein droit, point.

Mieux, c’est même rétroactif !

Si vous avez acheté par le passé un de mes livres auto publiés (mon offre ne porte que sur ces livres-là, forcément !), prenez contact avec moi et je mettrais à votre disposition son équivalent numérique dans le format de votre préférence (pdf, epub ou kindle), simple !

Je vais mettre cela en place progressivement sur mon site dans les semaines à venir mais c’est déjà possible simplement en m’écrivant grâce au formulaire ci-dessous… Peut-être ne suis-je pas le premier à faire cela mais je pense que cette pratique a des chances de se généraliser car c’est ce que veulent les lecteurs : des livres faciles à lire, pas une guerre de religion absurde.

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Mon livre « Publier sur iPad & Kindle » disponible gratuitement…

Voici la version figée de mon livre « Publier sur iPad & Kindle« .

Après une bonne année hors du circuit commercial (près quelques mois de vente, j’ai décidé d’arrêter la publication de ce livre parce que j’étais face à deux choix : soit le mettre à jour et le publier sous une nouvelle édition « revue, enrichie et corrigée »… Soit, le retirer de la vente, tout simplement. Pour rester en ligne, il aurait fallu le revoir en profondeur et, clairement, je n’en avais pas assez envie pour me lancer là-dedans. Donc, après seulement un an de présence « en librairie », je l’ai retiré de la vente début 2012), je remet ce livre à disposition de celles et ceux qui pourraient en avoir besoin (et vu les messages et commentaires que je vois passer sur ce blog, il semble que même s’il n’est plus à jour, ce livre peut encore être utile…), j’offre maintenant la version pdf de ce livre gratuitement.

Je n’ai effectué aucune mise à jour depuis que je l’ai retiré de la vente, il est exactement dans sa dernière version publiée. Il faut le prendre tel qu’il est et garder en tête que les exemples que je donne sont forcément un peu dépassés désormais.

Par exemple, au moment de sa rédaction, le service KDP d’Amazon ne proposait pas de générateur de couverture (un ajout récent et bien utile : bien qu’encore en bêta, il permet d’obtenir des résultats tout à fait corrects).

Si vous pensez que, en tenant compte de cela, ce livre vaut tout de même le temps que vous passerez à le lire, j’en suis comblé… le voici : La version PDF et gratuite du livre figée dans son édition 2011…

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Appel à relectures/corrections de notre nouveau livre : « Le miroir brisé des réseaux sociaux »…

Un nouveau titre va bientôt s’ajouter à ma bibliographie : Le miroir brisé des réseaux sociaux, rédigé en collaboration avec François Lienart.

Voici la couverture de cet ouvrage :

Le miroir brisé des réseaux sociaux.

J’avais déjà évoqué ce projet ici et mais, dans un temps relativement court, nous avons déjà réussi à le terminer. Alors, pourquoi ne pas le publier directement sans attendre ?

C’est que, justement, nous voulons que sa première édition soit aussi satisfaisante que possible et, bien que nous ayons effectué plusieurs passes de relectures/corrections, nous sommes conscients que la version actuelle est encore largement perfectible. C’est pourquoi nous nous tournons vers vous pour cette dernière phase : VOUS pouvez nous aider à publier rapidement en devenant relecteur de la version « bêta »…

En effet, si vous êtes intéressé, il suffit de laisser vos coordonnées dans le formulaire en bas de cette page pour prendre contact avec nous et nous vous enverrons l’adresse de la page où vous pourrez récupérer le livre dans le format de votre choix (pdf, ePub ou mobi/Kindle). Simple non ?

En attendant et histoire de vous donner le ton du livre, voici (in extenso) l’introduction de notre ouvrage :

Introduction : le temps de la déception

Après une progression météorique et une réputation flatteuse auprès des médias traditionnels (qui d’entre nous n’a pas au moins une fois entendu vanter la supposée « extraordinaire influence » de Twitter?), il semble que nous sommes en train de vivre un tournant dans la perception que nous avons de ces « nouveaux services » : le temps de la déception est en train de se développer désormais.

Oui, il s’agit bien des services de réseaux sociaux, les Facebook, Twitter et quelques autres. J’ai pourtant été un « témoin engagé » lors des débuts de cette vague et ce dès 2004. J’ai publié un livre sur le domaine (« Les réseaux sociaux, pivot de l’Internet 2.0 » publié chez M21 édition) pour promouvoir ce mouvement et le faire connaître. Et, bien entendu, j’avais de grands espoirs dans ce mouvement et ses services.

Au début, tout allait bien : Linkedin et Facebook (pour ne citer que ces deux sites) ouvraient des perspectives nouvelles et des possibilités inédites dans un domaine (le relationnel) qui était resté trop longtemps sclérosé.

Hélas, l’évolution actuelle est trop visible pour se cacher la vérité plus longtemps. Je dois l’avouer, je suis complètement sidéré de voir la médiocrité (voire pire) des contributions de mes connexions sur Facebook (ou un autre service de réseaux social). Le fait est que même les plus intelligents de mes contacts (pour ceux que je connais bien) s’abaissent à mettre en ligne des « informations » ou des opinions que, vraiment, ils auraient dix fois mieux fait de garder pour eux (oui, vous voyez parfaitement ce que je veux dire, hélas…).

Pareil pour la supposée influence de ces nouveaux médias (et en particulier Twitter). Les études récentes montrent que cette influence réelle est encore très surestimée (voir chapitre 4).

Bref, il est de temps de dénoncer certaines de ces idées reçues et remettre les choses à leur place : si ces services n’ont pas tenu leurs promesses, ils ont été en revanche les révélateurs du comportement d’une grande masse de gens.

C’est pour remettre les points sur les i qu’avec mon complice (François Lienart), nous avons rédigé cet ouvrage à quatre mains. Cette collaboration a été vraiment profonde et fluide au point qu’il est difficile de départager qui a fait quoi dans l’ouvrage final!

C’est pour cette raison que nous avons laissé l’emploi de la première personne du singulier dans certaines sections tellement nous avons été à l’unisson tout au long de ce projet.

Dans les chapitres qui suivent, nous avons tout d’abord fait un rappel du contexte afin de bien poser les éléments : le succès de ces services, l’historique qui a précédé et accompagné leur avènement et les usages qui s’en sont dégagés. Ensuite, nous sommes allés à la rencontre des utilisateurs français les plus visibles, les fameux bloggers référents, afin de reccueillir leurs témoignages et de vérifier quelques hypothèses. À partir de là, il était facile de dérouler nos constatations : les usages et comportements négatifs s’accumulaient; favorisés, encouragés voire même organisés par la nature même de ces services.

Bien entendu, face à un sujet aussi vaste, il y a forcément des facettes que nous n’avons pas traité. Comme l’utilisation de Facebook en tant que plateforme de jeux ou de drague. Sur le premier point, il semble que certains utilisateurs ont créé de multiples comptes (quasi vide) uniquement pour gérer au mieux l’allocation des points reçus en jouant (notre témoin en la matière évoque des participants ayant 5 comptes et plus sans que ça soit exceptionnel… Ça relative tout de suite les chiffres de certains services!). Pour le second point, nous n’avons pas eu « d’avis autorisés » sur le sujet par nos témoins habituels mais nos jeunes fils confirment qu’il s’agit bien là d’une utilisation importante du service, dans leur tranche d’âge au moins!

Au final, il en ressort que le sentiment de déception qui monte nettement en ce moment est bien justifié. Mais, bien entendu, il ne s’agit pas de « jeter le bébé avec l’eau du bain » et un usage raisonné est toujours possible de ces services (c’est même le plus profitable). J’espère que, comme nous, c’est à cette conclusion que vous parviendrez en ayant lu ces pages.

Alain Lefebvre & François Lienart — avril 2013

Le contenu de cette version béta est complet à une exception près : la préface. Nous avons proposé cette préface à une personnalité bien en vue de ce domaine et nous attentons son concours…

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Un livre drôle ? Non, un livre touchant !

Je viens de finir la nouvelle titre du « Journal d’un proctologue » d’Hervé Heurtebise. J’ai pris ce livre sur le Kindle store car la description m’a fait croire à un livre amusant et l’extrait me confirmait cette caractéristique alléchante. Mais, au fil du texte, je me suis rendu compte que c’est bien plus que cela : ce livre est touchant, vraiment.

Tout d’abord, c’est bien écrit. Ce n’est pas vraiment drôle en fait, c’est plutôt un humour désabusé, un peu cynique que peuvent apprécier ceux qui en sont capable (de cynisme, d’auto-dérision et autres traits salvateurs). Et puis, la réflexion sur la vie, sur les relations et sur sa propre fin m’a paru très juste. J’étais sonné quand j’ai terminé cette nouvelle : je ne voulais pas quitter ce médecin qui, finalement, m’apparaissait comme formidablement sympatique en dépit de tous ses efforts pour ne pas l’être !

Je m’étais attaché, pauvre de moi… Bravo Hervé, bien joué. J’hésite désormais à lire les deux autres nouvelles de l’ouvrage, encore un peu secoué par la profondeur et le tranchant de ton texte.

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Les lois fondamentales de la stupidité humaine : à lire !

Je viens de lire cet excellent petit livre que je ne saurais trop vous recommander !

Il se lit rapidement (une soixantaine de petites pages seulement) mais il apporte enfin des réponses nécessaires sur ce qui nous affecte tous : la stupidité des autres.

L’ouvrage permet aussi de faire la différence entre le crétin et l’être stupide (important). Car il y a quatre catégories d’individus (par ordre décroissant, mieux vaut rencontrer les premiers que de devoir cohabiter avec les derniers !) : les intelligents, les crétins, les bandits et, enfin (hélas), les stupides.

Explication :

  • les actions des individus intelligents profitent à tout le monde (à lui-même mais aussi à son entourage),
  • les actions des crétins sont négatives pour eux mais profitables pour les autres,
  • les actions des bandits sont profitables pour eux mais négatives pour les autres (les victimes des larcins des bandits le plus souvent),
  • les actions des stupides ne profitent à personne et sont négatives pour tous (y compris pour eux !) et c’est ainsi qu’on les reconnaît…

Ceci posé, voici les cinq lois fondamentales :

  1. Chacun sous-estime toujours inévitablement le nombre d’individus stupides existant dans le monde.
  2. La probabilité que tel individu soit stupide est indépendante de toutes les autres caractéristiques de cet individu.
  3. Est stupide qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d’autres individus, tout en n’en tirant aucun bénéfice et en s’infligeant éventuellement des pertes.
  4. Les non-stupides sous-estiment toujours la puissance des stupides. En particulier, les non-stupides oublient sans cesse qu’en tout temps, en tous lieux et dans toutes les circonstances, traiter et/ou s’associer avec des gens stupides se révèle immanquablement être une erreur coûteuse.
  5. L’individu stupide est le type d’individu le plus dangereux (comprendre, bien plus dangereux que le bandit !).

Tout est dit : les stupides sont nocifs. Aucune indulgence ne devrait être permise à leur encontre.

Pour des explications plus détaillées (et roboratives), lisez cet excellent petit livre !


Les lois fondamentales de la stupidité humaine

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Gates & Allen, 32 ans après, même photo ou presque !

gates-allen

 

Lors d’une visite de Bill Gates au musée de l’informatique de Seattle (le Living Computer Museum), créé par son ancien complice Paul Allen, les deux compères n’ont pas résisté au plaisir de récréer l’histoire… En effet, à cette occasion, ils ont refait la même photo, entourés de micro de l’époque, pile au moment de la sortie du PC d’IBM.

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Mise à jour de mon livre sur le Simracing… Et quelques nouvelles en passant !

Je viens de publier une mise à jour (la 7ème !) de la seconde édition de mon ouvrage sur le SimRacing (voir à http://www.simracingbook.com/). C’était nécessaire car il s’agit d’un domaine qui bouge vite et souvent. Je ne veux pas que mes lecteurs restent avec un livre trop rapidement obsolète (un avantage du numérique, on peut mettre à jour !) et j’ai donc organisé un circuit de suivi et de mise à jour (voir à http://www.simracingbook.com/mise-a-jour/).

À côté de cela, je poursuis la migration de mes ouvrages publiés sur Scrivener et tout cela prend du temps bien sûr. C’est le prix à payer quand on commence à avoir quelques livres publiés : faut entretenir et assurer le service après-vente !

Je ne conçois pas mes livres comme un coup tiré dans le vide et oublié juste après la première parution : je veux les accompagner pendant leur cycle de vie, même si c’est chronophage, c’est significatif de la valeur que je leur accorde. Et si je ne faisais pas cela, quelle image cela projetterait-il ?

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Quelques questions précise sur votre usage des réseaux sociaux…

En ce moment, on avance bien sur notre livre « le miroir brisé des réseaux sociaux » qui devrait sortir avant l’été 2013…

Pour coller à la réalité du terrain, on interroge des bloggers « de référence » mais aussi des anonymes à qui j’envoi le message suivant :

Hello,

Je t’écris aujourd’hui pour te poser quelques (peu) questions (précises) sur ta pratique des réseaux sociaux.

J’ai déjà mis un mini-sondage en ligne auquel tu as peut-être déjà répondu (voir à http://www.alain-lefebvre.com/ce-blog/un-questionnaire-sur-votre-usage-des-reseaux-sociaux-merci-davance/) mais, aujourd’hui, il ne s’agit pas de cela. Cette fois, les questions ne se prêtent pas bien à la forme du sondage, d’où ce message…

Donc, ne répond qu’aux questions qui te concernent et qui t’intéressent. Je préfère peu de réponses mais bien argumentées que beaucoup de réponses succinctes !

# Pour commencer, si je te donne à choisir parmi les réseaux généralistes entre Facebook, Twitter, autres (à préciser), sachant que tu ne peux en garder qu’un seul, lequel gardes-tu et, surtout, pourquoi ?

# Sur un univers professionnel, si je te donne à choisir parmi les réseaux LinkedIn, Viadéo, autres (à préciser), sachant que tu ne peux en garder qu’un seul, lequel gardes-tu et, surtout, pourquoi ?

# Pour celles et ceux qui utilisent d’autres réseaux plus spécialisés (Trumblr, Pinterset, autres – à préciser), n’hésitez pas a les citer avec le même type de réponse que précédemment.

# Enfin, parmi tous ces réseaux, si vous ne deviez en garder qu’un seul, lequel serait-ce ?

Ici, tu l’as compris, c’est surtout le « pourquoi » qui m’intéresse…

# Ensuite, combien de temps passes tu quotidiennement sur ces réseaux et estimes-tu que ton usage vaut le temps que tu y passes ?

Je m’explique : on peut considérer que ces services sont devenus des habitudes de notre quotidien mais qu’on pourrait très bien s’en passer s’il n’existaient pas… Est-ce le cas pour toi et, si oui, comment expliques-tu que tu continues à t’en servir en dépit de cette opinion ?

# Enfin, peux-tu me citer un ou plusieurs exemples de ce que tu as obtenu avec l’usage de ces services que tu n’aurais pu obtenir autrement, idéalement en faisant le distinguo entre un acquis personnel et/ou professionnel ?

Voilà, c’est tout. Merci d’avance du temps que tu vas consacrer à me répondre. Bien entendu, si j’utilise tes réponses dans le cadre du livre qu’on est en train de préparer (voir à http://www.alain-lefebvre.com/livres-perso/un-nouveau-projet-le-miroir-brise-des-reseaux-sociaux-une-analyse-critique-8-ans-apres/), ce sera exclusivement sous forme anonyme, personne ne sera cité, rassure-toi !

Merci d’avance et bonne journée.

Si vous voulez y répondre, pas de problème, utilisez le formulaire ci-dessous :

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Un grand merci à mes lecteurs(trices)/correcteurs(trices) !

Comme je l’espérais, les lecteurs de mes livres prennent contact avec moi (par email principalement et c’est bien ainsi que c’est le mieux) afin de me signaler des fautes de frappes, d’accords, d’orthographes et de grammaires dans mes ouvrages…

Cet échange fonctionne à plein et je suis particulièrement reconnaissant à tous ceux et toutes celles qui ont cette démarche utile. Je ne peux tous les citer aussi, je vais me contenter de nommer les deux derniers en date : Joseph et Fabien, merci encore.

Bien entendu, les partisans des démarches traditionnels prisées par les éditeurs (tout aussi traditionnels…) ricanent : « ah, sacré Lefebvre, il transforme une faiblesse en avantage ! Très fort, très-très fort… » Et d’ajouter « Forcément que ses lecteurs trouvent des fautes : ses livres en sont truffés ! Il ferait mieux de passer par des correcteurs professionnels… ». Hum, à cette suggestion qui paraît frappée par le coin du bon sens, je voudrais juste opposer ceci :

1- mes livres ont eu droit à des relectures par des pros et ça n’a pas permis d’atteindre le zéro défaut pour autant (les correcteurs professionnels eux-mêmes admettent qu’ils laissent passer au moins une faute toutes les quinze pages et c’est considéré comme un taux tout à fait acceptable).

2- s’il fallait attendre qu’un livre soit « parfait » (au moins au niveau de sa forme si ce n’est dans son fond) pour être publié, le tome 1 de « Perdu dans le temps » attendrait encore sa première édition, dix ans après le premier bouclage du tapuscrit !

3- pour atteindre un bon niveau de qualité éditoriale, rien ne vaut le principe de la « très grande exposition » : faire lire votre livre par le plus grand nombre de lecteurs possible (après publication donc !)… Ainsi, vous avez plus de chances que les fautes résiduelles soient détectées, signalées, corrigées.

En 2001, dans mon livre « Le 3ème tournant« , j’écrivais ceci à propos de la qualité des programmes Open Source :

La loi du plus grand nombre

Car le debug est particulièrement efficace grâce à « la loi du plus grand nombre » :

Étant donné un ensemble de bêta-testeurs et de co-développeurs suffisamment grand, chaque problème sera rapidement isolé, et sa solution semblera évidente à quelqu’un.

Ou, moins formellement, « Étant donnés suffisamment d’observateurs, tous les bugs sautent aux yeux ». Les testeurs étant largement plus nombreux que les développeurs et cette grande exposition débouche sur une profondeur de correction inconnue dans le cadre de projets commerciaux où la date de lancement est souvent un élément inamovible qui prime sur tout le reste.

Plus de dix ans après, je m’aperçois qu’il en est de même pour les livres : bugs ou fautes, même combat !

Je vais donc poursuivre dans cette voie, confiant que ce sont mes lecteurs qui vont me permettre d’atteindre le niveau de qualité souhaitable. En plus, certains en profitent pour me donner leur avis sur ce qu’ils viennent de lire et ce retour m’est tout aussi précieux afin de comprendre ce qui a plu (ou déplu) dans l’histoire que j’ai essayé de faire passer…

Concluons en déplorant encore une fois combien est mal exploité le livre numérique aujourd’hui… ce processus de correction pourrait être optimisé si :

1- l’auteur pourrait avoir connaissance des notes des lecteurs partagées à partir de leur liseuse (bien souvent, cela permettrait de détecter ce qui cloche).

2- si les lecteurs pouvaient recevoir les nouvelles versions au fur et à mesure que l’auteur (ou l’éditeur) prend la peine de les mettre en ligne (seul Amazon propose cette fonction de « push » mais elle n’est pas automatique : il faut la demander ET la justifier… Le staff d’Amazon juge ensuite s’il est bon de le faire ou pas… je préférerais un système automatique qui laisserait à l’auteur/éditeur 5 « push » par an… ou 4 ou même 3 !).

3- si les librairies numériques, au moins, se dépêchaient de mettre à jour une version quand on leur envoi le fichier correspondant… actuellement, seul amazon est vraiment réactif (quelques jours) alors que les autres mettent (au bas mot) quelques semaines à chaque fois !

Bref, c’est à des signes (négatifs) comme ceux-ci qu’on se rend compte qu’on en est vraiment qu’au tout début de cette nouvelle ère !

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L’effet magique de la critique positive !

J’avais déjà évoqué les effets dévastateurs de la critique négative alors, aujourd’hui, parlons plutôt de l’inverse : l’effet des critiques positives quand on en reçoit…

J’ai eu le grand plaisir, tout dernièrement, de recevoir non pas une mais deux critiques positives à propos de mon roman de SF « Perdu dans le temps« .

Le premier vient d’un ancien collègue (perdu de vue jusqu’à ce contact inopiné… comme quoi, l’écriture mène à tout même au « reconnecting » !) qui vient de terminer la lecture du tome 1 :

Quelques commentaires sur ce tome 1:
Le temps qui continue à s’écouler pendqnt qu’on est dan une autre époque et la nécessit é de »rattapper ce décalage, ça c’est une belle trouvaille (les bulles de réalité)
De même les rappels des technologies  proches dans la vie d’un adulte de notre époque mais déjà tellement dépassées. J’ai beaucoup aimé ces descriptions de mondes pourtant pas si éloignés ce qui rajoute à l’étrangeté des situations.
Idem pour le réalisme des situations, exemple le probleme de l’argent, dans de nombreux romans se science fiction on « zappe » ça et la langue parlée aussi: la façon de parler, la langue changent vite et ça n’est jamais pris en compte dans les ouvrages américains ou anglophones.
Les allers et retours dans le temps finissent par donner le tournis et c’est bien le but!
Pour moi, les conversations sont trop longues, les gens parlent comme des livres, ça manque de naturel.
Bref j’ai passé un bon moment à lire le T1 et je vais attaquer le T2, j’ai envie de savoir comment la suite s’est articulée avec le premier tome !
Bon WE
Joseph

J’ai reçu ce commentaire par email mais j’en reçois aussi via mon blog comme ce court mais roboratif message d’Olivier :

Bonjour,

Tout d’abord, je tiens à vous féliciter pour ces 2 bons livres. Continuez votre beau travail. J’aimerais savoir quand le 3ième livre sortira sur Ibooks, car j’ai hâte de le lire. Merci d’avoir créé une aussi belle série.
Olivier

Ce à quoi, j’ai répondu ceci :

Merci Olivier.
Je peux vous certifier que ça fait vraiment plaisir de lire ce type de commentaire, oh oui !
Pour ce qui est du T3, j’y travaille mais je ne peux encore dire vraiment QUAND il sortira car je ne le sais moi-même (j’espère pour cet été mais je ne peux en être sûr)… Avez-vous lu les extraits que j’ai déjà publié à http://www.perdudansletemps.com/le-premier-extrait-du-tome-iii/et à http://www.perdudansletemps.com/le-second-extrait-du-tome-iii/ ?
Enfin, puis-je vous demander une faveur ?
Puisque vous avez apprécié les deux tomes, pouvez-vous mettre un ou même deux (un pour chaque !) commentaires sur iBooks, ça aiderait beaucoup !

Car j’ai constaté que les lecteurs prenaient volontiers contact avec l’auteur (moi !) ce qui est déjà génial mais négligent de laisser ce type de commentaire sur la librairie numérique où ils ont acheté le livre en question (encore que, je viens de m’apercevoir que j’ai eu 4 nouveaux commentaires dernièrement sur amazon.fr et amazon.com !). Il faut donc demander, relancer encore et encore… à la longue, c’est un peu pénible : ça fait quémandeur, genre « vous avez aimé mon livre, vous venez me le dire mais ça ne suffit pas; il faut encore faire ça et ça… », ça casse un peu la beauté du geste quelque part.

D’ailleurs, je me demande pourquoi les gens ont cette réticence à laisser des commentaires sur amazon, iTunes ou ailleurs ?

Surtout quand on constate l’incroyable exhibitionnisme qu’on peut constater par ailleurs sur les réseaux sociaux !

Peut-être parce qu’il s’agit, cette fois, d’exprimer une véritable opinion, de l’argumenter, de la défendre et même, d’être critique sans être bêtement négatif… Bref de se creuser la tête. Ceci dit, je ne peux dire combien les critiques positives ont un effet magique chez moi (comme chez d’autres, j’imagine) : cela me regonfle, m’encourage, me pousse à continuer et fini par me convaincre que tout ce travail n’est pas inutile après tout… Et il y a même un bonus : cela permet de se renforcer et mieux supporter les critiques négatives quand elles arrivent (car, forcément, elles aussi reviennent régulièrement !).

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Mon prochain gros truc

Mon prochain gros truc est l’adaptation française de The Next Big Thing, un mème viral dans lequel les auteurs exposent leur prochain projet puis invitent d’autres auteurs à faire de même sur leur blog respectif.

Le duo des auteurs de M.I.A m’ont invité à faire partie de cette chaîne et je saute donc avec plaisir sur l’occasion… :)

1. Quel est le titre de votre prochain texte?

C’est toujours difficile pour moi d’identifier le prochain livre à sortir car je travaille toujours sur plusieurs projets à la fois et je ne sais pas d’avance lequel va franchir la ligne d’arrivée en premier !

Cependant, je vais ici parler du tome III de « Perdu dans le temps« , le projet le plus cher à mon coeur…

2. D’où vous vient l’idée principale ?

Depuis le début, « Perdu dans le temps » est pensé comme une saga en plusieurs volumes. Le tome II était très différent du premier volume mais le tome III reprendra la trame esquissée dans le tome II.

3. À quel genre appartient-il ?

Cette fois encore, il s’agira de science-fiction, déclinant les thèmes du voyage dans le temps et des mondes simulés.

4. Si votre texte était adapté au cinéma, quels acteurs verriez-vous dans les rôles principaux?

Déjà, j’aimerais bien être associé au projet comme Tom Clancy pour « à la poursuite d’octobre rouge » ou « la somme de toutes les peurs ». Ensuite, je ne connais pas assez d’acteurs pour en identifier un qui ressemble à l’image que je me fais de Vincent (le personnage principal de « Perdu dans le temps« ).

5. Quel est le synopsis du texte en une phrase?

Vincent et ses compagnons se sont dispersés dans différentes époques pour échapper à leurs poursuivants… Mais ceux-ci se retrouvent également dans le rôle de la proie et sont obligés de plonger dans les simulis pour survivre !

6. Allez-vous être publié par un éditeur ou en auto-édition?

Comme d’habitude, je vais utiliser mon label « Talking Heads » pour publier ce troisième volume… Aussi bien en version papier que numérique.

talkingheads-single

7. Combien de temps avez-vous mis pour produire votre premier jet ?

Je n’ai pas encore terminé ce premier jet !

J’espère avoir terminé d’ici l’été afin d’être en mesure de publier à la rentrée ou avant.

8. À quel autre livre pouvez-vous le comparer ?

Je ne sais pas vraiment quoi répondre à cette question car j’espère produire quelque chose de vraiment original. Mais mon inspiration vient des nombreux ouvrages sur le voyage dans le temps ainsi que des quelques ouvrages sur le thème des mondes simulés comme « Simulacron 3 ».

9. Qui ou quoi a inspiré l’écriture de votre livre ?

Au départ (et ça remonte assez loin : 1992 !), c’était de répondre à la question : que se passe-t-il si tu essayes de convaincre tes proches que tu viens d’une autre époque ?

J’ai donc fait quelques tests et ça m’a convaincu que Vincent ne pourrait pas partager son expérience. Mais, finalement, au fil de l’écriture, les choses ont bougé…

10. Que pourriez-vous dire pour piquer l’intérêt de votre lecteur?

Dans le tome III, Vincent en profite pour réaliser un vieux rêve : participer aux 24H00 du Mans. On explore aussi les particularités des mondes simulés. La trame de la saga continue d’être tissée et je peux déjà dire qu’un 4ème volume sera nécessaire !

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Extraits de mon livre « Hacking », roman d’espionnage et d’informatique…

Les deux extraits de « Hacking » que je vous propose ici mettent en scène « Thierry Campana », le personnage que je préfére dans cette histoire (ce n’est pourtant pas le personnage principal…). Dans le premier extrait, il est approché par Bertrand qui veut le convaincre de rejoindre l’équipe :

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Pendant ce temps, Bertrand Lapassé se mit en chasse de Thierry Campana… pour finalement le retrouver au club de gym, comme d’habitude.

Bertrand- Je crois t’avoir trouvé un challenge à hauteur de tes talents…

Thierry- Vas-y, déroule…

Bertrand- Rien que la cible devrait te faire monter aux rideaux… Il s’agit de la DGSE !

Thierry- Attends, là, il y a quelque chose que je ne comprends pas bien… Comment et pourquoi le gentil Bertrand Lapassé, informaticien plan-plan, spécialiste des silos à gros grains, voudrait s’attaquer au symbole de ce qu’il ne faut surtout pas approcher même en pensée, en France du moins… Qui es-tu, en fait ?
Qu’as-tu fait du vrai Bertrand, hein, dis-moi ?

Bertrand- Haha, très drôle… Mais ce n’est pas ton humour vaseux qui va réussir à dissimuler 1) ta peur 2) ton intérêt. Car tu brûles que j’en dise plus, n’est-ce pas ?

Thierry- Je voudrais surtout savoir ce que j’aurais à gagner à me frotter aux men-in-black du ministère de la Défense ?

Hein, c’est quoi mon intérêt dans l’histoire, à part prouver une fois de plus à Bertrand-je-paye-tout-comme-un-poireau que je suis à la hauteur de n’importe quel défi ?

Bertrand- Mais un intérêt sonnant et trébuchant, mon cher !
Oui, je t’offre même d’être payé pour l’exploit qui va couronner ta carrière underground… Je fais partie d’une équipe qui travaille justement à ce projet pour de vrai et le mieux, c’est que le client est la DGSE elle-même !
Yes Sir, la DGSE veut éprouver la sécurité de ses systèmes et a mandaté une équipe chapeautée par un pote à moi pour cela… Et tu ne voudrais pas faire partie de l’aventure ?

Thierry- Ouais… Présentée comme cela, ton histoire a de l’allure effectivement. Je veux être payé en liquide, cash uniquement, c’est ma devise en matière de monnaie !

Bertrand- Aïe !

Je me doutais bien d’une connerie de ce goût-là avec toi… Mais ce n’est pas toi justement qui te vantais d’avoir une « YesCard », tu dois bien avoir un compte en banque quelque part, non ?

Thierry- Oui, j’ai cette carte mais, d’abord, je m’en sers le moins possible pour ne pas me faire repérer bêtement, ensuite, elle n’est évidement pas reliée à un compte en banque, gros bêta, sinon à quoi bon s’embêter à faire une « YesCard » ?

Bref, je veux 1 000 euros en liquide pour commencer et on verra plus tard pour la suite en fonction du boulot que ça représente…

Bertrand- Bon, je vais voir ce que je peux faire sur ce plan… Mais je peux dire à mon pote que tu marches avec nous ?

Thierry- Il vaut mieux que je marche avec vous si vous voulez arriver quelque part, vu que ton copain doit être aussi manchot et lamer que toi…

Bertrand- Good, c’est parti !

Thierry- Et quels sont les systèmes auxquels on doit s’attaquer ?

Bertrand- Justement, on n’en sait rien, on part de zéro. C’est pour cela que j’ai pensé à toi. Seul un artiste de ton niveau peut nous aider à en savoir plus sur la cible et à identifier où sont les serveurs sensibles. Donc, j’ai pensé qu’on avait tout à gagner à recueillir des renseignements de base, genre liste du personnel et ce genre de trucs; ça va forcément nous apprendre quelque chose…

Thierry- Ah ouais… En fait, vous n’êtes pas simplement des lamers, vous êtes aussi sourds et aveugles pour ne rien dire de votre stupidité crasse… Bien, très bien, je vais les mériter moi mes milliers d’euros !

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Le second extrait met en scène la première réunion de l’équipe nouvellement constituée :

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Clément, Bertrand et Thierry se retrouvent pour leur première réunion de travail…

Clément- Thierry, comme tu es le dernier arrivé aujourd’hui, tu pourrais peut-être nous dire comment tu comptes t’y prendre pour rassembler des informations sur l’informatique de la DGSE ?

Thierry- Mais certainement Boss… Pendant que vous étiez tous les deux en train d’essayer de connecter vos portables de frimeurs au réseau miteux de cette boutique, moi j’étais sur le terrain et je sais déjà comment pénétrer les locaux de l’adversaire… Et j’ajoute que j’y serais déjà parvenu si je n’avais pas été obligé d’assister à votre réunion pourrie où je ne vais rien apprendre vu votre niveau d’ignorance totale sur la cible !

Bertrand- Thierry, tu ne peux pas nous parler comme cela; sinon, ça marchera jamais et on a besoin de se coordonner tous les trois…

Thierry- Ah pardon, moi, je n’ai pas besoin de votre coordination moisie. Je travaille en solo comme j’ai toujours fait… Et de toute façon, qu’est-ce que vous pourriez m’apporter ?
Rien, zéro, nada : vous ne savez rien, vous n’avez pas d’idée, vous attendez que je vous mâche le boulot !
Voilà en quoi ça consiste votre gestion de projet et coordination à la mords-moi-le-nœud !

Clément- Bon, je vois que les échanges vont être super-constructif avec le petit génie que tu nous as amené là, Bertrand; on va bien s’amuser tous les trois !
Mais en dehors d’afficher ton mépris pour les abrutis qui vont t’aligner 1 000 euros avec le sourire, en quoi ta supériorité manifeste est-elle justifiée, Môssieur le génie ?

Thierry- Je vous aurais déjà expliqué ce que j’ai réussi à savoir si vous ne m’interrompiez pas toutes les deux secondes avec vos pleurnicheries de donzelles vexées. Donc, j’étais ce matin 141 bd Mortier, adresse officielle du siège de la DGSE, pour constater que l’entrée est bien gardée mais le contraire aurait été étonnant. J’ai pu soudoyer le planton qui était dans le sas, en lui racontant que je préparais un reportage pour une chaîne de la TNT. On a déjeuné ensemble au moment de sa pause et je sais qu’il faut un badge même pour passer l’entrée principale. Même le nettoyage des bureaux n’est pas confié à une société extérieure, tout est traité en interne, pas moyen de passer par ce biais.

En fait, le planton n’est là que pour compter les entrées et les sorties ainsi que de vérifier le bon fonctionnement du système de caméra de surveillance interne.

Bertrand- Et ce fameux badge, tu sais de quel type il est ?
Tu crois qu’on peut le reproduire ?

Thierry- Pas besoin de le reproduire car j’ai volé celui du planton !

Clément- Hein ?
C’est pas malin ça : le type va s’en apercevoir et donner l’alerte… Ton badge va être invalidé et ils vont être deux fois plus sur leur garde… Dans ces conditions, tu vas jamais pouvoir y entrer…

Thierry- Quand vous aurez enfin compris qu’il vaut mieux me laisser parler, j’aurais le temps de vous dire que j’ai au moins une semaine devant moi avant que le planton ne s’en aperçoive et éventuellement signale la disparition du badge en question… En effet, le garde en faction change tous les jours et le roulement se fait à partir de la garnison des cadets qui sont stationnés au Val de Grâce… Donc, j’ai au minimum une semaine pour faire le boulot, pas d’affolement. Mon type en question en avait fini avec sa garde, juste au moment où j’ai pu l’aborder; j’aurais quasiment pu le raccompagner au Val de Grâce.

Bertrand- Donc, tu peux y aller dès demain alors ?

Thierry- Oui, je ne vais pas tenter d’y aller le soir et me faire remarquer comme un nigaud que je ne suis pas. Je vais me glisser dans le flux normal des horaires habituels. Normalement, dès demain je passe la matinée là-bas. Je vous retrouverai demain après-midi pour une nouvelle réunion de coordination pourrie que vous aimez tant, bande de lamers.

Clément- Profite-en pour changer de ton avec nous car je ne vais pas supporter tes remarques désobligeantes très longtemps… En attendant le récit de tes prochains exploits, je vais te dire ce qu’on cherche en priorité…

Thierry- Oui, ça au moins cela me serait utile…

Clément- Il nous faut les adresses IP des serveurs, n’importe quels serveurs, il nous faut rien qu’un point d’entrée… À partir de là, on pourra commencer à se débrouiller.

Bertrand- Essaye aussi de savoir quelles sont les applications utilisées, les annuaires d’utilisateurs ou la config réseau… Tout ce qui peut nous servir à nous orienter; une fois connectés sur leur intranet, le moindre truc sera utile.

Thierry- Eh, vous ne voulez pas que je vous rapporte un de leur serveur pendant qu’on y est ?
Une fois dans la place, je vais voir ce que j’y trouve : je ne peux rien promettre à l’avance… Attendez au moins jusqu’à demain et là, je pourrai vous en dire plus.

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Extraits de mon livre « cette révolte qui ne viendra pas »… Histoire vous donner envie !

Dans mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas« , je m’efforce de démontrer que la « techno-structure » (terme de mon invention qui définit l’ensemble des institutions qui nous gouverne et nous contrôle) maintient son emprise sur le peuple via la manipulation historique et la propagande des médias.

Je vous propose aujourd’hui deux extraits pour illustrer ces deux points. Voici le premier extrait, celui sur la guerre du Vietnam…

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Abordons maintenant le gros morceau de cette énumération historique : la guerre du Vietnam… Le point clé de ce conflit est sans conteste « l’incident du Tonkin » (moins de neuf mois après l’assassinat de Kennedy) qui permit la montée en puissance de l’implication américaine dans cette guerre civile entre Nord et Sud Vietnam. Revenons donc sur les circonstances de cet « incident » pour comprendre comment il a pu représenter un tournant dans cette histoire sanglante.

L’incident du Tonkin

Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Incidents_du_golfe_du_Tonkin

Le 2 août 1964, le destroyer américain USS Maddox (DD-731), au cours d’une mission de reconnaissance dans le golfe de Tonkin commencée le 31 juillet, est attaqué dans les eaux internationales par trois canonnières nord-vietnamiennes. Le Maddox, après avoir seulement été atteint par une balle de mitrailleuse, se replie dans les eaux sud-vietnamiennes où il est rejoint par le destroyer C. Turner Joy.

Le 4 août, les deux destroyers américains entament une patrouille en direction de la côte nord-vietnamienne. Lors de la patrouille, le C. Turner Joy reçoit des signaux sonar et radio qui sont interprétés comme une autre attaque de canonnières nord-vietnamienne. Pendant près de deux heures, les navires américains ont fait feu sur des cibles détectées au radar. Il est très improbable qu’il y ait eu des forces nord-vietnamiennes dans ce secteur pendant leur combat. Le capitaine John J. Herrick a même admis que ce n’était rien de plus qu’un opérateur sonar « excessivement zélé » qui « entendait battre sa propre hélice ». Toutefois à ce moment, une grande partie de l’équipage croyait vraiment être sous le feu ennemi. En 1995, le général Võ Nguyên Giáp, à l’époque commandant en chef des forces nord-vietnamiennes, a confirmé l’attaque du 2 août mais a nié toute participation dans « l’incident » du 4 août.

Le 30 novembre 2005, la National Security Agency rend publiques des centaines de pages de documents secrets sur l’incident du Golfe de Tonkin de 1964.

Bien que l’information obtenue bien après le soir du 4 août indique qu’il n’y a pas eu concrètement d’attaque nord-vietnamienne, les autorités américaines et tout l’équipage ont affirmé à l’époque qu’une attaque avait eu lieu. Par conséquent, des chasseurs des porte-avions Ticonderoga et Constellation ont été envoyés pour frapper des bases de torpilleurs et des installations de carburant.

En 1995, le général à la retraite Nguyen Giap dans un entretien avec l’ex-secrétaire à la défense Robert Mcnamara (dans le cadre du documentaire « The Fog of War »), dénie catégoriquement que les canonnières aient attaqué les destroyers américains le 4 août 1964. Une conversation enregistrée d’une réunion quelques semaines après la résolution du golfe de Tonkin, publiée en 2001, révèle que Robert McNamara a exprimé au président Johnson des doutes sur la vraisemblance irréfutable des attaques.

Il est d’ailleurs établi aujourd’hui que les Incidents du Golfe de Tonkin ont été instrumentalisés pour permettre une escalade de l’intervention des USA dans le conflit indochinois. Les Papiers du Pentagone ont révélé que le texte de la Résolution a été rédigé par l’administration Johnson plusieurs mois avant que lesdits « incidents » aient eu lieu.

The Fog of War est un film documentaire réalisé par Errol Morris en 2003, dans lequel l’ancien secrétaire d’État à la Défense Robert McNamara revient sur sa carrière (étude à Berkeley puis Harvard, et PDG de Ford) et sur ses responsabilités d’homme d’État de 1962 à 1967.

Là, on tient du lourd :

1- la réalité de l’attaque n’a pu être établie avec certitude du côté de ses participants américains (et c’est bien le moins qu’on puisse en dire !).

2- malgré tout, l’événement a été instrumentalisé afin de justifier une implication ouverte de l’appareil militaire américain tout entier.

3- il s’avère en fait que l’administration Jonhson avait préparé toute l’affaire des mois avant.

4- McNamara avoue le tout dans un documentaire qui intervient à la fin de sa vie (il n’a alors plus rien à perdre…).

En un sens, cette affaire est absolument exemplaire : on ment, on manipule et, finalement, on avoue quand « tout cela n’a plus d’importance »… Moi, je crois au contraire que le délai ne fait rien à l’affaire : il est établi qu’il y a eu complot, mensonges et manipulation de l’opinion publique… Que ce soit aujourd’hui ou il y a 40 ans, quelle différence ?

Et les conséquences n’ont pas été minces car la guerre du Vietnam a été un conflit horrible : bombardements massifs (autant que pendant toute la seconde guerre mondiale !), emploi du napalm, utilisation de l’agent orange (défoliant mis au point par Monssanto), etc. Tout a été employé pour écraser les Vietcongs sous un déluge de feu alors que les enjeux stratégiques ne le justifiaient certainement pas. La fameuse « théorie des dominos » proposée justement par McNamara ne s’est pas révélée juste : les Vietnamiens voulaient juste leur indépendance, pas propager le communisme dans toute l’Asie du sud-est, comme le constate finalement McNamara au soir de sa vie dans « The Fog of War »…

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Voyons maintenant le second extrait. Celui-ci porte sur un exemple flagrant de passivité de l’opinion. Dans la continuité du premier extrait, voyons maintenant les fameux « Pentagon Papers » :

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La révélation de la vérité ne déclenche rien

On l’a vu largement dans la première partie, la vérité remonte toujours à la surface et il suffit de donner du temps au temps pour savoir le fin mot de l’histoire. Ceci dit, la vérité elle-même ne suffit pas à soulever les foules et la meilleure preuve, on l’a eu avec les Pentagon’s Papers.

Daniel Ellsberg pensait qu’il suffisait que ces documents secrets soient rendus public, de révéler tous les mensonges et manipulations des administration Johnson puis Nixon sur la gestion de la guerre au Vietnam pour que ça provoque un mouvement insurrectionnel immédiat du peuple révolté… En fait, il n’en a rien été. La publication de ces fameux documents a pu avoir lieu grâce au New York Times puis aux autres grands quotidiens américains mais ça n’a pas soulevé les foules… À la grande déception de Daniel !

Cela a tout de même provoqué la défiance de l’opinion publique vis-à-vis de Nixon et la presse, qui n’a guère apprécié de se faire censurer a pris sa revanche en relayant le scandale du Watergate qui a fini par démettre Nixon. Mais de grande révolte comme espéré par Daniel Ellsberg, point.

Il semble que la colère populaire ait été épuisée par les nombreuses manifestations contre la guerre du Vietnam qui avaient eu lieu peu avant…

Les « Pentagon’s Papers »

Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Papiers_du_Pentagone

Les Pentagon’s Papers (« papiers du Pentagone ») est une expression populaire désignant le document United States-Vietnam Relations, 1945-1967 : A Study Prepared by the Department of Defense (« Relations entre les États-Unis et le Viêt Nam, 1945-1967 : Une étude préparée par le Département de la Défense »). Il s’agit de 47 volumes totalisant 7 000 pages secret défense émanant du Département de la Défense à propos de l’implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam de 1945 à 1971.

Le document, rédigé par trente-six officiers militaires et experts politiques civils, éclaircit en particulier la planification et la prise de décisions propre au gouvernement fédéral des États-Unis. Il fut rédigé à la demande de Robert McNamara, alors au poste de secrétaire à la Défense, en 1967.

La majorité de ces 7 000 pages de textes et d’analyses couvrant la période 1945-1967 fut clandestinement communiquée à la rédaction du New York Times au début de l’année 1971 par Daniel Ellsberg, un ancien analyste de la RAND Corporation, avec l’aide de son ami Anthony Russo, du linguiste Noam Chomsky et de l’historien Howard Zinn.

Le New York Times consulta le cabinet d’avocats Lord Day & Lord qui en déconseilla la publication. Mais James Goodale, conseiller juridique et vice-président du journal, invoqua le droit (garanti par le Premier amendement) du public à connaître une information cruciale pour sa compréhension de la politique du gouvernement, et son avis l’emporta.

Les papiers révèlent, entre autres, que le gouvernement américain a délibérément étendu et intensifié la guerre du Viêt Nam en menant des bombardements secrets sur le Laos, des raids le long du littoral vietnamien, et en engageant les marines dans des actions offensives, avant leur engagement officiel, et alors que le président Lyndon Johnson avait promis de ne pas s’impliquer davantage dans le conflit.

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Zoom sur Brabham et Stewart, extraits de mon livre « La malédiction des Champions du monde de F1 »

La saga des champions du monde de F1 est une histoire haute en couleurs et en douleurs. Pour toutes ces raisons, elle vaut bien d’être racontée… Je vous propose ici deux extraits de mon livre « La malédiction des champions du monde de F1 » :

Jack « black » Brabham, le rock

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Jack Brabham en 1966, année de son dernier titre (crédit photo : Lothar Spurzem)

Le cas de Jack Brabham mérite un détour : trop rude écorce pour être troublé par les accidents, « Black Jack » empocha trois titres et fut le premier -et demeure le seul- à avoir réussi l’exploit de triompher sur sa propre voiture (en 1966).

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Jack Brabham sur la monoplace qui porte son nom au Nurburgring en 1965 (crédit photo : Lothar Spurzem). Brabham détestait les moteurs limités à 1500cc qui caractérise la F1 d’avant 1966…

Mais l’Australien a toujours été sous-estimé alors qu’il fut l’artisan essentiel du triomphe des Cooper en 1959 et 1960. On peut même dire, sans vraiment exagérer, que le vrai technicien à l’origine de l’avènement des monoplaces à moteur arrière en F1, c’est lui !

Mais, à partir de cet apogée, les choses se gâtent nettement : en 1967, c’est son équipier (Denny Hulme) qui décroche la timbale et les deux hommes se brouillent. Les saisons suivantes sont bien moins brillantes pour Jack le constructeur et le pilote. La revanche doit venir en 1970 avec une monoplace (la BT33) qu’il juge parfaite.

Mais cette saison est une longue suite de déceptions : la victoire lui échappe à chaque fois comme si la malchance concentrait son pouvoir sur lui seul… La saison débuta bien en Afrique du Sud puisqu’il gagna mais, pour la manche suivante, en Espagne, son moteur le trahi à 30 tours de la fin alors qu’il avait fait la pôle position aux essais et qu’il détenait le record du tour en course…
À Monaco, alors qu’il menait depuis bien avant la mi-course, il se « prit les pieds dans le tapis » dans le dernier virage du dernier tour et laissa la victoire à Rindt, in extremis : l’épisode est resté célèbre.
Casse encore au GP de Belgique et résultat blanc au GP des Pays Bas. Un podium (3ème) au GP de France et voici le GP d’Angleterre à Brands Hatch. Jack y est dominateur en dépit de la pôle position de Rindt puisqu’il signe le record du tour… Hélas, la victoire lui échappe de nouveau pour un problème d’alimentation en essence lors des derniers tours (il termine tout de même second derrière Rindt).

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Jack Brabham sur la BT33 à Brands Hatch en 1970… Avec un peu plus de réussite, il aurait pu être titré cette année-là également !

Abandons et résultats blancs pour les grands prix suivants jusqu’au tout dernier, le GP du Mexique. Là, sa BT33 file comme le vent et Jack tient la forme des grands jours, il y croit !
Mais une panne moteur de plus vient réduire à néant efforts et espoirs. C’est une casse de plus, la casse de trop…

Cette guigne persistante finit par avoir raison de sa ténacité et c’est un Brabham anéanti qui jette l’éponge à la fin de la terrible saison 1970. Alors que cette ultime campagne devait être celle du renouveau, elle vira au désastre avec une seule victoire et quelques podiums (qui auraient dû être autant de victoires supplémentaires).

Pourtant, le pilote australien était vraiment une pointure et son talent est resté relativement méconnu car il passait trop de temps sur les aspects techniques et surtout, se consacrait à monter sa propre écurie plutôt que de se concentrer sur sa carrière de pilote. Pour toutes ces raisons, bien qu’il soit un des rares triples champions du monde, on pense rarement à lui quand il s’agit de désigner les plus grands. Les noms de Stewart ou Lauda sortiront plus facilement que celui de Brabham alors qu’il n’a rien accompli de moins que les deux premiers. Lorsqu’ils courraient, Moss et Clark faisaient les grands titres des journaux et il semble qu’il en soit de même encore aujourd’hui…

Jack a même touché à tout dans sa carrière puisqu’il s’aligna aux 500 Miles d’Indianapolis (en 1961, sur Cooper) et aux 24H00 du Mans (en 1970 sur Matra). Jack ne fit pas grand-chose au Mans (où deux de ses fils y remportèrent la victoire plus tard !). Mais son passage (7ème au final) à Indy déclencha l’évolution des voitures vers le moteur central arrière…

Pourtant, même Black Jack n’a pas su conclure en beauté avec ses quelques saisons de trop (mais la toute dernière aurait pu tourner favorablement car Jack était encore très compétitif)… Donc, oui, Brabham fut lui aussi, victime de la malédiction d’autant qu’il ne resta pas longtemps dans le milieu, vendant sa chère écurie Brabham à un certain Bernie Ecclestone…

Jackie Stewart, l’esthète

Jackie_Stewart_speaking2005 Jackie Stewart en 2005 (crédit photo : Dan Smith)

Intéressons-nous à un « monstre sacré », l’Ecossais Jackie Stewart. En apparence, Stewart a tout pour lui : intelligent, parcours sans faute, pilote très classe, trois couronnes mondiales à son palmarès et sachant tirer sa révérence en pleine gloire au soir de son 3ème titre. En voilà au moins un qui contredit cette histoire de malédiction, en voilà un qui a su faire ce qu’il faut, comme il faut et quand il faut, non ?

Non. Et en fait, il s’en est fallu de peu.

Le cas Stewart illustre de façon éclatante combien la malédiction peut être vicieuse et à quel point sa morsure est douloureuse quand elle s’abat sur sa victime… Et pourtant, l’écossais semblait avoir tout ce qu’il fallait pour lui échapper

StewartJackie19690801MatraFord-LotharSpurzem Jackie Stewart sur la Matra-Ford au GP d’Allemagne en 1969, l’année de son premier titre (crédit photo : Lothar Spurzem)

Dans son parcours, Stewart n’a connu qu’un seul (relatif) échec : celui de ne pouvoir garder le titre deux ans de suite car chaque couronnement était suivi d’une année « sans » (enfin, du niveau de Stewart quand même !). En 1970, après son année triomphale chez Matra, il quitte l’écurie française pour suivre Tyrrel, son manager, qui va créer sa propre écurie mais la toute première saison de ce nouveau team débute avec une March qui n’est pas au niveau. Des nombreux pilotes March, Stewart est l’un des deux seuls à avoir réussi à gagner avec une de ces voitures lors du GP d’Espagne 1970… Il faudra ensuite attendre le GP d’Italie 1976 pour voir une March triompher à nouveau avec, cette fois, Peterson à son volant… Et c’est tout pour cette marque !

Il faudra attendre la fin de la saison 1970 pour que Tyrrel puisse enfin aligner son propre châssis… Une année perdue !

La saison 1971 fut presque la « promenade de santé » annoncée pour Stewart mais celui-ci rechute lors de la saison 1972 : un ulcère à l’estomac l’empêche de contrer Fittipaldi (ulcère sans doute dû à de trop nombreux voyages vers les USA pour honorer son contrat de participation à la Can-Am…). 

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La Tyrrel Ford de 1971 qui permit à Stewart de dominer largement ses adversaires

En 1973, il décide d’une saison d’adieux qui est programmée comme une tournée triomphale. Mais la saison 1973 va se révéler longue et cruelle : Stewart a voulu garder le secret sur sa décision (seul Ken Tyrrel est au courant) et sa femme se ronge les sangs en voyant les accidents s’accumuler autour de son mari. Cevert et Stewart dominent au sein de l’écurie Tyrrel, ils accumulent les doublés et Cevert se hisse nettement au niveau du maître.

C’est que François Cevert est clairement le protégé et le successeur désigné du champion du monde… L’aider à arriver au sommet fait donc partie de l’ultime « feuille de route » que s’est fixé l’Ecossais avant de quitter la F1 pour de bon.

Arrive le dernier GP, le 100ème de Stewart, celui où il va annoncer son retrait, celui de la libération. Mais, une fois de plus, les dieux se jouent des programmes trop bien ficelés et vont punir Stewart en foudroyant Cevert pendant les essais qualificatifs. 

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François Cevert dans le baquet de sa Tyrrel en 1973 (crédit photo : Raimund Kommer)

En effet, soucieux d’asseoir son nouveau statut, le français s’obstine à vouloir signer la pole position jusqu’au moment où sa Tyrrel quitte la route et se retourne sur le rail de Watking Glens…

La fête tourne à la tragédie. Car c’est vraiment une tragédie pour Stewart qui toujours gardera le regret de ne pas avoir partagé sa décision avec Cevert et ainsi faire baisser la pression sur celui qui devait être son digne successeur. Le chemin de croix (la saison 1973 a été particulièrement pénible avec son lot d’accidents) se conclut en calvaire et c’est un Stewart défait qui quitte la scène… Un de plus !

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