Publier une nouvelle gratuitement…

Je viens de publier la nouvelle « Le rêveur » sur Immatériel et sur Smashwords avec cette particularité : elle est gratuite !
C’est une stratégie marketing gratuite classique pour un auteur branché sur la vague numérique : diffuser un ou des contenus gratuits afin de se faire connaitre…

« Le rêveur » est une nouvelle de SF que j’ai terminé il y a déjà longtemps (première version en décembre 2003…) mais je l’ai un peu révisé avant de la mettre en ligne à cette occasion. Voici le « pitch » d’introduction de ce texte : Le directeur d’un asile prend un charge un étrange pensionnaire (même pour lui !) : un homme qui prétend venir d’un rêve…

C’était aussi l’occasion de tester le service Smashwords… Vous pouvez donc retrouver cette nouvelle à http://www.smashwords.com/books/view/86748 et si vous la lisez, n’oubliez pas de venir donner votre avis ici même !

le rêveur

Retrouvez cette nouvelle sur Smashwords à http://www.smashwords.com/books/view/86748

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Qu’est-il arrivé à Moto-Journal ?

Avec mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » j’explique dans la 3ème partie de cet ouvrage que le niveau général (intellectuel, culturel et de conscience des responsabilités qu’implique la vie en société) des citoyens s’est effondré. Bien entendu, une telle assertion est toujours difficile à prouver même si on en a de nombreuses traces, certaines étant même très concrètes (comme le niveau de l’expression écrite).

Pourtant, quelquefois, on peut mettre la main sur un exemple éclairant qui illustre votre propos mieux qu’une preuve formelle pourrait le faire… Et cet exemple, je crois l’avoir avec l’évolution de Moto-Journal à travers les dernières décennies.

Contrairement à ce qui est écrit partout, Pierre Barret n’a pas créé Moto-journal, il a plutôt racheté ce « auto-moto journal » qui était en perte de vitesse pour en faire un rude concurrent de Moto Revue (un autre magazine consacré à la moto mais qui est beaucoup plus ancien et qui était également beaucoup plus « traditionnel » que l’était Moto-Journal). Moto Journal, qui a vu le jour 14 janvier 1971, s’appelait à l’origine Auto Moto, et ce jusqu’au numéro 40 du 28 octobre 1971. Il s’est ensuite appelé Auto Moto Journal du n° 41 du 4 novembre 71 au n° 44 du 25 novembre 71.

Un référendum eut alors lieu auprès des lecteurs, Moto Journal souhaitant choisir une orientation exclusive vers la voiture ou la moto. La moto fut choisie et c’est à partir du numéro 46 du 9 décembre 1971 que Moto Journal porta enfin ce nom.

Pierre Barret était précédemment Directeur de l’Express et JJSS avait voulu reprendre les rênes de ce journal (si l’acronyme JJSS ne vous dit rien, allez donc voir la bio de ce « troublion » des années 60 & 70 de l’ancienne France à http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Servan-Schreiber).

Barret n’était pas le seul artisan de la transformation/renaissance de Moto-Journal qui doit également beaucoup à Guido Bettiol et Jacques Bussillet (ce dernier est venu un peu plus tard).

Moto-Journal des années 70 et même 80 n’était pas un magazine sur la moto comme les autres. Certes, le contenu éditorial était centré sur les deux-roues à moteur mais ce n’était pas simplement une revue pour motards crasseux et plutôt bourrins sur les bords, au contraire !

Moto-Journal, à travers son contenu et son ton s’efforçait systématiquement de remonter le niveau de son lectorat. Les essais des machines de route ne se contentaient pas d’énumérer bêtement les caractéristiques techniques et le comportement des motos testées semaines après semaines, les journalistes tentaient (souvent avec réussite) d’en extraire l’âme et d’en comprendre le mode d’emploi le plus approprié (ce qui n’était pas toujours évident car les motos de cette époque bénie n’étaient pas aussi « domestiquées » qu’aujourd’hui…).

Une couverture de Moto-Journal en 1972

Les reportages sur les Grand-Prix moto étaient du même tonneau : il ne s’agissait pas seulement de descriptions factuelles des courses mais bien de nous faire partager l’épopée des champions, l’ambiance des paddocks et l’évolution des compétitions, tout cela sans jamais se départir d’un esprit critique aiguë, signe certain d’une saine lucidité. Et ainsi de suite, chaque rubrique de l’hebdomadaire avait sa personnalité et son originalité le tout en phase avec l’esprit militant du magazine : toute la moto, certes, mais pas n’importe comment !

J’étais adolescent à l’époque où j’ai découvert (grâce à ma sœur aînée) Moto-Journal que j’achetais religieusement chaque jeudi (j’allais le chercher en vélo à la librairie de ma résidence) et il était clair que je me sentais traité comme un adulte (que je n’étais pas encore) responsable en lisant ses pages. Mieux, son ouverture sur le monde dépassait largement le milieu motocycliste (ce que n’a jamais su faire la concurrence de l’époque et surtout pas Moto-Revue qui me paraissait toujours terriblement ringard à côté du pétillant MJ !) et, avec et grâce à Moto-Journal, on pouvait découvrir les Etats-Unis (à l’occasion des 200 Miles de Daytona) ou le Japon (à l’occasion d’une visite aux constructeurs ou du salon de Tokyo), entre autres.

Bref, pour moi, MJ était LE magazine qui m’a permis de forger mon esprit critique et même ma première conscience politique à une époque où la France se remettait encore péniblement de l’après mai-68. Lire MJ ne vous classait pas dans la catégorie « bourrin sans cervelle et plein de cambouis » et vous pouviez ainsi discuter d’égal à égal avec les lycéens évolués qui s’affichaient avec « Libération », du moins jusqu’à la fin des années quatre-vingt…

Une couverture de Moto-Journal en 1973

Et après, que s’est-il passé ?

C’est là que ça devient intéressant car le Moto-Journal d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui du trio des trois B (Barret, Bettiol & Bussillet). De nos jours, MJ n’est plus qu’un magazine comme les autres et il se contente d’un contenu bas de gamme tout à fait en phase avec l’image peu reluisante qu’on peut se faire des motards quand on voit comment certains se comportent sur la route (attention, pas de généralité, certains se conduisent comme des bourrins et nuisent gravement à l’image des motards mais la plupart des propriétaires de motos sont des conducteurs responsables, bien mieux que bien des automobilistes !).

La bascule s’est produite dans les années quatre-vingt-dix même s’il est difficile de pointer une année précise. Moto-Journal a changé de cap, changé de ligne éditoriale et a renoncé à vouloir hausser le niveau de son lectorat. Au contraire, place à la beauferie la plus éhontée puisque ça fait vendre !

Donc, j’affirme que cette bascule de Moto-Journal est significative, que dis-je, emblématique de l’évolution de la société tout entière : alors que dans les années soixante-dix, on trouvait encore normal (voire astucieux) de prôner un positionnement haut de gamme même pour une cible comme les motards, dans les années quatre-vingt-dix, il est clair que seul la beauferie est un choix acceptable, tant sur le plan marketing qu’éditorial…

Détail amusant, l’Express cher à notre JJSS a suivi le même chemin !

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Evolution du web : une infographie très réussie !

A l’adresse http://evolutionofweb.appspot.com/?hl=fr vous pourrez trouver une infographie complète et efficace sur l’évolution du Web depuis 1993.

Evolution du Web depuis 1993

Evolution du Web depuis 1993

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Où trouver des ebooks gratuits ?

Les livres numériques récents sont de plus en plus abondants dans les librairies en ligne mais il y a aussi une catégorie qui peut vous intéresser : les livres numériques gratuits.

Bien souvent, cela concerne des ouvrages anciens et donc libres de droit (et c’est pour cela qu’ils sont gratuits) mais pas seulement : on trouve aussi des oeuvres récentes publiées par leurs auteurs afin de se faire connaitre (une bonne stratégie !).

Voici une liste non-exhaustive des sites où vous pourrez trouver une large offre des livres gratuits (et en français !) qui sont disponibles actuellement :

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« Cette révolte qui ne viendra pas »; versions Kindle & iPad disponibles…

Après la version papier disponible depuis déjà deux semaines, voici les versions numériques (version mobipocket pour le Kindle et version Epub pour l’iPad et les autres tablettes) que vous pourrez trouvez sur votre librairie online préférée…

Pour vous donner envie, voici un témoignage de lecteur (de la version papier, la version numérique est deux fois moins chère !) que j’ai reçu ce matin :

6 € m’a paru être un prix raisonnable pour
répondre à mon besoin compulsif 🙂

Et je ne regrette pas mon achat !
Franchement, je me suis délecté de tout ça: pertinent, engagé mais pas « trop », analyse factuelle objective… face à une situation plus qu’alarmante !
J’avoue que j’adhère à la majeur partie de tes remarques et de tes conclusions.

C’est pas facile ce que tu as fait… il faut s’engager, faire le tri dans une énorme masse d’informations, sans tomber dans le « tous pourris ». Bravo donc.

Petites remarques :

1. Il me semble qu’un chapitre sur Wikileaks aurait trouvé sa place dans ce livre 🙂
=> Est-ce une réponse d’avenir ? Les nouveaux journalistes d’investigation ?
Quand on voit comment son fondateur s’est fait attaqué dès qu’il est devenu gênant, ça fait peur, et ça me conforte, une fois de plus, dans mes convictions.

2. Tes démonstrations sont claires et bien menées, mais n’apportent pas de « preuves irréfutables ».
Je m’explique: concernant le 11 septembre par exemple, j’ai cru à un complot dès le premier jour. Et j’ai toujours pas changé d’avis. Il faut dire que les documentaires mettant en avant cette énorme arnaque ne manquent pas. Mais hélas, à aucun moment une preuve « indiscutable » ne m’est apparue (ils sont forts ces salauds là !)

Laurent L.

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Nous fabriquons et nous vendons des armes… Pourquoi ?

La réponse, en partie, dans cette vidéo…

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25 ans de virus informatique, une rétrospective !

Sur http://www.techyou.fr/2011/08/12/virustory-25-ans-de-virus-informatiques/

Extrait : en 25 ans, les virus informatiques sont passés du stade de gags potaches au rang d’armes de destruction massive. Chronologie d’une contagion galopante.2011 et voici poindre les 25 ans des premiers virus sur PC. Alors que l’on en dénombrait seulement 18 en 1989, leur nombre n’a cessé de croître. Si l’éditeur d’anti-virus Dr Salomon’s en recensait déjà 17745 en 1989, ils ont été nombreux, depuis, à se succéder, avec plus ou moins de voracité, passant du défi au délit.

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Ebooks : la galère des DRM ou comment les contourner…

Je ne me contente pas d’écrire des livres, je suis également un gros lecteur !

Et donc, de plus en plus, je cherche des versions numériques des titres que j’ai envie de lire sur mon Kindle. Dernièrement, j’ai acheté « The Age of AirPower » sur le Kindle store d’Amazon (un livre sur l’évolution historique et le déclin de l’aviation militaire, tout en anglais of course) et on m’a recommandé « Armes de corruption massives » ainsi que « Analyste au cœur de la folie financière« … Après quelques recherches, je constate que ces deux ouvrages sont disponibles au format Epub sur le site fnac.com. Bonne pomme, je risque une commande à la Fnac et, comme je le redoutais, la commande n’aboutie pas pour une raison qui reste obscure. Je ne suis pas surpris outre mesure vu les critiques que j’avais pu lire ça et là sur la « qualité » du site fnac.com… Donc, s’il en était besoin, je déconseille d’utiliser fnac.com !

Heureusement, je trouve la même offre sur le site du « Furet du Nord » qui lui est fort bien fait. Je commande et je paye les deux ouvrages, tout va bien me dis-je puisqu’il m’est dit que je vais recevoir un message email avec les liens pour télécharger les deux livres.


Effectivement, je reçois le message promis mais, surprise, un des deux livres n’arrive pas au format Epub comme je l’attendais : à la place, j’ai un fichier URLLink.acsm… Qu’est-ce que c’est que ça ?

Il s’avère que le livre numérique « Analyste au cœur de la folie financière » édité par Grasset est hélas doté d’un horrible « DRM Adobe »… Damned !

Certes, j’aurais dû être plus attentif au moment de l’achat et rester à l’écart car ce dispositif est terriblement contraignant. Tout d’abord, il faut installer le logiciel d’Adobe (Adobe Digital Edition) avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Zut, j’ai la dernière version de Mac OS et, bien sûr, le site d’Adobe m’indique que ma configuration n’est pas compatible… Ça commence fort !

Bien sûr, en cherchant un peu, je trouve la solution sur une page du site d’Adobe… Mais c’est pénible qu’un éditeur de ce rang ne soit pas en mesure de reconnaitre Mac OS Lion.

Une fois installé le bazar d’Adobe, ça marche tout seul ?
Même pas, il faut aussi s’inscrire sur le site pour avoir un ID Adobe !

Et tout cela pour quoi ?
Eh bien pour avoir le plaisir sans mélange d’avoir enfin le droit de lire le livre que vous venez d’acheter sur Adobe Digital Edition (et donc seulement sur votre PC ou votre Mac… Super pratique et confortable, merci !) et nulle part ailleurs.

Bon, j’exagère un peu car cette merveille est capable de transférer votre ouvrage sur la tablette de Sony ou sur celles de Bookeen qui, comme chacun sait, {mode ironique on} sont les liseuses numériques les plus répandues sur le marché {mode ironique off}. Mais inutile d’envisager de transférer sur votre Kindle ou votre iPad car ces deux gadgets ne sont pas reconnus par ce logiciel-prison !

Ce que je voudrais dire ici à Grasset et aux autres éditeurs fervents de ces DRMs c’est qu’il faut être particulièrement stupide, arrogant ou méprisant (les trois à la fois ne sont pas exclus…) pour s’imaginer que le client va être satisfait par cette « solution » bancale et bridée. C’est sûr qu’avec des comportements de ce genre, le Syndicat National de l’Edition peut se targuer que le marché du livre numérique « reste encore marginal » !

Évidemment, quand la Kindle Store d’Amazon va débarquer en version française avec une offre riche, pratique et adaptée, ces beaux messieurs n’auront plus que leurs yeux pour pleurer… Mais comment peut-on être aussi c*ns et bornés ?

Bon, revenons à des choses positives. Tout d’abord, le fait d’acheter des fichiers Epub ne m’empêche pas de lire les livres achetés sur mon Kindle grâce à Calibre !
Jusque-là, je n’aimais pas trop ce logiciel car je n’avais pas vraiment compris son intérêt… Mais quand il s’agit de convertir un livre au format Epub dans le format Mobipocket, Calibre le fait vite et bien… Sauf si le fichier Epub est enchaîné dans son DRM !

La solution est évidente, il faut faire sauter ce DRM (ce qui est, précisons-le, tout à fait illégal). C’est ainsi que j’ai trouvé la page du blog de Korben où la procédure pour le faire est expliquée en détail… Et ça marche !

Certes, c’est encore un peu technique (donc hors de portée de l’utilisateur moyen et c’est bien le but visé par le lobby de l’édition qui préfère punir les utilisateurs honnêtes que de chercher une vraie solution) mais, au moins, on peut le faire. Korben signale aussi une autre solution, plus simple, mais qui ne marche que sous Windows (voir http://www.epubee.com/). J’en ai trouvé un pour Mac mais il est payant (http://www.epubor.com/mac-epub-drm-removal.html).

Il est clair qu’avec des restrictions pareilles, le marché du livre numérique va forcément tarder à décoller en France… Jusqu’à ce qu’un acteur fasse les choses correctement. Je parie sur Amazon dont la Kindle Store devrait être proposée aux clients français dans quelque temps. Et je compte bien être un des premiers auteurs français présent dessus !

Et, bien sûr, je n’ai jamais mis de DRM sur mes livres numériques, aucun, même le « tatouage » proposé par Immatériel…

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Linux pour le desktop… 10 après, Ubuntu l’a fait !

Cela fait plus ou moins depuis 10 ans que je surveille l’évolution de Linux afin de voir à quel moment ce dernier sera prêt pour le « desktop », c’est-à-dire représenté une alternative viable à Windows ou même Mac OS. Et, aujourd’hui, j’ai pu constater que c’était fait : installer Ubuntu sur une machine prévue pour Windows est non seulement facile mais également largement profitable !

Les fans de Linux vont se dirent « Lefebvre est gentil mais il retarde : ça fait déjà un bon moment que c’est le cas ! »… Sans doute, mais il fallait que j’en fasse l’expérience moi-même sur un cas concret pour en être certain. Voyons cela en détail…

Mon fils Damien (13 ans) venait de s’acheter (avec son argent) un Netbook HP Mini et celui-ci venait avec Windows Seven Start Edition d’installer. Je connais un peu Windows Seven puisque c’est ce système qui est installé sur ma machine dédiée à la simulation (et qui a ainsi pu remplacer mon vieux Windows XP qui commençait à montrer son âge). Mais je n’imaginais pas que la version « Starter Edition » de Windows Seven était aussi bridée !
En fait, Starter Edition interdit carrément de personnaliser ou même de configurer sa machine correctement, un vrai système vexatoire… On se demande ce qu’avait Microsoft en tête en mettant sur le marché une déclinaison aussi peu utilisable de son dernier Opus en matière d’OS ?

Après le fiasco de Vista, Microsoft a une sacrée pente à remonter et ce n’est pas comme cela que cette société va améliorer son image, surtout auprès des jeunes utilisateurs… Bref, avec Damien, nous nous sommes concertés et j’en suis venu à lui proposer de passer à Linux (vu qu’il n’est pas intéressé par les logiciels Microsoft spécifiques à Windows comme Office et penche plus pour le développement en C, l’évolution vers Linux était naturelle…).

C’est donc ainsi que j’ai pu renouveler mon expérience de Linux (je faisais un essai de loin en loin à peu près une fois par an, sur différentes machines mais jamais dans un vrai cas concret d’utilisation). L’installation est simple et n’appelle aucun commentaire : les différents sous-systèmes (son, réseau, etc.) de la machines sont reconnus sans avoir à configurer quoi que ce soit. Un premier bon point.

Ensuite, pour ajouter des logiciels à ceux déjà présents, il y a l’excellent « Ubuntu Software Center », équivalent de « l’App Store » présent sur Mac OS (et là, Ubuntu est carrément en avance sur Windows où l’on attend encore une initiative dans ce domaine). Grâce au Software Center, l’installation de nouveaux logiciels (auparavant souvent problématique sous Linux, sauf à savoir comment choisir les bons « packages » et aussi savoir où les mettre…) est transparente. C’est ainsi que Damien a pu installer (seul) Google Chrome qu’il préfère à Firefox.

Enfin et c’est là que j’attendais Ubuntu au tournant, vient le dernier test « monde réel »… L’installation d’une imprimante !
Chez nous, les différentes imprimantes sont partagées en réseau local grâce à un vieux Mac Mini qui termine sa carrière ainsi. J’ai donc voulu voir comme Ubuntu reconnaît cela et rendait facile l’ajout d’une imprimante dans sa configuration. Eh bien, là aussi 10 sur 10 : la Laserjet (partagée en réseau avec le protocole « bonjour » d’Apple ») est reconnue du premier coup sans même avoir à lui indiquer le chemin ou le serveur. Bon et l’impression est-elle correcte (le driver est-il bon ? car avec la Laserjet 1020, c’est un point crucial !) ?
Une fois de plus, Ubuntu passe le test haut la main…

Ma petite série de test (installation système, installation d’applications et d’imprimantes) paraîtra sans doute légère à certains mais, pour moi, ce sont là les éléments essentiels pour prétendre au label « utilisation concrète dans le monde réel ». Avec Ubuntu, Linux est donc « desktop-ready » longtemps après avoir conquis le monde des serveurs (où là, c’est plutôt à la concurrence de remonter la pente !).

Ce délai nécessaire (mettons 10 ans) à la maturation d’une offre système pour poste client me fait penser que lorsque Google Chrome OS sera enfin disponible, il lui faudra encore un peu de temps avant d’être capable de franchir mes petits tests aussi confortablement qu’Ubuntu.

En tout cas, cette évolution ne dit rien de bon pour l’avenir de Microsoft. Certes, l’éditeur de Redmond a encore des réserves (de cash !) et l’inertie naturelle du marché fait qu’un grand acteur de l’informatique met un peu de temps avant de tomber. Mais quand la perte de « mind share » est patente, la perte de « market share » suit inévitablement derrière… Cela s’est toujours passé ainsi et je ne vois pas pourquoi Microsoft échapperait à la règle.

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Linux pour le desktop… 10 après, Ubuntu l’a fait !

Cela fait plus ou moins depuis 10 ans que je surveille l’évolution de Linux afin de voir à quel moment ce dernier sera prêt pour le « desktop », c’est-à-dire représenté une alternative viable à Windows ou même Mac OS. Et, aujourd’hui, j’ai pu constater que c’était fait : installer Ubuntu sur une machine prévue pour Windows est non seulement facile mais également largement profitable !

Les fans de Linux vont se dirent « Lefebvre est gentil mais il retarde : ça fait déjà un bon moment que c’est le cas ! »… Sans doute, mais il fallait que j’en fasse l’expérience moi-même sur un cas concret pour en être certain. Voyons cela en détail…

Mon fils Damien (13 ans) venait de s’acheter (avec son argent) un Netbook HP Mini et celui-ci venait avec Windows Seven Start Edition d’installer. Je connais un peu Windows Seven puisque c’est ce système qui est installé sur ma machine dédiée à la simulation (et qui a ainsi pu remplacer mon vieux Windows XP qui commençait à montrer son âge). Mais je n’imaginais pas que la version « Starter Edition » de Windows Seven était aussi bridée !
En fait, Starter Edition interdit carrément de personnaliser ou même de configurer sa machine correctement, un vrai système vexatoire… On se demande ce qu’avait Microsoft en tête en mettant sur le marché une déclinaison aussi peu utilisable de son dernier Opus en matière d’OS ?

Après le fiasco de Vista, Microsoft a une sacrée pente à remonter et ce n’est pas comme cela que cette société va améliorer son image, surtout auprès des jeunes utilisateurs… Bref, avec Damien, nous nous sommes concertés et j’en suis venu à lui proposer de passer à Linux (vu qu’il n’est pas intéressé par les logiciels Microsoft spécifiques à Windows comme Office et penche plus pour le développement en C, l’évolution vers Linux était naturelle…).

C’est donc ainsi que j’ai pu renouveler mon expérience de Linux (je faisais un essai de loin en loin à peu près une fois par an, sur différentes machines mais jamais dans un vrai cas concret d’utilisation). L’installation est simple et n’appelle aucun commentaire : les différents sous-systèmes (son, réseau, etc.) de la machines sont reconnus sans avoir à configurer quoi que ce soit. Un premier bon point.

Ensuite, pour ajouter des logiciels à ceux déjà présents, il y a l’excellent « Ubuntu Software Center », équivalent de « l’App Store » présent sur Mac OS (et là, Ubuntu est carrément en avance sur Windows où l’on attend encore une initiative dans ce domaine). Grâce au Software Center, l’installation de nouveaux logiciels (auparavant souvent problématique sous Linux, sauf à savoir comment choisir les bons « packages » et aussi savoir où les mettre…) est transparente. C’est ainsi que Damien a pu installer (seul) Google Chrome qu’il préfère à Firefox.

Enfin et c’est là que j’attendais Ubuntu au tournant, vient le dernier test « monde réel »… L’installation d’une imprimante !
Chez nous, les différentes imprimantes sont partagées en réseau local grâce à un vieux Mac Mini qui termine sa carrière ainsi. J’ai donc voulu voir comme Ubuntu reconnaît cela et rendait facile l’ajout d’une imprimante dans sa configuration. Eh bien, là aussi 10 sur 10 : la Laserjet (partagée en réseau avec le protocole « bonjour » d’Apple ») est reconnue du premier coup sans même avoir à lui indiquer le chemin ou le serveur. Bon et l’impression est-elle correcte (le driver est-il bon ? car avec la Laserjet 1020, c’est un point crucial !) ?
Une fois de plus, Ubuntu passe le test haut la main…

Ma petite série de test (installation système, installation d’applications et d’imprimantes) paraîtra sans doute légère à certains mais, pour moi, ce sont là les éléments essentiels pour prétendre au label « utilisation concrète dans le monde réel ». Avec Ubuntu, Linux est donc « desktop-ready » longtemps après avoir conquis le monde des serveurs (où là, c’est plutôt à la concurrence de remonter la pente !).

Ce délai nécessaire (mettons 10 ans) à la maturation d’une offre système pour poste client me fait penser que lorsque Google Chrome OS sera enfin disponible, il lui faudra encore un peu de temps avant d’être capable de franchir mes petits tests aussi confortablement qu’Ubuntu.

En tout cas, cette évolution ne dit rien de bon pour l’avenir de Microsoft. Certes, l’éditeur de Redmond a encore des réserves (de cash !) et l’inertie naturelle du marché fait qu’un grand acteur de l’informatique met un peu de temps avant de tomber. Mais quand la perte de « mind share » est patente, la perte de « market share » suit inévitablement derrière… Cela s’est toujours passé ainsi et je ne vois pas pourquoi Microsoft échapperait à la règle.

 

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Les 30 ans de l’IBM PC

Nous fêtons aujourd’hui les 30 ans de l’IBM PC… La galerie d’images la plus intéressante se trouve à http://www.presence-pc.com/actualite/photoreportages/101-ibm-pc-30-ans.html

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Annonce de mon dernier livre en date !

Le livre Cette révolte qui ne viendra pas

Voici la version papier de mon dernier livre (en date) « cette révolte qui ne viendra pas » publiée comme d’habitude sur thebookedition.com, je vais pouvoir désormais travailler sur les versions numériques (Kindle & iPad/ePub).

Pour vous faire une idée, vous pouvez consulter ou même lire en ligne la version intégrale mise sur Scribd : http://www.scribd.com/fullscreen/62156124?access_key=key-1pdtzrwp0psncp1ufofx

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Quelques livres sur l’informatique à lire !

Ces derniers mois, j’ai pu lire quatre livres sur l’informatique qui méritent bien un commentaire :

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Petit point sur les travaux (mes prochains livres) en cours…

Je suis plutôt discret en ce moment car j’avance bien sur des projets de livres et je pense qu’il est temps de vous faire partager les sorties à venir…

Perdu dans le temps, tome II

J’avance mais pas autant que je le voudrais !
Pour le moment, je viens de terminer le chapitre cinq et je pense que j’en ai au moins jusqu’à la fin de l’année avant d’avoir une première version complète…

Hacking

Ici aussi, voilà un projet sur lequel je traine, il faut bien l’avouer !
Cependant, j’ai tout de même bouclé le chapitre sept dernièrement et je pense que cet ouvrage pourrait lui aussi être bouclé d’ici à la fin de l’année (des promesses, toujours des promesses !).

Donc, « Hacking » et « Perdu dans le temps, tome II » sont mes projets récurrents depuis un an mais, comme je l’ai fait début 2011 avec « Publier sur iPad et Kindle », je m’autorise des projets de « respiration » quand l’inspiration me les souffle. Et là, j’ai deux projets en cours (dont l’un, quasiment terminé)  d’autant plus facile à rédiger qu’il ne s’agit pas de fiction :

Cette révolte qui ne viendra pas

Il s’agit d’un « essai sociétal » où j’analyse les raisons pour lesquelles on ne verra pas de révolte populaire dans les démocraties occidentales de sitôt. Même si les médias mettent en avant les émeutes qui apparaissent ça et là de temps en temps (et du fait des couches les plus pauvres d’ailleurs), le gros de la population est trop lobotomisé par la propagande permanente pour ne serait-ce qu’avoir l’idée de secouer son joug… Oubliez le « grand soir », c’est pas pour ce siècle !
Cet ouvrage est en cours de finition, publication dans quelques semaines au plus.

La malédiction des champions du monde de F1

Ici, autre genre : série de récits biographiques sur le sport-auto (et même sur la F1 en particulier) avec un angle particulier… L’angle de la malédiction qui frappe régulièrement tous ceux qui ont un jour coiffé la couronne mondiale. J’avais déjà rédigé un article sur ce même sujet mais je crois que j’ai désormais suffisamment de matières pour en faire un livre à part entière (ce livre ne devrait pas être disponible avant la rentrée).

Au travers de ces expériences diverses, j’ai aussi l’ambition d’explorer les différents genres littéraires dans le long terme. Croyez-moi, j’aimerais bien d’abord terminer « Hacking » et « Perdu dans le temps, tome II » (surtout le second cité) mais je ne suis pas une machine et je suis obligé de composer avec les caprices de mon inspiration…

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Interview de Louis Pouzin par Jean Michel Billaut

Jean Michel Billaut, le chroniqueur du Web bien connu, a eu la bonne idée d’interroger Louis Pouzin sur les débuts de l’Internet et de sa contibution avec le datagramme… Une vidéo de référence avec les précisions très intéressantes de Louis Pouzin :

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Découvrons quelques jeunes talents grâce à YouTube…

Mes fils viennent de me faire découvrir des jeunes comiques vraiment talentueux… En voici 4 (il y en a sûrement d’autres mais ceux-là, c’est ceux que j’ai pu apprécier) avec une de leur meilleure vidéo (toujours d’après mes fils).

Commençons par « Mister V » et son podcast sur Facebook : les cinq profils type qu’on trouve sur Facebook (mais arrêtes de me prendre en photo…) :

Il y a une suite à ce clip à http://www.youtube.com/watch?v=mwFDwniS8V4, très drôle aussi.

Ensuite, voyons « Norman fait des vidéos » avec celle sur le code de la route (j’ai adoré le passage avec le T-Rex !) :

Mais, Norman, faut pas faire des misères à ton chat, ça non !

Continuons avec Cyprien qui nous explique sa vision de… la bouffe !

Enfin, finissons par « Hugo tout seul » qui nous explique « le stress des exams » :

Bon, c’est clairement de l’humour de « djeuns » mais j’ai tout de même bien ri !
Je dirais même que ça rassure : les jeunes (au moins ceux là) sont créatifs et talentueux, tout n’est pas perdu…

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« Prêt à jeter – Obsolescence Programmée », un documentaire à voir…

Une fois de plus, on s’aperçoit que rien n’est vraiment caché, tout est accessible pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine… Et c’est le cas avec le mécanisme qui est à la base de notre fameuse « société de consommation ». Dans le documentaire ci-dessous, le principe de l’obsolescence programmée vous est révélée en détail. La fin est un peu longue mais l’ensemble vaut vraiment la peine d’être vu !

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Le TT : folie, légende, anachronisme, vraie course ? Tout cela à la fois !

Le TT est une course légendaire, pas de débat sur ce plan… Mais c’est aussi un événement archi-dangereux !
Cependant, quand on voit les images de la vidéo ci-dessous, on en reste sans voix : c’est de la pure folie, certes, mais c’est beau aussi !

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Interview de Lucas Ordonez, du Nissan GT Academy à l’Oreca LMP2

Le coéquipier de Soheil Ayari cette année chez Signatech et un pilote émérite… de simulations !

Eh oui, pour arriver dans le baquet de l’Oreca 03, Lucas est passé par le challenge « Nissan GT Academy » dont il a été le premier vainqueur en 2008. Découvrez-vite son interview à http://www.ayari.com/article.php3?id_article=486

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La magie du Mans vue par Audi… Superbe !

Je ne suis pas fan d’Audi (pas plus que de Peugeot d’ailleurs !) mais là, je dois dire que, même si c’est clairement publicitaire, c’est aussi tout à fait superbe !

Voici le clip réalisé par Audi après leur formidable victoire aux dernières 24H00 du Mans… Appréciez les images, pas besoin de commentaire !

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Le plagiat, aussi sur Youtube

Bon, c’est une petite affaire et je n’en fais pas une maladie mais j’ai constaté que ma vidéo « best of » sur la Porsche 917 a été reprise et « plagié » par un utilisateur au nom de « Porchefanatic100 » (voir à http://www.youtube.com/watch?v=uXH2kJhnyXg)

L’original (la mienne !) est toujours postée à http://www.youtube.com/watch?v=0gvuUTiBtho et va tout doucement vers les 140 000 vues.

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Actualité du SimRacing et préparation de nouvelles 24H00 du Mans virtuelles…

On peut dire que ça bouge du côté du SimRacing en ce moment !

Avec une tendance « rétro » nettement marquée… Tout d’abord, c’est SimBin qui rend disponible GT Legends pour Windows Seven. Bonne initiative, même si la procédure nécessaire pour prouver qu’on est bien propriétaire du disque d’origine est un poil bizarre. Pour plus de détails, voir à http://www.virtualr.net/gt-legends-revival-for-existing-owners/

Ensuite, venant aussi de SimBin, c’est le « retro pack », énième extension de Race 07. Le bon côté, c’est que le prix de cette extension est vraiment modique (moins de 5€ !). Le mauvais côté c’est que ça ne vaut tout de même pas GTL (selon moi…) !
Si vous êtes intéressé, voyez à http://www.virtualr.net/retro-pack-for-race07-now-available/

Shift2 donne aussi dans le rétro avec un pack qui comprend une extension et un patch (du coup, faut remettre le minimod de Jules après coup, sinon, la voiture ondule comme avant…). Je trouve que les IAs sont un peu mieux (un peu, reste encore du travail !) et les nouveaux circuits sont très beaux. Mais bon, cette extension ne permet tout de même pas à Shift2 de prétendre au titre de « pure simulation », on en est encore loin !

Voir à http://www.virtualr.net/shift-2-unleashed-pc-dlc-packs-available-development-ended/

Pendant ce temps, iRacing poursuit sa voie et augmente la foule des « convertis »… Avec, bientôt, la « version 2.0 » de cette simulation sortie il y a déjà trois ans et en amélioration constante (même s’il est vrai qu’il reste encore de nombreux domaines où les lacunes sont visibles). Voici le « trailer » histoire de vous donner envie :

Alors, justement, pour donner envie à mes coéquipiers avec lesquels je vais de nouveau faire des 24H00 du Mans  virtuelles, j’ai réalisé cette petite vidéo (faut bien motiver les troupes avant le grand rendez-vous !) :

Sur cette vidéo, on peut reconnaitre Nicolas Rolin dans mon SimCom, au volant d’un proto LMP1 du mod Enduracers (où j’ai appliqué quelques modifications de mon cru et que je garde pour moi, licence oblige). Pour la course, on va finalement prendre une LMP2 car on fait moins d’erreurs avec… Et, au fil des heures, c’est bien ce qui compte.

J’espère que c’est la dernière fois qu’on utilisera rFactor et que, bientôt, on pourra passer à rFactor2 et profiter enfin de toutes les améliorations promises !

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Deux documentaires permettant de comprendre la crise financière de 2008…

Voici deux documentaires (en anglais, sorry!) qui permettent de comprendre ce qui s’est passé lors de la crise de 2008 et même pourquoi cela s’est déroulé ainsi…

Le premier « The fall of Lehman Brothers » revient sur l’événement déclencheur de la panique : la faillite de la banque Lehman Brothers, un des piliers de Wall Street. Ce documentaire, très bien fait, permet aussi de faire connaissance avec Richard Fuld, le très charmant président de ce « respectable établissement bancaire »…

Le second, « The Warning » réalisé par PBS, revient lui sur les causes de cet enchainement : l’absence de régulation sur les fameux produits dérivés. Et le plus surprenant, c’est qu’il y a eu un avertissement : en 1998, la faillite de LTCM avait représenté une sorte de répétition générale de ce qu’on a vécu ensuite avec Lehman… Et une femme a été la Cassandre de cette période B. Born…

Le second est un peu long (mais tout aussi passionnant, ne zappez pas !) mais il montre que l’histoire se répète et qu’on se dépêche d’oublier ces leçons !

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Le tout premier « jeu vidéo » date de 1958 !

Il est toujours difficile de pointer sur la toute première occurrence de quoi que ce soit et encore plus quand il s’agit d’informatique : le premier ordinateur, le premier mini, le premier micro et ainsi de suite… Pareil pour le domaine ô combien riche est varié des jeux vidéo !

Mais là, c’est clair qu’il s’agit d’un ancêtre et sans doute bien le tout premier… L’origine remonte à 1958, conçu par William Higginbotham au « Brookhaven National Labs » de Long Island, NY :

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Après les 24H00 du Mans, interview de Soheil Ayari (second en LMP2)

Excellent interview de Soheil sur son site à lire à http://www.ayari.com/article.php3?id_article=479

Bon, j’avoue, j’ai contribué à cet interview (j’ai rédigé les questions)…

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Le Mans 2011, une course d’antologie !

Voici un petit résumé de le course par Michelin (et ça se voit !) :

De mon côté, j’ai intégrés tous les « highlights » venant de l’ACO dans une playlist que je vous propose ci-dessous :

Pour avoir une idée de la course vu de l’intérieur, je vous propose ce mini-reportage sur la course de Soheil Ayari dont c’était la 10ème participation…

Le Mans 2011 (11 & 12 juin) : premier podium (2e) au Mans pour AYARI-MAILLEUX-ORDONEZ, après une remontée héroïque !

Soheil a fêté hier sa 10e participation aux 24 Heures du Mans en montant sur la 2e marche du podium des 24 Heures du Mans dans la catégorie LM-P2, en livrant surtout un fantastique combat pour remonter des profondeurs du classement.

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Soheil fête sa 10e participation au 24 Heures du Mans pour une 2 place… et une magnifique course !

Qualifié en pole position des LM-P2, le trio Soheil AYARI- Franck MAILLEUX-Lucas ORDONEZ avait bon espoir de faire la course en tête et de tenter de gérer la meute d’adversaires. C’était sans compter sur deux premières heures de course mouvementées où Franck MAILLEUX, auteur d’un parfait envol aux avant-postes des LM-P2, était ensuite victime d’une crevaison et d’un problème de sélecteur de boite de vitesses. Le sociétaire du Team Signatech-Nissan, malgré d’excellentes performances en piste, était contraint de s’arrêter quatre tours au stand et voyait son prototype chuter à la 44e place du classement général, dernier des 11 LM-P2 inscrits !

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Le prototype Signatech-Nissan a dû opter pour un rythme de course très élevé.

Commençait alors une remontée héroïque de l’ORECA03-Nissan n°26 pilotée par Franck MAILLEUX, Lucas ORDONEZ puis Soheil. Tout trois réalisait des triples relais avant la tombée de la nuit dans des chronos parfois proches des qualifications et très homogènes. Le superbe prototype noir remontait à la 6e place des LM-P2 sur le coup des 22h00, puis 5e deux heures plus tard.

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Soheil dans le stand Signatech-Nissan, prêt à en découdre en piste durant trois relais (presque 3 heures).

Soheil évoque le début de course : « Franck a réalisé un départ parfait, mettant une belle marge avec nos principaux concurrents. Il avait parfaitement donné le rythme des 24 Heures, avant que la crevaison et la boite de vitesses ne viennent enrailler la machine. Nous nous sommes alors tous mis sur un mode « Sprint », ce qui a sans doute donné plus de piment à nos 24 Heures ! »

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Passage de témoin entre Lucas ORDONEZ qui sangle Soheil dans le cockpit dela n° 26.

La nuit profitait à l’équipage Signatech-Nissan, supporté par les nombreux fans et invités de la marque japonaise et l’écurie de Bourges. Au petit matin, Soheil et ses équipiers maintenaient un rythme très élevé et avaient pris l’avantage sur deux adversaires, profitant aussi de l’abandon de la voiture de tête. Trois positions gagnées qui plaçaient le prototype n°26 en seconde position. « La nuit nous a permis de revenir. Nous avons en revanche beaucoup souffert du froid (5 °C), ajouté au fait qu’il y a eu de nombreux safety-car, ralentissant durant presque deux heures le rythme de course. A force de rouler au ralenti, nous ne bougions plus tellement dans le cockpit et on finissait par ne plus sentir la pointe des pieds. Les minutes ont été très longues ! » On devine le « calvaire » vécu par les trois pilotes Signatech-Nissan, qui plus est au volant d’un prototype ouvert…. Le pilote d’Aix-les-Bains pilotait en tout cinq relais (près de 4 heures) dans ces conditions glaciales !

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La nuit des 24 Heures du Mans 2011 a été marquée par deux heures sous safety-car et un froid glacial.

Les heures suivantes étaient plus calmes jusqu’au dimanche 13h00, soit deux heures avant le drapeau à damiers. C’est une nouvelle fois Franck MAILLEUX, décidément infortuné, qui connaissait une crevaison à l’arrière gauche alors qu’il venait de passer la ligne droite des stands. Le pilote de l’ORECA03-Nissan était bon pour boucler les 13,6 km. du tracé au ralenti, veillant à ne pas trop détériorer l’aile de son prototype. Il était même contraint de s’arrêter deux minutes en bord de piste, à moins de 2 km. de son stand, voiture bloquée en bord de piste, puis repartait. Les mécaniciens de Signatech-Nissan préparaient pendant ce temps les pièces de rechange destinées à remplacer la partie arrière de l’ORECA03, détruite par le pneu.

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Au final, très belle performance de la magnifique ORECA03-Nissan, 2e des 24 Heures du Mans catégorie LM-P2.

Plus de peur que de mal finalement et Franck MAILLEUX rejoignait la piste toujours en 2e position des LM-P2 (10e du classement général) grâce à une intervention express, mais désormais à 6 tours et non plus 3 de la tête de course. Une place que la n° 26 gardera jusqu’en fin de course, Soheil terminant l’excellente prestation de ses équipiers sous quelques gouttes de pluie.

« Nous revenons de très loin ! Nous aurions pu viser la victoire sans un tel début de course, mais cela nous a d’un autre côté fait vivre de magnifiques 24 Heures du Mans. Je tiens à féliciter toute l’équipe Signatech-Nissan qui a été sacrément mise à l’épreuve durant cette course mythique et qui a parfaitement su gérer. L’auto était un vrai régal. Enfin, mention spécial à mes deux équipiers. L’un, Franck, a monté sa rapidité et sa solidité, en gardant toujours son calme malgré les nombreux pépins qu’il a connus. Quant à Lucas, ce qu’il a réalisé sur une course aussi exigeante que Le Mans est tout simplement fabuleux avec le peu d’expérience qu’il a. Il nous a vraiment bluffé ! »

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La fin pour Soheil d’une magnifique course et d’une nouvelle aventure humaine comme seules les 24 Heures du Mans peuvent en créer !

 

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Retour sur l’évolution des langages de programmation

Laurent Poulain, coauteur de notre ouvrage, vient de publier un article sur son blog qui revient sur l’évolution et la situation actuelle des langages de programmation : « La guerre des langages de programmation« . Cet article est un très bon tour d’horizon sur le sujet qui reste une des bases de toute l’informatique.

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Mise à jour de la version papier avec QR codes !

La version papier disponible sur TheBookEdition vient d’être mise à jour… Désormais, elle inclut des QR codes à chaque fin de chapitre afin de vous permettre d’aller directement à la page des illustrations correspondante… Voici un exemple :

Avec QR code !

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Gérer enfin sérieusement la question des mots de passe…

Bon, il est temps de devenir sérieux sur les questions de sécurité informatique et, bien sûr, ça commence par avoir des passwords qui ressemblent à quelque chose (genre ed022f4f8ba5fa88c7d7e87d34a plutôt que nom-de-mon-chat…).

Mais, tout de suite, se pose la question cruciale : comment faire pour se souvenir de mots de passe aussi compliqués ?

Je pense qu’une solution est d’utiliser une application qui va gérer cela à notre place et nous demander de nous souvenir d’un seul password maitre… Et je crois avoir trouver une application de ce goût-là !

Il s’agit de YPassword développée par Yann Esposito. YPassword est un Widget à intégrer au sein de votre Mac OS… Ah, vous n’avez pas de Mac mais plutôt un truc sous Windaube ?
Dans ce cas, vous pouvez regarder du côté de 1Password mais je n’en sais pas plus sur ce produit… Alors que pour ce qui est de YPassword, j’ai plus à dire !

Tout d’abord, l’auteur explique très bien sur cette page les principes et la méthode qui sont à la base de son logiciel. Il explique aussi pourquoi vous devriez avoir recours à un gestionnaire de mots de passe comme YPassword.

J’en ai profité pour poser quelques questions à l’auteur qui a répondu vite et bien, jugez plutôt :

> # Comme il s’agit de sécurité (gestion des mots de passe), on est en droit> d’être méfiant… Qu’est-ce qui nous garantit que YPassword ne va pas> « siphonner » nos passwords pour les envoyer sur le net on ne sait où ?

Oui, c’est le problème majeur avec tous les outils de gestion de mots de passe. Une fausse réponse serait de dire « faite moi confiance ». Non, je ne ferai pas celle là, ou plutôt pas que celle là :- pour la confiance, je suis une personne sérieuse, avec une vie stable. Je n’irai jamais essayer de voler des informations à des tiers. Celà va à l’encontre de mes idées et aussi de mes intérêts. Sans parler des problèmes de légalité. Évidemment, ça, n’importe qui peut le dire, mais j’ai un blog avec pas mal de détails sur mon identité, un CV, etc.

Ça veut simplement direque je ne suis pas un « script kiddie », ni un scammeur 🙂 Bon, ensuite pour l’étape de confiance suivante. Les seules vérifications quasi-absolues que vous pouvez faire sont : 1ère solution : regarder les traces réseaux, et vérifier qu’il n’y apas de paquet réseau qui sort lors de l’utilisation de mesapplications. C’est, je pense, assez facilement vérifiable, surtoutpour vous ;-). C’est même vrai pour l’application iPhone sauf si vouscliquez sur les liens vers le site officiel bien entendu. On peut rajouter à celà que toutes les applications fonctionnent sansréseaux. Par exemple le widget. Mais aussi les applications web. Une fois téléchargées sur votre client si vous coupez le réseau, ellescontinuent de calculer correctement les mots de passe. 2ème solution : regarder le code source. C’est souvent un argument refuge, mais cette fois ce n’est pas une pirouette. Tous mes outils (à part pour l’application iPhone) ont leur code source ouverts et endomaine public. Souvent le code est assez court pour être vérifier _vraiment_. Je pense que je peux vous aider pour ça.

Partons du plus simple au plus compliqué :0. Le dashboard widget, je suis presque certain qu’il existe unendroit où on peut vérifier les autorisations demandées par chaque widget. Il est facile de constater que le mien ne demande pas d’accès au réseaux. Seulement un accès à un fichier qui enregistre les préférences. De ce coté là, pas de soucis, Apple à fait le travail. En plus le widget est un ensemble de fichiers, html/css/js que l’on peut facilement regarder. Le code est dans les js, et je pense qu’il est très lisible. Il est donc vérifiable si vous vous en sentez le courage. Notez de plus qu’à chaque redémarrage de Dashboard, vous devez entrez à nouveau votre mot de passe principal parce que je ne le sauvegarde jamais sur le disque. Même pas dans le keychain.

1. le script ypassword (http://github.com/yogsototh/getpass), le code est disponible ici :https://github.com/yogsototh/getpass/blob/master/ypasswordIl fait 30 lignes, il est clair qu’il n’y a aucune tentative d’envoi à un serveur centralisé.

2. les applications web. L’application faite avec Cappuccino est un peu plus jolie, mais par contre le code doit être compliqué. Cappuccino est un générateur de javascript (en gros). Le plus simple à vérifier c’est l’application jQuery. Vous pouvez vérifier le code source, le copier et l’héberger sur un serveur à vous. Il ne s’agit que de fichier javascripts, html et css. Toutes les opérations se font coté client. Là aussi, le code source est je pense assez lisible. Ça demande un peu plus d’effort que précédemment, mais je pense que c’est réalisable.

3. Pour l’appli iPhone, c’est par contre un problème de confiance. Jene vois pas comment, sans vous donner accès au code source, vous prouvez que l’appli ne fait pas des choses bizarres. Le plus simple serait de trouver un moyen de mettre l’application dans une _sandbox_ qui ne peut pas se connecter au net. Mais je ne pensepas qu’iOS propose ça avant un petit moment. Si vous avez le moyen je pense aussi que vous pouvez vérifier que l’application ne fait pas appel à des librairies qui font appel au web. Mais ça veut dire, décrypter l’exécutable de mon application, lancer la commande string dessus pour vérifier les librairies utilisées. Mais, il y a toujours le risque qu’Apple enregistre tout ce que vous tapiez sur votre iPhone. C’est le même genre de confiance qui est enjeu. À noter, je sauvegarde le mot de passe principal dans le keychain, parce que je considère que sur iPhone l’exigence va plus du coté de la simplicité d’utilisation que de la sécurité à tout prix. keychain reste un endroît très sûr pour enregistrer les mots de passes. J’espère au moins que ça a pu vous prouvez que j’étais de bonne foi :-).

> # Comment doit-on se servir de YPassword ?
> Est-ce seulement une widget qui permet de copier/coller le mot de passe ou> bien ce processus peut-il être automatisé (grâce à « forcePaste » mais
> l’absence de doc me laisse dans le doute) ?

le forcePaste ne sert que dans les cas où le copier/coller ne marchepas pour certains champs.Dans ce cas, il faut copier le mot de passe, lancer « forcePaste » etpositionner son curseur dans le champs récalcitrant. « forcePaste »simule des tapes sur le clavier qui reviennent à faire un copier/coller. Personnellement je copie/colle à chaque fois. Et en fait je laisse Safari enregistrer mes mots de passes générés dans keychain. Donc en général je n’utilise le widget que lorsque je veux changer de mot de passe ou que je n’ai pas enregistrer le mot de passe avec Safari. Jem’en sers aussi pour les application qui demande des mots passes comme l’application twitter.

> # Pourquoi avoir réalisé YPassword ?

Je suis un grand testeur de nouveau services web. Au moment detwitter, il en fleurissait des dizaines. Et chaque service demandaitun nouveau mot de passe. De plus, j’ai réalisé que le mot de passe que j’avais donné pour accéder aux mails de mon entreprise (petite) était le même que pour mon gmail. Rajouté à celà, j’avais dans mon entourage quelqu’un qui en créant sa petite entreprise voulais (contre toute déontologie) regarder certaines informations privés que ses clients lui fournissaient. En recherchant un peu partout, il s’est avéré que la méthode d’YPassword est certainement à la fois la plus sûre et la plus simple que j’ai trouvé. C’est le bon compromis entre très bonne sécurité et simplicité d’utilisation. J’ai commencé à faire des sha1 à la main, en ligne de commande. Puis j’ai réalisé le script. Ensuite, pour me simplifier la vie, j’aicommencer à faire de petits outils autour de la méthode.

> # YPassword est actuellement en version 1.6… Y-a-t’il un historique des> versions et quelles sont les évolutions prévues (le cas échéant) ?

Je n’ai pas l’historique sous la main, je vous donnerez plus dedétails dans la soirée si vous le souhaitez. Mais de mémoire, les version 1.0 à 1.4 étaient des corrections de bug mineurs d’interface graphique.Pour la version 1.5 j’ai ajouté la possibilité de changer de mot de passe. J’ai fait l’expérience de compromettre un d’entre eux sur un forum :-(, gasp… La version 1.6 était une correction rapide d’un bug (d’interface) de la 1.5.

> # YPassword est-elle une application exclusivement locale (et donc> strictement attachée au Mac qui l’héberge) ou peut-on imaginer une version> sur le Web qui permet d’accéder à ses mots de passe depuis n’importe-quelle> machine ?

En réalité, la méthode est disponible partout, sur le web. Par contre, c’est la partie préférence (liste des sites web, login, longueur du motde passe, etc…) qui eux ne sont disponible que localement. Il y a peu de risque de publier ces données sur une page web, survotre blog ou autre. Un attaquant ne disposant que de ces informations ne pourra pas retrouvez vos mots de passe sans votre mot de passe principal. Cependant, ça n’est pas complètement satisfaisant. C’est pourquoi je suis en train de travailler à un moyen de synchroniser ces informations Le mode opératoire devant nécessairement être :
– Chaque client (iPhone, web),  doit encrypter le blocs d’informations (nom de login, longueur des mots de passes, etc.) dans un « blob ».
– Ce « blob » est alors envoyé sur un serveur que chaque client doitêtre capable de récupérer. Je comptais faire moi même le serveur qui devait héberger des blobs encryptés, mais avec l’annonce d’iCloud, je vais attendre d’avoir plus de détails pour savoir si je peux utiliser ça directement. Au moins, ça sera peut-être encore plus sûr que d’héberger moi-même les « blobs ». Sans compter que je pense que la législation française n’est pas très souple avec l’hébergement de données et en particulier de données encryptées. Par exemple, ça ne m’étonnerai pas que l’on me demande d’avoir la capacité de pouvoir décrypter tous les « blobs » que j’héberge. Ce qui est évidemment hors de question. Le seul moyen d’avoir quelque chose de sûr c’est que je ne puisse en aucun cas savoir ce que les « blobs »contiennent.

Si vous êtes séduit comme je l’ai été, vous pourrez trouver YPassword ici…

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Documentaires Arte sur le hacking…

Deux documentaires intéressants ont été diffusés sur Arte à propos du hacking…
Je les recommande car je trouve le contenu plutôt crédible. Ce qui n’est pas dit en revanche, c’est que les attaques de « déni de service » sont possibles grâce à l’immense armée invisible de tous les PC sous Windows qui sont infectés par des « botnets »… Et ça en fait beaucoup !
Tellement en fait que le doc n’ose se pencher sur cette question qui est pourtant centrale…

Un second documentaire se penche sur les hackers et permet d’avoir un aperçu des fameux anonymous… Très bon doc également :

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