Le numérique, voie royale de l’autoédition

Dans mon dernier livre, « Publier sur iPad & Kindle« , j’ai inclus un chapitre sur l’autoédition… Voici le texte de ce chapitre (sans les illustrations) :

Le numérique, voie royale de l’autoédition

Bien entendu, tout ce que je vous décris dans cet ouvrage, c’est normalement à votre éditeur de le faire… À ce niveau, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

Commençons par la mauvaise : soyons clair, il est de plus en plus difficile de trouver un éditeur, point.

Et la bonne maintenant : rassurez-vous, l’autoédition n’a jamais été aussi facile et profitable !

Je vais revenir sur la « pénurie » des éditeurs, expliquer pourquoi il est de plus en plus difficile de faire publier son livre par ces intermédiaires et les raisons de cet état de fait. Mais, d’abord, voyons quel était le rôle des éditeurs dans ce que j’appellerais « l’ancienne situation »…

Ce que faisaient les éditeurs

Dans le couple auteur/éditeur, les rôles sont plus ou moins équilibrés : c’est l’auteur qui produit le contenu et c’est l’éditeur qui rend ce contenu publiable afin de le distribuer ensuite le plus largement possible. Le travail de l’éditeur comporte donc trois phases : 1- finaliser l’ouvrage (une fois qu’il a accepté le tapuscrit de l’auteur), 2- le fabriquer, 3- le promouvoir et le diffuser.

Rendre le contenu publiable, cela signifie déjà pas mal d’étapes : relectures, corrections, mise en page, réalisation de la couverture pour ne citer que les plus évidentes. C’est un gros travail qui fait appel à des intervenants spécialisés. C’est quelquefois long et toujours coûteux mais ce n’est rien par rapport aux deux dernières phases : fabriquer et diffuser l’ouvrage.

Fabriquer un livre qu’on vient de finaliser n’est pas si simple : il faut donner les éléments nécessaires à l’imprimeur, c’est-à-dire connaître les contraintes techniques propres à ce secteur. Éventuellement, il faudra aussi suivre le travail du relieur si celui-ci est différent de l’imprimeur.

Une fois fabriqué (en n milliers d’exemplaires, rarement moins d’un millier), on peut passer à sa diffusion…

Il faut d’abord assurer sa promotion : publicité (coûteuse), distribution gratuite aux journalistes et critiques sont à la base de cet exercice. Sans promotion, votre ouvrage a peu de chances d’être remarqué par sa cible naturelle. Enfin, il faut distribuer le livre dans le réseau des libraires et des revendeurs (grandes surfaces par exemple) et, pour cela, les petits éditeurs passent un accord avec un distributeur, un autre intermédiaire spécialisé de cette « chaîne de l’édition »…

Les contrats d’édition : beaucoup de contraintes, peu de profits

Les contrats qui unissent les auteurs et les éditeurs sont souvent ressentis comme léonins par les premiers… Les auteurs ont l’impression de ne recueillir que les miettes de leur travail. En effet, même pour les écrivains vedettes, les droits d’auteur dépassent rarement 10 % du prix de vente public du livre objet du contrat.

De plus, l’auteur est lié à l’éditeur pour ses ouvrages suivants (une clause plus ou moins théorique mais bien présente) et perd son pouvoir de décision sur son œuvre (ce n’est pas lui qui choisit par qui l’ouvrage sera traduit le cas échéant et ainsi de suite). Je ne vais pas entrer dans les détails de ce type de contrat mais il suffit de dire qu’il est assez mal vécu par la partie « auteur »…

Crise sur le marché de l’édition

En vérité, les auteurs ne peuvent pas se plaindre car ce sont les éditeurs qui assument les risques financiers liés à la publication d’un livre alors que l’auteur lui ne risque que sa réputation. Et les risques financiers liés à la publication d’un livre papier sont bien réels, ils peuvent même être assez lourds… En fait, c’est l’éditeur qui doit investir beaucoup en amont pour espérer un retour plus ou moins hypothétique en aval. C’est l’éditeur qui paye la finalisation de l’ouvrage (rappel : relecture, corrections, couverture…), c’est l’éditeur qui paye l’imprimeur et le relieur (et quand on imprime des milliers d’exemplaires, la facture se monte en milliers d’euros) et enfin, c’est l’éditeur qui avance les livres aux libraires, ceux-ci ne payant que les exemplaires effectivement vendus, le distributeur se chargeant de renvoyer le surplus (les invendus) à l’éditeur, à ses frais bien entendu !

Si, après ça, vous voulez toujours vous lancer dans le monde de l’édition, bon courage…

Certes, quand on a la chance (ou plutôt quand on bien fait son travail de promotion oui !) d’avoir un ouvrage qui se vend bien, l’édition peut-être une activité très rentable mais avant cela, que de risques !

Étonnez-vous avec cela que les éditeurs puissent être frileux avec les nouveaux auteurs… D’autant que, lors de ces dix dernières années, le contexte du marché de l’édition a radicalement changé : le nombre de lecteurs (ou, au moins, d’acheteurs de livres) a baissé et l’offre de son côté a explosé… En effet, le nombre de nouveaux livres mis sur le marché lors des grands rendez-vous périodiques a considérablement augmenté.

Et, si ça ne suffisait pas, une concurrence déloyale commence à apparaître : certains éditeurs des pays de l’est n’hésitent pas à reproduire intégralement certains ouvrages pour les vendre sur les circuits habituels (c’est de la contrefaçon, comme pour des produits de luxe mais les libraires n’ont pas les moyens de s’en apercevoir).

C’est un éditeur Belge spécialisé dans les ouvrages sur le sport automobile qui m’a expliqué en détail cette évolution lors qu’en 2008, je cherchais un éditeur pour la biographie du pilote Soheil Ayari que j’étais en train d’écrire (finalement, cette biographie a été autoéditée grâce aux efforts de Sassan, le frère de Soheil, qui s’occupe aussi de sa diffusion).

Avec tout cela, le marché de l’édition est en crise. Il est donc de plus en plus difficile pour un nouvel auteur de percer avec son premier ouvrage. On dit souvent que tout est affaire de relations vis-à-vis de ce délicat problème et je pense que c’est au moins en partie vrai : j’en ai vécu un exemple concret avec mon livre SimRacing publié chez Pearson en 2009. Pendant presque un an, j’avais tenté de prendre contact avec cet éditeur pour lui proposer ce projet mais sans succès : on ne répondait même pas à mes courriers ou emails. Et puis, j’ai pu évoquer ce projet avec une relation connaissant bien le directeur général de Pearson France… Aussitôt, le directeur des publications prit contact avec moi et une semaine après je recevais le contrat !

L’autoédition aux temps héroïques

Pour contourner cette barrière, les auteurs indépendants ont recours à l’autoédition. Comme toujours, c’est une pratique qui existe depuis longtemps mais, auparavant, on appelait souvent cela « édition à compte d’auteur » (encore que, cette notion n’est pas tout à fait comparable avec l’autoédition telle que je l’évoque ici mais passons) et c’était plutôt mal vu. En gros, celui qui avait recours à l’édition à compte d’auteur n’était simplement pas assez talentueux pour mériter les services d’un « vrai » éditeur et il devait payer pour permettre à son ouvrage de voir le jour (mais pas forcément de rejoindre les vitrines des libraires, nuance !). Les Anglo-Saxons ont même une appellation péjorative « vanity publishing » pour désigner cette pratique considérée comme désespérée par les professionnels du secteur…

Le principal problème de l’autoédition à l’ancienne manière, c’est qu’il fallait soi-même passer par les services d’un imprimeur (une fois votre ouvrage finalisé et prêt à être imprimé et à condition d’avoir assimilé toutes les contraintes techniques liées à cet exercice… Rien d’insurmontable quand on a le temps et la volonté de se plonger là-dedans !) et que ce dernier n’acceptait votre travail qu’à condition de commander au moins un millier (voir deux) d’exemplaires de votre livre. En effet, l’imprimerie traditionnelle (offset) demande la réalisation de « plaques » d’impression et le calage de celles-ci… Et cette procédure n’était pas rentable pour des petits volumes (en dessous du millier d’exemplaires). Du coup, vous étiez obligé d’avancer une somme considérable (mettons que votre livre fasse 200 pages et que son coût d’impression s’établisse à cinq euros, il vous fallait faire un chèque de 5000 euros…) pour repartir avec de nombreux cartons contenant vos livres. Libre à vous ensuite de trouver comment diffuser ce volume !

Nous avons connu cette expérience puisque les deux livres rédigés par ma femme ont d’abord été édités ainsi avant de connaître une version numérique. Le premier, La pédagogie Montessori Illustrée, a d’abord connu trois éditions papier avant d’être disponible pour l’iPad (voir à http://blog.montessori.fr/nos-livres/). Le second, 365 jours d’école à la maison, continue à bien se vendre à travers son site dédié (voir à www.ecolealamaison.org) mais c’est nous qui assurons tout le travail (promotion, expédition, etc.)…

L’autoédition remis au goût du jour par l’impression à la demande

Ce qui a relancé l’autoédition, c’est la montée de « l’impression à la demande ». Grâce aux progrès de la chaîne de production numérique et à de nouveaux matériels, les imprimeurs ont pu réduire drastiquement les coûts d’impression unitaire jusqu’au point où il est rentable d’imprimer un seul exemplaire d’un livre !

Des sites spécialisés comme Lulu.com se sont emparés de cette possibilité pour offrir un service intégré d’autoédition à tous les auteurs capable de télécharger un tapuscrit finalisé sur Internet. J’utilise TheBookEdition.com (un service français comme son nom ne l’indique pas !) pour diffuser la version papier de certains de mes livres et c’est une bonne solution car vous n’avez plus rien à faire (si ce n’est la promotion, encore et toujours !) une fois votre ouvrage en ligne et prêt à être vendu et expédié.

Cependant, on est toujours face à un livre papier qui reste coûteux à imprimer et lourd à expédier par La Poste (et ces frais d’envoi s’ajoutent au prix du livre). Ci fait qu’on se retrouve avec une offre relativement peu compétitive face à celle des gros éditeurs ou alors, on minimise sa marge pour proposer un livre à un prix abordable (lors du processus de publication sur le site d’impression à la demande, c’est vous qui fixez la marge que vous souhaitez toucher sur chaque vente, celle-ci va s’ajouter au coût d’impression pour établir le prix de vente final et public).

Le numérique simplifie tout !

C’est ici que le numérique entre en scène et vient apporter sa touche finale à l’apogée de l’autoédition !

Avec le numérique, terminé les contraintes du papier : mise en page, coût d’impression et coût d’expédition… Reste un produit plus facile à finaliser, plus souple, moins cher et plus rentable… À condition d’arriver à le diffuser !

Reste la question de la distribution et de la promotion

Car, bien sûr, la promotion et la distribution restent plus que jamais les facteurs clés dans le succès d’un nouveau livre. Avec le numérique, vous avez les outils nécessaires et suffisant pour remplacer avantageusement votre éditeur au niveau de la finalisation et de la fabrication/publication de votre ouvrage mais il faut encore se consacrer à la troisième phase : assurer la distribution la plus large et la promotion la plus visible… Et là, rien ne remplace vos propres efforts.

Pour la distribution, j’en ai parlé dans le chapitre 13 de ce livre, il faut passer par un intermédiaire spécialisé comme Immatériel et cela en vaut la peine (ne serait-ce que pour simplifier la publication sur Itunes pour l’iPad…). Pour la promotion, il vous faut, au minimum, tenir un blog ou une page sur Facebook où vous allez promouvoir votre ouvrage en mettant en avant son actualité.

Ici, on sort du cadre de ce livre, il existe bien des ouvrages sur la question et je ne peux que vous souhaitez bon courage et de prendre exemple sur ce que j’ai fait pour mon ouvrage sur l’histoire de l’informatique : site dédié à www.histoireinformatique.com, page Facebook à http://www.facebook.com/pages/Histoire-de-linformatique/145612858819024 et compte twitter à http://twitter.com/#!/histoireit.

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La biographie de l’autre Steve d’Apple : « Woz » (Steve Wozniak)…

Après la bio de Tom Watson Junior, continuons notre panorama des personnages célèbres et influents dans l’informatique… Aujourd’hui, voici « Woz », la magicien !

Certes, désormais il est moins célèbre que « l’autre Steve » (Jobs) mais, au début d’Apple, rien n’aurait pu se passer sans lui… Un personnage à découvrir !

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Tous les extraits de notre livre sur Scribd

Vous pouvez retrouvez tous nos extraits à http://www.scribd.com/my_document_collections/2854262

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Une biographie vidéo de Tom Watson Junior (IBM)…

Continuons à nous intéresser aux grands hommes de l’histoire de l’informatique… Aujourd’hui, je vous propose cette série de vidéos réalisée par « Bio Channel » sur Thomas Watson Junior, le fils du fondateur d’IBM, célèbre pour avoir définit la devise de la compagnie (« Think » !). Le mérite principal de Tom Junior est d’avoir accompagné voir même forcé la bascule de Big Blue de la mécanographie (où la compagnie était également leader) vers l’informatique…

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Fred Brooks revient sur le pari de l’IBM 360…

Dans cette vidéo (d’origine IBM), Fred Brooks (le chef du projet OS/360) revient sur le lancement du projet IBM 360 et sur le pari que cela représentait à l’époque pour big blue…

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Présentation vidéo de mon livre « Publier sur iPad & Kindle »…

Voici une petite présentation de mon dernier livre :

Publier sur iPad & Kindle

Réalisez votre ebook : démarche et outils, étape par étape

Ce livre est un guide pratique, étape par étape et très illustré (79 images réparties tout au long des quinze chapitres) sur « comment publier un livre pour les plates-formes numériques » avec un focus sur l’iPad et sur le Kindle. Ce n’est pas un ouvrage technique sur le format Epub dans le détail, c’est plutôt une démarche basée sur l’expérience pour passer du tapuscrit à l’ouvrage publié et référencé sur les principaux sites de vente d’ebooks.

J’en profite pour signaler qu’il est également disponible sur iBookstore (iPad), of course !

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Ken Olsen (fondateur de DEC) est mort aujourd’hui…

Ken Olsen, le fondateur (avec Harman Anderson qu’on voit sur le montage photo en haut à gauche, avec des lunettes) et patron de DEC jusqu’en 1992 vient de mourrir aujourd’hui… Quoi qu’on pense de ses déclarations sur le PC, c’était une des figures de l’histoire de l’informatique. On peut même dire que c’est lui qui a donné naissance au mouvement dit de la mini-informatique. Sa fiche wikipedia et l’article du NYT annonçant son décés.

Ken Olsen (avec Harlan Anderson en haut à gauche) à différentes époques...

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Hommage à Seymour Cray

Un petit documentaire (6 minutes seulement !) sur Seymour Cray, le fondateur de Cray Research, la première société spécialisée dans les super-ordinateurs. ce documentaire a été produit par sa société et titré « the Father of the Supercomputing Industry ».

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Publier sur iPad & Kindle – Mon dernier livre sur la publication numérique !

Voilà, après deux mois de travail, j’ai pu boucler mon nouveau livre : Publier sur iPad & Kindle – Réalisez votre ebook : démarche et outils, étape par étape.
Ce livre est un guide pratique, étape par étape et très illustré (79 images réparties tout au long des quinze chapitres) sur « comment publier un livre pour les plates-formes numériques » avec un focus sur l’iPad et sur le Kindle. Ce n’est pas un ouvrage technique sur le format Epub dans le détail, c’est plutôt une démarche basée sur l’expérience pour passer du tapuscrit à l’ouvrage publié et référencé sur les principaux sites de vente d’ebooks.
Je sais qu’un ouvrage de ce type était attendu par certain(e)s d’entre vous… Je crois que c’est le premier en français dans sa catégorie.

Voici une petite présentation vidéo de cet ouvrage :

Il est déjà disponible sur Amazon pour le Kindle mais, bizarrement, le prix ne correspond pas à ce que j’ai fixé (et ne vous précipitez pas sur la version pour le Kindle car la qualité des images est vraiment basse sur le Kindle lui-même -à cause des caractéristiques techniques de cette tablette de lecture qui, vraiment, ne favorise pas les illustrations !- , sauf quand on visualise le livre à travers l’application Kindle sur une bonne plateforme, genre iPad où là, c’est vraiment mieux !).

publier sur ipad & kindle

La version Epub est déjà disponible sur le site de la Fnac.com, librairie Dialogues.fr, réseau ePagine et Feedbooks

publier sur ipad & kindle

Il y a aussi une version papier (110 pages en N&B, 79 illustrations) disponible à TheBookEdition… 10€, c’est raisonnable !

Le livre Publier sur iPad & Kindle

Et, bien sûr, il est disponible sur l’iBookstore pour l’iPad…

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Comment rater ses relations avec la presse – critique

Pierre Zimmer vient de sortir un nouveau livre avec Bernard Giroud : « Comment rater ses relations avec la presse ». Je connais Pierre mais pas Bernard.

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Parution le 12 janvier 2011 – 18,95 €

ISBN : 978-2-8098-0434-8 – 140 x 225  mm – 200 pages env.

Décryptage et coulisses d’un univers controversé

Beaucoup se demandent encore, et notamment bien des dirigeants, à quoi peuvent bien servir les relations avec la presse. Ce livre est fait pour conforter leurs doutes : non, les relations avec la presse ne servent à rien ! Si ce n’est à développer sa notoriété et sa visibilité, à améliorer la lisibilité de son image et de son positionnement, voire à se faire un peu de publicité.

Il est donc urgent de s’en passer, pour trois bonnes raisons : 1°) qui dit relations dit dépendance et soumission ; 2°) qui dit presse dit journalistes, engeance infréquentable ; 3°) il existe bien d’autres moyens de se faire connaître.

Toutefois, si vous ne pouvez y couper, voici comment planter votre plan média en beauté, en appliquant quelques règles simples…

– Confondez allègrement information, communication, publicité et propagande,

– Nourrissez quelques idées arrêtées sur les journalistes et les attaché(e)s de presse,

– Affichez des préjugés, véhiculez poncifs et clichés,

– Montrez-vous ignorant, négligent, méprisant, incompétent et désinvolte.

Alors que nous vivons à l’heure de la « médiacratie », les relations avec l’omniprésent « 4e pouvoir » demeurent un champ d’étude en friche. Cet antimanuel, humoristique mais pas trop, truffé d’exemples réels et d’anecdotes vécues, n’est pas destiné aux seuls communicants et journalistes. Mitonné par deux spécialistes des médias, il a pour objet caché de révéler les rouages des rapports conflictuels entre information et communication, deux bestioles bizarres à ne pas confondre.

Bernard Giroux et Pierre Zimmer proposent un panorama de la presse, bousculée par les nouvelles technologies de l’information, ainsi qu’un portrait de la « planète com », astéroïde nombriliste que tout un chacun est amené à fouler un jour ou l’autre.

Pierre Zimmer, ancien journaliste à France Inter, au Monde et à L’Express, est conseiller en communication et spécialiste des relations avec la presse. Il a enseigné au Celsa, à l’EFAP et à l’ESCP. Il est le coauteur, notamment, de Survivre dans ce monde hypocrite (Presses de la Cité, 1993), Surtout, ne changez rien ! (éd. d’Organisation, 2005), Et l’intolérance bordel ! (Palio, 2008).

Bernard Giroux a dirigé pendant quinze ans le service de presse du CNPF devenu Medef. Depuis 2003, il a rejoint comme directeur des relations avec la presse l’Assemblée des Chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI). Il enseigne dans les écoles de journalisme et de communication (EFAP, CELSA, ESJ, IEJ…). Il est l’auteur de Merci la télé, souvenirs d’un téléphage (Bayard, 2001) et Mystère à Zarzis (Albin Michel, 2003).

Un anti manuel pour tout savoir tout ce qu’il faut faire (et ne pas faire) en matière de RP

Un ouvrage ludique et accessible qui mêle explications, exemples et anecdotes

Les auteurs, deux spécialistes de la com’, seront les premiers à faire parler de leur livre

On l’aura compris, cet ouvrage met les points sur les « i » de celles et ceux qui s’occupent de relations publiques. Ludique ?
Pas vraiment : le style à contre-pied employé systématiquement tout au long de ce livre est un peu fatiguant à la longue. De plus, les auteurs sont volontiers flagorneurs : les journalistes stars (et il y en a toute une galerie) qui sont cités sont systématiquement parés des plus grandes qualités même quand ce ne sont que de vulgaires suppôts du système.

De plus, quoique bien documenté, l’ouvrage n’est pas épargné par les approximations… En voici une qui est savoureuse :

3heures

Oui, vous avez bien lu « chaque Français« … Pour ceux qui, comme moi, ne regardent jamais ce torrent de boue qu’est devenue la « télévision », c’est agréable de se sentir ramener ainsi dans la masse !
Mais si être flagorneur avec les journalistes (avec les stars surtout !), c’est bien, être adepte de la pensée unique et le clamer bien haut, c’est encore mieux… Voici un autre exemple qui démontre que les auteurs ont bien compris qu’il fallait toujours hurler avec les loups :

pentagone

Donc, si vous avez un doute légitime sur la version officielle (abondamment relayée par les médias, surtout en France…), sachez que vous faites partie des gens infréquentables et que vous côtoyer devient infamant… C’est agréable !

Bref, il s’agit d’un livre qui aura sans doute un certain succès (gageons qu’il va bénéficier d’une bonne couverture presse, vu les efforts des auteurs, ce serait mérité !) mais dont vous pouvez vous passer avec profit.

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Le GP d’Espagne de F1 1970… Grâce à « Wheelbase » !

Voilà un reportage vidéo tout à fait remarquable sur le déroulement du GP d’Espagne 1970, le tout premier disputé à Jarama. Terriblement mal organisé par les espagnols de cette époque, ce GP est le second de la saison après celui d’Afrique du Sud remporté par Jack Brabham… Cette manche de Jarama failli avoir des conséquences dramatiques avec le terrible accident dont fut victime Jacky Ickx au premier tour, percuté par la BRM de Jacky Oliver et où sa Ferrari prit feu immédiatement.

Heureusement, Ickx s’en sortit et Stewart remporta la victoire : sa seule de l’année et la seule de la nouvelle équipe March.

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Témoignage : un avis de lecteur sur notre livre…

Voici le témoignage que nous venons de recevoir :

J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de cet ouvrage qui traite de l’informatique sous un aspect rarement évoqué : son histoire.

Le travail (souvent minutieux) des auteurs nous apporte les liens entre toutes ces petites histoires qui ont façonnées l’évolution de l’informatique.

PS : Je n’aurais qu’un reproche : la mise en page inégale et quelques coquilles (dans la version eBook tout au moins).

Name: Florent
Email: cornuf@xxxmail.fr (véritable adresse email volontairement modifiée ici)

Vous aussi, vous pouvez témoigner et voir votre avis posté ici

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Petit retour sur iRacing et bilan d’une saison…

Je viens de terminer la saison 2010/4 en catégorie Grand Am sur iRacing et c’est l’occasion de faire un petit retour/bilan sur cette simulation…

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Cette nouvelle série qui mixte les Riley de type « Daytona Prototypes » et les Ford Mustang a connu une forte participation puisqu’il y a 1148 classés au bout des douze semaines de compétition, c’est pas mal !

Je termine 158ème sur 1148 (je manque de peu la tranche des 10% meilleurs) et 3ème de la division 9 avec 485 pts. C’est correct mais c’est moins bien que ce j’avais réussi lors de la saison 2010/1 où j’avais disputé le challenge « Radical Racing » et où j’avais terminé 56ème sur 685 avec 589 pts et donc, dans la bonne tranche des 10%. J’ai été moins compétitif avec la lourde Riley qu’avec la légère Radical (on le voit au nombre de points marqués) mais, en revanche, j’ai été bien meilleur sur la fiabilité car j’ai terminé la saison avec seulement 42 incidents alors que j’en avais eu 74 en Radical… Sur ce point là au moins, je me suis bien amélioré (et cela se ressent sur mon SR qui est désormais bien au-dessus de 4 et qui se maintient à ce niveau.

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Mon iRating a également progressé puisqu’il est désormais à 1460 et j’arrive à le maintenir au-dessus des 1400 sans trop de difficultés. Bref, quelques motifs de satisfactions tout de même. Pour la prochaine saison (2011/1), je vais tenter de me consacrer à l’oval avec la nouvelle Sprint Car où bien, à l’Indycar qui mixte circuits routiers et ovals, on verra bien…

Passons en revue l’ensemble des circuits et voitures aujourd’hui disponible en « road » (je laisse tout ce qui est oval de côté car je ne suis pas encore assez « expert » de l’oval pour en parler de façon correcte…). Grâce au très bon site d’Alain Mest, j’ai pu récupérer toutes les copies d’écrans ci-dessous…

Commençons par les circuits, il y a ceux que j’aime bien et ceux que je déteste… Voici pourquoi :

Barber Motorsport Park

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Alors, celui-là, je déteste franchement !

C’est vraiment un « mickey mouse » dans toute sa splendeur : tracé torturé et sans intérêt. Du coup, j’évite de courir dessus, quelle que soit la catégorie concernée.

Brands Hatch GP

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Là, au contraire, j’adore !
C’est un des rares tracés « historiques » qui soit resté quasiment intact tout au long des années. Et c’est un tracé qui a un sacré caractère : quasiment pas un seul freinage n’est droit !
Il faut continuellement soigner son placement et les enchainements n’offrent aucun répit (c’est un peu un mini « ring »). L’endroit que je préfère : le virage N°8, j’adore le freinage en plonger. l’endroit que je redoute le plus : le virage N°9 car on est jamais sûr d’avoir freiné assez (et alors c’est la sortie assurée) ou alors, c’est trop et on perd du temps. J’aime bien la version courte aussi. le fait que j’ai gagné au moins une course sur chaque version doit aider aussi au fait que j’apprécie ce circuit…

Charlotte Motor Speedway

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C’est « l’infield » d’un oval utilisé seulement pour les « petites » catégories… J’aime bien ce circuit quoiqu’il soit très glissant et l’entrée du virage N°1 est particulièrement difficile…

Daytona Road Course

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J’aime bien Daytona avec son infield qui n’est pas très sélectif (sauf  l’entrée de la chicane, virage N°9). L’entrée du virage N°1 est également particulièrement difficile.

Homestead Miami Road B

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Encore un tracé « routier » au sein d’un oval… Pas génial mais pas une daube non plus. Le freinage du virage N°2 est assez tangent et j’aime bien l’enchainement des virage 7 & 8.

Indianapolis Road

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La version GP du fameux « brickyard ». J’aime bien sans plus. L’entrée du virage N°4 est délicate, je ne crois pas l’avoir passé de façon vraiment satisfaisante une seule fois !

Infineon

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Clairement, j’aime pas. Je ne cours plus sur ce tracé depuis des mois. Il fait partie des rendez-vous que j’évite systématiquement car c’est comme Barber pour moi : barbant (OK, c’était facile !).

Laguna Seca

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Voici une piste incontournable !
Pas facile, certes (même super difficile même en fait !) mais ô combien jouissif quand on arrive à boucler un tour correct. Mon spot préféré : le virage N°5. Le coin le plus redouté : le Corkscrew (virage N°8) évidemment !

Lime Rock Park

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Avec le temps, j’ai fini par apprendre à aimer cette piste. Certes, c’est petit et étroit (et piégeux, surtout la sortie en dos d’âne du virage N°5) mais c’est « challenging » et quand on arrive à dompter le virage N°7, c’est très gratifiant. Pour survivre d’une course sur ce tracé, une seule règle : la patience…

Mosport

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Magnifique, encore un tracé historique qui nous est parvenu intact ou presque. L’entrée du virage N°2 est sans doute un défi majeur et j’adore l’enchainement des virages 9 & 10.

Phillip Island

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Un circuit magnifique et excitant, que demander de plus ?
Ce tracé exaltant (je n’exagère pas !) est assez difficile avec, en particulier, le freinage aveugle et sur bosse du virage N°10 mais arriver à prendre à la bonne vitesse le virage N°1 n’est pas donné à tout le monde non plus… J’aime beaucoup le virage N°2 aussi.

Road America

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Voilà mon circuit préféré, c’est clair. Je considère qu’on peut toujours s’améliorer sur ce tracé qui parait simple mais qui est truffé de petits pièges subtils comme le freinage en aveugle (et sur bosse) du virage N°6, également en aveugle, le virage 13A. Mon spot préféré : le long freinage du virage N°5.

Road Atlanta

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Un beau circuit et très difficile avec ses enchainements en montée et en descente (du virage N°1 au virage N°5). Mon spot préféré : le S N°10. L’endroit que je redoute le plus : il y en a deux en fait, le virage N°3 et le N°7…

Sebring

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Clairement, je préférais sa version 1970… Mais bon, ce tracé dans sa version « moderne » est acceptable sans plus mais trop bosselé pour pouvoir régler sa voiture comme il faut. Je n’aime vraiment pas l’entrée du virage N°15 que je n’arrive jamais à prendre correctement (je sous-vire toujours ici !).

Silverstone

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Comment gâcher un tracé intéressant ? Faites comme à Silverstone, tout simplement !
La version « années 70 » de ce circuit plat était pas mal mais le tracé actuel est vraiment déprimant. Seul endroit un peu intéressant : le freinage du virage 14.

Spa Francorchamps

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Je ne connais personnage qui n’aime pas Spa (même si je préfère l’ancienne version de 14 kms…). La version, toute récente, faite par iRacing va demander une mise à jour car elle est un peu exigeante en ressources systèmes et trop sévère quand on mord les vibreurs. A part ces défauts mineurs, c’est bien le grand Spa avec son enchainement de l’Eau Rouge, Pouhon ou La Source, rien que des morceaux de bravoure. J’aime beaucoup l’enchainement du virage N°12 au N°15 et je déteste la toute dernière version de la chicane (N°18 & 19).

Summit Point

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Un « petit » circuit : on n’y court qu’avec les catégories inférieures mais j’aime beaucoup (peut-être parce que j’y ai gagné !). Le virage N°10 est très « challenging » et j’aime beaucoup le freinage du N°5.

Virginia International Raceway

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Normalement, ce devrait être une belle piste mais je la trouve trop étroite et aussi trop sinueuse (des enchainements à grande vitesse en plus !). Du coup, c’est un tracé vraiment-vraiment difficile, le plus dur de tous à mon avis !
Avouons-le, je n’arrive jamais à y boucler un tour vraiment correct… De plus, je trouve que la partie lente (du virage 3 au virage 5) est carrément ridicule. Et je redoute plus que tout l’horribel cuvette  du virage 17-17A !

Watkins Glen (boot)

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Au « Glen », je me sens chez moi !
Aucun problème sur ce circuit (même si l’entrée de la chicane -5A- est toujours délicate) et j’aime particulièrement l’enchainement des virage 10 & 11.

Zandvoort

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J’aimais vraiment l’ancienne version des années 70 et 80 mais il n’en reste que la première partie (des virage 1 -le fameux « Tarzan corner » !- au virage N°6). A partir du virage N°7, ça se gâche franchement jusqu’à devenir ridicule avec les virage 10 & 11… Dommage, ça aurait pu être un circuit avec un certain caractère.

Au tour des voitures maintenant (toujours limité aux seules voitures « routières », les « ovales » seront traitées une autre fois…) :

Pontiac Solstice

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Clairement de la merde, j’ai toujours détesté ce petit coupé sans intérêt… Et dire que c’était la voiture avec laquelle il fallait débuter sur iRacing, quelle faute !

Mazda MX-5

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Bien meilleure que la Pontiac mais pas de quoi pousser des cris de joie selon moi.

Ford Spec racer

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Avec cette voiture, on commence les choses sérieuses : très limitée en puissance mais avec un comportement intéressant. En revanche, ne supporte pas qu’on coupe les gaz en appui, vous êtes prévenus !

Ford Mustand FR500S

fr500s_ss_4_screen_fullLourde et avec des réactions molles, j’aime vraiment pas (bien que facile à piloter), une déception.

VW Jetta TDI

jetta_ss_7_screen_fullCette voiture est une bonne surprise et pourtant, j’aurais juré le contraire avant de l’essayer (pensez, une diesel, je ne supporte déjà pas dans la vie réelle alors c’est pour s’embêter avec ça en simulation !). Le comportement est intéressant (surtout pour une traction avant…) et les courses avec elle sont toujours très serrées, à découvrir !

Skip Barber F2000

fsb2000_ss_2_screen_fullIncontournable et vraiment pas facile pour aller vite avec, voilà la monoplace d’entrée. Trop sur-vireuse à mon goût mais permet de vraiment goûter au pilotage façon iRacing.

Ford Falcon V8

fordv8_ss_1_screen_fullJ’aime pas : difficile à piloter, difficile à régler et bouffe du pneus à toute vitesse… Une grosses déception.

Star Mazda formula

fmazda_ss_6_screen_fullBien mieux que la Skip Barber et facile à emmener. Attention à son setup car elle n’aime pas être trop chargée à l’avant. sinon, c’est un régal mais les courses avec elle sont comme des affrontements au couteau tellement il y a du monde, des furieux et des aliens avec un niveau incroyable !

Lotus 79 F1

lotus_ss_6_screen_fullSelon moi, la plus grosse déception d’iRacing… J’attendais beaucoup de cette voiture mais, malgré plusieurs mises à jour, elle reste avec un défaut majeur : un train avant qui flotte qui m’ôte tout plaisir à la piloter.

Corvette C6R

c6r_ss_1_screen_fullVoilà une « voiture d’hommes » mais je ne dois pas être assez viril car je n’arrive pas à m’habituer à son instabilité au freinage… Je ne désespère pas d’y arriver un jour et/ou de trouver un setup miracle qui réglerait cela car, en dehors de ce défaut majeur, c’est un régal à piloter !

Radical SR8

radical_ss_2_screen_fullUne valeur sûre : facile à piloter et très joueuse, il n’y a que l’effet de pompage du train avant (ça ne se produit pas tout le temps, hreusement) qui gâche un peu le tableau. De plus, l’aileron AR a une plage de réglages trop étroite, ce qui n’arrange rien.

Riley Daytona Prototype

riley_ss_3_screen_fullEncore une valeur sûre : la voiture des gentlemen drivers !

Facile à piloter et à régler mais affecté d’un sous-virage congénital qui est difficile à combattre (les « moustaches » avant -dive plane- ne sont utilisables que sur les tracés lents).

Dallara Indycar

dallara_ss_3_screen_fullSelon moi, la meilleure voiture d’iRacing mais plutôt complexe à régler (surtout sur oval). Mais alors, un vrai plaisir à piloter !

Williams F1 FW31

fw31_ss_5_screen_fullUne grosse déception : très peu de feeling (tout le contraire de la Dallara) et un son pas terrible. Je m’attendais à bien mieux et je ne suis pas le seul… Mais peut-être que les F1 modernes sont comme cela ?

Enfin, pour terminer ce récapitulatif sur iRacing, je ne peux que vous recommander les différentes sections du site d’Alain Mest… Bravo Alain et un grand merci !

Publié dans Sports mécaniques virtuels | Un commentaire

L’histoire d’Apple vu par le NYT

Le New York Times propose un dossier consacré à l’histoire d’Apple… C’est un petit diaporama, date par date avec quelques images rares :

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

« Champions forever », superbe documentaire sur la F1 de 1973 !

Voici un documentaire qui contient quelques superbes images sur la F1 à l’époque où elle méritait encore d’être vue et suivit…

Certains passages sont un peu longs et inutiles (comme Cevert à la plage par exemple) mais d’autres sont de vraies perles quand Stewart explique les pièges du « ring » par exemple… Comme ce doc est posté en HD, je vous recommande de le regarder plein écran, c’est encore mieux ainsi !

Publié dans Sport-auto | Un commentaire

Allez voir « Inside Job » !

Voici LE film qu’il faut voir en ce moment : Inside Job. C’est un documentaire et non, ce n’est pas vraiment « grand public » mais si vous vous intéressez aux « grands événements » et voulez les comprendre, alors il s’agit vraiment d’un « must see » (ah oui, c’est en VO aussi…).

Donc, bien entendu, la diffusion est un peu confidentielle et il vous faudra chercher une salle pour le voir. J’ai été obligé d’aller à Albertville (environ une heure de chez moi) pour pouvoir le voir et nous étions trois (3) dans la salle… Oui, vous avez bien lu, trois, pas trente (ce qui aurait déjà été ridicule). Voilà encore une démonstration, s’il en était besoin, que les gens ne s’intéressent pas à la vérité, ils veulent seulement des distractions (le syndrome « orchestre du Titanic »).

Bref, c’est tout de même un super film et il y a des moments carrément drôles comme les interviews de Frederic Mishkin qui ressemble terriblement à Darry Cowl et, en plus, il se comporte un peu comme lui (il bégaye lors les questions deviennent délicates !). Il y aussi d’autres « morceaux de bravoures » avec les interviews de Gleen Hubbard qui se révèle être un des méchants de l’histoire… C’est pas souvent que je vous recommande d’aller voir un truc au ciné alors, croyez-moi, ça vaut la peine, allez-y !

Voici la bande annonce et quelques extraits :

Pour en savoir plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Inside_Job

http://www.sonyclassics.com/insidejob/site/#/synopsis

Publié dans Ce blog, La terrible vérité | 4 commentaires

L’histoire de l’évolution de Mac OS… Dans le contexte de la montée des GUI

Voici une autre série de vidéos (4) qui retrace l’évolution de Mac OS depuis 1984… La musique en background est un peu énervante et la vidéo est quelquefois de vraiment basse qualité mais certaines images sont assez rares (comme celles où Steve Jobs fait une démo de NeXT OS dans un contexte Windows NT !) :

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

Nom de code Linux, un autre documentaire à ne pas manquer…

Un documentaire sur la naissance et la croissance de Linux, cette fois encore en version française grâce à Arte (merci à eux !). Ce documentaire (ici en 5 parties) dure un peu moins d’une heure… à savourer donc !

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

« Triumphs of the Nerds » en version FR !

Voici le remarquable documentaire « Triumph of the Nerds: The Rise of Accidental Empires » réalisé en 1996 par Robert X. Cringely. Cringely raconte l’histoire de la naissance et de la montée de la micro-informatique (et pas seulement, il en profite aussi pour résumer une bonne partie de l’histoire de l’informatique, Cringely est très bon dans ce rôle !) dans ce documentaire très bien fait et plein de témoignages… Attention, ce documentaire dure 2H45 et est découpé en 15 parties !

Publié dans Anecdotes IT | Un commentaire

Amazon m’envoi un chèque !

Les ventes de « Perdu dans le temps » sur la « kindle store » d’amazon.com (et aussi celles sur amazon.co.uk) restent modestes et encore très « américaines »… La preuve : Amazon vient de m’envoyer un chèque de « royalties » mais c’est un chèque d’une banque américaine (voir photo).

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L’envoi de chèque se fait dès qu’on atteint $100 de royalties cumulées et, certes, on peut encaisser ces chèques sur un compte tenu par une banque française mais avec des frais importants (voir ces précisions) de 20€ ou plus !

Bref, voilà encore un truc qu’amazon devra améliorer lorsqu’ils se décideront à « franciser » la « kindle store »…

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Le Digital PDP1 et le tout premier jeu vidéo…

Le PDP1 de DEC n’était pas présenté comme un ordinateur mais comme un processeur de caclul (une nuance nécessaire à l’époque et expliquée dans le livre…) :

Et voici « Spacewar », un logiciel de jeu (le tout premier !) conçu pour tourner sur le PDP1 et qui renforça encore le sentiment d’appartenance de ses utilisateurs (le PDP1, c’est MA machine !) :

Publié dans Anecdotes IT | Un commentaire

Le chapitre 3 du tome II de « perdu dans le temps » en ligne !

Le tome II avance bien puisque le chapitre 3 est déjà terminé et que j’ai le chapitre 4 entièrement en tête… Reste plus qu’à le rédiger !

Avec les chapitres 3 et 4, on fait un petit break vis-à-vis des aventures de Vincent & Simon au TP1 ou a Tarente puisque le chapitre 3 permet d’avoir un premier aperçu sur les coulisses des « méchants » et le chapitre 4 va nous donner des nouvelles des otages (Vincent sénior, Héléne et Laurence) qui sont retenus au CP8.

Mais, n’anticipons pas (façon de parler avec un roman de SF !) et voici déjà le premier jet du chapitre 3 :
Perdu Dans Le Temps -T2-Chap3

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Les origines de Linux par Linus Torvalds himself!

Voici une vidéo (pas trop longue) où Linus explique les débuts de Linux et même l’origine du nom « Linux »…

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Présentation de la nouvelle version papier du tome 1 de « Perdu dans le temps »…

Voici une courte présentation vidéo du tome 1 de mon roman de SF « perdu dans le temps »… Seconde édition désormais publiée chez TheBookEdition à thebookedition.com/​perdu-dans-le-temps-tome-1-alain-lefebvre-p-50277.html

La diffusion de la version numérique continue de s’étendre puisqu’il est désormais également disponible sur le site de Fnac.com au prix de 6€

Publié dans Mes livres, Science-fiction | Laisser un commentaire

« Cow-boys contre chemin de fer » disponible sur Fnac.com…

La diffusion de notre ouvrage continue de s’élargir… Voici le site de la Fnac.com qui s’ajoute désormais à la liste des librairies numériques qui vendent notre ouvrage (où, mystère des flux XML, Laurent Poulain apparait souvent comme seul auteur !).

Notre ouvrage sur le site de Fnac.com

Notre ouvrage sur le site de Fnac.com

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Unix présenté par Ken Thompson et Dennis Ritchie

Les deux pionniers historiques d’Unix présentent les débuts de leur système dans cette courte vidéo :

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Publier un ebook, la démarche et les outils

==== mise à jour du 7 février 2011 : je viens d’en faire un livre, voir à http://www.alain-lefebvre.com/livres-perso/publier-sur-ipad-kindle-mon-nouveau-livre-sur-la-publication-numerique/ ====

Publier pour le numérique : iPad, Kindle, Epub et autres incontournables…

Il y a longtemps que je voulais rédiger cet article mais, finalement, j’ai bien fait d’attendre un peu car je n’ai pas arrêté d’en apprendre ces derniers temps sur ce domaine !

Il est vrai qu’il s’agit encore d’un domaine très immature et où les « terres vierges » sont légions… Bref, cet article ne doit pas être pris comme définitif sur le sujet mais cela devrait tout de même vous permettre d’en savoir plus sur « comment publier un livre pour les plates-formes numériques »…

Ces plateformes commencent à se multiplier mais je vais limiter mon propos aux deux tablettes de lecture » les plus en vue : le Kindle d’Amazon et l’iPad d’Apple. Mais en fait, traiter l’iPad permet de traiter aussi les autres lecteurs d’eBooks comme celui de la Fnac, celui de France-Loisirs ou ceux de Bookeen car tous reposent sur le format Epub. Seul le Kindle reste encore accroché au format mobipocket mais on peut imaginer que, à l’avenir, même Amazon devrait supporter tôt ou tard le format Epub.

Le Kindle : populaire aux USA, quasi-inconnu en France

Commençons par le Kindle. Je sais que le Kindle n’est pas encore très populaire auprès du public français tout simplement parce qu’Amazon n’a encore fait aucun effort en direction de ce marché : la « kindle store » n’est disponible qu’en anglais (en fait, il a deux kindle stores : une pour le marché US et une pour UK) et les titres disponibles sont en écrasante majorité en anglais. On peut dire qu’Apple a fait un bien meilleur travail avec l’iBooks store (pour l’iPad) qui a été rapidement disponible en français et avec une offre de titres dans notre langue qui n’est pas ridicule.

Cependant, Amazon a toujours procédé ainsi : le site marchand en français est apparu bien après la version anglaise et il a pourtant été un succès au bout du compte.

Bref, revenons au Kindle. C’est par cette plateforme que j’ai débuté mon expérience en la matière en janvier 2010 (c’est-à-dire justement au moment même où l’iPad était annoncé) car mon raisonnement était le suivant : il y a peu de titres en français sur la kindle store et cela va me permettre de « sortir du lot » avec mon livre « Perdu dans le temps« .

Un raisonnement qui s’est avéré juste puisque les ventes ont décollé rapidement, preuve qu’il y a des clients francophones équipés de Kindle et désireux de lire des livres dans notre langue.

Donc, pour publier pour le Kindle, il faut d’abord se créer un compte sur Amazon DTP (DTP pour Digital Text Platform). Amazon DTP est une très belle web application qui est gratuite et tout en anglais (quelle surprise !). Le gros du travail réside évidemment dans la préparation des fichiers que vous allez télécharger sur DTP afin de publier votre livre dans la Kindle Store. je dis LES fichiers car il y en aura au moins deux : la couverture d’une part et le texte d’autre part.

Amazon DTP

Amazon DTP

Pour la couverture, c’est simple : il faut faire un fichier JPEG ou PNG en quadri (même si le Kindle n’affiche encore qu’en N&B, l’application Kindle elle est disponible pour de nombreuses machines et la plupart sont capables d’afficher les couleurs…) et d’au moins 600 pixels en hauteur. Si vous ne savez pas faire cela, adressez-vous à un graphiste pro ou demi-pro qui sait bien faire ce genre de travail…

L’édition numérique et l’édition papier : deux mondes distinct !

Le vrai travail se situe sur le tapuscrit lui-même. Car une édition numérique est bien différente d’une édition papier et ce n’est rien de le dire !

Quand vous préparez un livre destiné à être imprimé, vous travaillez dans le cadre d’un format et de dimensions connues à l’avance. Votre pagination ne va pas varier au grè d’un changement de police de caractères car, de toutes évidences, votre futur lecteur n’a pas cette possibilité !

Tout change avec un ebook car le lecteur peut « personnaliser » son mode de lecteur plus ou moins en profondeur : il peut choisir l’orientation du texte, la taille de la police et même dans certains cas la fonte de caractère. Tout cela impacte fortement la pagination, le découpage du texte, son aspect et le placement des illustrations (quand il y en a). On n’est plus du tout dans le cadre bien connu des dimensions et du format immuable qui prévaut dans le cas du papier.

Donc, vous pouvez oublier tout ce qui est « autour » de votre texte : en-tête, pied de page, notes de bas de page, etc. Tout cela n’apparaîtra pas. La notion même de « page » est à reconsidérer : il faut plutôt visualiser votre contenu comme une page continue (qui peut être fort longue) avec seulement quelques ruptures au fil des chapitres et sections.

Du coup, la pagination totale de votre ouvrage peut varier sensiblement et il n’y a plus de valeur absolue comme on est habitué à avoir dans l’édition papier…

Du coup, dans une certaine mesure, on peut dire que la finalisation du tapuscrit est plus simple mais ne vous réjouissez pas trop vite… Il y a moins de travail d’un côté et plus de l’autre !

Je vais vous décrire ce processus mais je vais d’abord commencer par la démarche que j’employais avant de trouver l’outil idéal (Jutoh) que je vais présenter un peu plus loin. Si vous êtes pressé, sauter directement à la section « Jutoh » mais je vous recommande plutôt de prendre votre temps et de lire aussi la section ci-dessous car il y a des notions importantes qui y sont traitées…

Formater son texte en deux versions : HTML et Epub

Imaginons que vous partiez d’un document MS-Word qui contient l’ensemble de votre texte. MS-Word n’étant pas un format recommandé par Amazon DTP (le format PDF est lui aussi vivement déconseillé par Amazon DTP…), il faut donc convertir votre précieux texte dans un autre format… En regardant ce que recommandait Amazon DTP, je me suis décidé pour le HTML. Les éditeurs HTML sont nombreux mais j’ai arrêté mon choix sur SeaMonkey, un browser bien équipé plus ou moins dérivé de Firefox.

On peut faire autrement car il existe des programmes permettant de générer directement un .prc (l’extension du format mobipocket) à partir d’un document MS-Word ou d’un PDF… Et c’est le cas du Mobipocket Creator disponible gratuitement depuis http://www.mobipocket.com/en/downloadsoft/productdetailscreator.asp

Mais cet outil ne fonctionne que sous Windows et je travaille sur Mac, j’ai donc opté pour une autre voie… Formatter en HTML.

SeaMonkey utilisé comme éditeur HTML

SeaMonkey utilisé comme éditeur HTML

Avec SeaMonkey, j’ai pu faire un copier/coller de mon texte et avoir une version HTML de mon tapuscrit en un tour de main… Alors, faire du HTML standard, ça suffit pour formater un livre prêt pour Amazon DTP ?

Hélas non, ça serait trop simple !

Car le format mobipocket choisit par Amazon est certes dérivé de HTML mais il contient en plus certains tags spécifiques (non standard of course !) qu’il est indispensable d’employer… Ces tags sont nécessaires pour définir la table des matières et les ruptures de page (pour délimiter les chapitres). Il faut donc insérer ces tags directement dans le code HTML avec votre éditeur (SeaMonkey permet de faire cela puisqu’il donne aussi accès au code pur en plus du mode « wysiwyg »).

Basé sur HTML mais un HTML très rustique !

Tiens, pendant qu’on y est, parlons donc un peu de HTML car, finalement, c’est bien ce format quasiment universel (c’est celui des pages Web !) qui est à la base de tous les ebooks. En effet, mobipocket est basé sur HTML, comme je viens de le souligner, mais il se trouve que c’est également le cas du format Epub… Donc, vous allez forcément penser que si c’est du HTML, ça veut dire qu’en terme de mise en page, on peut faire plus ou moins la même chose que sur les pages du Web… Oui et non : oui, vous avez le droit de penser cela et non, ce n’est pas le cas mais alors pas du tout !

C’est bien du HTML mais un HTML qui ressemble fort à ce qu’on avait en 1994 avec la version 1.0 de ce standard… Pas du tout ce qu’on faire aujourd’hui avec la version 4 (et la version 5 est en train de prendre position…). Et ce niveau de HTML est terriblement limité :  pas gestion des tables (pour faire des tableaux ou pour faire de la mise en page un peu élaborée), pas de placement précis des images et ainsi de suite… On doit se contenter des fonctions de base ce qui fait un sacré retour en arrière par rapport à la mise en page permise par les traitements de texte modernes ou à ce qu’on peut faire en matière de design de page web aujourd’hui. Mais bon, cette rusticité a du bon (ça évite de faire des erreurs et des fautes de goût !) et c’est pour tout le monde pareil. Et n’allez pas croire que le format Epub soit mieux placé que le format mobipocket sur ce plan… Il y a des différences entre les deux mais elles sont minimes. Mais l’avantage, c’est que votre texte une fois mis en conformité avec ces limites peut servir de base pour une génération à la fois au format Epub et au format Mobipocket… On ne peut être perdant sur tous les tableaux !

Comment obtenir une preview à partir de DTP ?

Une fois que vous avez formaté votre tapuscrit à la sauce HTML+tags spécifiques mobipocket (comme <mbp:pagebreak /> pour les ruptures de chapitres), vous pouvez charger le tout sur Amazon DTP. Je l’ai déjà dit, cette application est très bien faite et facile à utiliser (à condition de comprendre l’anglais of course !) mais elle présente tout de même un défaut : elle ne permet pas de récupérer son livre une fois celui-ci mit au format Mobipocket par Amazon DTP. Vous pouvez seulement faire une « preview » de votre livre dans une fenêtre du navigateur et cette visualisation est un peu approximative. Difficile de se contenter de cela. Amazon diffuse bien gratuitement un outil qui permet de faire cela mieux et en local sur votre machine : le « Kindle previewer » (existe pour Windows et pour Mac). Cet outil permet un rendu déjà bien fidèle de ce qu’affiche le vrai Kindle mais il impose d’avoir le fichier au format mobipocket de disponible…

Le "kindle previewer", outil gratuit proposé par Amazon...

Le « kindle previewer », outil gratuit proposé par Amazon…

L'application Kindle ici en version Mac OS (où les couleurs sont gérées)...

L’application Kindle ici en version Mac OS (où les couleurs sont gérées)…

Il existe bien une astuce compliquée pour obtenir le fichier au format final kindle (.azw) et la voici :

First, go to the Upload & Preview page for the title you’re publishing

Right click the “Download HTML” link and copy the link location

Paste the link into another browser window

Replace the “zip” with “azw” in the “file_type” part of the URL, then hit Enter

Firefox will tell you to save a .zip file – go ahead and save it

Rename this file so it has a .azw ending, then copy it to your Kindle

You should now see your title on your Kindle!

Bref, une fois satisfait, vous pouvez terminer la définition de votre ouvrage, choisir le prix et ainsi de suite. Il faut prévoir un délai (au moins 2/3 jours) avant que votre ouvrage soit validé par le staff de Amazon DTP qui sont très attentifs aux questions de droits : il va falloir prouver que vous êtes bien le détenteur des droits le cas échéants…

Et si vous faites une mise à jour quelques semaines après votre première mise en ligne (par exemple), le délai de validation est de nouveau là (et pendant lequel la version précédente n’est plus disponible à la vente !), il faut le savoir.

Pages 09 propose une fonction d'export au format Epub mais vous pouvez l'oublier tellement est elle limitée pour ne pas dire buggée !

Pages 09 propose une fonction d’export au format Epub mais vous pouvez l’oublier tellement est elle limitée pour ne pas dire buggée !

Voilà pour la partie concernant le Kindle. Voyons comment générer un livre au format Epub maintenant…

Mettre un livre au format Epub sur un Mac…

En partant d’un PDF ou d’un document Word, vous avez pas mal d’outils qui vous proposent de générer directement un fichier au format Epub comme Stanza ou Calibre. Mais vous n’avez alors aucun contrôle sur le résultat produit et vous ne pouvez passer en mode édition si nécessaire. Il y a aussi la toute dernière version de Page (iWork 09) qui prétend pouvoir exporter votre document au format Epub mais, à l’usage, cette fonction export se révèle tellement limitée (pas de support de la table des matières par exemple) qu’elle est inutilisable dans le cadre d’un travail sérieux…

J’ai donc cherché ailleurs et j’ai trouvé Sigil, un projet open source qui adresse précisément ce besoin et qui le fait pour toutes les plates-formes habituelles (Windows, Mac OS mais aussi Linux).

Je ne pouvais repartir de ma version en HTML (car elle contient des tags spécifiques) et j’ai donc employé le copier/coller pour recréer tous les chapitres dans un projet Sigil.

Sigil n’est pas encore un outil complètement achevé et je suis tombé sur des limites et sur des bugs qui rendaient son utilisation pénible et frustrante…

Sigil, un outil open source dédié à l'édition au format Epub...

Sigil, un outil open source dédié à l’édition au format Epub…

L’outil idéal qui permet de n’avoir qu’une version de son tapuscrit : Jutoh…

Frustré par les limites de Sigil, j’ai repris mes recherches de l’outil idéal et je suis tombé sur Jutoh. Sigil est gratuit et Jutoh est payant (mais pas cher selon moi), certes. Mais, au bout d’un moment, il faut bien admettre qu’on n’en a que pour son argent… Et avec Jutoh, je suis pleinement satisfait d’y avoir « investit » quelques euros (24€, ce qui est très raisonnable pour un logiciel de cette qualité) !

Pour Jutoh, le point d’entrée idéal est un fichier au format ODT (Open Office). J’ai donc convertit mon document Pages en document Word afin de pouvoir l’importer dans Open Office et le sauver au format ODT (vous suivez ?). Open Office est gratuit, on ne va donc pas se plaindre…

Une fois que vous avez votre « source » au format ODT, Jutoh l’avale, le convertit et le transforme en un projet Jutoh tout à fait utilisable. La génération de la table des matières et l’insertion d’images sont faciles. Et, cerise sur le gâteau, si vous avez installé correctement le Kindle Generator, Jutoh est capable de générer aussi une version mobipocket que Epub de votre ebook. Ce dernier point est important car il permet de n’avoir qu’une seule version de votre tapuscrit et, pour l’avoir fait, je peux vous assurer qu’il est pénible et aléatoire de devoir maintenir deux versions d’un même texte…

Jutoh, l'outil qui permet de générer aussi des ebooks au format Epub qu'au format mobipocket...

Jutoh, l’outil qui permet de générer aussi des ebooks au format Epub qu’au format mobipocket…

Publier pour iBook (iPad)… Pas simple !

Même si le format Epub est largement reconnu, vous avez sûrement envie que votre livre soit disponible sur la librairie iBooks d’Apple, spécialement mise en place pour l’iPad… Oui mais ce n’est pas si simple !
Tout d’abord, pour ouvrir un compte sur iTunes Connect, il vous faut un Apple ID (l’identifiant des développeurs) et un numéro fiscal aux USA… Gasp, voilà que ça se complique sérieusement !

iTunes connect, l'application en ligne qui permet de gérer la publication de vos titres sur l'iBooks store...

iTunes connect, l’application en ligne qui permet de gérer la publication de vos titres sur l’iBooks store…

Heureusement, j’ai pu passer par celui de Laurent Poulain qui vit à Boston. Et ce n’est pas fini !

Il faut aussi préparer son livre grâce à l’application iTunes Producer (à télécharger depuis iTunes Connect) qui n’est disponible qu’en version Mac OS… Etonnant non ?

L'application "iTunes producer", nécessaire pour charger sur iTunes Connect et disponible uniquement pour Mac OS...

L’application « iTunes producer », nécessaire pour charger sur iTunes Connect et disponible uniquement pour Mac OS…

Là aussi, pas de problème pour moi. Enfin, quand vous avez réussi à franchir toutes ces arcanes, votre ouvrage est enfin chargée sur iTunes Connect avant d’être validée par le staff Apple (ici aussi, comptez un délai conséquent, pire qu’avec Amazon !) pour finalement apparaître sur iBooks et donc sur l’iPad de vos proches, YES !

Un point-clé, la distribution

Il y a un élément qui ne change pas avec le numérique, c’est l’importance d’être bien distribué, surtout vis-à-vis du marché français, je m’explique… Aux USA, l’approche est plutôt ouverte, à part chez Apple où c’est un peu plus compliqué, les auteurs indépendants sont les bienvenus et on ne vous demande pas quelle est votre « part de marché » avant de vous ouvrir un compte sur Amazon DTP ou autre.

En France, c’est l’inverse, les auteurs indépendants sont méprisés et à chacune de vos demandes vous obtenez un « qui tu es toi ? » si même vous obtenez une réponse… Donc, si vous voulez voir votre ouvrage dans les pages des sites spécialisées comme Numilog ou des nouvelles librairies numériques comme celle de la Fnac.com, inutile de demander directement, ce n’est pas prévu et on ne vous répondra même pas. Il faut passer par un dis-tri-bu-teur, point. Actuellement, il y a 3/4 distributeurs principaux qui officient dans le monde de l’édition numérique. Je les ai tous sollicités et seul Immatériel m’a répondu (positivement, en plus !). Donc, j’ai pu charger mes livres sur la plate-forme d’Immatériel et ainsi les voir s’afficher sur les sites d’Epagine, Feedboks, Dialogues, Fnac.com et même Apple iTunes (iBooks iPad), ouf !

La plateforme du distributeur immateriel.fr

La plateforme du distributeur immateriel.fr

Conclusion

J’évoquais déjà ici les avantages du livre numérique sur le livre papier du point de vue du lecteur. Mais pour un auteur indépendant, l’édition en numérique a bien des avantages à condition de maîtriser les aspects techniques que nous venons de détailler (et qui sont à la portée de tous, pas besoin d’être un geek pour arriver à faire un ebook !). Tout d’abord, il n’y a plus de pagination minimum… Dans le monde de l’édition papier, vous n’êtes pas pris au sérieux si votre livre fait moins d’une centaine de pages. Ici, la notion de pagination est tellement variable que, du coup, elle est absente : sur les librairies numériques, vous remarquerez que vous n’avez presque jamais d’indication de volume sur l’ouvrage qui vous est présenté… Saut quand on peut télécharger un extrait (gratuit). Si on sait que l’extrait représente n% (10 à 15% le plus souvent) du livre complet, il est facile d’extrapoler son volument final.

Il y a la notion de prix pour se faire une idée.

Et là aussi, c’est un autre avantage du numérique : tous les prix sont possibles. Du coup, on trouve pas mal de titres qui sont proposés à moins de deux euros (et pour les livres à contenu réduit, c’est bien le moins !), une liberté qui est difficilement possible dans le monde du papier puisque les coûts sont liés (en partie) à la taille du livre à imprimer…

Juste un dernier mot… Ne pas confondre PDF et numérique : le PDF n’est qu’une déclinaison de la version papier. Et générer un PDF à partir de votre livre n’est pas produire un ebook (d’autant que la plupart des lecteurs ont du mal à afficher les PDF confortablement à part l’iPad).

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« Perdu dans le temps », le second chapitre du tome II sur Scribd !

Après le premier chapitre sur scribd, voici le second !

Je suis à fond sur le tome II de « perdu dans le temps » en ce moment, profitez-en pour être les premiers lecteurs des chapitres de ce tome II…

Perdu Dans Le Temps -T2-Chap2

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Les premiers exemplaires papiers sont arrivés !

Notre livre est disponible en version papier chez TheBookEdition… Voici une courte vidéo de présentation de cette version :

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Une vue du Web en 1994…

Voici une vidéo publicitaire de DEC pour présenter la star montante d’Internet à l’époque : le Web (que peu connaissait encore) !

Sur cette seconde vidéo, un retour sur les sites tels qu’ils se présentaient lors de la période allant de 1994 à 1998 (en N&B pour accentuer l’effet « vintage » !)  :

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