LiveSim : le webzine du SimRacing… Le N°1 est disponible !

On connaissait déjà AutoSimSport qui est le principal webzine disponible sur le SimRacing. AutoSimSport est vraiment une excellente publication mais elle n’est disponible qu’en anglais… Désormais, il existe un webzine entièrement en français sur le sujet : LiveSim !

Le N°1 vient de sortir et vous pouvez aller le télécharger à http://www.live-sim.com/

J’ai contribué à ce premier numéro et je compte y tenir une chronique régulière.

live-sim

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Dans la série « on ne cache rien », quelques pépites en direct du BRGM…

Le BRGM (il s’agit du Bureau de recherches géologiques et minières, voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_de_recherches_géologiques_et_minières) a l’amabilité de m’envoyer son magazine mensuel. Dans l’édition de juillet 2009, j’ai trouvé quelques informations intéressantes que je vous livre ici.

C’est ainsi que dans l’article « pétrole, gaz : pic ou plateau », on apprend que l’extraction du pétrole brut est assez peu performant… Seulement 32% du total enfoui est ramené à la surface. Donc, si vous avez un gisement de 100 000 tonnes (c’est un exemple), vous ne pourrez en extraire que 32 000 tonnes (au mieux). Quand on annonce qu’on a fait une nouvelle découverte formidable au large du brésil (c’est toujours un exemple), ayez en mémoire que seulement un petit tiers de cette « découverte sensationnelle » pourra un jour aboutir dans nos réservoirs…

Gardez espoir braves gens, les « experts » des compagnies pétrolières planchent dur sur des moyens d’optimiser cette extraction et donc de faire monter ces malheureux 32%… Ah, ça va mieux !
Pas si vite, à combien estime-t-on les gains possibles grâce à ces différents moyens d’optimisation (deux techniques en fait) ?
Ben… 5%. Ah, ça veut dire qu’on va passer d’un pauvre 32% à un royal 37% ?
Oui, c’est ça (mais seulement quand ces techniques « de pointe » seront utilisées ce qui n’est pas encore le cas), c’est cool non ?

On se demande à quoi sert la recherche dont on nous rabat les oreilles depuis des dizaines d’années si c’est pour n’être capable que de grignoter un misérable 5% au bout du compte ?

Attends, attends, c’est encore mieux du côté du nucléaire (où, là aussi la fameuse recherche est sensée accomplir des miracles) !
Dans l’article « l’uranium, quelles ressources pour demain ? » de ce numéro du BRGM , on apprend que les 440 réacteurs en activité dans le monde consomment 65 000 tonnes d’uranium par an… Mais, pas de chance, la production minière d’uranium elle plafonne à moins de 45 000 tonnes par an !
Mais alors, où trouve-t-on les 20 000 tonnes qui manquent ?
Ben dans les stocks militaires… Non ? Si !

Incroyable non ?
C’est là où on apprend que nos très sérieux militaires se sont goinffrés d’uranium pendant des années à ne plus savoir quoi en faire et où le stocker… Bon, c’est pas le plus grave mais ça fait désordre quand on parle avec angoisse de « pic pétrolier » de savoir que le « pic d’uranium » est sans doute déjà atteint et dépassé depuis des années !
Bon, certes, on trouve de l’uranium un peu partout y compris dans l’eau de mer mais il faut en brasser des m3 de flotte pour y trouver des minuscule microgrammes d’uranium !
C’est pas pour rien qu’on exploite des mines (où la concentration en minerais recherchés est déjà plus intéressantes). Moi qui croyait que l’énergie nucléaire nous rendait indépendant des ressources fossiles étrangères… On nous aurait menti ?

Toujours dans le domaine de nos chères centrales, on apprend dans le même article que nos centrales actuelles sont plutôt nulles en fait : elles consomment beaucoup d’uranium et produisent beaucoup de déchets qu’on ne sait pas recycler (contrairement à la propagande en vigueur et comme l’a bien démontré le documentaire récent qui est passé sur Arte, voir à http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Dechets–le-cauchemar-du-nucleaire/2766888.html). L’auteur de l’article explique benoitement « … il faut passer des réacteurs à eau au réacteurs à neutrons rapides avec recyclage du combustible, les premiers n’utilisent qu’1% au mieux de l’uranium (essentiellement u235) au lieu de 80% pour les seconds (via la conversion de l’u238 en plutonium)… » (sources : encadré « l’évolution technologique pour les réacteurs nuéclaires de quatrième génération » par Franck Carré -CEA- direction de l’énergie nucléaire). Je n’invente rien : 1%, c’est Frank qui le dit (et à la direction du CEA, on imagine qu’il est bien placé pour le savoir…).

Attends Franck, ces réacteurs à neutrons rapides, c’est pas les fameux surgénérateurs comme superphénix (voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_à_neutrons_rapides) ?
Eh bien, ça promet !

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J’interviens à la conférence Rézonance sur la valeur ajoutée des réseaux sociaux

300ème First : « Quelle est la valeur ajoutée des réseaux sociaux ? » – Jeudi 5 nov. FER Genève

Extrait de la présentation de la conférence par l’organisateur :
Plus d’un milliard de personnes ont ouvert un profil sur un réseau social !
Plus de 300 millions sur Facebook, plus d’un million sur Twitter entre autres. Et chaque mois, de nouvelles communautés en ligne sont créées. Aucune association, marque, organisation ou mouvement d’opinion n’est lancé sans avoir prévu une communauté. Avec quelle valeur ajoutée pour les entreprises et les individus ?

Le titre de mon intervention : Comprendre la nature réelle de Twitter (et Facebook) afin de l’utiliser efficacement dans un cadre marketing.

Pour s’inscrire, il faut aller sur cette page

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Un questionnaire pour mon livre sur l’histoire récente de l’informatique…

Dans le cadre de mon futur ouvrage sur le l’histoire récente de l’industie informatique, j’ai fait un appel à témoignage et j’anime le collectif ainsi rassemblé sur le forum du groupe « musée de l’informatique sur Facebook. Pour aider les contributeurs, j’ai eu l’idée d’un questionnaire afin de guider les contributions (j’ai déjà pratiqué ainsi pour mon livre sur le Simracing). Voici donc les questions que j’ai imaginé (mais j’espère bien que les contributeurs les plus zélés sauront aller au-delà de ce modeste questionnaire…) :

Pour toutes ces question le préfixe « selon vous » est toujours de rigueur !

Ici, on ne vous demande que votre avis, pas d’établir une vérité intangible… Donc, sentez-vous libre de répondre ce qui VOUS parait juste et non ce qui serait politiquement correct ou en ligne avec la « pensée unique »…

L’idéal dans vos réponses serait de ne pas simplement indiquer un nom d’acteur ou un événement mais aussi de développer un peu en expliquant le « pourquoi » de votre réponse (par exemple en précisant les circonstances de votre choix)… Mais une réponse courte et simple, ce sera déjà pas mal !

– quel est (ou quel a été) le rôle de la presse spécialisée IT dans l’évolution de l’informatique ?

suggestions : moyen de progresser techniquement, de se tenir informé, de trouver un job (grâce aux petites annonces), négatif car participe trop au « hype », etc.

– quel est votre perception de l’évolution de la presse spécialisée IT à travers les différentes ères et, éventuellement, comment a-t-elle évolué (votre perception) ?

suggestions : en perte de vitesse, toujours pareil, je lisais beaucoup cette presse il y a encore quelques années et plus du tout aujourd’hui car tout se passe désormais sur le web, etc.

– quel est, selon vous, le plus gros mensonge proféré par l’industrie informatique à travers les différentes ères ?

suggestions : le bureau « sans papier », la programmation visuelle, le développement facile (ou par objets ou autres), Java, l’IA, autres.

– quel est, selon vous, l’acteur le plus « nocif » de l’industrie ?

suggestions : SCO, Microsoft, IBM (pour ces deux derniers à cause de l’accusation récurrent « d’abus de position dominante »), autres.

– quel est (ou quel a été) l’acteur le plus innovant de l’industrie ?

suggestions : Apple, Google, Adobe, la communauté open source, autres.

– quelle a été l’innovation la plus marquante ?

suggestions : l’interface graphique, l’epaper, l’imprimante laser, autres.

– quelle a été la période la plus excitante ?

suggestions : la naissance de la micro-informatique, les L4G, l’essor du décisionnel, l’irruption de l’Internet, autres.

– quelle est (ou quelle a été) la plus forte constante dans cette industrie ?

suggestions : l’intertie des mentalités, la prédominance de la silicon valley, le poids des grands comptes, le caractère moutonnier du grand public, l’inertie technique, autres.

– quelle est (ou quelle a été) la plus grande variable dans cette industrie ?

suggestions : le nombre de bugs à la ligne de code, le prix d’un développeur à la journée selon les pays, la qualité des projets, la part de chance nécessaire à la réussite d’un projet, le niveau de compétence des directeurs informatique, le budget des grands comptes rapporté à leur CA, autres.

– quelle a été la plus grande réussite sur le plan technique ?

suggestions : Google Maps, l’iPhone, Mac OS, Linux, PHP, Cobol, les bases de données SQL, autres.

– quelle a été la plus grande réussite sur le plan business ?

suggestions : Microsoft, IBM, Google, Adobe, Salesforce.com, Dell, autres.

– quel a été le plus grand flop sur le plan technique ?

suggestions : Java, OS/2, l’IA, les systèmes d’exploitation orientés objet, Microsoft Vista, autres.

– quel a été le plus grand flop sur le plan business ?

suggestions : Computer Associates, Sun, SCO, Compaq, Novell, autres.

– quelle a été la personnalité la plus marquante dans cette industrie ?

suggestions : Bill Gates, Linus Torvald, John Von Neumann, Tim Berners-Lee, autres.

– quel a été le projet le plus intéressant de votre carrière ?

suggestions : pas de suggestion, c’est une question vraiment personnelle !

– quelle a été la crise la plus importante que vous ayez vécu ?

suggestions : l’éclatement de la bulle Internet (2001), la crise actuelle, autres.

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En plus des suggestions ci-avant, j’ai moi-même répondu à ces questions ci-après histoire de vous donner d’autres pistes ou de vous rappeler quelques souvenirs…

– quel est (ou quel a été) le rôle de la presse spécialisée IT dans l’évolution de l’informatique ?

Je ne sais pas si la presse a eu une influence sur l’industrie car elle a surtout joué le rôle de relais de propagande tout au long de son évolution (perdant une partie de sa crédibilité en ne filtrant pas assez le message marketing des acteurs… cette faiblesse a été particulièrement visible tout au long de « l’affaire Java » !). En revanche, l’influence de la presse sur la grande masse des professionnels était indéniable dans les années 70 et 80 car il n’y avait alors rien d’autre pour s’informer. L’opinion des informaticiens de l’époque était donc grande modelée par ce qui s’écrivait dans les colonnes d’hebdo comme O1 Informatique…

– quel est votre perception de l’évolution de la presse spécialisée IT à travers les différentes ères et, éventuellement, comment a-t-elle évolué (votre perception) ?

Au début de ma carrière, la presse spécialisée IT a joué un rôle énorme : c’est elle qui me permettait de progresser techniquement (un peu) mais surtout qui m’ouvrait des horizons en me faisant découvrir des secteurs ou des domaines que je ne connaissais pas du tout. En ce sens, elle jouait le rôle de formation professionnelle permanente. Du coup, je dévorais 01 et LMI à chaque fois que je pouvais mettre la main dessus. Dans le domaine de la micro, c’est Byte qui a « fait mon éducation initiale »…

Par la suite, la presse IT a aussi joué un grand rôle dans ma carrière mais autrement : c’est elle qui faisait la promotion (gratuite !) de nos études comparatives (réalisées par mon équipe à SQLI) et nous permettait à la fois de nous faire connaitre et d’en vendre un bon paquet. Enfin, les hebdomadaires et magazines du milieu m’ont aussi aidé à me faire connaitre car j’y collaborais via une chronique périodique où j’apparaissais même en photo. Bref, pour moi, la presse IT m’a fait un bien considérable.

Donc, pour moi, la presse spécialisée était un organe de référence indispensable, crédible et utile.

Mais, à partir de la fin des années 90, début des années 2000, je dois avouer que je me suis détourné de la presse papier pour m’orienter plutôt sur les titres qui publiaient sur le web, tant sur le plan lecture que pour la collaboration sous forme d’articles ou de chroniques. Du coup, ma perception de la presse spécialisée sur papier s’est un peu effacé : comme je ne la consulte plus, j’ai bien du mal à savoir comment elle a évolué (mais des signes comme la disparition de LMI ne me rende pas optimiste à son égard…).

– quel est, selon vous, le plus gros mensonge proféré par l’industrie informatique à travers les différentes ères ?

Tout d’abord, il faut dire que la propagande (le plus souvent mensongère, ça aussi il faut le dire) a été omniprésente tout au long des différentes ères de l’informatique !

Donc, on a vu des modes se succèder comme l’IA, le groupware, le bureau « sans papier », la programmation visuelle, le KM, le CRM (la liste serait longue !), etc.

Cependant, selon moi, c’est incontestablement Java qui a été au centre du plus gros mensonge de l’industrie lors de ces 50 dernières années (et les candidats étaient nombreux pour cette « récompense » !). Pourquoi Java ?

Parce que là, non seulement le mensonge était gros mais la propagande pour le faire passer a été énorme et touchait absolument tous les acteurs (c’est dur de se rendre compte de l’ampleur de ce phénomène quand on ne l’a pas vécu en direct). On peut mesurer l’ampleur du trucage en posant simplement cette question : des ambitions de départ -de Java, sensé être le langage universel capable de s’exécuter sur tout-, il est reste quoi aujourd’hui ?

La petitesse de la réponse se passe de commentaire (significatif : je n’arrive pas à avoir de débat sérieux avec les partisans -il en reste- de Java…).

– quel est, selon vous, l’acteur le plus « nocif » de l’industrie ?

Encore une question polémique (mais j’aime cela car on est pas là pour faire un livre où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil »… Il faut de temps en temps dire la vérité sur un domaine, y compris quand il s’agit d’informatique) !

Aujourd’hui, quand on parle « d’abus de position dominante », on pense tout de suite à Microsoft (et, dans quelques années, ce sera peut-être au tour de Google ?) mais c’est oublié un peu vite qu’IBM a aussi un beau palmarès en la matière…

Au début de ma carrière, j’éprouvais une vrai détestation pour « big blue » car cette société symbolisait (selon moi) tout l’immobilisme dans le domaine technique contre lequel il fallait lutter, forcément. Avec le temps, j’ai appris à nuancer un peu mon opinion sur ce sujet en m’apercevant que n’importe quel acteur tente « l’abus de position dominante » dès qu’il le peut à son échelle. Ceci dit, la palme du plus « nocif » ira tout de même à SCO pour avoir tenté de s’approprier des contenus open source (mais cet acteur a été bien puni depuis… Comme quoi la justice immanente existe bien !).

– quel est (ou quel a été) l’acteur le plus innovant de l’industrie ?

Il ne faut pas se faire trop d’illusions sur le penchant à l’innovation des grands acteurs… Quand ils prennent le risque d’innover, c’est souvent avec une technologie qu’ils viennent juste de racheter car leur structure et leur mode de gestion étouffe la créativité de leurs propres équipes.

Ceci dit, je pense qu’Apple a sa place dans ce contexte après les précautions d’usage ci-avant (toujours dans ce cadre, il n’est pas absurde de citer Google). L’innovation d’Apple est surtout commerciale car la société invente peu mais sais utiliser les inventions des autres (comme dans le cas de l’imprimante laser).

Pour ce qui est de la vrai innovation technique, c’est plutôt au sein de la communauté open source qu’on la trouve, selon moi toujours.

– quelle a été l’innovation la plus marquante ?

Pour moi, c’est sans conteste l’interface graphique mais ça remonte déjà à quelques décennies !

Il faut se souvenir qu’au milieu des années 80, les débuts des premières interfaces graphiques ont été un vrai choc pour tous les témoins de l’époque… cela induisait un tel changement dans les usages, une telle facilité de manipulation par rapport à la très rustique interface caractère…

Plus proche d’aujourd’hui, je mettrais mon choix sur l’epaper dont les prolongements et les conséquences n’ont pas encore été clairement mesurées mais cette technologie va avoir un impact énorme, encore un fois sur les usages, permettant enfin aux « écrans » de sortir en pleine lumière (et ça n’est pas rien) !

– quelle a été la période la plus excitante ?

Je répond pour mon cas personnel (c’est le but de ce questionnaire) mais je dirais 1995-1997 quand le Web a fait irruption dans notre quotidien. En 1995, je cherchais la technologie qui permettrait de donner un second souffle au client-serveur qui, à ce moment-là, butait encore sur de très sérieuses limitations (en particulier sur le « mur du déploiement »). Certains pensaient qu’il fallait bifurquer vers le décisionnel (et cela a donné la mode du « datawarehouse » pour ceux qui s’en souviennent) mais j’ai vu que le Web était la voie à suivre et que l’horizon était radieux.

Je ne puis dire combien j’ai été enthousiasmé par cette perspective : là où la plupart des observateurs voyait le Web comme un média, j’y voyais une plate-forme de développement inédite, souple et particulièrement bien adaptée. Je dois avouer que j’ai vécu là les mois les plus intéressants de ma carrière professionnelle, un grand moment et un souvenir inoubliable !

– quelle est (ou quelle a été) la plus forte constante dans cette industrie ?

C’est clairement l’intertie des mentalités. La technologie change en permanence mais la plupart des gens continue de penser selon les schémas d’hier (ce n’est pas propre à la technologie d’ailleurs, on retrouve ce décalage dans tous les secteurs de la vie moderne…).

– quelle est (ou quelle a été) la plus grande variable dans cette industrie ?

Là aussi, c’est clairement le niveau de compétence des directeurs informatique. Pour certains, on se demande ce qu’ils font dans cette profession alors que d’autres sont effectivement au top de leur métier. D’une façon générale, j’ai plutôt été souvent déçu par cette classe de managers, trop conformistes et moutonniers pour être à la hauteur des enjeux (mais, là comme ailleurs, on trouve de brillantes exceptions).

– quelle a été la plus grande réussite sur le plan technique ?

Dans mon panthéon personnel, je réserve la place de choix pour les bases de données SQL mais j’y accepte aussi PHP et Linux (mets-y la plate-forme LAMP pendant que tu y es !).

– quelle a été la plus grande réussite sur le plan business ?

Selon moi, la récompense doit aller à Salesforce.com qui a été le premier a faire vraiment du business avec le concept SAS et ce n’est pas rien. Mais à une certaine époque, ce qu’avait accompli Dell n’était pas mal non plus…

– quel a été le plus grand flop sur le plan technique ?

On a déjà évoqué Java alors concentrons-nous sur un cas plus récent : Vista.

Je dois dire que j’ai été vraiment surpris que Microsoft puisse se planter aussi profond sur Vista. C’est pour moi le signe que quelque chose à vraiment changé à Redmond et ça n’augure rien de bon pour la suite…

– quel a été le plus grand flop sur le plan business ?

Pour les plus jeunes, le nom de Computer Associates ne va pas dire grand chose mais pour les « vieux », ça parle !

Il faut se rappeler que CA est le tout premier éditeur de logiciel a avoir franchi la barre du Milliard de Dollars de chiffre d’affaires, ça n’était pas rien (bien avant Microsoft ou Oracle). Et puis, la vérité a éclaté, CA était un « Enron du logiciel » : le succès apparent de CA reposait sur des montages douteux et le président s’est retrouvé en prison (une affaire « Enron » avant la lettre donc mais de moindre ampleur tout de même).

– quelle a été la personnalité la plus marquante dans cette industrie ?

J’ai un faible pour Linus Torvald mais je désigne tout de même Tim Berners-Lee (l’inventeur du Web avec Robert Cailliau) car il a su maintenir sa conception à base de liens faibles du web là où tous les spécialistes de l’hypertexte de l’époque (début des années 90) préconisaient des liens forts et c’est la justesse de sa vision qui a donné l’incroyable infrastructure que nous utilisons tous aujourd’hui…

– quel a été le projet le plus intéressant de votre carrière ?

Sans conteste quand nous avons nos premiers tests qui ont débouché sur nos études comparatives (1992/1993) sur le fonctionnement client-serveur et les outils de développement graphiques. A ce moment-là, rien n’existait de concret (et encore moins de chiffré !) sur le mode de fonctionnement client-serveur et nous avions vraiment l’impression d’explorer une terre inconnue, c’était exaltant. Faire ainsi de la « recherche appliquée » pouvait paraitre être un caprice de technicien mais nous avons su en rentabiliser largement les résultats par la suite…

– quelle a été la crise la plus importante que vous ayez vécu ?

Les crises sont récurrentes dans le monde de l’informatique. Les SSII en éprouvent une tous les cinq ans environ. Je me souviens surtout de celle de 1985 où l’industrie de ma micro-informatique a connu sa première « correction sévère » et où les ventes se sont brusquement repliées après des années de croissances continues.

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SimRacing : test de « Race On » (SimBin), une vraie bonne surprise !

Mon activité de compétition en Simracing est surtout centrée sur iRacing où je dispute des courses saison après saison. En ce moment, la saison 3 de 2009 est presque terminée (encore deux semaines) mais j’ai envie de changer d’air comme ça m’arrive de temps en temps. Pourtant, je n’ai pas à me plaindre de mes résultats pour cette saison 3/2009 car j’ai réussi à signer une victoire (à Summit Point Raceway en Spec Racer Ford) et aussi quelques podiums (2 seconde places : une à Sebring en Skip Barber et une à Summit Point Raceway en Formula Mazda).

Mais bon, je sature un peu sur iracing et je veux profiter des deux semaines qui restent pour essayer autre chose. Justement, c’est pile le moment où SimBin décide de sortir enfin Race On… Je savais d’avance que Race On n’est pas une simulation entièrement nouvelle mais plus un add-on qui vient enrichir Race07 comme SimBin en sort depuis maintenant 2 ans et je constate que les appréciations des sites sont plutôt sévères avec cette démarche (voir la revue faite par Gear Competition àhttp://www.gearcompetition.com/tutorial/tests/362-race-on-la-preview.html).

C’est donc sans grandes illusion que je suis passé par Steam pour acheter ma version de Race On. Je me suis dit pour justifier cette dépense que « dans ma position, je ne pouvais pas ne pas savoir de quoi il en retourne » (ma position = l’auteur du livre sur le Simracing… Ben vi, faut bien que je me tienne au courant en vue de la prochaine édition du livre, même si c’est pas pour tout de suite). Bref, j’aime pas Steam mais au moins, le jeu est installé et opérationnel rapidement à condition d’avoir une bonne connexion.

J’ai également mis à jour mon driver Frex afin que mon SimCom Motion soit reconnu par cette nouvelle version de la simulation de SimBin. Et puis, en m’efforçant de ne pas me faire d’illusion, je lance ce nouveau titre. Pas de surprise, l’interface n’a pas changé (et pourquoi aurait-elle changé ? elle était déjà bonne et Race On n’est qu’un add-on, rappel). Je vais directement à Laguna Seca pour tester les « Muscle Cars » et… Bof. Bon, le circuit est bien reproduit (pas grand chose à envier à celui présent dans iRacing) mais ces voitures ne m’excitent pas vraiment. Oui, si on est fan de « Power Sliding », c’est vrai que c’est agréable de faire danser ces grosses caisses rustiques d’un virage à l’autre… Mais côté efficacité, zéro !

Bon, c’est pas vraiment ma vision  du sport-auto mais pourquoi pas, il en faut pour tous les goût, n’est-ce pas ?

Je saute la case WTCC car, vraiment, je n’apprécie pas ces voitures et je vais voir les nouvelles monoplaces, les Formula Master. Déjà, je ne savais pas à quoi correspondait cette catégorie mais wikipedia m’a renseigné (oui, j’avoue, en matière de sport-auto moderne, j’ai des lacunes mais il y a tellement de catégories désormais !) et maintenant je sais : les Formula Master sont, grosso-modo des F3 monotypes qui court en même temps que les WTCC (pour en savoir plus, voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/International_Formula_Master). Donc, j’en prend une et je désigne le tracé de Road America pour la tester (encore un tracé que je connais bien car il est incontournable sur iRacing et il me réussit habituellement assez bien).

Et là, la claque !
Vraiment, je ne m’y attendais pas car, normallement, je n’aime pas les monoplaces modernes qui sont rivées au sol grâce à des appuis de folie. C’est donc à reculons que je faisais ce test,  je pensais faire juste quelques tours et ciao messieurs-dames !
Ben non, je suis resté accroché au volant de cette monoplace comme jamais… C’est simple, c’est la première fois que je ressens autant les forces G dans mon SimCom !

Bien entendu, c’est l’immersion qui créé l’illusion car même si le SimCom Motion remue bien, on reste loin, très loin des vraies forces G qu’on ressent à bord d’une vraie voiture de course, encore plus quand il s’agit d’une monoplace (et pire quand c’est une monoplace moderne, légére et avec beaucoup d’appuis comme c’est le cas ici…). Mais, foin de réalisme, c’est le ressentit qui compte ici et là, je me suis régalé, parole. L’impression de vitesse est très forte et l’immersion vraiment réussit.

Pourquoi et pourquoi avec cette voiture en particulier ?
Honnêtement, je ne sais pas le dire mais je suis resté sous le choc !

Du coup, j’ai même participé à une course online en partant du lobby de Race On (toujours à Road America et avec les Formula Master, évidemment). Il y a avait du monde car nous étions 25 sur la grille de départ et je m’étais qualifié 10ème (avec un temps de 2.06.4, la pôle était en 2.04). J’utilise le setup de base à peine modifié mais je trouve que la voiture est très facile à emmener ainsi alors pourquoi bidouiller ?
Je prend un départ moyen mais j’évite les vracs des premiers tours ci-fait que je me retrouve rapidement 3ème puis second. Le premier navigue entre 1,5 et 2,5 secondes devant moi mais il est très régulier et ne commet pas de fautes et la course se termine ainsi (le 3ème était aussi proche mais il s’est fait distancé dans les deux derniers tours). J’ai pris un pied incroyable lors de cette course et mon meilleur temps est tombé dans les  2.05.

Une Formula Master dans un beau travers !

Une Formula Master dans un beau travers !

Et c’est très excité que je m’aligne pour la seconde manche : là encore, départ très moyen mais je suis déjà 4ème à la fin du premier tour. Même si j’ai eu quelques échanges avec certaines concurrents, j’ai moins de réussite que pour la première manche et je termine à ce niveau : 4ème (du coup, je suis 3ème au classement des deux manches). J’ai adoré sans restriction et cet add-on est donc pour moi une énorme surprise !

Je n’aurais certainement pas parié que j’allais devenir fan des Formula Master façon SimBin mais je vous dois de reporter les choses comme je les ai ressentis quand je vous parle de SimRacing. Je ne suis pas en train d’écrire que, tout d’un coup, je m’étais rendu-compte que Race On était la simulation du siècle (et pourquoi ne pas l’avoir réalisé en testant Race07 puis GTR-EVO ?) mais je crois que l’achat de Race On se justifie au moins pour les deux circuits américains (très réussis, il faut le dire) et surtout pour ces formula master qui sont diablement envoutantes.

Moi qui suis habitué aux tarifs d’iRacing, je ne trouve pas que la politique de SimBin soit abusive car le contenu est de qualité (je préfére des add-ons qui permettent d’augmenter la durée de vie d’une simulation car, ainsi, l’éditeur est motivé à en corriger les défauts et les bugs aussi au fur et à mesure… C’est mieux qu’un titre complétément nouveau mais à la finition laissant à désirer). Après, c’est à chacun de juger et je ne peux pas vous promettre que vous aller ressentir la même chose que moi en essayant ces nouvelles monoplaces (alors que, peut-être, vous allez adorer ces « muscle cars » pataudes mais joueuses). C’est ici la limite d’un test d’une simulation : tout est dans le ressentit et c’est une notion hautement subjective.

Je ne vais sans doute pas faire tout un championnat dessus (faudrait que ma ligue en organise un déjà et ma priorité reste de progresser sur iRacing) mais s’il y a une course open inter-ligues d’organisée sur ces monoplaces, j’en serais, c’est sûr !

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Une administration française qui devient de plus en plus hostile…

L’administration française est en train de devenir hostile pour ses administrés (ne dit-on pas « assujetis »… tout un programme !). Faire renouveller un passeport ou en faire établir un pour ses enfants est une galère épouvantable que ma femme vient de vivre, j’en témoigne !
Mais jusqu’où ira cette montée de l’absurde ?

Et il semble bien que ce soit une tendance générale comme en témoigne ce qui est arrivée à Tatiana De Rosnay, une histoire rapportée par Rue89 à « Tatiana de Rosnay rejoint les radiés de la Nation« … Edifiant et effrayant !

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On est malheureux « parce qu’on est con » dixit Kamini

Le nouveau clip de Kamini va droit au but : c’est « parce qu’on est con » que le monde est comme il est et nous, malheureux (bien fait !).

J’adore ce que fait Kamini parce que non seulement c’est drôle mais en plus, c’est très juste… Je vous laisse apprécier son argumentation qui est simple mais percutante :

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Sommaire provisoire de mon livre sur l’histoire de l’informatique…

Je relance mon projet de livre sur l’histoire récente (1960-2010) de l’informatique (voir le premier billet sur le projet à http://www.alain-lefebvre.com/ce-blog/premiere-version-de-lintroduction-et-du-prologue-de-mon-nouvel-ouvrage-histoire-critique-de-linformatique-moderne/).

Voici donc le sommaire -provisoire car va évoluer avec les propositions et réactions des contributeurs potentiels- que j’ai prévu :

titre (provisoire lui aussi) : Histoire critique de l’informatique moderne

Introduction :
Quand commence l’informatique moderne ?
Peut-on identifier des tendances récurrentes dans son évolution ?

Première ére : les constructeurs
L’informatique moderne débute avec la naissance de l’industrie informatique
L’ère du matériel, des mainframes aux PC
De l’intégration verticale aux composants standards
Le logiciel sous forme de service, naissance des SSII
Une vague oubliée : la mini-informatique, une évolution qui annonçait les autres
Un changement raté : l’évolution de l’interface utilisateur, remise à plus tard

Seconde ére : les éditeurs
L’élargissement du marché marginalise le « house programing »
Le PC transforme le contexte : émergence d’un marché de masse
Les deux évolutions qui changent le contexte : le modèle client-serveur et l’interface graphique
La bascule du marché vers les progiciels (aidée par le « bug de l’an 2000 »)
L’apparition de nouveaux domaines applicatifs comme le décisionnel
Une autre voie : l’open source

Troisième ère : les géants de l’Internet
Irruption de l’Internet via « les autoroutes de l’information »
L’interface Web impose l’Intranet au sein des entreprises
Apparition de nouveaux acteurs
L’informatique commence son « internetisation » par l’email
Développement de la notion du SAS, l’exemple de Salesforce.com

Conclusion : vers une informatique enfin raisonnable ?
Un début de contestation des « pratiques sacrées » avec l’article « IT don’t matter » puis le livre « Does IT matter? ».
La quête du « plus vite, plus simple, moins cher » pour le système d’informations
Un manifeste de l’informatique raisonnable comme point de départ des nouvelles pratiques

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Les « écolo-tartuffes »… une vidéo bien sentie !

Si, comme moi, vous avez fait la moue devant les sponsors de Yan Arthus Bertrand, vous devez adorez ceux de Nicolas Hulot !


Cette chronique de Stéphane Guillon se passe de commentaire, tout est dit !
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Autopromo : une interview sur le spatial sur le blog de ma nièce

Ma nièce est en train de faire son « tour du monde » et elle est passée par chez nous pour commencer (bonne idée !).

Elle est juriste de profession et spécialisée dans l’industrie spatiale et, pour retracer son périple, elle tient un blog où elle commente ses rencontres… L’industrie spatiale est un domaine qui m’a toujours intéressé et elle a eu l’idée de faire une interview de moi sur ce sujet… C’est assez réussit et on peut lire (en anglais) et écouter cela (en français) à http://www.openspacetrace.org/index.php?id=22

Il y a même une photo de moi inédite (et assez bonne, je suis presque souriant, rare !) :

Presque souriant !

Presque souriant !

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Les ravages de l’industrialisation de la viande… à voir !

Je suis de plus en plus critique vis-à-vis de Rue89 qui, à mon avis, est inféodé comme les autres médias à la propagande de la techno-structure… Néammoins, on y trouve de temps en temps des reportages intéressants (quand ses journalistes ne sont pas occupés à colporter l’hystérie de la non-remise en cause de la version officielle du 9/11…) comme celui sur le livre de Fabrice Nicolino « Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde ».

Allez lire cette page à http://www.rue89.com/2009/10/01/bidoche-les-ravages-de-lindustrialisation-de-la-viande car elle contient également 3 vidéos d’entretiens avec l’auteur qui sont tout à fait intéressantes.

Voir aussi le blog du livre à http://bidoche.wordpress.com/

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Fans de « Hacking », voici le chapitre 5 !

Well, l’histoire suit son cours et commence même à accélérer un avec ce chapitre 5 intitulé « Youri entre en scène »…

Les chapitre font autour de 5000 mots chacun et, à chaque fois, je remet l’intégralité des chapitres précédents en un seul document car, au fur et à mesure, j’intégre des corrections et des ajouts qui me viennent afin de garder sa cohérence à l’histoire.

Bref, voici l’ouvrage dans son « stade actuel d’achévement » : tapuscrit-hacking

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Petite mise à jour de mon blog…

Pas besoin de vous faire un dessin, mon blog WordPress vient de subir une mise à jour assez visible !

J’ai changé de thème non pour le plaisir de la nouveauté mais parce que le précédent s’est révéle assez « obéissant » à l’usage… Une tare impardonable pour un informaticien (j’aimeuh les ordinateurs-reu…). J’en ai profité pour ajouter un pavé (dans le « sidebar ») sur les livres que j’ai déjà lus grâce à « Library thing », un service génial sur lequel je reviendrais bientôt car il y a beaucoup à dire !

Bon, reste encore des trucs à faire car ce thème est tout en anglais, je vais donc le traduire car il y en a forcément que ça va rebuter… Patience, je m’en occupe.

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Le panier de crabes, livre de Véronique Vasseur

Je ne connaissais pas Véronique Vasseur que j’ai découvert lors d’une matinale (mardi 22 septembre 2009) sur France Culture à l’occasion de la sortie de son dernier livre « Le panier de crabes, ma cavale en politique ».

Photo du 53953136-09- à 14.59

Pour entendre Véronique Vasseur sur France Culture à http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/fiche.php?diffusion_id=76950 on peut aussi l’entendre sur France Info (plus court) à http://www.france-info.com/spip.php?article344669&theme=81&sous_theme=192

Extrait de la présentation :

Un livre comme un documentaire par une médecin de son état qui à deux reprises a déjà montré qu’elle ne savait vraiment pas manier la langue de bois.
Une première fois sur la vie dans les prisons en 2000 et ensuite sur l’état de l’hôpital public en 2005.
Après, Médecin-chef à la prison de la santé et L’hôpital en danger , voici le Panier de crabes du docteur Véronique Vasseur publié chez Flammarion, où les déboires d’ une citoyenne tombée en campagne électorale presque malgré elle pour les élections législatives et municipales à Paris qui suivirent l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République… Malentendus, coups tordus et autres avanies font le récit de celle qui a perdu ces élections sous l’étiquette UMP. Son slogan de l’époque pourrait être un titre possible de son livre: « La vérité, c’est mon combat ».

J’ai été surpris de voir comment l’équipe des matins de France Culture n’a pas été tendre avec l’invitée, les intervenants habituels étaient plutôt odieux (pour la punir de dire la vérité) et j’ai compris pourquoi : le monde des médias et le monde politique sont étroitement liés et leurs attitudes en était une démonstration éloquente (même France Culture !). Du coup, j’ai eu envie de lire ce livre et je n’ai pas été déçu je dois dire !

Ce que l’auteure dénonce, ce n’est pas seulement les coups bas (venant surtout de son propre camp !) mais surtout la médiocité ambiante : c’est petit, c’est bas, c’est minable (même au plus haut niveau) et on sent bien qu’elle s’attendait à autre chose…

Je pense que Véronique Vasseur a fait oeuvre utile à travers cet ouvrage : si jamais vous êtes tenté de vous engager dans un combat politique avec une élection à la clé (même et surtout au niveau local), lisez ce livre, ça vous fera comprendre si vous êtes fait pour cela (et si jamais vous n’avez pas envie de fuir et d’éviter ce milieu après cela, eh bien, comme le disait Chuck Yeager « You’re not friend of mine! »).

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Documentaire vidéo : Silence, on vaccine !

J’ai reçu le message suivant qui m’informe de la disponibilité d’un documentaire sur le sujet brûlant de la vaccination. Il semble que ce documentaire soit produit au Canada d’où la mention de l’ONF, un organisme que je ne connais pas…

===
Voici un film bien documenté (interventions de médecins, juges, scientifiques, …) et instructif sur les conséquences des vaccinations : Maladies neuro-végétatives, auto-immunes et dégénératives, déficiences immunitaires etc … en lien notamment avec les adjuvants que l’on retrouve très couramment dans les vaccins (aluminium, mercure, squalène …).
Mais aussi édifiant sur le pouvoir des lobbies pharmaceutiques et leur collusion avec les organismes de santé d’état.
Quel plaisir de vous annoncer la sortie DVD du film percutant « SILENCE ON VACCINE » !

**IMPORTANT** :
L’ONF a permis la sortie du documentaire sous  condition qu’aucune personne, aucun commerce,  ne puisse acquérir le film
pour la revente. De plus aucune publicité ne sera faite pour faire connaître la sortie DVD.
** Conséquemment la population ne sera pas informée de la sortie du documentaire.**

Le lien vers la page GoogleVideo où on peut voir ce doc en grand format…
http://video.google.com/videoplay?docid=8503852033482537965#

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DES NANOPARTICULES DANS LE VACCIN H1N1… Et ce n’est pas moi qui l’affirme !

J’ai trouvé cet article à http://artdevivresain.over-blog.com/article-36570107.html mais comme il s’agit d’un blog très ciblé (« art de vivre sain », aux yeux de beaucoup, rien que le titre sonne « suspect !), j’ai également trouvé quasiment le même article sur le site lepost.fr (un espèce de torchon qui diffuse des news sur les people… pas vraiment ma tasse de thé !), voyez vous mêmes à http://www.lepost.fr/article/2009/09/14/1695856_nanoparticules-dans-les-vaccins-ineprouves-contre-la-grippe-porcine.html

Maintenant, libre à vous de penser que ce vaccin est super ainsi boosté aux nanoparticules… Pourquoi pas y ajouter une dose d’OGM pendant qu’on y est ?

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Un « plan de continuité d’activité », en voici un !

La propagande bat son plein !
Je viens de recevoir une lettre sur la « pandémie grippale » qui incite les chefs d’entreprises à prévoir un « plan de continuité d’activité » (PCA) afin que la terrible pandémie ne fasse pas trop de dégats (car, promis, ça va être une vraie cata, tremblez donc braves gens !).

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Vous en voulez un de tout prêt de « plan de continuité d’activité » ?
Je vous en propose un gratuitement !

Voici mon plan pour que vous tous, vous redeveniez des êtres humains pleins et entiers : debouts, dignes, fiers et autonomes. C’est possible ça, de nos jours, tu es sérieux ?
Oui, c’est encore possible et il suffit de suivre mon PCA à la lettre, merci qui ?

Etape 1 : éteignez la télé. Oui, il le faut et définitivement. Non, il n’y pas une seule chaine qui mérite d’échapper au couperet. Eteignez la TV, débranchez le cordon et rangez-la à la cave sinon à la déchetterie.

Etape 2 : éteignez la radio. Ben vi, elle aussi. Non, il n’y pas, hélas, une seule station qui mérite d’échapper au couperet. Même France Culture est en chûte libre et les exceptions genre « là-bas si j’y suis » sont trop rares pour que le « poste » mérite d’échapper à la casse.

Etape 3 : si vous le faisiez encore, arrêtez de lire les journaux. Là encore, hélas trois fois hélas, rien ne mérite d’échapper au feu ou, au moins, à la poubelle. Quand on voit où sont tombés des quotidiens comme « Le Monde » ou des hebdos comme « L’Express », ça permet de comprendre où nous sommes rendus, tout en bas. Inutile donc de perdre du temps avec ces torchons.
Pareil pour les sites web, même des nouveaux titres comme Rue89, ils ont montré maintes fois leur collusion avec les organes de propagandes officiels et ne servent donc qu’à relayer la pensée unique et le politiquement correct, à fuir !

Etape 4 : refusez les contraintes obligatoires genre vaccinations (et surtout pour vos enfants, fuyez les pédiatres qui ne pensent qu’à leurs polyvaccins maudits !), habituez-vous à appliquer la désobéissance civile quand c’est nécessaire (et ce réflexe risque de se multiplier à l’avenir).

Etape 5 : remettez en cause les évidences qu’on vous a inculqué pendant des années, habituez-vous à penser par vous-mêmes (sinon, d’autres le feront à votre place… pour la plupart, c’est déjà en cours). Revisitez l’histoire (qui est une sorte d’actualité passée, une analyse correcte de l’histoire passée permet de mieux comprendre l’actualité présente) et vous percevrez mieux combien les mensonges d’hier ressemblent à la propagande d’aujourd’hui.

Une fois que ces cinq étapes seront franchies, respirez à fond et souriez : vous êtes redevenus un être humain, un vrai et personne, aussi habile et mal intentioné soit-il, ne pourra vous retirer cela.

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Etes-vous du bon côté du doigt ?

Une découverte réjouissante et roborative : Frédéric Lordon. Cet économiste iconoclate était invité à l’émission « là-bas si j’y suis » de Daniel Mermet mercredi et jeudi pour un exposé inhabituel sur l’économie actuelle.

Enfin un discours qui « sort du cadre », un peu de vérité sur la crise actuelle et les futures qui vont arriver. Je vous invite à prendre un peu de temps pour écouter l’enregistrement de ces émissions qui vaut vraiment le détour (on peut commencer à l’enregistrement N°3 en sautant les deux premiers si on veut éviter les trop fameux « messages du répondeur »…). Tout est disponible à http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1742

Pour le moment, il n’y a encore que les enregistrements de mercredi mais ceu de jeudi ne devraient pas tarder (j’espère). En tout cas, même l’émission de mercredi seulement vaut son temps d’écoute, croyez-moi !

Edit : en fait, la seconde partie se trouve là http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1743

Ce que Frédéric Lordon n’a pas dit (mais il en était proche ça et là), c’est de reprendre à son compte la réponse lapidaire du Vincent AURIOL, alors secrétaire d’état de Léon Blum en 1936, gouvernement du front populaire : « les banques je les ferme, les banquiers, je les enferme ! » (d’autres citations savoures à http://jean.boyer01.chez-alice.fr/Mediter.html).

C’est grâce à des témoins de ce goût-là qu’on arrive à entendre, de temps en temps, la terrible vérité… Et c’est pas triste !

Pour en savoir plus sur Frédéric Lordon => http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Lordon et http://frederic.lordon.perso.cegetel.net/ (son site perso). Je crois que je vais lire son dernier bouquin aussi…

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Le retour du Maccarthisme… En France cette fois !

Vous connaissez sans doute cette sentence : « soit vous êtes stupide et c’est grave, soit vous êtes malhonnête et c’est encore plus grave ! ».

Je crois bien que cette sentence s’applique parfaitement à ce que sont devenus les médias français depuis quelques années. La classe politique est discréditée depuis longtemps mais il va arriver la même chose à cette autre classe du pouvoir : les médias, leurs représentants et leurs valets.

Pouquoi évoquer le Maccarthisme dans le titre de ce billet (pour celles et ceux qui manquent de références historiques, voir ici ce qu’était le maccarthisme => http://fr.wikipedia.org/wiki/Maccarthisme) ?
Eh bien parce qu’on est dans une situation où, sur certains sujets, le débat n’est pas permis, l’insulte et l’ostracisme sont de mise, immédiatement, systématiquement. Tous les mécanismes connus pour empêcher le débat intelligent sont utilisés : amalgames, anathèmes, railleries, manipulations…

On en a eu une nouvelle exemple dernièrement avec l’affaire « Kassovitch »… Résumons :

le 15 septembre dernier, sur France 3, dans la seconde partie de « Ce soir ou jamais« , Frédéric Taddéï avait organisé un débat autour du livre de Eric Raynaud : « 11 septembre. Les Vérités interdites« , un ouvrage qui conteste le récit des attentats délivré par les médias depuis 8 ans.

Frédéric Taddéï demande à ses invités s’il est légitime et nécessaire de débattre de la validité de cette version « officielle ». La réponse de Mathieu Kassovitz est sans aucune ambiguité et fait l’effet d’une bombe.

Depuis, c’est le déchainement contre l’acteur/réalisateur. Il y a eu avant lui d’autres victimes du pilori médiatique à propos du même sujet… Pourquoi donc peut-on constater une pareille « omerta » en France sur ce sujet alors que même aux USA le débat est plus ouvert ?

C’est simple : les principaux médias sont aux ordres et ce sujet a été déclaré tabou, point, circulez, y a rien à voir !
Ce comportement indigne est de plus en plus visible et pas seulement pour le 9/11. Face à cela, une seule réponse possible : le boycott. Rejettez ces médias médiocres et informez-vous par vous-mêmes, sans être dupe de la propagande, omniprésente.

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Accepteriez-vous une vaccination OBLIGATOIRE pour la grippe ?

Je ne suis pas favorable aux vaccinations, toutes les vaccinations je précise !
Et encore moi quand elles sont systématiques et obligatoires… Et pourtant, il semble que ce soit vers cela qu’on se dirige.

Ce matin, j’ai reçu ce message et j’ai demandé à son auteur l’autorisation de le reproduire sur ce blog (après vous avoir laissé la version intégrale de cet article pendant une semaine, je n’ai ensuite gardé que la partie que je jugeais « intéressante »… Pour la version complète, allez sur son site à http://www.jean-jacques-crevecoeur.com/). Pensez par vous-même sinon d’autres le feront à votre place…

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Sommes-nous endormis à ce point pour ne pas nous rendre compte que toute l’information est filtrée et manipulée ?

  • Pourquoi, d’après vous, la CIA consacre 40 % de son budget officiel (approuvé par le congrès américain) au seul contrôle des agences de presse internationales, à l’Est comme à l’Ouest, depuis plus de cinquante ans ?
  • L’histoire du nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté officiellement à la frontière franco-allemande (sans doute parce qu’il n’était pas en règle de papiers) ne vous a-t-elle pas suffi (depuis lors, les cancers de la tyroïde se sont multipliés dans l’Est de la France, le long du trajet de ce nuage qui n’est jamais passé par là) ?
  • L’histoire des passeports des pirates de l’air, retrouvés intacts dans les décombres des tours jumelles du World Trade Center, ne vous a-t-elle pas fait sursauter ?
  • Le scandale du vaccin contre l’hépatite B, dont la campagne en France a été arrêtée en catastrophe, suite à l’explosion de scléroses en plaques n’a-t-il pas éveillé vos soupçons et votre méfiance (après la campagne, le nombre de scléroses en plaques en France est passé de 25.000 à 85.000 cas, d’après l’épidémiologiste Marc Girard) ? Mais les serviteurs des compagnies pharmaceutiques (ceux qu’on nomme les experts) continuent de nous affirmer qu’il n’y a aucun lien entre la multiplication des campagnes de vaccination et l’explosion des allergies, des scléroses en plaques, de l’autisme, des maladies neuro-dégénératives et des encéphalites !
  • L’échec total de la précédente campagne de vaccination contre la grippe porcine, en 1976, ne vous fait-il pas réfléchir (cette campagne a, elle aussi, été stoppée en catastrophe, suite à l’explosion des syndromes de Guillain Barré) ?
  • Le scandale du sang contaminé en France, en 1984, où tout le monde était responsable, mais personne coupable, ne devrait-il pas nous préparer à ce qui s’en vient ?
  • D’ailleurs, pourquoi la secrétaire d’état à la santé et aux ressources humaines, aux USA, Madame Sebelius, vient de faire voter en juillet une loi qui immunise juridiquement les fabricants de vaccins de toute poursuite, au cas où leurs produits causeraient des dommages ou la mort des personnes qui en auraient « bénéficié » ? (voir : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14585 )


  1. Chaque fois qu’on entend parler de personnes décédées de détresse respiratoire aiguë, il apparaît que ces personnes ont été traitées au TAMIFLU. J’avais déjà lu, en mai dernier, que cet antiviral fabriqué par GILEAD (dont l’actionnaire principal n’est autre que Donald Rumsfeld), peut provoquer une surinfection mortelle, suite à son administration. C’est ce qui est arrivé à la petite fille de 5 ans de l’Île de la Réunion « malgré son traitement » (lisez, à cause de son traitement) :http://www.tdg.ch/print/node/105131 . C’est ce qui est arrivé à ce jeune homme de 26 ans, à Saint-Étienne, tombé dans le coma deux heures après avoir reçu un traitement au TAMIFLU, et décédé 24 heures plus tard : http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/15/673257-Grippe-H1N1-le-pa…-decede-a-Saint-Etienne-ne-souffrait-d-aucune-autre-pathologie.html . Ainsi qu’à un homme de 45 ans, aux Marquises : http://www.ladepeche.pf/iles/societe/6500-il-decede-apres-4-jours-sous-tamiflu.html ou encore à un homme de Montréal, décédé deux heures après avoir reçu un traitement au TAMIFLU (je n’ai pas retrouvé la référence – je l’avais entendu à Radio-Canada en août dernier). Vous savez ce qui vous reste à faire. Posez-vous la question de la véritable cause du décès !
  2. La firme VERICHIP, le tristement célèbre fabriquant de micro-puces injectables chez les humains, vient d’annoncer, dans un communiqué de presse ce 21 septembre, un nouveau système de détection – devinez de quoi !!! – du virus H1N1 ! http://www.verichipcorp.com/092109.html . Oui, oui, vous avez bien lu. Jusqu’à présent, je n’en avais pas parlé, parce que ça aurait pu décrédibiliser mon discours. Ce n’était que des rumeurs, dénoncées depuis longtemps par des associations très sérieuses comme http://www.stoppuce.be . Je savais que l’instauration d’un gouvernement mondial passait par le puçage des êtres humains (comme on nous a habitués à la faire avec le bétail et les animaux de compagnie). Ici, dans cette merveilleuse coïncidence, juste au moment où nous sommes en pleine pandémie de virus H1N1 (qui n’a fait que 3.000 morts jusqu’à présent – mais ça, c’est parce que les vaccins ne sont pas encore distribués. Vous allez voir, dans quelques semaines, ça ira beaucoup mieux : ce sont des centaines de milliers de morts qu’ils planifient d’avoir – à moins de saboter leurs plans (voir plus bas)), la firme Verichip nous offre son secours pour détecter chez n’importe quel être humain la présence du virus H1N1 ! Ainsi donc, j’espère que maintenant, vous avez compris pourquoi on nous casse les oreilles avec cette pandémie qui n’en est pas une : c’est pour faire peur aux gens avec un virus qui n’est pas dangereux (mais qu’on présentera bientôt comme très dangereux, puisqu’il y aura des morts (provoqués par les vaccins et le TAMIFLU)). Et donc, pour des raisons de santé publique, pour assurer la sécurité mondiale, nous aurons tous, dans le corps, une micro-puce qui permettra à n’importe quel satellite de nous localiser, mais aussi de manipuler ou d’endormir notre conscience d’humains. Tout simplement.
  3. Et si ça ne vous suffit pas pour vous convaincre que nous serons transformés, dans quelques semaines, en du bétail inconscient et esclave, lisez l’information que j’ai reçue cette nuit d’un de mes contacts français. Le maire de Joigny (dans l’Yonne, en France), a été contacté par la préfecture, pour lui indiquer que sans doute, à partir du 15 octobre 2009, tout rassemblement de 8 personnes serait interdit. Et que par ailleurs, il devrait mettre tous les locaux publics à disposition pour entamer les vaccinations.


Je pourrais vous donner encore d’autres informations. Comme celles des manoeuvres militaires qui se mettent en place, un peu partout dans le monde, avec des instructions très claires aux militaires : vaccinations forcées, mise sous les verrous des contestataires. Ou comme celles du gouvernement canadien qui refuse de répondre à la question si les victimes des vaccins pourront attaquer les compagnies pharmaceutiqueshttp://actualites.ca.msn.com/sante/article.aspx?cp-documentid=21816855 . Je crois que si, avec tous mes efforts (et ceux des autres associations), vous n’avez pas encore compris que nous nous retrouvons dans la même situation que les Juifs et les Tziganes face au troisième Reich, je ne peux plus rien faire pour vous. Courez vous faire vacciner. Qu’on n’en parle plus.


Vous voulez des suggestions (mais la liste est non exhaustive) :

  • à partir d’aujourd’hui, si vous faites partie d’une administration, ou de l’armée, ou de la gendarmerie, ou du ministère, fouillez les informations confidentielles, photocopiez-les et envoyez-les à votre carnet d’adresses. Comme nous sommes en situation où vous avez maintenant toutes les preuves que les gouvernes – ments préparent (une fois de plus) un plan contre son peuple, désobéir aux ordres, divulguer des documents confidentiels révélant leur stratégie, saboter un système informatique, paralyser une organisation devient un devoir moral au-dessus de toute autre considération ;
  • lorsque vous recevrez la convocation à vous rendre au centre de vaccination, renvoyez votre convocation à l’administration, avec la mention : parti sans laisser d’adresse. Puis, partez. Prenez vos enfants, et changez de département. Échangez vos maisons (d’un secteur à l’autre), brouillez les pistes, détruisez (ou enterrez) vos papiers d’identité, inventez-vous un faux nom, une fausse identité. Que ça devienne un casse-tête infernal pour la gendarmerie et l’armée de savoir qui est qui, qui est où ;
  • organisez des réunions de créativité CETTE SEMAINE (le 15 octobre, vous ne pourrez plus vous réunir). Organisez-vous par quartier, avec ceux qui eux aussi, refusent la vaccination. Imaginez comment vous pouvez bloquer les rues et les quartiers, les accès aux autoroutes (avec des carcasses de voitures, des vieux tracteurs, tout ce qui vous tombera sous la main ou que vous pourrez vous procurer le jour où vous en aurez besoin) ;
  • préparez d’autres manières de communiquer qu’Internet. Bientôt, les sites Internet dérangeants, les courriels ciblés seront bloqués. Donc, échangez vos numéros de téléphone, vos adresses, mais trouvez d’autres manières de communiquer. Soyez créatifs, que diable. Il y va de votre vie et de votre liberté, cette fois-ci ;
  • provoquez des coupures d’électricité, dans les secteurs où les vaccins sont stockés. Si vous êtes hacker, attaquez les ordinateurs destinés à dresser les listes des vaccinés. Pour une fois, mettez vos compétences au service d’une cause importante et vitale ;
  • si l’on vous arrête, refusez de vous faire vacciner (sous aucun prétexte). Si trop de personnes refusent, leurs centres de détention seront vite pleins et ils seront obliger de battre en retraite. Ne craignez pas pour votre vie : la prison sera toujours moins grave que la mort certaine par injection ;
  • allez parler au directeur de l’école de vos enfants, dès demain. Dites-lui que vous refusez qu’il ouvre la porte de son école aux unités mobiles de vaccination. Demandez-lui de prévenir les parents de la date de l’arrivée de l’unité mobile. Que ce jour-là, l’école soit vide. Dites-lui que sinon, vous le traînerez en justice pour complicité de meurtre et de génocide. Rappelez-lui ce qui s’est passé au tribunal de Nuremberg pour les militaires qui avaient obéi aux ordres : ils ont quand même été condamnés ;
  • allez parler aux policiers, aux gendarmes, aux militaires que vous connaissez. Suppliez-les de ne pas coopérer. Dites-leur que rien ne les oblige à obéir à des ordres immoraux ou inhumains. Dites-leur qu’eux aussi, lorsque tout sera terminé, seront pucés et contrôlés comme des robots ;
  • allez parler au maire de votre ville ou de votre village. Dites-lui la même chose.

En cadeau, pour finir, voici les liens pour visionner la conférence que j’ai donnée le 12 septembre dernier, à Montréal (45 minutes). Je pense qu’elle complète bien les propos que je vous ai tenus aujourd’hui (cliquez dans l’ordre) :

http://www.dailymotion.com/relevance/search/jean-jacques+crèvecoeur/video/xakeut_choix-en-sante06jeanjacquescrevecoe_news
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jean-jacques+crèvecoeur/video/xakeyu_choix-en-sante06jeanjacquescrevecoe_news
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jean-jacques+crèvecoeur/video/xakf5r_choix-en-sante06jeanjacquescrevecoe_news
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jean-jacques+crèvecoeur/video/xakfd5_choix-en-sante06jeanjacquescrevecoe_news
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jean-jacques+crèvecoeur/video/xakffx_choix-en-sante06jeanjacquescrevecoe_webcam

Jean-Jacques Crèvecoeur
Montréal, 5h du matin, ce mardi 22 septembre 2009

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Hacking, chapitre 4 disponible !

Mon nouveau roman, « Hacking », progresse bien, je viens de terminer le chapitre 4 et voici donc le tapuscript en entier avec tous les chapitres déjà terminés :

tapuscrit-hacking (fichier au format PDF)

A chaque fois, je remet en ligne un seul fichier comportant tous les chapitres déjà rédigés car, pendant la rédaction du chapitre en cours, il m’arrive de faire des corrections ou des modifications aux chapitres précédents et déjà publiés.

Je suis conscient que ça peut être pénible de lire de façon hachée, un chapitre de temps en temps mais il faut aussi comprendre qu’il me faut du temps pour les écrire…

Je cherche un éditeur pour cet ouvrage alors faites-le savoir !

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Hacking, le livre, chapitre III en ligne !

Je viens de publier le chapitre III qui se trouve avec les deux premiers dans le pdf qui se trouve à http://freepdfhosting.com/edae1f5593.pdf (attention, ce PDF ne sera disponible que 30 jours à cette adresse…)

J’ai tout mis dans un seul doc car j’ai déjà procédé à des modifs dans les deux premiers chapitres… Et j’ai déjà commencé le chapitre IV !

Inspiration, quand tu nous tient…

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Le nouvel Mac OS X : une démarche innovante et un résultat spectaculaire !

La version « Snow Leopard » de Mac OS X (la version 10.6 en fait) est une vraie réussite. Je m’explique : ça fait presque 30 ans que je suis un observateur avisé et critique du monde informatique. En 30 ans, j’en ai vu de toutes les couleurs mais ce que vient de faire Apple avec cette dernière mouture de Mac OS X, ça je ne l’avais encore jamais vu !

En effet, une nouvelle version d’un logiciel signifie presque toujours « nouvelles fonctionnalités » et, en particulier, une nouveauté « de la mort qui tue » sensée justifier à elle seule l’achat de la nouvelle version… Or, cette fois, il n’y PAS de nouvelle fonction, rien, zéro, aucune… Mais alors, pourquoi se précipiter sur cette version 10.6, simplement pour faire plaisir à Steve Jobs ?

Nan, je ne suis pas encore un zombie dévoué corps et âme à la secte des macmaniaques, rassurez-vous (ou plutôt, tremblez car la « terrible vérité » est encore pire !). Cette version « Snow Leopard » est attractive pour une raison bien plus rationnelle : elle est sérieusement op-ti-mi-sée… Voilà !

Moins de place disque utilisée, chargement et lancement des programmes plus rapides et plus fiable. Ce dernier point est particulièrement important pour moi car j’ai horreur des plantages et de devoir rebooter (ce qui pour un utilisateur de windaube est « normal »). Selon moi, la version 10.3 de Mac OS X était vraiment la plus fiable de toutes : jamais un blocage, rien. Je suis passé à la 10.4 parce que je voulais pouvoir utiliser « HotSpot » (le moteur de recherche interne, un vrai progrès) et j’ai migré vers la 10.5 en espérant retrouver la fiabilité sans défaut de la 10.3 mais j’ai été déçu.

Entendons-nous bien : la 10.5 n’est pas aussi « sans défaut » que la 10.3 mais ça n’a rien à voir avec le niveau de fiabilité de n’importe quelle version de vindoze, on se comprend…

Bon alors, cette fameuse optimisation, ça donne quoi ?

Avant l’installation, il me restait seulement 9,84 Go de libres… Mais 19,8 après… Soit quasiment le double, une progression (sous forme de retrait…) spectaculaire !

Le lancement des programmes semble plus rapide mais là, c’est moins évident à mesurer. Pour ce qui est de la fiabilité, faut laisser du temps au temps, je vous dirais dans quelques mois.

Il reste que la démarche d’Apple est inédite (selon moi) et mérite d’être encouragée : voilà une bonne manière d’améliorer vraiment un logiciel (qui était déjà excellent à la base, faut dire).

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Avez-vous une casserole radioactive ?

Hélas, ce n’est pas une blague !

On est en train de s’apercevoir que la radioactivité est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. J’ai découvert cela en lisant un article sur l’expansion : Comment le recyclage de l’acier disperse de la radioactivité, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/comment-le-recyclage-de-l-acier-disperse-de-la-radioactivite_195646.html

Article complémentaire : Le périple du métal irradié, de la décharge au produit fini, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/le-periple-du-metal-irradie-de-la-decharge-au-produit-fini_195787.html

Voilà la logique de cette dispersion :

1. Des appareils ont besoin de sources radioactives

De l’uranium entre dans la fabrication de détecteurs de plomb, de fumée ou de paratonnerres, entre autres produits.

2. Ils sont jetés sans avoir été retraités

Abandonnées sans précaution dans des déchetteries, les sources radioactives deviennent « orphelines ».

3. Lors du concassage, la radioactivité se libère

Mélangés à de la ferraille pour être concassés puis broyés, des éléments hautement contaminés sont libérés.

4. De l’acier recyclé devient ainsi radioactif

Fondue avec d’autres métaux, la source radioactive contamine la production des aciéristes et leurs installations.

5. Des objets quotidiens se retrouvent contaminés

Les barres et rouleaux d’acier radioactifs entrent dans la fabrication d’objets de consommation courante.

Et voilà !

Tout cela, c’est ce que j’appelle « les mauvaises surprises du monde futur » (à conjuguer de plus en plus au présent !)

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à propos de mon style d’écriture…

Comme je me suis lancé dans une expérience de partage du processus d’écriture en publiant mes chapitres au fur et à mesure de leur rédaction (voir les chapitres 1 & 2 de « Hacking » à http://www.alain-lefebvre.com/archives/261), autant en profiter pour vous donner quelques précisions sur mon style d’écriture…

Il y a ce que j’aime et ce que je n’aime pas dans l’écriture et c’est forcément fortement influencer par mes lectures… Tout d’abord, ce que je n’aime pas : les longues descriptions.

Quand l’auteur se croit obligé de se lancer dans un long travelling pour nous décrire une situation ou un paysage, pour moi, il y a quelque chose qui cloche !
Une situation n’a pas besoin de longues explications pour être comprise ou alors, faut changer le contexte, point. Les descriptions m’ennuient, j’en fait le moins possible.

Ce que j’aime : respecter la cohérence et le réalisme. Je n’imagine pas que mes personnages soient affranchis des contraintes qui nous assaillement au jour le jour. C’est une règle que j’ai essayé de respecter tout au long du tome 1 de « Perdu dans le temps », même si c’est au prix de certaines lourdeurs. Je ne veux pas prendre de raccourcis si cela enlève de la crédibilité au récit, c’est un point de vue.

Dans « Hacking », la cohérence et le réalisme sont difficiles à respecter complètement car il s’agit d’une fiction où tout le monde (enfin, presque tout le monde) triche !
Du coup, forcément, il y a des situations un peu limite mais je m’efforce de limiter les impacts. Autre souci constant : rester compréhensible. Ce n’est pas parce qu’on est plongé jusqu’au cou dans un univers opaque de techniciens qu’on va se plaire dans l’obscurité… Avec « Hacking », j’ai l’ambition de rester accessible, au moins dans la version finale de l’ouvrage si ce n’est dans les premiers jets.

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Mon nouveau projet : les deux premiers chapitres

Mon nouveau projet de livre s’appelle « Hacking » et voilà de quoi il s’agit :

La DGSE monte une opération destinée à pièger un allié. Pour ce faire, elle confie une mission “d’attaque préventive” sur ses propres serveurs à une SSII spécialisée dans le domaine de la sécurité informatique…
Cette histoire est l’occasion de suivre les tribulations du chef de projet de cette SSII à qui est confié cette mission délicate. A première vue, il s’agit d’une classique histoire d’espionnage où mensonges, tromperies et double-jeux sont au rendez-vous à tous les étages.
Mais c’est aussi l’occasion pour moi de raconter tout ce que je sais du monde informatique après l’avoir vécu de l’intérieur pendant plus de vingt ans…

L’idée est également de faire un livre qui soit vraiment accessible même pour les néophytes complets en la matière : je vais ajouter des notes de bas de page à chaque fois que nécessaire afin d’expliquer (brièvement) la notion utilisée. Il ne s’agit pas de faire un ouvrage encyclopédique sur le hacking, simplement de ne pas rebuter les « gens normaux » avec un jargon compréhensibles seulement par les geeks de haut niveau (et non, je ne vais pas utiliser le « elite speak », même pas au niveau 1).

Je vous propose aujourd’hui de télécharger les deux premiers chapitres (je suis en train de rédiger le 3ème…) dans le PDF dont le lien est ci-dessous…

Attention : ces deux premiers chapitres vont sont livrés « tel quels »… Pas encore de vraie relecture ni correction, les notes de bas de pages seront insérées seulement au moment de la finition de l’ouvrage. Je n’ai pas encore d’éditeur pour ce projet alors, si vous êtes intéressés, faites-moi signe (alefebvre@gmail.com) !

Le fichier tapuscript-hacking-chap1&2.pdf se trouve à http://www.mediafire.com/?gluwmztmmzn

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Les 24H00 du Mans avec le mod Enduracers !

Cela faisait des mois que j’avais ça en tête : faire une course de 24H00 avec mon fils Valentin sur le mod CSGT qui allait sortir pour rFactor…
Quand le mod est enfin sorti, nous avons commencé par faire une première course test avec les 12H00 de Sebring en utilisant le circuit réalisé par CSGT mais nous n’avons pas dépassé le cap des 6H00 (voir le récit de cette course avec la vidéo, ici http://www.alain-lefebvre.com/archives/244)… L’étape suivante était forcément la grande course de 24H00 mais une épreuve de cette ampleur, ça se prépare !
Tout d’abord, le choix du circuit. Pour camper notre course sur le tracé des 24H00 du Mans, nous n’avions pas dix choix : c’était soit le circuit réalisé par CSGT, soit celui fait par VirtuaLM. Celui de VirtuaLM est magnifique mais il souffre de 3 défauts :
– le tracé est celui incluant la portion dite « nouvelle section » (avec les virages « Porsche » et « du Karting ») à partir de 1972 et qui remplace le formidable S de « Maison Blanche »,
– la bosse de Mulsanne qui termine la ligne droite des Hunaudières est trop accentuée et les voitures décollent dessus (pas réaliste),
– enfin, le tracé est trop beau et il fait planter mon PC invariablement au bout d’un temps variable qui va d’un quart d’heure à quelques heures…

Ce dernier élément est évidemment rédhibitoire. J’ai eu beau multiplié les réglages (pas de ralentits, abaisser le niveau des détails graphiques, etc.), rien n’y a fait : le circuit du Mans par VirtuaLM restait inutilisable.
Celui proposé par CSGT est beaucoup moins beau mais il est fidèle au tracé en vigueur en 1970 (avec le fameux passage de « Maison Blanche » qui est tout aussi impressionnant que le S de « Masta » dans l’ancien Spa…). En revanche, ce circuit n’est pas tout à fait achevé (il est encore en Béta, CSGT est clair là-dessus) et, du coup, certains défauts font que lui aussi est inutilisable pour une longue course (les voitures IA n’allument pas leurs phares la nuit par exemple…).

Bref, j’avais le bon mod mais pas de circuit à utiliser. Tout autre tracé que Le Mans ne va pas pour une raison simple : les protos 5L ont besoin de place pour s’exprimer et les lignes droites des autres circuits (surtout les tracés modernes !) sont bien trop courtes pour cela (même Dijon ou le Castellet). De plus, certains circuits réalisés pour rFactor n’ont vraiment pas été prévus pour rouler de nuit vu le four que c’est dans ces conditions : si les concepteurs n’ont pas pris la précaution d’adoucir un peu ce paramétre, c’est une nuit vraiment noir que propose rFactor : difficile de rouler avec ce niveau de visibilité !).

Puis le mod Enduracers est devenu disponible lui aussi et proposait une version fidèle (quoique réduite dans sa première version) des voitures qui ont disputé les éditions récentes des 24H00 du Mans. Et, après avoir vu l’excellent documentaire « Truth in 24 » ça m’a (un peu) réconcillié avec le Mans version moderne… Or, le mod Enduracers est vraiment très bon (si on excepte les protos LMP1 et LMP2 qui ne m’intéressent pas, les voitures de la catégorie GT1 et GT2 sont vraiment pas mal), comme le prouve le récent test efectué avec Soheil AYARI (voir le récit de ce test ici http://www.alain-lefebvre.com/archives/257).
En fouillant un peu sur rFactorCentral, j’ai trouvé une version 2004 du circuit du Mans réalisé par Franck55 que je connais pour d’autres réalisations. Cette version n’est pas aussi magnifique que celles réalisées par VirtuaLM mais elle est tout de même très bien et le pilotage des voitures modernes y est agréable.
J’ai effectué quelques tests avec le Corvette C6-R en adaptant le setup définit par Soheil pour Dijon, j’obtenais une voiture qui paraissait impeccable. J’ai fait tourner quelques simulations de 24H00 avec le mod Enduracers sur ce tracé 2004 et, après quelques réglages (bien choisir les options graphiques si on veut éviter un plantage de rFactor), le verdict était favorable : nous avions là une combinaison qui était enfin jouable…

Ma femme était en vacances avec mes autres fils et tous allait revenir dimanche après-midi. Nous étions samedi midi avec Valentin (qui lui, était revenu plus tôt pour un stage de pré-rentrée) et nous primes la décision de nous lancer quasiment au dernier moment et avec vraiment un minimum de préparation… Mais c’était bel et bien le moment à saisir avant de basculer dans le rythme de la rentrée (où, forcément, Valentin sera beaucoup moins disponible). Le fait que ma femme était encore absente m’incitait aussi à nous lancer sans tarder dans « cette folie » (toujours ce souci de devoir gérer le TAF : taux d’acceptation féminin).

Donc, entrainement sommaire pour Valentin (qui, heureusement, connaissait déjà plus ou moins le tracé puisque ça faisait des mois que je lui ai fait essayer différentes combinaisons de façon sporadique en prévision du grand événement prévu ensemble mais qui tardait à se préciser…) et hop, on bascule dans le vrai truc sans plus tarder !
Nous utilisons le mod Enduracers en le limitant aux catégories GT1 et GT2 et avec 52 voitures sur la grille (51 adversaires IA gérés par rFactor donc). Je m’occupe de faire un temps lors des qualifications et, surprise, c’est la pôle !
La C6-R réglée par Soheil (j’ai juste retiré de l’appui pour favoriser la vitesse de pointe, indispensable au Mans) va vraiment bien avec les pneus les plus les plus tendres (extra soft).

Je prend le départ à 15H00 (à peu près synchro avec l’heure réelle) avec 100 litres d’essence et les pneus soft (pas les plus tendres mais juste après, je n’ai pas eu le temps de tester les différentes combinaisons de pneus avec le plein… Donc, je ne prend pas de risques et utilise ce que je connais déjà), en espérant qu’il vont tenir tout le relais (soit 12 ou 13 tours, ce qui fait autour de 50 minutes).
Avec Val, nous avons décidé de commencer par des relais simples (on change de pilote à chaque ravitaillement) avant de passer en relais doubles pour la nuit. Au début, tout se passe bien et nous sommes largement en tête avant le début de la soirée (avec plus ou moins 40 secondes d’avance sur le suivant, variable selon les moments). A ce moment-là, je dis à Val ce qu’il ne fallait pas dire : « je pense qu’on va gagner facilement si on ne déconne pas »… J’aurais mieux fait de me mordre la langue, oui !
Car c’est le Mans qui nous a mordu et en profondeur encore… C’est vers 20H30 que tout s’est détraqué. Je suis en train de diner tranquillement et là, je reçois un appel inquiet de Val via le walky-talkie (nous utilisions ce moyen pour rester en liaison permanente, comme ça celui qui n’est pas au volant peut aller se reposer dans la maison, celui qui roule peut l’appeler en cas de besoin à tout moment). Je me précipite et là Val m’interroge : « pourquoi est-ce qu’on est passé 12ème ? »… Aie, en effet, notre classement vient de se modifier dramatiquement : passer en quelques minutes de la seconde (on avait perdu la tête au grè des derniers ravitaillements mais on était toujours dans le coup) à la 12ème place, ça fait mal !
Explication simple : Val venait de couper la seconde chicane Ford (suite à une petite faute de pilotage, comme il me l’a avoué alors que je le pressais de questions pour comprendre notre classement) et le tour en question n’avait pas été compté par le logiciel… Avec un tour de moins, notre position s’en est ressenti immédiatement.

A partir de là, nous avons enchainé connerie sur connerie !
Lors de ce relais catastrophique, Val a également eu une touchette (splitter avant à changer, un arrêt assez long) et une pénalité pour ne pas avoir respecté le drapeau bleu. Cette pénalité a été l’occasion d’un autre moment de panique : Val m’appelle pour m’indiquer un signal qui s’affiche en haut à gauche de l’écran et qu’il ne comprend pas… Je lui explique qu’il s’agit d’une pénalité (et là, il me raconte l’épisode avec le drapeau bleu qu’il n’a pas vu tout de suite…). Mais on a pas mal cafouillé pour traiter cette pénalité comme il fallait : je demande d’abord à Val de s’arrêter aux stands alors qu’il s’agissait d’un « drive throught » (où il faut passer par la voie des stands mais sans s’arrêter à son emplacement).
Bref, cette mauvaise gestion nous coûte un tour de plus et nous nous retrouvons 13ème à deux tours du leader. De plus, comme nous avons abimé la Corvette avec quelques sorties de route de trop, la C6-R a pas mal perdu en vitesse de pointe et notre compétitivité aussi !
Avant cette série d’incidents, nous tournions sans problème en 4’08 » (j’avais même établi le record du tour en 4’04 ») et là, nous avions du mal à faire moins de 4’12 »…
Du coup, remonter s’avère trop difficile (lorsque nous attaquions pour refaire notre retard, cela finissait imanquablement dans le bac à sable au bout de quelques tours). En plus, nous sommes passés en double relais pour la période de nuit et j’ai également voulu que nous passions des pneus soft au gomme médium pour deux raisons :
– les pneus soft tenaient à peine un relais entier (on finissait avec tous les indicateurs dans le jaune),
– les gommes mediums devaient nous permettre de ne pas changer de pneus entre deux ravitaillement et ainsi d’optimiser notre temps au volant lors de relais doubles.

En fait, ça s’est avéré un mauvais choix. Certes, le ravitaillement qu’on effectuait au mileu de nos relais doubles était bien plus court mais la voiture était aussi bien moins stable qu’avec les soft et cela nous a causé pas mal de petites sorties de piste supplémentaires. De plus, les gommes médiums tenaient à peine le coup sur la distance de deux relais : là aussi nous finissions avec les indicateurs dans le jaune et même dans le rouge pour ce qui était de l’avant-gauche…

Tout cela combiné, notre vaillante course vers la victoire s’est vite transformée en lutte pour être à l’arrivée, collés que nous étions à cette 13ème place. La nuit a été difficile car nous avons évidemment peu dormi. Le principe du double relais permet d’avoir 1H20 devant soi mais c’est encore trop court pour s’endormir rapidement et dormir assez pour être reposé quand l’alarme sonne… Du coup, j’ai péniblement dormi 2 fois une heure et Val encore moins.
Et les doubles relais paraissaient bien longs au volant. Pour garder ma concentration, je parlais à haute voix, j’ai même compté le nombre de changements de rapport (57 sur un tour…) !
Faire les 24H00 avec un équipage de deux est bien plus difficile que de le faire à trois. Les relais s’enchainent plus souvent et les échanges avec votre équipier sont réduits pour ne pas le troubler pendant qu’il est au volant. Mais notre équipe s’est avérée remarquablement soudée : jamais nous n’avions le moindre mot de reproche l’un pour l’autre même au plus fort de nos nombreux incidents. Il fallait tenir et nous faisions ce qu’il fallait pour cela : rouler sans se poser de question encore et encore…

Car la tâche n’était pas facile. Non seulement nous n’avions plus les moyens de remonter mais, en plus, il fallait céder le passage aux leaders quand ils nous rejoignaient (après quelques pénalités supplémentaires à cause des drapeaux bleux, nous comprimes vites que doubler les voitures qui avaient des tours d’avance sur nous étaient interdits, même quand nous étions plus vite qu’elles !), très frustrants. Encore plus frustrants, le comportement des voitures de GT2 plus lentes qui elles, ne tenaient aucun compte des drapeaux bleux ou même nous jetaient au passage (c’est arrivé une paire de fois !). Gérer le trafic est une préoccupation permanente au Mans, surtout au coeur de la nuit quand la fatigue pèse sur vos épaules.
Mais nous avons réussi à passer à travers de la nuit et de ces pièges (en donnant pas mal de travail à nos mécanos qui ont changé de nombreuses pièces de carrossirie mais, heureusement, jamais nous n’avons été dans la situation redoutée ; ne pas pouvoir ramener les voiture aux stands). Au passage, je me suis aperçu que la transition jour-nuit est bien gérée sous rFactor mais pas le contraire : la transition nuit-jour (l’aube en fait) a eu lieu entre 3 et 4 heure du matin alors que cela devait plutôt arriver au moins une ou deux heures plus tard.

Dans la matinée, j’ai eu une alerte vraiment chaude : suite à une touchette avec une GT2 au Tertre Rouge, je dois rentrer aux stands avec la suspension avant droite de touchée… Je roule lentement car les indicateurs de températures de cette roue montent en flêche et, avec cette suspension tordue, la voiture est difficile à contrôler.
Mais, autre sujet d’inquiétude, c’est maintenant la température moteur qui grimpe vers des seuils dangereux… Vais-je serrer le moteur avant d’atteindre les stands ?
C’est que le chemin est long depuis le virage du Tertre Rouge (pratiquement les trois quarts du circuit)… Finalement, j’arrive aux stands avec une voiture où tous les indicateurs sont à la limite mais j’y suis. Je repars prudemment et la température moteur revient à la normale rapidement, ouf !
A un moment, nous franchissons le seuil des 200 tours et, peu après, on voit qu’il ne reste plus que huit heures de course… Hourra, on a fait le plus dur !
Pas si vite, c’est qu’il peut s’en passer encore pas mal en huit heures… Et, à ce stade, Val et moi avons mal partout : aux bras, aux doigts, aux yeux et même aux fesses !
Je prend une douche et pratique un auto-massage aux points sensibles (sauf pour les yeux) pour me soulager un peu. A ce moment-là, la route parait encore longue jusqu’à l’arrivée et c’est peut-être cela le plus dur : après avoir « digéré » la nuit, reste encore le dernier segment à avaler et celui-ci fait huit heures !

Avec le matin, nous sommes repassés en pneus soft et en relais simples. Du coup, avec l’habitude que nous avons désormais de la voiture et ces gommes plus tendres nos chronos descendent de nouveau autour des 4’10 », voire 4’09 » ou même 4’08 » sur les bons tours. Mais le spectacle des voitures arrêtées tout autour du circuit avec le moteur fumant nous incite à rouler prudemment lors de ces dernières heures. Ces abandons sur moteur cassé se produisent surtout lors de la dernière partie de la course et touchent principalement les Porsche GT2, un défaut du mod je trouve.

Plus que deux heures, on y croit !
Quelques abandons devant nous ont permis de regagner quelques places mais, de toutes les façons, nous ne roulons plus pour le résultat mais simplement pour avoir le plaisir de boucler cette épreuve. La magie du Mans s’est exercée sur nous à différents instants mais c’est vrai qu’il est difficile d’échapper à l’envoutement que projette ce circuit et cette longue course. Au niveau de l’ambiance, l’immersion est forte et s’y croirait presque par moment.
Mais il ne faut jamais oublier que tout peut arriver. A un moment, Val a oublié de rentrer aux stands alors que son relais était arrivé à son terme !
Du coup, il a été obligé de faire un tour supplémentaire alors qu’il ne restait que 7 litres dans le réservoir… On se voyait déjà abandonner sur panne d’essence (trop con) mais, heureusement, on roulant super doucement, c’est passé juste. Des pièges de ce goût là et d’autres, il y en a à la pelle. Terminer le Mans, c’est vraiment « passer entre les gouttes »…

Encore une heure, il faut tenir !
C’est le dernier relais et c’est moi qui vais le faire car notre planification a été un peu défaillante (faut dire que notre stand est désert : c’est juste Valentin et moi face à ce monument qu’est le Mans sur 24H00 !). Je propose à Val de reprendre le volant à un quart d’heure de la fin, histoire que ce soit lui qui passe la ligne mais il ne veut pas et me laisse rouler.
Mon souci est juste de rouler lors de ces dernières minutes fatidiques et je baisse le rythme de façon significative : il n’y a plus rien à gagner et tout à perdre donc, mollo.
Je passe la ligne à la dernière minute mais, mauvaise surprise, le drapeau à damiers ne s’affiche pas !
Il faut encore faire un tour de plus. Cette fois, je suis quasiment au ralentit car je n’ai plus beaucoup d’essence à bord. Mais « happy end », la voiture boucle son utilme tour (je reste dans l’aspi d’une Porsche pendant presque tout le tour pour économiser), c’est fait !
Avec Val, la joie est intense et si ma femme n’était pas rentrée entretemps, j’aurais été prendre une bouteille de champagne pour nous en arroser comme sur un podium (mais le TAF ne permettra pas cette fantaisie cette fois…).

Bilan : 8ème sur 52 au départ et 36 voitures à l’arrivée seulement. Nous avons perdu la main lors de nos incidents à répétition en début de soirée mais il n’est pas dit que nous aurions pu garder notre rythme tout au long de cette course. C’est vraiment dur à deux (à trois, c’est forcément plus confortable) mais l’expérience est géniale à vivre, conforme à ce que j’en attendais.
Valentin était aussi heureux, surtout d’avoir réussi à terminer ce qui était devenu notre objectif prioritaire. Physiquement, nous avons fini bien « déchiré » et il m’a fallu une bonne nuit de sommeil entre dimanche et lundi pour me sentir de nouveau moi-même.
On va le refaire (mais avec le mod CSGT quand la version 1970 du circuit du Mans sera finalisée) mais, cette fois, je vais vraiment essayer d’être en équipage à trois (voire à quatre) car c’est trop dur à deux… Pas de vidéo ni même de photo cette fois car on était trop occupé à deux pour en plus se filmer.

Voilà le témoignage personnel de mon fils Valentin (17 ans) :

L’épreuve des 24 heure du Mans, cette célèbre épreuve reconnue et bien populaire pour beaucoups de raisons est un challenge vraiment particulier que je qualifierais de magique.
En effet cette « magie » autour de cette course est bien connue et on réalise ce que c’est effectivement quand on boucle ces 24heures de course !
Pour ma part, je suis très content d’y être arrivé, à deux, avec mon père où une certaine complicitée nous à fait vivre cet évènement de façon très proche.
24 heure de course c’est beaucoup, on le sait; mais cela prend une autre dimension quand on les faits effectivement.

J’aime le sport auto, la course, la vitesse et la simulation s’en rapproche étonamment c’est pourquoi j’ai plaisir à piloter ces voitures de course sur le « SIM COM » de mon père.
J’ai un style particulier, et une philosophie qui m’est personnelle, cela semble logique, mais je vais vous en dire plus:
J’aime aller vite, je roule pour la course, je veux gagner, je veux battre les autres, réussir.
J’aime la baston, les bagarres en pelotons, remonter sur quelqu’un et le doubler, battre mes temps, exploser le reccord du tour, toujours faire mieux… bref vous l’avez compris je suis agressif
Oui, sauf que pour une épreuve de longue distance, une course d’endurance, être agressif et avoir le comportement ci-dessus n’est pas la meilleure idée si on veux avoir une chance de terminer la course.
J’ai donc du m’adapter aux circonstance qui sont qu’il faut jouer sur le long terme, l’endurance, la régularité, rester sur la piste et enchaîner les tours (assez rapidement).

Je n’ai pas beaucoup courus en endurance, je préfere gagner des courses de courte durée (maximum une heure) donc je ne suis pas très entrainé et ma philosophie ne correspond pas tellement.
Mon père a donc essayé de me faire comprendre que la course d’endurance, c’est tout à fait autre chose. Après des essais et de l’entrainement nous avons entrepris de faire les 12heures de Sebring, une bonne course qui m’avait l’air enrichissante.
Nous sommes bien partis et tout allait pour le mieux, quand après plus de 5heures de courses je perds mon attention une seconde en bout de ligne droite et je rate mon freinage pour aller exploser l’avant de ma voiture contre un mur de pneus !
J’étais très déçus car j’avais bien roulé avant cet accident du à une petite erreur de concentration. Cette fois au Mans j’étais décidé à ne pas reproduire cette même erreur.

Nous voilà donc partis, Dad et moi pour cette fameuse aventure !
Mon père prend le départ, effectue donc le premier relais avant de me passer la voiture pour que je roule 50minutes à mon tour.
La voiture ne me plaisait pas au départ, j’aime les voiture agressive qui ont du « punch » du répondant de l’accélération, de la vitesse et de l’agilité, un bolide de course quoi !
Cette corvette était plutôt lourde avec beaucoup de couple, le régime moteur ne montait pas haut dans les tours comme j’aime bien, mais elle était fiable et relativement facile à piloter, c’était le choix de Dad.
Allons voir ce qu’elle a dans le ventre cette petite.
Tours après tours je descend mon chrono, 4,10 à 4,09, jusqu’a 4,07 mais le reccord de Dad est de 4,04.
Bref, il faut rouler, c’est le mot d’ordre c’est être constant; pas besoin de faire le meilleur tour en course, contente-toi de ramener la voiture au stand pour le prochain relais.
Je fais quand même quelques petites erreurs, un petit tour dans le bac a gravier, dans l’herbe en sortie de courbe, un tout droit par-çi, un tête à queue par-là.

J’aime réaliser un tour rapide. Vous savez quand vous retardez vos gros freinage et que sa passe bien, que vous ré-accélérez fort, que vous restez à fond dans une courbe rapide, que vous maintenez un filet de gaz élevé dans la chicane, que vous avez de belle trajectoires. C’est à ces moment là que vous prenez un maximum de plaisir à piloter.
La satisfaction vient également quand vous avez réussi un relais sans faute, mais ça c’est rare dans mon cas, j’y arrive aproximativement et ça fait bien plaisir tout de même.
Car des erreurs j’en ai faite : rater le points de freinage au bout de la ligne droite pour entamer la chicane.
Je me jette au dernier moment sur les freins essaye d’enrouler la voiture dans le virage mais elle veut plutôt froller le mur de pneus dans le bac a gravier et frôler la correction.
S’accrocher avec des attardés, cela semble stupide mais c’est bien courant… En effet ces derniers ne font pas attention à vous qui vient les doubler en étant plus rapide évidement.
Quand vous les doublez en ligne droite tout va bien, mais quand vous rencontrez un groupe de trenardos dans une section du circuit avec beaucoups de virage où il est difficile de doubler, ce n’est pas la même histoire.
Ces rigolos d’attardés viennent vous percutez en fin de freinage alors que vous étiez largement devant, à croire qu’ils le font exprès, non c’est leurs manière d’aborder le virage il freine plus tôt mais arrive plus fort dans les virages lents, à nous de subir cela.

Venons-en aux drapeaux bleus, histoire marrante également.
Le drapeau bleu s’affiche en haut à gauche de l’écran. La première fois je ne l’ai pas vu tout de suite car le leader qui me revenait dessus était encore bien loin quand le drapeau s’est affiché.
Une fois le leader derrière moi j’ai ouvert la porte pour qu’il me dépasse, mais surprise j’avais une pénalité.
Oups, je me suis pourtant décalé pour le laissé passé, mais non, cela ne suffit pas, il faut ralentir dès qu’on voit le drapeau (qui apparaît de façon précoce) et ouvrir la porte pour que le leader te dépasse.
Pas de chance cela c’est reproduit alors que je doublais moi-même un attardé (qui lui ne ralentissait pas ni même se décalait pour moi) dans une ligne droite quand je vis qu’il y avait un drapeau bleu affiché car un leader nous remontait dessus effectivement. C’est bête mais j’ai pris une pénalité (drive through) car je n’ai pas ralentit en me décalant pour le laisser passer alors que j’était en pleine ligne droite en train de doubler quelqu’un, drôle vous avez dit ?

Des anecdotes comme celle-ci il y en a plein pendant cette course, genre les ombres sur le circuit qui bouge et cachent les repères de freinage et du « groove » ou le défaut d’éclairage du mode qui fait que l’on voit rien au delà de nos phares…
Pénalité pour vitesse exessive dans les stands, mauvaise gestion des paramètres de ravitaillement, où on ne change que les pneus avant lors d’un relais, ou bien on remet de l’essence alors que je venais juste pour réparer les dégats d’un gros accident qui avait abimé la voiture.
Oui, j’ai eu deux gros accidents, dont un que je cru fatal. On renconnais quand c’est mauvais car il y a des indicateurs rouge sur le tableau de bord. A ce moment là, il faut rentrer au stand pour réparer les dégats car de toutes façons la voiture est abimé et difficile à garder sur la piste.
Autre fait, quand je remonte sur un leader, je suis donc plus rapide je le passe, et quelques tours après je rencontre un attardé qui me ralentis, à ce moment là le leader me revient dessus et donc le drapeau bleu apparait avec les problèmes qui vont avec…
Il faut faire avec, c’est la loi du Mans.

Durant nos derniers relais, notre optique était de rouler avec une certaine régularité pour terminer cette course. Nous gagnions des places au fur et à mesure des abandons et problèmes divers que les autres rencontraient. Notre classement remontait donc jusqu’a le 8ème place, place à laquelle Dad a reçu le drapeau à damiers.

En clair c’était super, une expérience unique, magique, très riche, fascinante et complexe.
Mon père et moi étions fatigués, mais tellement content d’avoir terminé, réussit ce challenge, atteint notre objectif, bouclé cette course, ensemble en tant que coéquipers, père et fils, pilotes et passionnés.
Encore merci et Bravo Dad pour ce super moment partagé.
C’est fait maintenant, what’s next ?
En tous les cas on ne pourra pas nous l’enlever !

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Votre casserolle est-elle radioactive ?

Hélas, ce n’est pas une blague !

On est en train de s’apercevoir que la radioactivité est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. J’ai découvert cela en lisant un article sur l’expansion : Comment le recyclage de l’acier disperse de la radioactivité, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/comment-le-recyclage-de-l-acier-disperse-de-la-radioactivite_195646.html

Article complémentaire : Le périple du métal irradié, de la décharge au produit fini, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/le-periple-du-metal-irradie-de-la-decharge-au-produit-fini_195787.html

Voilà la logique de cette dispersion :

1. Des appareils ont besoin de sources radioactives

De l’uranium entre dans la fabrication de détecteurs de plomb, de fumée ou de paratonnerres, entre autres produits.

2. Ils sont jetés sans avoir été retraités

Abandonnées sans précaution dans des déchetteries, les sources radioactives deviennent « orphelines ».

3. Lors du concassage, la radioactivité se libère

Mélangés à de la ferraille pour être concassés puis broyés, des éléments hautement contaminés sont libérés.

4. De l’acier recyclé devient ainsi radioactif

Fondue avec d’autres métaux, la source radioactive contamine la production des aciéristes et leurs installations.

5. Des objets quotidiens se retrouvent contaminés

Les barres et rouleaux d’acier radioactifs entrent dans la fabrication d’objets de consommation courante.

Et voilà !

Tout cela, c’est ce que j’appelle « les mauvaises surprises du monde futur » (à conjuguer de plus en plus au présent !). On va également apprendre de « sales petits secrets » de ce goût-là dans le domaine chimique et biologique d’ici peu…

Cette histoire de dispersion des sources radioactives me fait penser à l’état de pollution des orbites qui a pris une proportion inquétantes, voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9bris_spatial et à http://www.courrierinternational.com/article/2009/02/19/l-exploitation-satellitaire-bientot-impossible

On aura l’air malin quand l’exploitation spatiale sera devenue vraiment difficile simplement parce qu’on a avait pas pensé à cet aspect…

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Test C6-R rFactor & GTR EVO par Soheil AYARI

Depuis que j’ai pu convaincre Soheil de la crédibilité des simulations suite à son test de iRacing relaté dans mon livre, je brûlais de le confronter à un bon mod de sa Corvette C6-R sur un circuit qu’il pratique habituellement.
J’ai renoncé à lui faire tester le mod de cette voiture réalisé par Team Players car leur Corvette me parait bien lente par rapport aux temps réalisés par Soheil. Si on prend Dijon Prenois comme circuit de base, Soheil y tourne en 1’14 » avec la Corvette alors que je reste loin (vraiment loin) de ce temps avec celle modélisée par Team Players… Ce qui me fait évidemment douter du réalisme de cette réalisation !
Avec Niels Heusinkveld, nous avions pour projet de créer une C6-R plus réaliste sur le plan des physiques et, pour cela, j’ai pu obtenir les vraies données de télémétrie de la voiture (toujours à Dijon) de la part de l’équipe Luc Alphand Aventures… Mais, avant même que « notre » voiture ne soit prête, j’ai pensé que la sortie du mod Enduracers offrait une belle occasion de voir les réactions de Soheil devant une C6-R virtuelle de bon niveau… Tout en profitant de l’occasion pour lui faire tester aussi la C6-R qui se trouve dans GTR-EVO, le tout sur le même tracé, restons sur Dijon que nous connaissons bien lui et moi.

Une fois Soheil présent chez moi (pas facile à coincer l’animal, j’ai du attendre mon tour pendant des semaines !), on commence tout de suite par la C6-R d’Enduracers sur le tracé de Dijon (la version GTL convertie pour rFactor).
Les premiers commentaires de Soheil vont pour le circuit qu’il estime très fidèle. En revanche, il est beaucoup plus critique en ce qui concerne la voiture qu’il trouve beaucoup trop survireuse. Bon, c’est un premier niveau de jugement… Voyons la suite. On passe tout de suite à GTR-EVO pour varier les plaisirs !
Dans le cadre de la simulation de SimBin, les commentaires de Soheil vont dans l’autre sens : « la voiture se comporte mieux mais le circuit, c’est pas ça… ». Bien que je le questionne à ce sujet, Soheil n’arrive pas à être précis dans sa critique du tracé : « le feeling est moins bon, je ne sais pas dire pourquoi… ».
« Les bruits du moteurs, c’est pas ça non plus, la version rFactor est plus fidèle », ajoute encore Soheil. Comme toujours, il veut voir les réglages pour voir comment la voiture réagit aux variations de setup qu’il veut appliquer tout de suite.
Et là, grosse déception en s’apercevant qu’on ne peut modifier la dureté des ressorts !
La crédibilité de GTR-EVO en prend un grand coup pour notre pilote qui souhaite alors revenir sur rFactor pour « améliorer la Corvette qui se comporte comme une savonnette »…

Une fois de retour sur Dijon avec le mod Enduracers, Soheil se lance dans les réglages de la C6-R et il ne fait pas dans la dentelle :
Soheil – bon, il y a trop de freins sur l’AR, c’est où ça ?
Alain – là, on est à 60/40…
Soheil – 60/40 ? C’est pas réaliste ! Nous, on roule avec 53/47 et si j’applique ça ici, il n’y aura plus moyen de la tenir au freinage… Non, leur répartition est déséquilibrée, mets-moi plus de freins sur l’avant stp…
Je passe la répartition à 70/30, Soheil refait quelques tours et est satisfait « voilà, ça freine correctement maintenant… Alors, voyons les ressorts… ». Tout y est passé : ressorts, différentiel, pression des pneus, aérodynamique, Soheil a modifié la voiture en faisant même les conversions de valeurs quand ça ne correspondait pas à ce qu’il avait en tête.
Et le résultat est bluffant : la C6-R réglée par Soheil était transfigurée. Alors qu’il tournait en 1’24 » au début des tests, il arrivait à aligner des chronos en 1’18 » une fois la voiture adaptée à ce qu’il avait en tête. Tout content d’avoir réussit à dompter la C6-R, il me demanda de l’essayer pour voir ce que j’arrivais à en faire. Je tournais presque aussitôt en 1’16 »… Commentaire de Soheil : « ah oui, tu es vachement plus agressif que nous en fait… Nous on peut pas se permettre de piloter comme cela pour de vrai ».
Conclusion du pilote : la C6-R du mod Enduracers est vraiment réaliste, les réactions sont fidèles mais le setup de base est à la rue complet (c’est pas moi qui le dit, c’est Soheil…). Un bémol tout de même : avec la C6-R à Dijon, Soheil a l’habitude de mordre franchement sur le vibreur intérieur du gauche qui suit l’épingle et ça, ça ne passait ni sur rFactor, ni sur GTR-EVO (un peu mieux toutefois sur ce dernier). Même en jouant sur les ressorts et l’amortissement, rien à faire pour encaisser correctement ce vibreur… J’ai alors suggéré qu’il n’était pas reproduit fidèlement sur ce tracé mais Soheil a écarté l’idée « non, en vrai aussi il est assez haut mais on peut le prendre quand même alors que sur ton truc, la voiture rebondit trop pour que ça soit jouable ».
En revanche, Soheil a identifié un défaut du circuit qui n’existe pas sur le vrai tracé : à la sortie de l’épingle, il y a une bosse et un creux qui sont bien trop accentués (surtout le creux) par rapport à la réalité.

Globalement, Soheil a trouvé que le mod Enduracers sur rFactor représentait un combinaison tout à fait intéressante. Mon projet de lui construire un simulateur pour la saison 2010 commence à prendre de la crédibilité… Reste à savoir quelle voiture Soheil va choisir lors de la saison prochaine car le passage au GT3 change tout… La Corvette ne sera pas forcément un bon choix, tout est possible (Audi R8, Lambo, autre ?).

Nous avons terminé la journée par l’autre objectif de Soheil en venant tourner sur mon SimCom : apprendre le tracé de Road Atlanta en vue de l’épreuve du Petit Le Mans à laquelle Soheil va sans doute participer.
Là, nous avons basculé sur iRacing et j’ai mis Soheil sur ce circuit au volant d’une Riley Daytona Prototype. Tout de suite, Soheil a été stupéfait par le rendu du tracé : « wow, c’est encore bien mieux que sur rFactor ! ». L’apprentissage du tracé était nécessaire car Road Atlanta, c’est pas de la tarte : ça monte, ça descend, les virages sont souvent en aveugle et les murs ne sont jamais loin !
Bref, cette découverte sera autant de gagné pour Soheil quand il débarquera à Braselton pour cette épreuve d’endurance…

Edit : pour ceux que ça intéressent, j’ai mis le setup de Soheil pour la C6-R de Enduracers (rFactor) ici => http://www.mediafire.com/?24zyjmnny5y

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L’avenir de la guerre ?

Lu ce matin sur Slate.fr :

Le site defensetech.org propose une vidéo d’une salle de commandement de drones Predator (voir à http://www.defensetech.org/archives/004992.html), ces engins volants télécommandés notamment utilisés par l’armée américaine contre les dirigeants d’Al-Qaïda au Pakistan.

«La vidéo est à la fois fascinante et dérangeante, note l’auteur du billet. La possibilité pour les opérateurs de distinguer les cibles, de se coordonner avec les contrôleurs sur place et de parler avec les guetteurs au sol est tout simplement surréelle et un vrai témoignage des capacités techniques et d’adaptation des Etats-Unis.»

Mais la vidéo donne aussi une idée du «cynisme avec lequel le pilote délivre ses attaques mortelles.» Car si un pilote qui revient à la base après une mission a une certaine idée de l’impact de l’attaque qu’il vient mener, les pilotes à distance des drones ne ressentent sans doute pas le poids des personnes qu’ils tuent de la même manière. «Il s’agit clairement de l’avenir de la guerre aérienne. Mais cela va poser de nombreuses questions éthiques dans les années à venir», conclut le site.

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