Un nouveau projet en cours : un livre sur le SimRacing

Le SimRacing, vous commencez à savoir ce que c’est si vous lisez ce blog (SimRacing : simulation de courses automobiles). Je viens de signer un contrat avec Pearson (www.pearson.fr) pour publier un titre sur ce sujet.

Voici quelle sera la structure de cet ouvrage :

Partie I – Découverte du SimRacing
1 – Définition, origine et caractéristiques…
# Introduction à la simulation automobile et ses spécificités.
2 – Paysage de l’offre actuelle : les simulations les plus populaires
# Présentation des simulateurs actuels et des modes indispensables
3 – Les ligues : le SimRacing organisé en communautés
# Les principales communautés. Pourquoi est-il indispensable d’y adhérer
4 – Différentes façons de vivre sa passion : le modding et l’organisation
# Deux approches liées au SimRacing. Quelques conseils de modding et d’organisation d’événements
5 – Suivre l’actualité et l’évolution du domaine : les sites et les forums incontournables (en plus de celui de votre ligue)
# Conclusion première partie : la grande diversité et du SimRacing et quelles sont ses voies d’évolution…
Partie II – Culture du sport automobile : la philosophie des réglages
1 – Voiture de ville – voiture de course : une approche différente des réglages (pneu, frein…)
2 – Méthodologie des réglages : dans quel ordre ?
3 – Quels réglages selon les situations
# en qualifications
# en course
# selon le type de circuit
# selon le type de voiture
Partie III – Devenir compétitif
1 – Les différents types de joueurs – c’est quoi un « alien » ?
2 – Méthodologie pour progresser
Choisir sa catégorie et son championnat : éviter de se disperser
S’entrainer et atteindre le niveau requis : se fixer un objectif rationnel
3 – Travailler la mise au point : comprendre les réglages, utiliser la télémétrie
4 – Aspects tactiques – gestion du pilotage
Aller vite sur un tour et aller vite en course : pas exactement la même chose…
Obtenir des résultats : savoir gérer les événements
5 – Progresser grâce à la communauté : conseils et réglages, votre ligue est là pour ça !
6 – Les témoignages des meilleurs : des avis validés par l’expérience
7 – Les incidents de course : discipline de ligues ou « safety rating », des approches différentes
8- La triche et les tricheurs : quelques cas exceptionnels

Je vais m’appuyer largement sur la communauté et les témoignages des spécialistes. Si vous avez envie de participer, à m’envoyer des témoignages, n’hésitez surtout pas !

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Retour sur ODLCH.fr

Déjà 17 articles de publiés sur « l’observatoire de la connerie humaine »… Oui, il s’agit de vidéos glanées ça et là (surtout Youtube en fait) et, bien sûr, on y retrouve -entre autres- la série des « régis est un con » mais pas seulement car la connerie humaine s’exprime avec une formidable diversité !

Je vous encourage à y faire un tour bien entendu mais pas seulement : suggérez-moi des vidéos ou des articles qui illustrent ce vaste sujet. Une précision : il vaut mieux que ces « illustrations » soient drôles car ODLCH est orienté humour (la connerie humaine est déjà assez pénible à supporter alors, pour une fois, qu’elle nous fasse rire !).

Merci d’avance. www.ODLCH.fr

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Une collection de photos « incroyables »

Voici un PDF qui regroupe quelques photos belles, suprenantes ou même « incroyables »…
Elles sont issues d’un powerpoint qui circule sur le Net. Pour vous, je l’ai converti en PDF et j’ai viré celles que je trouvais de « mauvais goût » (il y en a toujours dans ce genre de compilation…), enjoy!

_photosincredibles_ 

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Observatoire de la connerie humaine : odlch.fr

Suite à un échange avec mes fils, j’ai eu l’idée de créer un nouveau blog (oui, encore un !) : l’observatoire de la connerie humaine (vaste programme !)… Déjà visible à www.odlch.fr.

Cette fois, il ne s’agit pas de pourfendre les cons et leurs conneries insondables mais plutôt d’en rire : certaines vidéos qui illustrent l’infinie connerie humaine sont vraiment drôle et j’ai pensé les rassembler à travers cette modeste initiative…

Donc, si vous connaissez des vidéos qui méritent de se retrouver postées sur ODLCH.fr, faites-moi signe !

Bien entendu, ça ne se limite pas à l’irresistibles série des « Régis » ni aux autres moins connus : tout ce qui illustre la diversité de la connerie humaine (sous un angle humoristique de préférence) est le bienvenu.

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Mise en page d’un livre : une expérience éprouvante

Je participe activement à un projet initié par mon épouse : un livre sur l’école à la maison.
« L’école à la maison » est un concept assez neuf en France et peu répandu (même si c’est en croissance dernièrement). Nous avons pratiqué « l’instruction en famille » (l’autre nom pour « école à la maison ») depuis 10 ans et ma femme tenait un blog de nos expériences quotidiennes menées avec nos fils.
C’est le contenu issu de ce blog que nous avons repris pour faire ce livre.

L’auteur de ce livre, c’est ma femme mais, comme pour son précédent ouvrage (La Pédagogie Montessori Illustrée) j’ai participé un peu au niveau de l’articulation du contenu. Cette fois, je suis allé plus loin dans mon implication car je me suis également occupé de la mise en page. Oui, car comme pour « La Pédagogie Montessori Illustrée », nous allons d’abord diffuser cet ouvrage en auto-édition (la seconde édition de « La Pédagogie Montessori Illustrée » a été reprise par un éditeur traditionnel).

L’auto-édition est aujourd’hui bien plus accessible qu’il y a quelques années. J’ai déjà diffusé « Racing » en auto-édition et on commence à avoir un peu de recul sur cette pratique. Pour notre livre actuel (dont le titre sera « 365 jours d’école à la maison », voir à www.ecolealamaison.org), l’ambition en terme de mise en page était élevée puisque le livre est abondamment illustré : plusieurs centaines de photos sont présentes dans les pages  de « 365 jours d’école à la maison ».

Cela n’a pas été facile car j’ai du faire face à la complexité de la mise en page lorsqu’on veut que les images soit partie intégrante du contenu et non rejettées dans un cahier central comme cela se pratique souvent dans les livres de type biographie par exemple. Là, il s’agissait de caler le texte autour de 2 voire 3 photos par page et cela était long et difficile.
Long parce que l’ouvrage fait presque 200 pages (196 exactement) et difficile parce qu’une modification au milieu d’un chapitre oblige à reprendre tout le calage du chapitre à partir du changement… Long et pénible !
Cela ma pris un bon mois alors que je pensais initialement boucler cela en deux semaines.

C’est Frédéric Box (www.profilbox.com) qui s’occupe de la couverture et il ne nous reste plus qu’à trouver un imprimeur compétitif et, bien sûr, à vendre le livre !

Quelques morceaux choisis du livre pour vous donner une idée… Ci-dessous, un ensemble de photos d’écrans (46) de la version de travail (prise courant janvier 2009).

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Sort du piqué !

Une vidéo que j’avais vu il y a quelques mois mais sur un site où on ne peut la partager… La voilà enfin sur YouTube. Je vous laisse apprécier la voix paniquée du navigateur !

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Web 2.0, fin de partie et suite

Je ne suis pas le seul à ressentir une certaine « web 2.0 fatigue » : ses leaders se perdent en vaines disputent (voir la polémique entre Loic Le Meur et Michael Arrington à http://fr.techcrunch.com/2008/12/14/fr-baston-de-bloggeurs/) ou disent haut et fort qu’ils sont dégoûtés (voir Chappaz et le dernier billet de son blog à http://www.kelblog.com/2008/12/tout-envoyer-promener.html).
Bref, ça sent la fin de partie. Il faut dire qu’on a eu une déferlante très importante de services pendant ces dernières années, certains très utiles et bien réalisés, d’autres moins. On se rend bien compte que cette vague du Web 2.0 ne va pas laisser que des souvenirs impérissables à quelques exceptions près.

Il faut dire qu’il faut du temps avant de digérer vraiment des nouveaux services qui induisent de nouveaux usages. Le web 2.0 a d’abord provoqué beaucoup de consommation de temps : temps passé à découvrir ces nouveaux services et temps passé à les utiliser. Car ces nouveaux services et usages sont très chronophages.
Gérer son identité numérique, ça prend du temps, tenir un blog, ça prend du temps et ainsi de suite. Or, on s’aperçoit vite que dans notre société d’abondance, in fine, le temps, c’est ce qu’on a le moins !

Je me suis rendu compte qu’on était en train de vivre un tournant quand mon fils ainé m’a annoncé qu’il avait supprimé MSN de son Mac : « ça prend trop de temps ce truc » explique-t-il. Voilà une geste que je n’attendais pas de sa part vu combien il était accro au chat, comme ses frères et ses copains.
Que finalement, il décide que l’email permettait aussi d’échanger sans consommer autant de temps que le chat (alors qu’auparavant l’email était tout juste bon pour des « vieux » comme moi…) me semblait être un signe qu’on était effectivement en train de tourner une page et que tous ces services étaient en train de perdre au moins une partie de leur magie…

Je ne suis pas en train de vous prédire que l’Internet va s’enfoncer dans une crise comparable à ce qu’on a vécu en 2002 et que l’innovation sa s’éteindre ou même se mettre en pause. Simplement, on va se rendre compte que le cours de l’évolution du web est déjà « passé à autre chose »…
Et cet « autre chose », c’est quoi selon toi ?

Eh bien, il suffit de regarder les tendances fondamentales que ces dernières années nous ont enseigné :
1- les gens aiment échanger entre eux.
2- les gens aiment créer du contenu quand c’est facile à faire (attention, l’aspect « facile à faire » est vraiment important ici… Car quand c’est trop compliqué, les gens zappent).
3- les gens aiment que ce contenu soit « personnalisé » (comprendre, porte sur eux).
4- les gens aiment que ce contenu puisse être vu par leurs amis.

Donc, à partir de là, il est facile d’en déduire que le « user generated content » ne va pas faiblir et va même au contraire s’étendre puisqu’on a déjà les sites qui permettent de publier et de diffuser ces contenus (Youtube et Facebook par exemple), il ne manque plus que les sites qui permettent de réaliser facilement ces contenus. Et c’est justement ce qui est en train d’arriver.

Un exemple : JibJab. Ce site était déjà connu pour diffuser des petites animations humoristiques comme le très réussi « This land is my land » que vous pouvez revoir ci-dessous :

Eh bien Jibjba met désormais l’accent sur la possibilité de créer des petites animations où ce sont VOS photos qui vont illustrer les personnages. Comme dans la séquence des luttins qui dansent qui a été réalisée par ma femme et que j’ai ensuite intégré dans cette vidéo :

Oui, je pense vraiment que c’est là une des voies d’évolution du Web après la frénésie du Web 2.0 et tant mieux.

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Un peu de « iRacing fatigue » !

Un peu de « iRacing fatigue » !

Depuis quelques semaines, j’ai un sentiment croissant de frustration vis-à-vis de iRacing…
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause la qualité de cette simulation que j’ai largement commenté dans ces pages. Simplement, il s’avère que le système de « safety rating » n’est hélas pas suffisant pour assurer des courses propres.
C’est avec un certain recul que j’en suis arrivé à cette conclusion. Finalement, tous ceux qui mettaient en avant le système des ligues avaient sans doute raison : actuellement, je ne vois pas de meilleur moyen d’arriver à « policer » un peu mieux ces courses.

Je m’explique : le SR est un système simple… Soit vous arrivez à faire une course avec le moins d’incidents possible et votre rating s’améliore, soit vous cumulez trop d’incidents (le « trop » est aussi fonction du nombre de tours parcourus et même du nombre de virages franchis « proprement ») et votre rating se détériore. Sur le principe, rien à dire, c’est parfait en théorie. Mais comme le dit si bien JL Gassée « je veux aller habiter en théorie car tout marche parfaitement en théorie ! »…
En pratique, les choses se gâtent un peu. Il faut mettre de côté les incidents qui sont de votre fait : vous avez pris un trajectoire trop large et vous mettez une roue dans l’herbe, hop, un point de moins. Cette roue dans l’herbe se transforme en sortie de route, perte de contrôle, deux points de moins. Cette perte de contrôle se termine dans le rail, contact, 3 points de moins… Eh oui, dura lex, sed lex !
On le comprend assez vite : il faut rouler propre et chercher à assurer car les erreurs se payent cash et tout de suite.

Là où ça ne va plus, ce sont les 4 points qu’on vous retire lors d’un contact avec un concurrent. 4 points, c’est la plus haute sanction et c’est normal puisqu’un contact avec un adversaire est aussi la faute la plus grave. Donc, je trouve normal d’être sanctionné quand je suis trop optimiste et que je vais percuter au freinage celui qui était devant moi (et qui n’y était pour rien, le pauvre !) mais je n’arrive pas à avaler que la sanction s’applique aussi quand je suis la victime de ce type d’erreurs !
Ce problème est connu et il est débattu à longueur de forum sans que personne ne puisse vraiment trouver une solution car il n’y en a pas. En effet, c’est déjà assez difficile, pour des juges humains, de déterminer qui est le responsable dans le cadre d’un « incident de course » alors inutile de le demander aujourd’hui à un logiciel… Restons raisonnable.
Et même, le parti-pris des concepteurs de iRacing de sanctionner toutes les partis peut se défendre dans bien des cas : ce n’est pas parce que vous êtes touché à l’arrière que vous êtes forcément la victime… Dans bien des cas, ça peut-être vous le responsable !
Imaginons que vous retournez en piste sans précaution après une sortie de route, coupant la trajectoire de celui qui arrive alors et vous accroche… Clairement, c’est celui qui est percuté qui est en tort là. Autre exemple : un pilote vous rattrape (il est nettement plus rapide que vous) et vous attaque au freinage… Vous résistez en fermant la porte… L’accrochage qui s’en-suit est alors évidemment de VOTRE faute.
Donc, dans tous ces cas, il est normal d’être sanctionné.

Mais quand vous en êtes à la énième course où un sagoin vous sort sans vergogne (que ce soit en oval à Daytona ou en routier en Skip Barber), vient un moment où vous avez marre… Marre de ces courses ruinées par le mauvais comportement d’adversaires indélicats et marre de voir le SR dégringoler alors que vous vous efforcez de rester propre.

Bref, j’en suis là sur iRacing et je crois que je faire un break pendant quelques semaines pour évacuer cette frustration. C’est dommage parce que, par ailleurs, cette simulation permet de vivre des moments vraiment uniques !
Il y a deux semaines, j’ai eu l’occasion de disputer une course géniale au Loews en Silverado où j’ai terminé 4ème après avoir été dans le paquet de tête pratiquement tout le long (mais je n’ai pas aussi bien géré les derniers tours que les 3 autres vautours qui ont su rester devant moi !). Normallement, des courses comme ça compense bien des gâchis mais là, j’avoue, je sature un peu.

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Bilan saison 2008 en SimRacing

C’est l’heure des bilans et je me suis penché sur ma saison 2008 de Simracing. J’avais décidé de me consacrer principalement au championnat Master Series qui se courrait sur GP79/Rfactor et le bilan est à la hauteur de mon investissement : sur 15 courses disputées (je suis l’un de ceux qui a été au départ de toutes les manches… l’assiduité, ça aide un peu quand on vise une bonne place finale !), j’ai terminé onze fois, avec une victoire, six podiums et une pole-position (jai loupé de peu d’avoir le meilleur tour en course à Monza…).

Du coup, j’ai terminé second au classement « master cup » (voir à http://1979gpmasters.forum-actif.net/resultats-et-classements-results-and-standings-f4/classement-masters-cup-t39.htm) et 3ème au classement « 79 trophy ». Cerise sur le gateau, on a également enlevé le classement par équipe (Ligier) dans le classement « 79 trophy » (pour un point !) alors qu’on s’est contenté de la seconde place dans le classement « Master Cup »…

Bref, tout ça considéré, c’est pas mal. 

Toujours sur le mod GP79, j’ai fait quelques courses avec la « Legends League » qui regroupe beaucoup de monde et j’ai pu accrocher quelques bonnes performances comme second à la manche courru au Mans et 7ème pour la course de Paques à Monaco (oui, 7ème ça parait pas formidable mais l’opposition était nombreuse et très relevée…).

J’ai également participé au championnat GP79 organisé par la FFSCA mais ce championnat a beaucoup souffert du manque de participants et je n’y suis donc pas resté jusqu’au bout.

A partir du mois de mai, j’ai commencé ma progression au sein du système iRacing et j’en suis aujourd’hui à la licence C (une victoire en Mazda et quelques « top 5 » dans les autres catégories). Mais là, je ressens une petite lassitude de iRacing que je vais traiter dans une chronique à part…

Pour la saison prochaine, je vais remettre en ça sur GP79 en participant à la suite du Master Series qui est devenue une vraie ligue : Historic SimRacing Organisation (voir à http://historicsimracing.ace.st/).

Avec HSO, je vais participer au championnat GP79 (15 manches en 100% de distance, 100% de dégats) mais aussi au championnat Procar (des BMW M1 en lever de rideau des épreuves européennes) ainsi qu’au championnat Aurora (une mod dérivé de GP79 et un championnat qui se dispute principalement sur des circuits britaniques). C’est là tout mon programme sur Rfactor (et c’est déjà pas mal !).

Je vais continuer sur iRacing mais en sélectionnant plus mes participations pour ne faire que les courses sur les voitures qui me plaisent.

En marge de mes courses, j’ai également lancé un projet de mod (sur la Ferrari 312B de 1970, voir à http://rfactorcentral.com/detail.cfm?ID=Ferrari%20312B%20F1%2D1970). Là, le projet est un peu dormant mais je compte bien le relancer d’ici peu…

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Allez, avouez, vous aussi vous détestez Noël !

Aujourd’hui, je vous propose une chronique que j’avais rédigé en décembre 2001 sur mon ancien blog. Je viens de la relire et je n’ai pas envie d’en changer un seul mot !

Bien entendu, quelques éléments ont évolué entretemps (ex : je ne fait plus mes courses au « supermarché du coin » depuis que je ne vais plus qu’au biocop de Drumettaz mais bon, c’est un détail… ou le cas des chiens Sony qui date un peu aussi) mais le sens général reste parfaitement valable et bien adapté à cette période déprimante…

Mercredi 19 décembre 2001 – La terrible vérité sur les fêtes de Noël.

Allez, avouez, vous aussi vous détestez Noël !

 

Et allez, nous entrons dans l’horrible période des « fêtes de fin d’année » avec tout son cortège de comportements absurdes et stéréotypés qui s’ensuit.

Soyons clair, je déteste Noël et cette obligation de faire la fête sur commande. Pour moi, un réveillon réussi, c’est une soupe, un yaourt et au lit à 9h30 !

Certaines années (hélas déjà trop lointaines), je suis parvenu à convaincre ma femme d’agir ainsi et  là, c’était le bonheur. Mais, avec les enfants, je dois dire que c’est de plus en plus difficile de faire l’impasse sur ce rendez-vous incontournable.

Alors quoi, serais-je donc le plus repoussant des rabat-joie pour ainsi tourner le dos résolument à cette période de réjouissance populaire ?

Je ne crois pas et je dois dire que je suis vraiment étonné qu’il y ait aussi peu de gens qui fassent comme moi (ou qui osent le mettre en avant…). Car enfin, trouvez-vous vraiment « festif » de  devoir acheter des cadeaux à vos proches à date fixe ?

Trouvez-vous  judicieux de devoir submerger nos chères têtes blondes de jouets qui vont être cassés dans l’heure qui suit ou oubliés les semaines suivantes (et s’en iront ainsi rejoindre les quelques centaines d’autres qui dorment à la cave) ?

Ne trouvez-vous pas affligeant ces tombereaux d’hypocrisie qui se déversent à cette occasion, tous ces beaux sentiments qui s’expriment uniquement parce « c’est Noël et c’est le jour où tout le  monde doit être heureux » ?

Trouvez-vous  intelligent de ratiboiser des millions de sapins qui vont inéluctablement perdre leurs aiguilles sur nos parquets ?

Trouvez-vous  sain et appétissant de se gaver de mets tels que (retenez-vous de vomir, c’est une chronique propre ici !) huîtres, foie gras, dindes farcies et autres buches glacées (je me suis retenue d’écrire « beurk » derrière chaque met car, dois-je le préciser, cette simple énumération m’écoeure complétement…) ?

Ne voyez-vous  pas que les petits personnages plantés dans l’infecte buche glacée synthétique ressemblent trait pour trait aux nains de jardins que les plus lobotomisés de nos concitoyens parsèment sur leurs pelouses (au passager, j’en profite pour exprimer ma profonde sympathie à tous ceux qui dérobent ces nains de jardins, voilà de « l’action directe moderne » bien placée) ?

A propos de buches glacées synthétiques, cette semaine, vision d’horreur au supermarché où je fais mes courses habituelles :  le rayon surgelés a été replacé par des congélateurs débordants de centaines de buches glacées, toutes plus colorées et synthétiques les unes que les autres… Souriez, c’est la fête !

La seule chose que je trouve réjouissante avec Noël c’est de voir comment l’église catholique a complétement perdu le contrôle de cet événement et son impuissance à en faire encore une fête religieuse…

Mais le plus terrible avec Noël, je l’ai entendu hier lors d’un micro-troittoir diffusé sur France-Inter à propos des chiens électroniques (cette nouvelle vague de jouets inventé par Sony, des sortes de Furby mais qui bougent et qui aboient !). On y entendait des mères de famille qui vantaient le côté pratique de ce type de jouet en les comparants à de « vrais » chiens !

Mais jusqu’où est-on tombé dans cet enfer moderne pour que des gens normaux (?) puissent ainsi admettre et proférer une comparaison aussi absurde ?

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Plus de sac plastique mais des téléphones… Jetables ?

A l’heure où les sacs plastiques ne sont plus distribués dans les grandes surfaces (une bonne mesure), voilà qu’on continue à faire n’importe quoi dans d’autres domaines… Voyez l’article Bic Phone : 100.000 téléphones « jetables » dans la nature qui vient de paraitre sur GreenIT.

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Connerie humaine, un nouveau record du monde ?

Le record du monde de la connerie humaine est sans cesse pulvérisé !

Il y a même un site dédié à suivre les meilleures « performances » dans ce domaine et c’est le fameux « Darwin Awards » (lire aussi la présentation de ce site utile par wikipedia). Ce que je vous propose aujourd’hui est de ce niveau, jugez plutôt (trouvé sur le site de JP Petit) : à la terrasse d’un café un ressortissant du Moyen-Orient sortir un pistolet 9 mm devant des enfants, à l’occasion d’un mariage (fond sonore musical). Il tire un coup en l’air, la tend à son fils en bas âge. Celui-ci appuie aussitôt sur la détente et atteint son père en plein ventre. La vidéo s’interromp alors.

C’est-y pas beautifull ?

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Baisse du niveau, une preuve de plus…

Un article publié sur TechCrunch France qui me parait tout à fait significatif : Le Top 10 des recherches 2008 de Yahoo France…Ca vole haut là aussi

Extrait :

(…) Le top 10 des recherches de Yahoo France? Voici le résultat global

1. Secret Story
2. Olympique de Marseille
3. Plus belle la vie
4. Paris Saint Germain
5. Star Academy
6. Rihanna
7. Barack Obama
8. Nouvelle Star
9. Carla Bruni
10. Akon

Donc dans le top 10, 3 shows de télé réalités, 2 pop stars et 2 Clubs de foot. On notera aussi la présence de Barack Obama qui est l’homme politique qui intéresse le plus les français (plus que nos propres hommes poltiques.). Désolé pour les supporters du PSG, l’OM arrive en tête. Si on regarde dans les classements thématiques, l’iPhone arrive en tête des gadgets, devant Barbie et la Wii. Après Obama on trouve Rachida Dati et notre président. Côté people: Carla Bruni arrive en tête devant Michael Jackson et Paris Hilton.

Ce résultat est significatif de ce qui motive les masses : rien que des sujets futiles (à part Obama et encore) où la beauferie (football) se dispute à la bêtise crasse (télé-réalité). Ce n’est pas pour autant propre à la France : les résultats ailleurs dans le monde sont tout autant affligeants, rassurez-vous !

Voilà encore une preuve, s’il en était besoin, que le niveau (culturel, intellectuelle) baisse de plus en plus. L’Internet n’a pas apporté d’amélioration à ce niveau (contrairement à toutes les prévisions utopiques qu’on pouvait lire il n’y a pas si longtemps genre « la connaissance à portée de tous »…).

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Etes-vous fasciste ?

Oui, la question paraît abrupte posée ainsi… Pourtant, quand on ne respecte pas les codes du politiquement correct, on est vite traité d’ultralibéral, voire de fasciste.

La vérité, c’est que tous ces gauchos sont souvent des tartuffes : impeccables intellectuellement en apparence mais fourbes et hypocrites dans le fond. Avec eux, impossible de critiquer la démocratie, même quand elle présente des failles, interdit de critiquer les peuples et les masses (même quand c’est justifié) et ainsi de suite…

Voici une petite vidéo qui démontre que je ne suis pas la seul à penser ainsi (merci à Laurent P. qui a déjà eu à faire avec les tartuffes de la « Ligue des Droits de l’Homme » et qui donc connait bien le sujet…).

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Une illustration du monde d’aujourd’hui à travers un documentaire…

Hier soir, sur Arte, il y avait un documentaire tout à fait intéressant : Mâles en péril
Un documentaire de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (ARTE France/Point du Jour, 2008)

Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre. Dans « Mâles en péril », le documentaire qu’ils ont réalisé, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade livrent une enquête édifiante sur ces phénomènes inquiétants. Une véritable investigation scientifique qui met au jour de bien troublantes questions…

Et c’était très bien fait, convaincant, effrayant même.

Mais, même si le sujet est grave, le plus important n’était pas dans la menace sur la fertilité… Le message était plus subtil. Il s’agissait surtout d’habituer les masses au fait qu’elles vivent désormais dans un monde empoisonné et que, forcément, ce n’est pas sans conséquences (il y a toujours un prix à payer n’est-ce pas ?).

Ce n’est pas la première fois qu’on a ainsi droit à un documentaire plein de révélations stupéfiantes. Et ceux qui autorisent (et même favorisent) la publication/diffusion de ces révélations savent très bien ce qu’ils font : ils n’ont nullement à craindre un soulévement des peuples outrés par le traitement inique qui leur est fait !

Non, une révolte (justifiée) n’est pas plus à redouter qu’une révolution de type « grand soir » car les seules choses qui préoccupent les masses sont :
– qu’est-ce qui y a ce soir à la télé (sauf sur Arte, of course !) ?
– a-t-on encore un peu d’argent pour s’acheter des fringues « à la mode » lors des prochaines soldes ou pour partir en vacances de ski (désormais quasi-obligatoires) ?

Et cet abrutissement -volontaire !- est la norme depuis une vingtaine d’année. Mais, les penseurs de la techno-structure n’oublient pas la nécessité de distiller la vérité par petites gouttes de temps en temps, comme un médicament homéopatique : un documentaire sur une chaine de faible écoute tous les six mois, ça suffira largement pour diffuser la terrible vérité. C’est le principe de la grenouille et de l’eau bouillante :

« quand on jette une grenouille dans l’eau bouillante elle saute de la casserolle d’un bond, si on met la grenouille dans l’eau froide et qu’on allume le feu dessous la casserolle elle y reste jusqu’à ce qu’elle cuise ».

Dormez tranquilles braves gens…

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Diplome iRacing : ça c’est du marketing !

Je viens de recevoir une petite surprise… Un diplome iRacing suite à ma victoire sur Formule Mazda à Road America !

Hello,

Congratulations on getting that first win. Hopefully it will be the first of many (perhaps it already is!)

Please take a look at the certificate, if you see any problems with it or see something you would like changed, please let me know by emailing awards@iracing.com. It is a partly automated process, so it is possible changes may be required.

If you are waiting on the certificate for your first oval win, please give a little more time for that to arrive.

Regards,

Tim Wheatley

ça peut paraitre un peu ridicule mais en fait, c’est assez bien joué de leur part je trouve : ça fait plaisir et c’est une façon pas plus bête qu’une autre de « marquer le coup »…

Voici le récit rapide de cette course déposé sur le forum de la FFSCA le 2/11/2008 :

Première course officielle avec la Mazda (j’ai merdé dans une course où l’on était que 4 en début d’apm) et… Première victoire !!
(j’avais déjà gagné deux courses en oval avec la Legends mais des manches non-officielles car le quota n’était pas remplit…)

Incroyable, quelle course !
Je pars en fond de grille (pas de qualifs) et je commence mal : 2 spin lors des 2 premiers tours. Le temps de me calmer et je suis 8ème (car il y eu d’autres vracs aussi).
Une fois que j’arrive à tourner régulièrement en 2.09, je m’aperçois (à ma grande surprise) que je remonte sur ceux qui sont devant. Incrédule, je constate que je peux les passer les uns après les autres.
à mi-course, je suis 4ème et plutôt satisfait mais ce n’est pas fini !
Une déconnexion devant (ou une autre cause) et me voilà 3ème. Je remonte toujours…
à cinq tours de fin, je suis presque dans le sillage du second que je saute le tour d’après. Bon, on arrête de rêver car le premier est à plus de 40 secondes… Reste à finir tranquillou et ce sera déjà pas mal.
Mais, que vois-je, l’écart se réduit à vue d’oeil !
Peut-être le premier a-t-il abimé sa voiture et se traine-t-il jusqu’à l’arrivée comptant sur son avance pour préserver sa place ?
-30 secondes, -25, -20, l’écart fond toujours mais il ne reste que 2 tours…
Dans le dernier tour, je suis à dix secondes… on y croit !
Je vole littéralement, bien décidé à tenter ma chance jusqu’au bout.
L’écart se réduit toujours et je commence à me dire que c’est pour moi cette fois. Je vois le leader devant moi mais il est presque au ralentit : je fond dessus comme un aigle sur sa proie à 3 virages de l’arrivée !
Je passe devant, enfin. Maintenant, ne plus faire de conneries surtout.
J’enroule les virages restant en assurant un max car l’écart avec le suivant et de plus de 5 secondes…
Oui, dernière ligne droite… C’est fait, quelle joie !

Après coup, le leader m’a expliqué par chat qu’il n’avait pas mis assez d’essence et qu’il avait obligé d’économiser dans les derniers tours (surtout le dernier !). Cette victoire est chanceuse, j’en suis conscient (mais comme j’ai eu mon lot de malchance avec la Skippy je ne vais pas bouder mon plaisir pour cette raison) mais c’est aussi une énième démonstration qu’en course, TOUT peut arriver…

En plus, je n’aimais pas la Mazda jusque-là mais je dois dire que la mise à jour de ce matin la rend presque agréable (elle n’est pas encore au niveau de la radical mais la progression est nette). Je crois que, désormais, je vais rouler avec plaisir dans cette monoplace…

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Sport-auto : viens faire un tour avec moi dans ma Porsche !

Voilà une vidéo qui assez drôle à regarder : il s’agit d’un type (un masseur ?) qui a pris place à bord d’une 996 pour un tour sur la boucle nord du Nurburgring…

Je pense qu’il ne se doutait pas vraiment de ce qui l’attendait à voir sa tête pendant le tour !

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Pourquoi les gens font-ils les mauvais choix ?

Je m’aperçois avec soulagement que je ne suis pas le seul me poser cette question !

Un journaliste de RUE89 se la pose aussi à propos du pain… Important sujet, on est d’accord (je ne consomme que du pain bio acheté au Biocop de Drumettaz, jamais au grand jamais du pain industriel débité par les boulangeries d’Aix).

Dans l’article « Malgré la main invisible, l’économie dans le pétrin« , Hugues Serraf pose la bonne question et la formule bien :

La seule boulangerie à peu près convenable de mon quartier -je veux dire la seule à offrir du pain qui n’ait ni l’apparence ni la consistance ni le goût d’un morceau de vieux carton- ne semble pas être plus fréquentée que ses concurrentes. C’est d’ailleurs assez mystérieux, cette absence d’intérêt des clients pour une baguette de qualité: tout doit vraiment être en train de foutre le camp si même les fans de José Bové qui me servent de voisins se satisfont d’un machin industriel décongelé à la va-vite et vendu au même prix que « the real thing »…

Le plus étrange, c’est que le boulanger le plus incompétent des environs soit quasi-mitoyen du meilleur et que leurs deux établissements reçoivent à peu près le même nombre de visiteurs le dimanche matin.

Tout est dit : pourquoi font-ils le mauvais choix alors que le bon est tout aussi disponible et accessible ?
Par bêtise crasse ?

Souvent, je ne suis pas loin de le penser…

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Parlons des syndicats…

Ah, voilà un sujet qui fâche !

Avouons-le, j’ai une dent *contre* les syndicats. Surtout en France où ils représentent -selon moi- le blocage systématique et le raidissement sur « l’irreversibilité des aquis sociaux »… Mais ça n’existe pas ça, l’irreversibilité, ni des avantages sociaux ni rien d’autre sur terre !

Mais les syndicats français ne sont pas les seuls à bloquer et détruire le travail. Les syndicats américains ont aussi leur part dans le mouvement de délocalisation qui a accompagné la mondialisation. Car il faut bien le dire même si c’est politiquement incorrect : à chaque fois qu’on raidit les conditions économiques, on encourage le contournement et, ainsi, on détruit le travail localement pour le reporter plus loin où les conditions sont plus « favorables » (je ne dis pas que c’est bien, j’affirme simplement que c’est comme ça que cela se passe).

General Motors est en difficulté, cela ne vous a pas échappé, n’est-ce pas ?
Voilà une contribution que j’ai trouvé sur un forum américain :

All you have to look at is Bethlehem Steel to see where the automakers are going. In the United States, US automakers pay about $72 per hr per employee. Meanwhile, Japanese Manufacturers (In the United States, not overseas), are paying about $45 to $50 per hr. That’s a huge hurdle to overcome when you have a $22 – $27 per hr, per employee deficit to your competitor who already has a reputation of higher quality whether it’s completely justified or not.

Voilà la démonstration du blocage économique provoqué par la main-mise des syndicats : les contructeurs américains sont contraints de payer leurs ouvriers plus cher (parce qu’ils ont passé des accords avec les « unions ») que les autres contructeurs non-américains car Honda, Mazda et BMW produisent aux Etats Unis mais n’ont pas eux passé d’accord avec les syndicats…

Revenons en France…
Les syndicats ont effectivement été nécessaires à certaines époques. C’est vrai que le « mur de l’argent » existait (peut-être même existe-t-il encore…), c’est que le patronat français était encore empreint d’une mentalité désastreuse (du genre « plutôt Hitler que le Front Populaire »…) et que face à ces obtus, des syndicats étaient vraiment nécessaires. Mais soyons clairs, on n’en est plus là !
Aujourd’hui, la CGT (par exemple) est seulement un organisme préoccupé de sa simple conservation, pas de l’intêret des « travailleurs ». Tant que ces parasites seront autant intégrés au système économique, on ne verra pas de vrai progrès en matière de chomage en France.

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10 bonnes raisons d’arrêter de blogguer !

Voilà un excellent article sur techcrunch : 10 bonnes raisons d’arrêter de blogguer

J’aime beaucoup la raison N°7 : Vous êtes perméables aux trolls. Heureusement, sur ce blog, il semble que je sois -pour le moment- plutôt épargné par les « trolls » et c’est tant mieux !

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Première version de l’introduction (et du prologue) de mon nouvel ouvrage « histoire critique de l’informatique moderne »

Ce projet est en cours de lancement… Si tout va bien, je pourrais vous en dire plus sur les « parrains » de ce projet dans les semaines à venir.

Ce nouveau livre devait sortir avant juin 2009, sans doute avec mon éditeur habituel : M21 Editions.

Voici une toute première version de l’introduction :

Introduction

Voilà un livre sur l’histoire de l’informatique moderne. J’insiste sur cet adjectif car mon objectif était bien de rédiger un ouvrage différent des livres d’histoire qu’on peut déjà trouver.
Certes, il est utile de replacer l’émergence de l’informatique dans les méandres du bouillonnement technique du XXème siècle mais cela a déjà été fait de nombreuses fois. Mon but était plutôt de focaliser sur les quarante dernières années de notre industrie afin de retracer les évolutions majeures et d’en comprendre les mécanismes.

En effet, pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut décrypter ce passé récent. Ainsi seulement, on pourra faire une analyse objective de la situation présente et proposer une nouvelle direction pour la prochaine phase. Car, et c’est là le second volet de ce travail; il ne s’agit pas seulement de s’intéresser à l’histoire moderne de l’informatique mais aussi de le faire avec un oeil critique !

  • Est-on satisfait de la situation actuelle ?
  • Peut-on dresser un bilan de l’informatique professionnelle ?
  • Quelles règles peut-on en déduire ?
  • Pourrait-on faire mieux ?
  • Comment faire mieux ?

C’est pour répondre à ces questions que j’avais proposé en 2004 “le manifeste pour une informatique raisonnable” et la dernière partie de ce livre est une mise à jour de cette proposition replacée dans le contexte d’un bilan de l’informatique moderne.

Mais, avant d’en arriver là, il faut pouvoir poser les bases de cette exploration. C’est-à-dire, répondre aux questions suivantes :
Quand commence l’informatique moderne ?
Que s’est-il passé d’important pendant la “préhistoire” ?

Le premier chapitre débute avec l’identification de l’événement créateur de l’informatique moderne : le lancement de l’IBM 360, ancêtre des mainframes et véritable début de l’industrie informatique telle que nous la connaissons. Avant cela, ce n’était ni le chaos ni le néant mais une période que nous pourrions appeler la “préhistoire” : l’informatique existe déjà belle et bien mais pas encore sous la forme d’une industrie structurée avec un marché, des clients et des usages bien définis.

Et donc, voici le prologue consacré à la « préhistoire » :

Prologue : la préhistoire de l’informatique moderne

Les vrais pionniers de l’informatique telle qu’on la connait aujourd’hui sont peu connus… Il s’agit d’un binome : P. Eckert et J. Mauchly.
En 1946, ce sont eux qui sont à l’origine de l’ENIAC (Electronic Numerical Integrator and Computer). Ce sont encore ces deux là qui lance la première start-up informatique afin de commercialiser des ordinateurs. La première commande vient de l’US Navy pour le BINAC en août 1949. En 1951, P. Eckert et J. Mauchly, ayant revendu leur compagnie à Remington Rand, lancent l’UNIVAC I (UNIversal Automatic Computer). Il s’agit du premier ordinateur commercial de l’histoire. Le premier fût vendu au bureau de recensement Americain.
Mais c’est grâce au flair marketing de Remington Rand que le premier “coup médiatique”, véritable événement fondateur de l’informatique, est réalisé : Remington Rand (Unisys aujourd’hui…) proposa à CBS d’organiser une prévision des résultats par ordinateur pour le soir des élections présidentielles américaine de 1952. Walter Cronkite (le présentateur vedette de CBS) était septique mais la soirée fut un succès car la prévision donnée par UNIVAC était exacte à 1% près !
Cette soirée eu un grand retentissement dans l’opinion publique américaine et contribua à faire connaître la notion “d’ordinateur” au grand public de l’époque. Depuis ses débuts à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’informatique évoluait rapidement mais de façon chaotique :  c’est une période où tout est à inventer et où les innovations marquantes sont obligatoires. Mais, dans ce déferlement, il était impossible de bâtir quelque chose de durable car les changements techniques où chaque nouveauté, chaque nouvelle génération de machines démodait instantanément la précédente.
Ce contexte convenait à peu près à la communauté scientifique mais pas du tout au monde des affaires. Dans un premier temps, c’est UNIVAC (division de Remington Rand après le rachat de la start-up de P. Eckert et J. Mauchly) qui domine l’embryon d’industrie qui est en train de se former mais IBM, l’acteur dominant du marché des tabulatrices, va s’efforcer de revenir dans la course.

Il va y parvenir grâce à ses propres efforts (en particulier avec le modèle 1401) mais aussi en étant impliqué dans les deux projets majeurs de cette époque : les projets SAGE et SABRE…
Ces projets conduirent à l’invention de la notion de “fonctionnement temps réel”. Jusque-là, les quelques ordinateurs vendus et installés étaient utilisés sans aucune imagination : du batch, encore du batch et toujours du batch. Ces calculateurs étaient modernes dans leur conception mais ils étaient employés avec les mêmes démarches et processus que les systèmes mécanographiques qu’ils remplaçaient. L’invention du “temps réel” allait permettre de changer cela (mais cela se fit très progressivement).

Le projets SAGE, le réseau informatique de défense Américain SAGE (Semi Automated Ground Environment)
Le Whirlwind crée au MIT par Jay Forrester, Ken Olsen (le futur fondateur de Digital Equipment) et leur équipe est le tout premier ordinateur temps réel (1949-1951). En 1952, IBM est contacté pour mettre en chantier la production des ordinateurs du réseau SAGE dont le Whirlwind était le prototype. Une cinquantaine de machines, portant le nom AN/FSQ7, sera produite. Le projet SAGE consistait à coordonner un flux de messages, à l’aide d’une série de gros ordinateurs, depuis des radars jusqu’aux unités d’interception de l’US Air Force, permettant ainsi de réduire significativement le temps requis pour contrer une attaque éventuelle de bombardiers.
Juillet 1958 : Le premier bunker du réseau SAGE (système de défense Américain) devient opérationnel. L’ordinateur AN/FSQ7 dans chaque bunker est capable de gérer 400 avions simultanément. Le dernier bunker du réseau SAGE fermera en Janvier 1984.
Le projet SAGE  a été bien moins célèbre que le projet SABRE mais il eut beaucoup d’importance dans la montée en puissance d’IBM dans le nouveau  (pour l’époque) domaine de l’informatique. Comme l’a plus tard avoué Tom Watson Jr (dirigeant historique d’IBM dans la seconde moitié du XXème siècle) “…c’est la guerre froide qui aida IBM a devenir le roi du secteur informatique…”.

Le projet SABRE
Premier réseau informatique à but commercial : SABRE (Semi Automated Business Related Environment) réalisé par IBM. Il relie 1200 téléscripteurs à travers les Etats-Unis pour la réservation des vols de la compagnie American Airlines. Cette compagnie faisait face à de sérieux problèmes dans son processus de réservation dans les années 1950. Le système de réservation historique d’American Airlines était alors entièrement manuel. Un processus plus automatisé était nécessaire pour faire entrer American Airline dans l’ère du transport aérien à grande échelle.
En 1953 un commercial de haut niveau d’IBM, Blaire Smith, rencontre C. R. Smith, président d’American Airlines, à l’occasion d’un voyage d’affaires et ils discutent de leurs activités professionnelles respectives.
A cette époque là, IBM travaillait justement pour l’US Air Force sur le projet SAGE… Il n’a pas échappé aux deux businessmen que le principe fonctionnel de SAGE pouvait être tout à fait adapté aux besoins d’American Airline en matière de réservation.
30 jours après cette rencontre, IBM soumet une proposition de recherche à American Airlines, suggérant d’étudier le problème plus avant et d’évaluer l’opportunité d’un « cerveau électronique ».
Un contrat formel pour le développement est signé en 1957, et le premier système expérimental déployé en 1960. Le système est un succès – et un succès nécessaire, notamment en raison de son coût astronomique de 40 millions de dollars (de l’époque, soit environ 350 millions de dollars d’aujourd’hui) pour le développement et l’installation. A partir de 1964, toutes les réservations American Airlines sont gérées par ce système.
Les recherches nécessaires autour du projet SABRE ont aussi amené leur lot d’innovations. En 1956, IBM commercialise le premier disque dur, le RAMAC 305 (Random Access Method of Accounting and Control). Il est constitué de 50 disques de 61 cm de diamètre et peut stocker 5 Mo. Ce périphérique a été développé pour le projet SABRE, système de réservation temps réel pour la compagnie aérienne American Airlines.
Les projets SAGE et SABRE ont également provoqué des retombées positives sur le plan humain en formant des milliers de programmeurs qui se sont ensuite dissiminés dans tous le pays, contribuant ainsi à créer une vaste  et nouvelle catégorie socio-professionnelle : les informaticiens.
L’IBM 1401 à la suite du 650
On l’a vu, le projet SAGE fut vraiment profitable à IBM et pas seulement sur le plan financier mais aussi sur le plan technique. IBM fut invité à examiner les détails du Whirlwind et s’en inspira largement pour concevoir ses premiers ordinateurs commerciaux : le 701 destiné à des usages scientifiques et militaires ainsi que le 702, la version destinée aux usages civils (gestion des entreprises).
IBM proposa ainsi une série de machines durant les années cinquante qui étaient toutes des très petites séries utilisant les techniques de pointe de l’époque. Les choses commencent à changer avec le modèle 650. Il fut le premier au monde à avoir vraiment été fabriqué en “grande” série. Il a été annoncé en 1954, et plus de 2000 unités ont été produites entre la première livraison en 1954 et l’arrêt de cette production en 1962.
Le 650 a été le premier succès commercial d’IBM dans le secteur des ordinateurs. Mais cette réussite restait limitée : l’essentiel de l’activité de la compagnie restait liée à la production de machines mécanographiques et les principaux clients continuaient à privilégier cette technologie déjà ancienne mais fiable et économique. C’est avec cela en tête qu’IBM conçu le successeur du modèle 650 : le 1401.
Le modèle 1401 était le premier ordinateur reposant sur des transistors. Il était plus rapide que le 650 mais surtout plus fiable et moins coûteux. Ce nouveau “mainframe” fut annoncé en octobre 1959 et les installations commencèrent dès le début de 1960. Les prévisions de livraison d’IBM pour ce modèle s’établissaient à 1000 exemplaires. Mais, finalement, plus de 120000 exemplaires du 1401 furent assemblés et installés chez les clients…
Comment expliquer que les prévisions d’IBM aient été aussi pessimistes ?
Le succès inattendu du 1401 vient du fait qu’il ne s’agissait pas d’un ordinateur isolé, aussi sophistiqué qu’il pouvait l’être mais d’un véritable “système” : un processeur entouré par des périphériques innovants.
En particulier une imprimante rapide (le modèle 1403) qui était capable d’imprimer 600 lignes par minute alors que les modèles précédents se contentaient de 150 lignes par minutes. C’est cette offre qui a vraiment décidé la base des clients traditionnels d’IBM à basculer de la mécanographie à l’informatique…

Honeywell modèle H200
Le succès du 1401 inspira le premier “copieur” de l’industrie informatique : en 1963, Honeywell annonça le modèle H200 qui avait pour particularité d’être entièrement compatible avec l’IBM 1401 (grâce à un logiciel de conversion des programmes nommé « Liberator »…). Pour la première fois, les clients avaient une alternative à IBM sans devoir refaire tous leurs programmes…
Alors que les “sept nains” (c’était le surnom des concurrents d’IBM dans les années 60…) s’épuisaient à lutter frontalement avec IBM, Honneywell inventait la stratégie de l’ordinateur compatible (une stratégie qui sera suivie des années plus tard par Amdhal, Comparex et les constructeurs Japonais comme Fujitsu). Honneywell bénéficia d’un certain succès avec cette démarche mais elle démontrait surtout que le point clé du succès résidait désormais dans le verrouillage qu’impliquait l’écriture et la réécriture des programmes. Verrouillage qui devenait bien plus important que l’attrait des derniers progrès en matière d’électronique et les gains de performances qui y étaient liés…
Le logiciel commence à sortir des limbes avec les premiers compilateurs (Fontran et Cobol). Du côté de l’électronique, le transistor a remplacé le tube à vide fragile, encombrant et grand consommateur d’électricité. Noyce à Fairchild et kilby à  Texas Instrument ont inventé le circuit intégré. Tout est en place pour que l’histoire moderne commence.
La préhistoire a permis de passer d’un secteur d’activité quasiment artisanale  mais très innovante à une industrie structurée et aux pratiques technologiques bien établies.

C’est IBM qui a suscité ce tournant et c’est aussi IBM qui en a le plus profité, et c’est logique car cette évolution a aussi été l’occasion de séparer deux types d’acteurs : ceux qui avaient une logique contractuelle et ceux qui avaient une volonté industrielle.
Les premiers faisaient financer la recherche technique par les grands donneurs d’ordres (typiquement l’armée) et n’envisageaient pas d’investir leurs propres moyens afin de se ménager une avance et d’en faire bénéficier ensuite leurs clients. Ces acteurs raisonnaient au coup par coup, ils étaient seulement intéressés par la perspective du prochain contrat, non par celle de construire un marché.

À l’opposé de ce comportement passif, on trouve quelques acteurs comme IBM ou NCR qui se situent dans une logique industrielle et adoptent un comportement actif : investir eux-mêmes dans la recherche afin de pouvoir proposer une offre adaptée au marché de masse. Il est naturel que ce soient IBM et (dans une moindre mesure) NCR qui soient à l’origine de ce changement d’échelle puisqu’eux-mêmes se situaient plus sur le marché industriel que sur le marché contractuel (les solutions de mécanographies pour IBM, les caisses enregistreuses pour NCR).

Ce premier niveau de maturité de l’industrie se traduit par deux conséquences : le ralentissement de l’innovation et l’apparition du marketing afin d’élargir et de dynamiser le marché potentiel…

Ce mécanisme en trois temps (innovations rapides afin de concrétiser la nouvelle percée, puis apparition d’acteurs imposant une logique de masse, et enfin prise de relais par le marketing afin d’élargir le marché) va se reproduire à chaque tournant de l’histoire de l’informatique dans sa période “moderne”…

Voilà, ça ne fait que commencer !

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Interview sur les réseaux sociaux et la politique

Je suis souvent interrogé par des journalistes mais aussi des étudiants sur le sujet « réseaux sociaux » suite à mes livres, bien entendu.

Je répond bien volontiers, y compris quand c’est dans un cadre « non-public » (c’est-à-dire qui n’est pas destiné à être publié). Or, mercredi dernier, j’ai été interrogé par Sandrine CAMPESE (Diplômée de Science Po Aix et titulaire d’un Master II « Communication Politique et Sociale » à Paris I – La Sorbonne) pour un mémoire qu’elle prépare sur le sujet « réseaux sociaux et utilisation par les politiques. Sandrine ayant eu la délicatesse de m’envoyer la transcription de cet « interview » (qui a été réalisé via Skype), je me suis dit que je pouvais aussi vous en faire « profiter »…

Attention : certaines de mes réponses pourront paraitre âpres mais c’était dans le feu de la conversation… Il faut replacer cela dans le contexte et je suis prêt à expliquer mes prises de positions si nécessaire.

INTERVIEW ALAIN LEFEBVRE

MERCREDI 5 NOVEMBRE

PAR SKYPE.

Quand avez –vous créé votre profil sur Facebook ?

J’ai créé mon profil au printemps 2007, au moment où Facebook commençait à prendre de l’ampleur.

Avez-vous une sensibilité politique ?

Je ne suis pas du tout politisé, et j’ai même du mal à comprendre comment on peut s’y intéresser. Je trouve que le miroir dans lequel se reflète notre monde est très moche. Il n’y a pas de sincérité, ni d’efficacité, pas de fond, rien ! La classe politique donne l’illusion d’avoir du pouvoir, d’avoir la main sur la société, alors que le vrai pouvoir est économique. 

Dans votre dernier ouvrage,  vous évoquez l’intérêt des réseaux sociaux,  notamment au niveau professionnel. Avez-vous  eu l’occasion de réfléchir à leur utilisation politique ?

Dans la première édition de mon livre, j’avais évoqué les pratiques des élections présidentielles de 2004 aux Etats-Unis.  Un site de réseau social, spécialisé dans les rencontres, MeetUp, avait été très utilisé par un candidat aux primaires, Howard Dean. Cela avait contribué à le faire connaître, puisque tous les militants de son bord l’avaient systématiquement utilisé.

Que pensez-vous des politiques français qui rejoignent en masse le réseau Facebook ? 

Quand on est une personnalité publique, de surcroit politique, il faut savoir gérer son identité numérique, et cela passe par les réseaux sociaux. Il est nécessaire de créer un profil sur Facebook ne serait-ce que pour faire disparaître les « fake ». Il vaut mieux préempter son propre espace plutôt que de le laisser en jachère à des malveillants.

Sur les réseaux sociaux, la politique, c’est comme la guerre ou l’espionnage. On est dans l’action, mais aussi dans la contre-action. Si je voulais nuire à un candidat, je créerais le « fake » le plus crédible possible !

Selon vous, est-il important, pour un homme politique, d’avoir beaucoup d’ « amis » ?

Je pense que plus anecdotique qu’autre chose. Le nombre d’amis n’intéressent que ce qui n’ont pas bien saisi le fonctionnement du système. Ce qui compte, c’est la présence réelle de l’homme politique sur le réseau : tient-il ses contacts au courant de son activité, met-il à jour son statut, etc ?  L’effet positif, à court ou moyen terme : c’est la transparence. En utilisant Facebook comme un vecteur de communication auprès des jeunes, l’homme politique se rend accessible.

Comment un homme politique peut-il maximiser son utilisation d’Internet ?

Les politiques ont toujours été terriblement maladroits dans leur utilisation du net au sens large, et ce avant même l’apparition des réseaux sociaux.  On a pu observer que, dans le meilleur des cas, leurs sites étaient travaillés sur l’aspect visuel mais très médiocres sur le fond. 

Or, lorsqu’un site web n’est pas régulièrement mis à jour, lorsque le contact indiqué n’est pas valable, lorsqu’on n’obtient pas de réponse après avoir envoyé un message ou posté un commentaire, alors ce site est disqualifiant pour celui qui l’a créé ! Mieux vaut ne pas être présent sur le net que l’être de cette manière !

Justement, quel conseil donneriez-vous à un politique pour bien utiliser le réseau Facebook ?

Je lui conseillerai de commencer par bien utiliser Facebook, et de ne pas s’éparpiller sur tous les réseaux !

En communication, la règle d’or, c’est d’utiliser peu d’outils internet, mais de bien les utiliser. Par exemple, si on a seulement le temps d’envoyer des mails, eh bien on n’utilisera que des mails. De la même façon, on peut n’utiliser que Twitter,  si on n’a pas le temps de poster sur un forum. Sur Facebook, je considère que le minimum qu’un homme politique peut faire, c’est actualiser son statut. 

Autre conseil : refuser systématiquement toutes les « mini-applications ». Un profil qui en est truffé, ça ne fait pas sérieux et on tombe dans le « gadget ».

Les réseaux sociaux vont –ils prendre la place des blogs ?

La réponse classique consiste à dire que les blogs et les réseaux sociaux sont complémentaires : l’un ne remplace pas l’autre, il faut avoir les deux.

En vérité, il ne faut avoir que ce dont on se sert. Ce que les gens oublient parfois, c’est que tout ce qui est fait sur Internet a un impact soit positif, soit négatif, mais jamais neutre. Donc oui pour avoir un blog, mais s’il n’est pas entretenu, c’est négatif ! Oui pour être présent sur les réseaux sociaux, mais si on n’est pas disponible, si on ne répond pas aux sollicitations, c’est négatif ! Internet n’est qu’une loupe grossissante des qualités mais aussi des défauts de chacun.

Vous avez choisi  de parler des réseaux sociaux parce que c’est la mode en ce moment. Cela ne veut pas forcément dire que c’est le meilleur dispositif à utiliser.

Quel est l’intérêt de Facebook par rapport aux blogs ?

Il y a plus de monde sur Facebook. De plus, le blog demande du suivi, un effort de lecture, plus d’investissement.  Les réseaux sociaux permettent d’accéder à plus de monde, plus facilement, et la rentabilité des efforts est  plus grande. Mais on peut aussi créer un blog sur Facebook et publier des articles.

Quelles sont, selon vous, les limites des réseaux sociaux comme Facebook ?

Il ne faut pas oublier que le fond vient de l’utilisateur, jamais de l’outil. Un blog où sont publiées des choses sans intérêt ne marchera pas ! De la même façon, Ségolène Royal aura beau utiliser n’importe quel outil du web, elle restera « nunuche ».

Peut-on imaginer qu’un candidat créé son propre réseau social dans une perspective électorale ?

Oui, bien sûr, mais ça me paraît plus intéressant d’aller chercher les gens où ils sont. Je leur conseillerais d’aller simplement sur Facebook plutôt que d’essayer d’orienter l’audience sur un service particulier. Tout ce travail de mobilisation doit être fait de façon intelligente, subtile…

Croyez-vous qu’Internet puisse devenir un cinquième pouvoir ?

Je ne crois pas trop à cette idée de « cinquième pouvoir ». Il y a 5 ans, beaucoup ont dit que le Web 2, participatif allait changer les choses, revitaliser la démocratie, la participation. Or l’échec a été total.

Quand on regarde de plus près les sites participatifs, on ne peut que remarquer la vacuité des débats, la nullité des échanges, les torrents de boue publiés sur Agoravox ! Certes on y trouve quelques très bons articles publiés par des amateurs éclairés. Mais quand on lit les commentaires qui suivent, on est effondré.  C’est déprimant, cette armée de trolls qui met des commentaires absurdes sans même avoir lu l’article. Et c’est cela qu’on appelle « participation » ? 

Internet a permis au plus grand nombre de s’exprimer et a démontré dans le même temps, que le plus grand nombre ne valait pas grand-chose ! C’est la règle des 80-20 (cf le nombre de Pareto). Il n’y a rien à attendre de la masse. Internet ne redonnera pas gout de la politique au citoyen. Depuis  5 ans, le niveau moyen intellectuel, culturel, s’effondre complètement. Tout ça à cause de la manipulation globale organisée par les média et leur rôle d’abrutissement généralisé.  Les hommes politiques devraient dire : « arrêtez de consommer des médias ! », mais ils ne peuvent pas, puisqu’ils en ont eux-mêmes besoin.

Etes-vous d’accord pour dire que le règne de l’opinion a remplacé celui de la connaissance ?

Le règne de l’opinion, c’est désastreux. On est passé d’une petite oligarchie d’experts et d’universitaires verrouillant l’accès à la connaissance, à un système où n’importe quel « crétin » peut s’exprimer au même rang que quelqu’un de censé. Le retour de balancier est trop fort. Le problème du village global, c’est l’idiot du village global ! Or, ils sont plus nombreux que ce qu’on avait supposé au départ. 

Le mot de la fin ?

En résumé, Facebook c’est bien, parce que c’est à la mode et que c’est un outil de diffusion rapide qui permet de rassembler et d’offrir le meilleur retour sur investissement.  Mais Facebook ne fait pas de miracle et il faut se méfier de ses effets négatifs !

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Encore sur le 9/11 : le cas du WTC7…

Cette vidéo focalise cette fois sur le 3ème building qu s’est effondré sur lui-même 7 heures après les twins…

Les images parlent d’elles-mêmes !

Cette vidéo d’une vingtaine de minutes est bien faite et entièrement sous-titrée en français… plus de raison de s’en priver. Lien direct à http://video.google.fr/videoplay?docid=-9058644522976940152&pr=goog-sl

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Le contrat tacite des gens qui dorment !

Ce que vous allez lire ci-dessous n’est pas de moi (comme le dit fort justement Johannes Roussel, j’aime bien le copier/coller…) mais je le trouve très intéressant et significatif. On peut le trouver un peu caricaturale mais, en fait, c’est assez bien trouvé : oui, l’ensemble de ces points représente bien la chape de plomb qui pèse sur les masses qui acceptent toutes les règles absurdes de la techno-structure (et qui nous mènent au désastre).

Si vous le préférez avec son et images, voici la version vidéo :

1) J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants
2) J’accepte d’être humilié ou exploité a condition qu’on me permette a mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale
3) J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que la prise en charge de la société a ses limites
4) J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients
5) J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année
6) J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états
7) J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale
8) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte
9) J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer
10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux
11) J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront
12) J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie
16) J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous
17) J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète
18) J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale
19) J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts
20) J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérance
21) J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. Je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise
26) J’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants
27) J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine
28) J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger
29) J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent
30) j’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer
31) J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux
32) J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez
33) J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie

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9/11, les vidéos qui renforcent la version officielle…

Soyons objectif et, comme le suggère fort justement Johannes Roussel, il faut aussi mettre en avant les éléments qui sont en accord avec la version officielle.

Voici donc une série de vidéos, plutôt bien faites et intéressantes, qui explique comment et pourquoi les tours jumelles se sont effondrées… à regarder dans l’ordre suivant :

Bien. Alors, ces vidéos ont-elles changé mon point de vue ?
La version officielle redevient-elle crédible tout d’un coup ?
Non, certainement pas !
Car il y a bien trop de points qui ne collent tout simplement pas dans la version validée par tous les grands médias, le plus souvent en dépit du plus élémentaire bon sens…
Voici une liste des points qui devraient vous faire douter des thèses publiées dans la version officielle :
1. L’omission de la preuve qu’au moins six des pirates de l’air présumés (dont Waleed al- Shehri, que la Commission accuse d’avoir poignardé une hôtesse de l’air du vol UA11 avant que celui-ci s’écrase sur la tour Nord du World Trade Center) sont toujours vivants (19-20).
2. L’omission des preuves concernant Mohamed Atta (comme son penchant signalé pour l’alcool, le porc et les danses érotiques privées – lap dances – ) sont en contradiction avec les affirmations de la Commission selon lesquelles il était devenu un fanatique religieux (20-21).
3. La confusion volontairement créée autour des preuves que Hani Hanjour était un pilote trop incompétent pour amener un avion de ligne à s’écraser sur le Pentagone (21-22).
4. L’omission du fait que les listes des passagers (flight manifests) rendues publiques ne contenaient aucun nom d’Arabe (23).
5. L’omission du fait qu’un incendie n’a jamais causé l’effondrement total d’un bâtiment à structure d’acier, ni avant ni après le 11 Septembre (25).
6. L’omission du fait que les incendies des Tours Jumelles n’étaient ni extrêmement étendus, ni particulièrement intenses, ni même très longs en comparaison avec d’autres incendies dans des gratte-ciels (de structures) similaires, qui eux ne se sont jamais écroulés (25-26).
7. L’omission du fait qu’étant donné l’hypothèse que les effondrements aurait été provoqués par l’incendie, la Tour Sud, touchée plus tard que la Tour Nord et en proie à des flammes de moindre intensité, n’aurait pas dû s’effondrer la première (26).
8. L’omission du fait que le bâtiment n°7 du WTC (qui n’a pas été touché par un avion et qui ne fut le théâtre que de petits incendies localisés) s’est aussi écroulé, un événement que l’Agence Fédérale pour le Traitement des Situations d’Urgence (FEMA) a reconnu ne pouvoir expliquer (26).
9. L’omission du fait que l’effondrement des Tours Jumelles (et du bâtiment n°7) présente au moins 10 caractéristiques d’une démolition contrôlée (26-27). 10. L’assertion que le coeur de la structure de chacune des Tours Jumelles était « un puits d’acier vide », une affirmation qui nie la présence de 47 massives colonnes d’acier qui constituaient en réalité le coeur de chaque tour et qui, selon la théorie de « l’empilement des étages » (the « pancake theory ») explicative des effondrements, aurait dû restées dressées vers le ciel sur de nombreuses dizaines de mètres (27-28).
11. L’omission de la déclaration de Larry Silverstein [le propriétaire du WTC] selon laquelle il décida, en accord avec les pompiers, de « démolir » (to « pull », argot technique) le bâtiment n°7 (28).
12. L’omission du fait que l’acier des bâtiments du WTC fut rapidement déblayé de la scène du crime et embarqué sur des navires à destination de l’étranger AVANT qu’il puisse être analysé pour y déceler des traces d’explosifs (30).
13. L’omission du fait que le bâtiment n°7 ayant été évacué avant son effondrement, la raison officielle invoquée pour le déblaiement rapide de l’acier [sur ce site] (que certaines personnes puissent être encore vivantes sous les décombres) ne faisait aucun sens dans ce cas précis (30).
14. L’omission de la déclaration du maire R. Giuliani selon laquelle il avait été prévenu que le WTC allait s’effondrer (30-31).
15. L’omission du fait que Marvin Bush, le frère du Président, et son cousin Wirt Walker III étaient tous les deux directeurs de la société chargée de la sécurité du WTC (31-32).
16. L’omission du fait que l’aile Ouest du Pentagone [celle effectivement touchée] était la moins susceptible d’être prise pour cible par des terroristes de al-Qaida, pour plusieurs raisons (33- 34).
17. L’omission de toute discussion pour établir si les dommages sur le Pentagone étaient compatibles avec l’impact d’un Boeing 757 se déplaçant à plusieurs centaines de kilomètres/heure (34).
18. L’omission du fait qu’il existe des photos montrant que la façade de l’aile Ouest ne s’est effondrée que 30 minutes après la frappe, et aussi que le trou d’entrée apparaît bien trop petit pour un Boeing 757 (34).
19. L’omission de tout témoignage contradictoire au sujet de la présence ou de l’absence de débris visibles d’un Boeing 757 que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du Pentagone (34-36).
20. L’absence de toute discussion pour établir si le Pentagone disposait d’un système de défense anti-missile capable d’abattre un avion de ligne commercial, bien que la Commission suggéra que les terroristes d’al-Qaida n’attaquèrent pas une centrale nucléaire parce qu’ils assumaient qu’elle serait ainsi défendue (36).
21. L’omission du fait que les images de différentes caméras de surveillance (y compris celles de la station service en face du Pentagone, dont le film fut confisqué par le FBI immédiatement après la frappe) pourraient sans doute donner une réponse à ce qui a réellement percuté le Pentagone (37-38).
22. L’omission de la référence du Ministre de la Défense D. Rumsfeld à « un missile [utilisé] pour endommager [le Pentagone] » (39).
23. L’approbation apparente de la réponse totalement insatisfaisante à la question de savoir pourquoi les agents des Services Secrets permirent au Président Bush de rester dans l’école de Sarasota à un moment où, selon la version officielle, ils auraient dû assumer qu’un avion détourné aurait pu prendre l’école pour cible (41-44).
24. L’échec à expliciter pourquoi les Services Secrets n’ont pas demandé la protection de chasseurs pour [l’avion présidentiel] Air Force One (43-46).
25. Les affirmations selon lesquelles lorsque le cortège présidentiel arriva à l’école [de Sarasota], personne dans l’assistance ne savait que plusieurs avions avaient été détournés (47-48).
26. L’omission du rapport selon lequel le Ministre de la Justice John Ashcroft fut averti d’arrêter de prendre des lignes aériennes commerciales avant le 11 Septembre (50).
27. L’omission de l’affirmation de David Schippers qu’il avait, sur la base d’informations fournies par des agents du FBI à propos d’attaques prévues dans le Sud de Manhattan, tenté en vain de transmettre cette information au Ministre de la Justice John Ashcroft pendant les 6 semaines précédant le 11 Septembre (51).
28. L’omission de toute mention que des agents du FBI auraient affirmé avoir eu connaissance des cibles et des dates des attaques [terroristes] longtemps à l’avance (51-52).
29. L’affirmation, par une réfutation circulaire qui présume la question résolue, que le volume inhabituel des achats d’options à la baisse avant le 11 Septembre n’impliquait pas que les acheteurs savaient à l’avance que les attaques se produiraient. (52-57)
30. L’omission des rapports selon lesquels le maire [de San Francisco] Willie Brown et certains responsables du Pentagone reçurent des mises en garde sur le fait de prendre l’avion le 11 Septembre (57).
31. L’omission du rapport selon lequel Oussama ben Laden, qui était déjà le criminel le plus recherché des États-Unis, fut traité en juillet 2001 par un docteur américain à l’hôpital américain de Dubai et y reçu la visite de l’agent local de la CIA (59).
32. L’omission des articles suggérant qu’après le 11 Septembre, l’armée américaine laissa délibérément Oussama ben Laden s’échapper (60).
33. L’omission de rapports, incluant celui sur la visite par le chef des services de renseignements saoudiens à Oussama ben Laden à l’hôpital de Dubai, qui sont en contradiction avec la version officielle selon laquelle Oussama fut renié par sa famille et son pays (60-61).
34. L’omission du compte-rendu de Gerald Posner sur le témoignage de Abu Zubaydah, selon lequel trois membres de la famille royale saoudienne (qui périrent tous mystérieusement à huit jours d’intervalle) finançaient al-Qaida et avaient une connaissance anticipée des attaques du 11 Septembre (61-65).
35. Le démenti par la Commission d’avoir trouvé une preuve du financement d’al-Qaida par les Saoudiens (65-68).
36. Le démenti par la Commission d’avoir trouvé une preuve que de l’argent de la femme du Prince Bandar, la Princesse Haifa, alla à des agents d’al-Qaida (69-70).
37. Le démenti, en ignorant tout simplement la distinction entre vols privés et vols commerciaux, que le vol privé transportant des Saoudiens de Tampa à Lexington le 13 Septembre violait les règlements de l’espace aérien en vigueur à cette date (71-76).
38. Le démenti que des Saoudiens furent autorisés à quitter le territoire des États-Unis peu de temps après le 11 Septembre sans avoir été l’objet d’une enquête appropriée (76-82).
39. L’omission de la preuve que le Prince Bandar obtint une autorisation spéciale de la Maison-Blanche pour les vols des Saoudiens (82-86).
40. L’omission de l’affirmation de Coleen Rowley que des responsables au Q.-G. du FBI avait vu le mémo de Phoenix de l’agent Kenneth Williams (89-90).
41. L’omission du fait que l’agent du FBI à Chicago Robert Wright affirme que le Q.-G. du FBI referma son enquête sur une cellule terroriste, puis tenta de l’intimider pour l’empêcher de publier un livre relatant expériences (91).
42. L’omission de la preuve que le Q.-G. du FBI sabota la tentative de Coleen Rowley et d’autres agents [du FBI] de Minneapolis pour obtenir un mandat pour rechercher l’ordinateur de Zacarias Moussaoui (91-94).
43. L’omission des trois heures trente de déposition devant la Commission par Sibel Edmonds, ancienne traductrice au FBI, déposition qui selon une lettre rendue publique par elle et adressée au Président [de la Commission] Kean, révélait de sérieuses dissimulations de la part de responsables du FBI, en relation avec le 11 Septembre, et ce au Quartier Général même du FBI (94-101).
44. L’omission du fait que le Général Mahmoud Ahmad, le Chef de l’ISI [les Services de Renseignement Pakistanais], se trouvait à Washington une semaine avant le 11 Septembre, et rencontra le Directeur de la CIA George Tenet ainsi que d’autres haut-responsables étasuniens (103-04).
45. L’omission de la preuve que Ahmad, le Chef de l’ISI [les Services de Renseignement Pakistanais] avait ordonné l’envoi de $100,000 à Mohamed Atta avant le 11 Septembre (104- 07).
46. L’affirmation de la Commission qu’elle ne trouva aucune preuve qu’un seul gouvernement étranger, y compris le Pakistan, avait financé des agents d’al-Qaida (106).
47. L’omission du rapport selon lequel l’Administration Bush fit pression sur le Pakistan pour limoger Ahmad de son poste de Chef de l’ISI après la divulgation de l’information selon laquelle il avait ordonné l’envoi d’argent de l’ISI à Mohamed Atta (107-09).
48. L’omission de la preuve que l’ISI (et pas seulement al-Qaida) était derrière l’assassinat de Ahmad Shah Massoud (le commandant de l’Alliance du Nord en Afghanistan), qui se produisit juste après une rencontre qui dura une semaine entre des responsables de la CIA et de l’ISI (110-112).
49. L’omission de la preuve que l’ISI est impliqué dans l’enlèvement et le meurtre de Daniel Pearl, journaliste au Wall Street Journal (113).
50. L’omission du rapport de Gerald Posner selon lequel Abu Zubaydah affirma qu’un officier militaire pakistanais, Mushaf Ali Mir, ayant des liens étroits avec l’ISI et al-Qaida avait une connaissance anticipée des attaques du 11 Septembre (114).
51. L’omission de la prédiction faite en 1999 par Rajaa Gulum Abbas, un agent de l’ISI, que les Tours Jumelles « s’effondreraient » (114).
52. L’omission du fait que le Président Bush et d’autres membres de son Administration évoquèrent à plusieurs reprises les attaques du 11 Septembre comme des « opportunités » (116-17).
53. L’omission du fait que le Projet pour le Nouveau Siècle Américain (« The Project for the New American Century »), dont de nombreux membres devinrent des figures clés de l’Administration Bush, publia un document en 2000 disant qu’un « nouveau Pearl Harbour » aiderait à l’obtention de fonds pour une transformation technologique rapide de l’appareil militaire américain (117-18).
54. L’omission du fait que Donald Rumsfeld, qui était le président de la commission de l’US Space Command et avait recommandé l’accroissement du budget alloué, utilisa les attaques du 11 Septembre le soir même pour s’assurer de tels crédits (119-22).
55. Le fait de ne pas mentionner que les trois hommes responsables de l’échec à prévenir les attaques du 11 Septembre (le Ministre Rumsfeld, le Général Richard Myers, et le Général Ralph Eberhart) étaient également les trois principaux promoteurs de l’US Space Command (122).
56. L’omission du fait que Unocal avait déclaré que les Talibans ne pouvaient pas garantir une sécurité adéquate pour commencer la construction de ses pipelines (de pétrole et de gaz) depuis le bassin Caspien au travers de l’Afghanistan et du Pakistan (122-25).
57. L’omission du rapport selon lequel des représentants des États-Unis dirent à l’occasion d’une rencontre en juillet 2001 que, parce que les Talibans refusaient leur proposition de développer la construction d’un oléoduc, une guerre contre eux commenceraient en octobre (125-26).
58. L’omission du fait que dans son livre publié en 1997 Zbigniew Brzezinski avait écrit que pour que les États-Unis maintiennent leur primauté globale, ils avaient besoin du contrôle de l’Asie Centrale, avec ses vastes réserves de pétrole, et qu’un nouveau Pearl Harbour serait utile pour obtenir l’adhésion de l’opinion publique américaine à ces visées impériales (127-28).
59. L’omission du fait que des membres clés de l’Administration Bush, dont Donald Rumsfeld et son délégué Paul Wolfowitz, s’étaient démenés en faveur d’une nouvelle guerre contre l’Irak pendant de nombreuses années (129-33).
60. L’omission des notes des conversations de Donald Rumsfeld le 11 Septembre qui montrent qu’il était déterminé à utiliser les attaques comme un prétexte pour une guerre contre l’Irak (131-32).
61. L’omission de la déclaration contenue dans le Projet pour un Nouveau Siècle Américain que « le besoin pour une présence américaine forte dans le Golfe dépasse le sujet du régime de Saddam Hussein » (133-34).
62. L’affirmation que le protocole de la FAA (Federal Aviation Agency) au sujet du 11 Septembre requérait le long processus de passer par plusieurs étapes dans la chaîne de commandement, même si le Rapport Officiel [de la Commission] cite des preuves du contraire (158).
63. L’affirmation que ces jours-là, seules deux bases de l’US Air Force dans le secteur Nord- Est du NORAD (North American Aerospace Defense Command pour Centre de Commandement de la Défense de l’Aérospatial de l’Amérique du Nord) conservaient des chasseurs en alerte et qu’en particulier il n’y avait pas d’avions de combat en alerte à McGuire ou à Andrews (159-162).
64. L’omission du fait que la base Andrews de l’US Air Force convervait plusieurs avions de chasse en alerte de façon permanente (162-64).
65. L’acceptation de la double affirmation que le Colonel Marr du NEADS (North East Air Defense Sector) devait téléphoner à un supérieur pour obtenir la permission d’envoyer des chasseurs depuis [la base] d’Otis et que cet appel nécessita huit minutes (165-66).
66. L’approbation de l’affirmation que la perte du signal du transpondeur d’un avion rend virtuellement impossible sa localisation par for par les radars de l’armée américaine (166- 67).
67. L’affirmation que l’interception de Stewart Payne n’a pas montré que le temps de réponse du NORAD au vol AA11 fut extraordinairement lent (167-69).
68. L’affirmation que les chasseurs de la base d’Otis restèrent cloués au sol sept minutes après qu’ils en eurent reçu l’ordre parce qu’ils ne savaient pas où aller (174-75).
69. L’affirmation que l’armée américaine n’était pas informée du détournement du vol UA175 avant 9h03, moment exact où il percutait la tour Sud du WTC (181-82).
70. L’omission de toute explication sur (a) la raison pour laquelle un rapport antérieur du NORAD, selon lequel la FAA avait notifiée les militaires du détournement du vol UA175 à 8h43, était maintenant considéré comme faux et (b) comment ce rapport, s’il était faux, a pu être publié et ensuite laissé non corrigé pendant près de trois ans (182).
71. L’affirmation que la FAA n’a installé de téléconférence qu’à partir de 9h20 ce matin-là (183).
72. L’omission du fait qu’un mémo de Laura Brown de la FAA affirme que la téléconférence fut établie à environ 8h50 et qu’elle porta notamment sur le détournement du vol UA175 (183-84, 186).
73. L’affirmation que la téléconférence de la NMCC, (le Centre National de Commandement Militaire ou National Military Command Center) ne débuta pas avant 9h29 (186-88).
74. L’omission, dans l’affirmation de la Commission que le vol AA77 n’a pas dévié de sa course avant 8h54, du fait que des rapports précédents avaient annoncé 8h46 (189-90). 75. L’échec à mentionner que l’annonce du crash d’un jet dans le Kentucky, à peu près au moment où le vol AA77 disparaissait du radar de la FAA, fut prise suffisamment au sérieux par les responsables de la FAA et de l’unité du contre-terrorisme du FBI pour être relayée à la Maison-Blanche (190).
76. L’affirmation que le vol AA77 vola près de 40 minutes dans l’espace aérien américain en direction de Washington sans être détecté par les radars des militaires (191-92).
77. L’échec à expliquer, si le précédent rapport du NORAD selon lequel il fut notifié du vol AA77 à 9h24 était « incorrect », comment ce rapport erroné a pu voir le jour, c’est-à-dire, de savoir si les responsables du NORAD ont menti ou furent « embrouillés » pendant près de trois ans (192-93).
78. L’affirmation que les avions de combats de Langley, dont le NORAD avait tout d’abord dit qu’ils furent dépêchés pour intercepter le vol AA77, furent réellement déployés en réponse à un rapport erroné de la part d’un contrôleur (non-identifié) de la FAA à 9h21 que le vol AA11 était toujours en l’air et se dirigeait vers Washington (193-99).
79. L’affirmation que les militaires ne furent pas contactés par la FAA à propos du probable détournement du vol AA77 avant que le Pentagone soit touché (204-12).
80. L’affirmation que Jane Garvey ne s’est pas jointe à la vidéoconférence de Richard Clarke avant 9h40, c’est-à-dire après que le Pentagone soit percuté (210).
81. L’affirmation qu’aucune des téléconférences ne parvint à coordonner la FAA et les réponses des militaires aux détournements parce « qu’aucune [d’elles] incluait les bons responsables au sein de la FAA et du Ministère de la Défense », bien que Richard Clarke dise que sa vidéoconférence incluait la Directrice de la FAA Jane Garvey comme le Ministre de la Défense Rumsfeld et le Général Richard Myers, le Chef des Forces Armées par intérim (211).
82. L’affirmation de la Commission qu’elle ne savait pas qui, au sein du Ministère de la Défense, participa à la vidéoconférence avec Richard Clarke alors que Clarke affirme dans son livre qu’il s’agissait de Donald Rumsfeld et du Général Myers (211-212). 83. L’approbation de l’affirmation du Général Myers qu’il se trouvait sur Capitol Hill pendant les attaques, sans mentionner le compte-rendu contradictoire de Richard Clarke, selon lequel Myers était au Pentagone et participait à la vidéoconférence avec Clarke (213-17).
84. L’échec à mentionner la contradiction entre le témoignage de Clarke au sujet de l’emploi du temps de Rumsfeld ce matin-là et les propres déclarations de Rumsfeld (217-19).
85. L’omission du témoignage du Ministre des Transports Norman Mineta, donné à la Commission elle-même, que le Vice-Président Cheney et les autres [personnes présentes] dans l’abri souterrain étaient avertis à 9h26 qu’un avion s’approchait du Pentagone (220).
86. L’affirmation que les responsables du Pentagone ne savaient rien d’un avion s’approchant d’eux avant 9h32, 9h34, ou 9h36, et dans tous les cas seulement quelques minutes avant que le bâtiment soit touché (223).
87. L’acceptation de deux versions contradictoires au sujet de l’appareil qui percuta le Pentagone : une qui relate l’exécution d’une spirale à 330 degrés vers le bas (un « piqué à grande vitesse ») et une autre dans laquelle il n’est pas fait mention de cette manoeuvre (222-23).
88. L’affirmation que les avions de chasse de Langley, qui reçurent soit-disant l’ordre de décoller rapidement pour protéger Washington contre le « vol fantôme AA11 » n’étaient nulle part près de Washington parce qu’ils furent envoyés vers l’océan par erreur (223-24).
89. L’omission de toutes les preuves suggérant que ce qui frappa le Pentagone n’était pas le vol AA77 (224-25).
90. L’affirmation que les militaires ne furent pas informés par la FAA du détournement du vol UA93 avant qu’il ne s’écrase (227-29, 232, 253).
91. La double affirmation que le NMCC n’a pas contrôlé la conférence initiée par la FAA et donc fut incapable de connecter la FAA à la téléconférence initiée par le NMCC (230-31).
92. L’omission du fait que les Services Secrets sont capables de savoir tout ce que sait la FAA (233).
93. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le NMCC lança sa propre téléconférence, si, comme Laura Brown de la FAA l’a dit, cela n’est pas le protocole standard (234).
94. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le Général Montague Winfield fut non seulement remplacé par un « bleu » (a rookie), le Capitaine Leidig, en tant que Directeur des Opérations du NMCC mais encore l’a laissé au commandement quand il fut clair que le Pentagone était confronté à une crise sans précédent (235-36).
95. L’affirmation que la FAA notifia (de façon erronée) les Services Secrets entre 10h10 et 10h15 que le vol UA93 était encore dans le ciel et se dirigeait vers Washington (237).
96. L’affirmation que le Vice-Président Cheney ne donna l’autorisation de tir qu’après 10h10 (plusieurs minutes après que le vol UA93 se fut écrasé) et que cette autorisation ne fut pas transmise à l’armée US avant 10h31 (237-41).
97. L’omission de toutes les preuves indiquant que le vol UA93 fut abattu par un avion militaire (238-39, 252-53).
98. L’affirmation que [le Tsar du Contre-Terrorisme] Richard Clarke ne reçut la demande d’autorisation de tir qu’à 10h25 (240).
99. L’omission du propre témoignage de Clarke, qui suggère qu’il reçut cette demande d’autorisation de tir vers 9h50 (240).
100. L’affirmation que Cheney ne gagna l’abri souterrain du PEOC [ou CPOU pour Centre Présidentiel d’Opérations d’Urgence]) qu’à 9h58 (241-44).
101. L’omission de multiples témoignages, dont celui de Norman Mineta [le Ministre des Transports] à la Commission elle-même, que [le Vice-Président] Cheney se trouvait dans le CPOU avant 9h20 (241-44).
102. L’affirmation que l’autorisation d’abattre un avion civil devait être donnée par le Président (245).
103. L’omission de rapports que le Colonel Marr donna l’ordre d’abattre le vol UA93 et que le Général Winfield indiqua que lui et d’autres [officiers] au NMCC s’attendaient à ce qu’un chasseur atteigne le vol UA93 (252).
104. L’omission de rapports indiquant qu’il y avait deux avions de chasse dans le ciel à quelques kilomètres de New York et trois à seulement 320 kilomètres de Washington (251).
105. L’omission du fait qu’il existait au moins six bases militaires avec des chasseurs en état d’alerte dans la région Nord-Est des États-Unis (257-58).
106. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD avait défini sa mission en termes de défense seulement contre des menaces dirigées [vers les Etats-Unis] depuis l’étranger (258-62).
107. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD n’avait pas envisagé la possibilité que des terroristes pourraient utiliser des avions de ligne détournés comme des missiles (262-63).
108. L’échec de mettre en perspective la signification du fait, présenté dans le Rapport lui-même, ou de mentionner d’autres faits prouvant que le NORAD avait effectivement envisagé la menace posée par des avions de ligne détournés d’être utilisés comme des missiles (264- 67).
109. L’échec de sonder les implications de la question de savoir comment les manoeuvres militaires (« war games ») programmées ce jour-là purent influer sur l’échec des militaires à intercepter les avions de ligne détournés (268-69).
110. L’échec de discuter la pertinence possible de l’Opération Northwoods avec les attaques du 11 Septembre (269-71).
111. L’affirmation (présentée pour expliquer pourquoi les militaires n’obtinrent pas l’information au sujet des avions détournés à temps pour les intercepter) que le personnel de la FAA inexplicablement faillit à suivre les procédures standards quelques 16 fois (155-56, 157, 179, 180, 181, 190, 191, 193, 194, 200, 202-03, 227, 237, 272-75).
112. L’échec de mentionner que l’indépendance proclamée de la Commission fut fatalement compromise par le fait que Philip Zelikow, son directeur exécutif, était virtuellement un membre de l’Administration Bush (7-9, 11-12, 282-84). (ndt : un proche collaborateur de Mme. Condoleeza Rice)
113. L’échec de mentionner que la Maison-Blanche chercha d’abord à empêcher la création de la Commission [Officielle d’Enquête sur les Attaques Terroristes du 11 Septembre], puis plaça de nombreux obstacles sur sa route, comme le fait de lui accorder un budget extrêmement restreint (283-85). (ndt : estimé à environ 15 millions de dollars, quand le film de fiction « Vol 93 » de Paul Greengrass en a coûté 18, et « World Trade Centre » d’Oliver Stone 4 FOIS PLUS soit 60 millions de dollars ; concernant le premier point, il a fallu attendre 441 jours pour que cette Commission soit créée et M. Bush proposa que M. Kissinger en soit le président…avant de se rétracter sous les critiques virulentes de l’opinion publique.)
114. L’échec de mentionner que le Président de la Commission, la plupart des autres Commissionnaires, et qu’au moins la moitié du personnel avait de sérieux conflits d’intérêt (285-90, 292-95).
115. L’échec de la Commission, qui se vantait que la présentation de son rapport final s’était faite « sans dissension », de mentionner que cela n’avait été possible que parce que Max Cleland, le Commissionnaire le plus critique à l’encontre de la Maison-Blanche qui jura « qu’il ne serait pas complice d’un traitement partial des informations » dut démissionner pour accepter un poste à la Banque Export-Import, et que la Maison-Blanche transmit sa nomination seulement après qu’il soit devenu très direct dans ses critiques (290-291).
Cette longue liste est extraite du document suivant : http://www.voltairenet.org/article143694.html
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Les tartuffes sont toujours là !

Dans le cadre du cirque médiatique, on est frappé par le fait que ce sont toujours les mêmes qui s’expriment : les mêmes commentateurs politiques depuis 20/30 ans, les mêmes « experts » économiques et ainsi de suite…

Un article récent du « Monde Diplomatique » dénonce ce verrouillage avec raison… Lire l’extrait à « Elie Cohen, Nicolas Baverez, Jacques Attali : Les disqualifiés« .

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Livre sur la vie de bureau : « L’open space m’a tuer »

Voici un nouvel ouvrage révélateur de ce qu’est devenu la vie professionnelle dans certains contexte : « L’open space m’a tuer » à découvrir ici.

Le point de vue des auteurs pour situer le ton :

Les dirigeants peuvent bien pester contre cette génération qui a perdu la valeur travail et ne pensent qu’à leur vie privée, ils oublient juste une chose : cette attitude n’est pas une cause, mais une conséquence. Entre les jeunes cadres et l’entreprise le lien de confiance est cassé. C’est le règne du chacun pour soi…

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Spécial copinage : l’annonce du site macosmetoperso.com

La sorcière du référencement (une amie de longue date) vient d’ouvrir un site marchand original… Voici son annonce :

Nous venons d’ouvrir au public le site www.macosmetoperso.com qui commercialise ingrédients et contenants pour la fabrication de produits de beauté, de soin et de maquillage.

Bon, je ne suis pas exactement le bon public pour ce type d’offre mais si ça peut servir à certain(e)s…


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Encore sur le 9/11 : le documentaire « zéro » en entier !

Sur Dailymotion, grâce à « chamizam », on peut enfin voir en entier le fameux documentaire italien « zéro »…

La playlist (le doc est découpé en 10 parties) est accessible à http://www.dailymotion.com/playlist/xoar1_lalelulelo_zero-enquete-sur-le-11-septembre-an

C’est tout en anglais mais c’est bien fait : c’est un résumé assez complet de tous les points qui permettent de dire que la version officielle est une vaste plaisanterie…

Vous pouvez trouvez quelques extraits sous-titrés en français ici et un article présentant ce documentaire là. Bref, vraiment de quoi se faire une opinion si ce n’est déjà fait.

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Annonce : un nouveau blog pour Murielle

Suite à la naissance de notre 4ème fils (Justin, né le 4 juillet dernier), Murielle vient d’ouvrir un nouveau blog (basé sur WordPress) dédié à l’éducation Montessori de ce dernier.

Ce « Blog bébé Montessori » va remplacer le « Blog Homeshooling » qu’elle tenait depuis quelques années et qui suivait les aventures de Damien pendant son « Instruction En Famille »… Damien vient de rentrer en 6ème au collège pour intégrer une classe bilingue, ce blog n’a plus de raison d’être.

Mais cette expérience et la matière accumulée dans le « Blog Homeshooling » n’est pas perdue puisque nous sommes en train d’en faire un livre qui devrait être disponible début 2009 => 365 jours d’école à la maison

Ce livre va être une occasion supplémentaire d’améliorer notre pratique de l’auto-édition car, bien entendu, aucun éditeur français n’est intéressé à publier le premier livre en français sur le thème de l’école à la maison !

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