Comme promis, voici la vidéo de la lecture de l’introduction de mon nouvel ouvrage « le fait technique »…
J’ai mis le texte complet également après…
Introduction
L’évolution technique est mal connue et mal comprise
La technique n’intéresse pas les intellectuels. Ils préfèrent débattre de Marx, de sociologie, de culture générale et d’autres sujets que de se pencher sur la technique et son influence sur la société, “il y a des ingénieurs pour cela…” répondent-ils en riant (avec et c’est important, un reniflement de mépris bien appuyé… histoire de montrer qu’ils sont bien au-dessus de cela !) !
Normal, ils ont suivi principalement des études littéraires, ils ont creusé les écrits des philosophes et des grands penseurs et, parmi ces derniers, aucun ou presque ne s’est intéressé à la science et encore moins à la technologie. Et pourtant, qui pourrait nier que notre époque est déterminée par la technique moderne, qu’elle s’immisce dans tous les détails de nos vies, qu’elle la détermine de plus en plus profondément ?
Et avec cela, il ne faudrait pas s’en occuper ?
Une histoire mal-aimée
L’histoire de l’évolution de la technique est mal connue, mal comprise et même mal aimée. On ne voit pas son importance. Rares sont les penseurs comme Jacques Ellul à s’être penché sérieusement sur le “le fait technique” de notre époque.
J’affirme qu’il faut décrypter les mécanismes de l’évolution technique passée afin de mieux être en mesure d’anticiper ses mouvements dans le futur. Aujourd’hui, tout ce qu’on entend à ce sujet est consternant de bêtises et d’idées reçues : progrès foudroyants, accélération sans fin et croissance sans limites, entre autres… Ce n’est pas avec ces platitudes convenues (et fausses !) que vous allez être en mesure de comprendre ce qui se passe en la matière !
Dépourvu de la connaissance des mécanismes de l’évolution technique, vous serez toujours surpris et éventuellement déçus par la façon dont se passent réellement les choses. Certes, la plupart des prévisions que l’on fait sont vouées au ridicule, mais c’est souvent parce qu’on essaye d’être trop précis et/ou trop spécifiques (se focaliser sur un seul domaine alors que la technique s’immisce partout).
Pour éviter ces déconvenues, il faut reprendre tout depuis le début pour vraiment analyser, étape par étape, comment on est passé en seulement deux siècles d’une société essentiellement rurale à notre technostructure actuelle où tout semble être dicté par des machines et des logiciels…
Une vision juste des capacités réelles de la technique
Une vraie compréhension des lois qui gouvernent l’évolution technique va nous éviter de faire des contresens tels que ceux qu’on entend trop de nos jours comme l’illusion que l’évolution s’accélère (rien n’est plus faux, on le verra en détail dans le chapitre 7).
Prenons un exemple rapide avec les deux erreurs à ne pas commettre au sujet de la technique : le mépris ou la surévaluation, car les deux mènent à des impasses. Avec la première, vous rejetez la technique et vous vous empêchez de prévoir l’impact qu’elle aura sur vos décisions. Avec la seconde, vous faites le contraire : vous accordez trop de crédit dans la technique et vous attendez des résultats irréalistes (et, forcément, vous allez être déçu).
Pour éviter de vous engager dans ces impasses (et d’autres), il faut avoir une vision juste de la nature réelle de la technique (son essence même) : ce qu’elle peut et à quel rythme, ce qu’elle ne peut pas ou pas rapidement.
Cet ouvrage va justement vous aider à avoir les idées claires sur ces sujets, ça c’est pour le fond. Pour la forme, on va rester éloignés des approches académiques traditionnelles qui sont souvent ennuyeuses… Au contraire, l’histoire de la technique peut être ludique et captivante.
Une histoire fascinante
Embarquez avec moi dans ce panorama de l’évolution technique récente (nous allons nous contenter de remonter à la période du début de la fameuse “révolution industrielle”) et vous allez voir combien les tenants et aboutissants de cette transformation (ainsi que ses limites) sont intéressants.
Ensemble, nous allons exposer et expliquer des notions nouvelles comme le “cycle de l’escalier”, “l’empilement vertueux” ou déjà connues comme le “cercle vertueux” ou les “retours décroissants”. Cette revue de détail va vous permettre de saisir l’influence réelle de la technique sur notre civilisation et ainsi de mieux anticiper ce vers quoi on va. Croyez-moi, même sans être (ou sans devenir) technicien, cette histoire va vous fasciner !
Dans les chapitres qui constituent cet ouvrage, vous serez peut-être surpris que j’évoque assez peu (voir pas du tout) la question du numérique qui nous occupe tant de nos jours. En fait, j’ai regroupé mon avis sur cette importante question dans le chapitre douze, le dernier. Ainsi, la boucle sera bouclée.
Quelques mots sur moi
J’écris sur l’évolution technique depuis maintenant plus de vingt ans. Je m’efforce d’aller au-delà des idées reçues et de faire le tri dans ce que la propagande (très active dans le domaine technique) veut nous faire avaler. Je suis donc souvent à contre-courant de la pensée unique, mais, ne vous y trompez pas, je ne suis ni un techno-sceptique ni un techno-pessimiste. En réalité, je m’émerveille tous les jours (oui, tous les jours !) de ce que la technique nous a apporté et les immenses possibilités dont nous jouissons sans même nous en rendre compte (sans même parler du confort…). Je ne voudrais certainement pas d’un retour en arrière, en aucun cas.
Dans cet ouvrage, j’essaye simplement d’avoir une vision juste de l’influence (énorme !) de la technique sur notre société et de son évolution (qui n’est pas tout à fait celle qui nous est présentée), ce qui est déjà un travail considérable auquel je m’astreins tous les jours.
Voilà, c’est fait, encore un nouveau livre de publié !
Cette fois, il s’agit d’un livre sur la technique, l’évolution technique, la culture technique… Pour me faire comprendre, je vais reprendre ici la présentation du livre déjà disponible sur Amazon (version Kindle et version papier, brochée et reliée)…
L’évolution technique n’est pas un sujet qui passionne les foules. Pire, on constate à son sujet une collection fournie d’idées reçues qui ne résiste pas à la moindre analyse.
Cet ouvrage va vous permettre de détruire ces idées reçues et de les remplacer par des concepts roboratifs comme l’empilement vertueux.
C’est important d’avoir une vision juste de la technique et de son potentiel réel car la technique sous toutes ses formes a été et reste encore la force majeure qui a forgé l’époque moderne. Et si les techniques évoluent sans arrêt, la technique elle, sa nature profonde, ne varie pas.
L’histoire de l’évolution de la technique est mal connue, mal comprise et même mal aimée. On ne voit pas son importance. Rares sont les penseurs comme Jacques Ellul à s’être penché sérieusement sur le “le fait technique” de notre époque.
J’affirme qu’il faut décrypter les mécanismes de l’évolution technique passée afin de mieux être en mesure d’anticiper ses mouvements dans le futur. Dépourvu de la connaissance des mécanismes de l’évolution technique, vous serez toujours surpris et éventuellement déçus par la façon dont se passent réellement les choses. Certes, la plupart des prévisions que l’on fait sont vouées au ridicule, mais c’est souvent parce qu’on essaye d’être trop précis et/ou trop spécifiques (se focaliser sur un seul domaine alors que la technique s’immisce partout).
Pour éviter ces déconvenues, il faut reprendre tout depuis le début pour vraiment analyser, étape par étape, comment on est passé en seulement deux siècles d’une société essentiellement rurale à notre technostructure actuelle où tout semble être dicté par des machines et des logiciels…
Embarquez avec moi dans ce panorama de l’évolution technique récente (nous allons nous contenter de remonter à la période du début de la fameuse “révolution industrielle”) et vous allez voir combien les tenants et aboutissants de cette transformation (ainsi que ses limites) sont intéressants.
Ensemble, nous allons exposer et expliquer des notions nouvelles comme le “cycle de l’escalier”, “l’empilement vertueux” ou déjà connues comme le “cercle vertueux” ou les “retours décroissants”. Cette revue de détail va vous permettre de saisir l’influence réelle de la technique sur notre civilisation et ainsi de mieux anticiper ce vers quoi on va. Croyez-moi, même sans être (ou sans devenir) technicien, cette histoire va vous fasciner !
Dans les chapitres qui constituent cet ouvrage, vous serez peut-être surpris que j’évoque assez peu la question du numérique qui nous occupe tant de nos jours. En fait, j’ai regroupé mon avis sur cette importante question dans le chapitre douze, le dernier.
Aujourd’hui, je voudrais vous présenter une initiative de mon fils Valentin qui vient de lancer une nouvelle activité « La Découverte ». Il s’agit d’un site qui propose des oeuvres d’art animée. C’est ce que Valentin appelle « de l’art immersif ».
Voici la vidéo de présentation :
Les oeuvres présentées viennent principalement d’une peintre néerlandaise (mais qui vit désormais en espagne) : Esther Barrend… Voici une autre vidéo qui présente son travail :
Le kart est la façon la moins coûteuse et la moins dangereuse de gouter aux joies du sport-auto… C’est vu/su/connu depuis des décennies.
Mais quid de son équivalent sur deux roues ?
En effet, pour éprouver les sensations uniques de la vitesse sur deux roues dans des conditions acceptables, il n’y avait jusqu’à présent que les track-days. J’en ai fait plusieurs avec mon fils Valentin sur des 600cc louées à ces occasions.
Et puis nous avons découvert les mini-GP : des petites motos animées par des moteurs 4-temps de faible cylindrée. Mais le tout est si léger que les machines sont vives et agiles, on retrouve les sensations des 600cc mais à une vitesse bien moindre (moins de danger donc) et pour un coût réduit (toujours bon à prendre !).
On avait d’abord pu faire une première expérience en Italie, voici ci-dessous.
Et puis on a enfin pu remettre cela en France dernièrement sur le circuit de karting de Cholet… Et c’était vraiment top !
Notre expérience a été parfaite grâce aux bons soins de Thomas qui a mis à notre disposition des MiniGP Ohvale dans un état concours !
Pour faire comme nous, prenez contact avec Thomas à
SARL TLS Moto Siren : 810 093 765 Zone Actipôle Anjou 27 rue André Ampère 49450 Saint-André de la Marche Tel : 02 41 64 27 79 @ : ouest.racing.services@gmail.com
J’ai enfin pu rassembler la collection complète de mes livres en version papier… Voici donc les photos de cette « collection » : 36 livres. En fait, je n’en ai écrit que 30 mais il y a là les différentes éditions de certains… voilà pourquoi.
Pouvoir faire cette photo fait plaisir mais je suis bien conscient que c’est juste la situation d’un instant : j’ai toujours au moins un nouveau livre en préparation !
Bientôt, je vais pouvoir vous présentez ma nouvelle création : « Le fait technique »… Patience, ça ne va plus être long puisque le premier jet est terminé et que j’entame désormais les phases de correction, mise en page et illustrations…
Si vous ne connaissez pas encore, c’est à découvrir d’urgence…
OK, c’est grôle mais est-ce que ça nous apprend quelque chose sur notre société et sur notre présent ?
Heureusement, oui et voici quoi…
Dans ses vidéos fort bien faites (même si le montage est un peu nerveux et plein de références internes, c’est très travaillé, croyez-moi !), le Raptor expose sans pitié les travers répétés du gouvernement, des gauchistes, des féministes et des médias, le tout étant qualifié de « société des baltringues » (définition du terme « baltringue », par ici). Honnêtement, on ne peut lui donner tort et si vous voulez un recensement précis des dérives absurdes de notre époque, la chaine du Raptor est une bonne source.
Tout cela est déjà intéressant mais il y a plus : ces contenus nous montrent, de façon incontestable, que les médias sont verrouillés dans une course (absurde) au « toujours plus ». Ayant favorisé les émissions les plus abrutissantes et les plus abêtissantes pendant des années (que dis-je, des décennies !), les médias généralistes principaux ne savent plus quoi faire pour continuer à retenir une audience qui s’effritent inexorablement. D’où la tendance à faire pire, encore et encore jusqu’à tomber à des niveaux que personnes ne pouvaient imaginer (hélas, la réalité dépasse toujours la fiction, c’est vérifié une fois de plus).
Si vous pouvez que j’exagère, jetez donc un oeil là-dessus (c’est court, heureusement !) :
L’erreur serait de penser qu’il s’agit-là d’une exception (certes malheureuse), d’une aberration qui ne compte pas. Il n’en est rien. Si une Soveig Halloin peut exister et se produire ainsi, c’est parce que le système en place le permet et l’encourage (si on en juge par les applaudissements désolants qui suivent sa « performance »…).
Devant la nullité organisée du gouvernement et des médias, les vidéos du Raptor deviennent une source d’informations crédibles et raisonnables… Eh oui, on en est là.
Voilà, vous savez désormais ce qui se cache derrière cette acronyme (NFT).
Donc, pour passer de la théorie à la pratique, j’ai décidé de créer et même éventuellement de vendre mon tout premier NFT !
Pour commencer, il faut acheter de la cryptomonnaie, car lors du processus de création du NFT sur une plateforme spécialisée (comme OpenSea, la plus connue), il y a des frais à payer (les trop fameux “Gas Fee” dans le jargon du domaine). Et ces frais, on doit les payer avec des Ethereum, pas autrement. Il faut donc avoir des Ethereum dans son portefeuille… Un portefeuille ?
Oui, un portefeuille numérique comme MetaMask par exemple (un des plus en vogue en ce moment). Il faut donc choisir, installer et configurer le portefeuille en question et rien que cela prend un peu de temps. Ensuite, il faut acquérir des Ethereum afin de garnir votre tout nouveau portefeuille. Pour cela, vous allez passer par une plateforme d’échange comme CoinBase (qui vient de s’introduire au Nasdaq). Cela tombe bien, c’est justement celle que j’ai choisie !
Créer son compte sur CoinBase est un parcours d’obstacle qui prend, là aussi, pas mal de temps, car vous êtes “vérifié” à chaque étape : il faut montrer ses pièces d’identité (valides, cela va de soi !) avant que votre compte soit validé par les équipes de support (en fait, je pense que ce sont des robots qui s’occupent de cette phase…). Quand, enfin, vous êtes déclaré “bon pour le service”, vous avez enfin le droit de sortir votre carte de crédit afin d’acheter des Ethereum… ça tombe bien, le cours de cette cryptomonnaie est au plus haut en ce moment !
Donc acheter des Ethereum (j’ai dépensé 150€ pour cela) sur CoinBase a été relativement simple et direct une fois que mon compte était créé-vérifié-validé-approuvé… Ce qui est moins simple, en revanche, c’est de transférer ces Ether d’un portefeuille à l’autre… En effet, pour créer votre NFT sur une plateforme (Rarible par exemple), il faut pouvoir y connecter son portefeuille et que celui-ci soit garni. Or, je constate que MetaMask est plus facilement reconnu par les unes et les autres que CoinBase (quelque part, c’est logique : CoinBase est d’abord une plateforme d’échange avant d’être un portefeuille alors que MetaMask s’est concentré sur cette dernière fonction).
Je me suis donc lancé dans le transfert de l’équivalent de 120€ (j’ai quand même voulu en garder un peu sur CoinBase) et je dois dire que l’opération m’a laissé perplexe…. Déjà, il est indispensable d’avoir les applications correspondantes (CoinBase et MetaMask) sur son smartphone, car, de nos jours et surtout dans ce domaine, une grande partie des manipulations se font d’abord et avant tout sur cette interface (et tant pis pour moi qui préfère largement travailler sur un grand écran d’ordinateur fixe). Ensuite, il faut trouver comment faire, car ça n’a rien d’évident. Oubliez les tutoriels sur YouTube pour une fois, car ils sont tous périmés : en effet, le domaine évolue tellement vite, les programmes sont mis à jour tellement souvent que les photos d’écrans qui vous sont montrées dans ces tutos, vous ne les retrouvez évidemment pas sur la vraie appli…
Ensuite, il faut savoir qu’à chaque fois que vous voulez faire quelque chose avec vos “coins”, vous êtes « taxé » (il y a des “fees” à tous les étages)… Décentralisé peut-être, coûteux sûrement. J’y suis arrivé, mais j’en tire un enseignement simple : tout cela n’est pas encore prêt pour le grand public, tant s’en faut !
Bref, cette étape est assez pénible, mais on peut difficilement l’éviter. Une fois passée, on peut s’intéresser à l’étape suivante : choisir une plateforme où on va publier ce NFT. Pour ma part, j’ai écarté d’entrée de jeu OpenSea (que je trouve un peu trop “fourre-tout”) et j’ai réduit mon choix entre Rarible et Zora que je trouve bien plus “propres” et ordonnées.
J’ai donc lancé la procédure pour charger mon premier NFT sur Zora : ma vidéo “best-of” sur le Porsche 917. Le processus est simple, mais, surprise, on ne fixe pas le prix voulu dès le début (ou alors, j’ai loupé quelque chose !)… Ensuite, quand on clique sur “finalyse and publish”, on doit payer le prix en “gas fee” et là, c’est la douche froide : l’équivalent de $149… Et, bien sûr, je n’en ai pas assez sur mon wallet MetaMask. En regardant un peu du côté des options, je m’aperçois qu’il y a moyen de fixer un seuil où on accepte la transaction et je l’abaisse jusqu’à ce que ça revienne à un peu moins de $90… Sans doute cela va-t-il prendre plus de temps, mais c’est OK, je ne suis pas pressé de dépenser les quelques Ether que j’ai eu du mal à accumuler !
Finalement, j’ai laissé comme cela, ça a tourné toute la nuit, mais, au matin, j’ai eu la bonne surprise de constater que c’était fait : “You are minted!”. Comme quoi, ne pas être pressé est toujours le meilleur choix !
La différence entre payer plein pot et à prix réduit n’est pas énorme, mais, tout de même, je préfère que ça reste dans les limites de ce que j’ai dans le portefeuille… Mais bon, il est clair que pour “minter”, il faut compter entre $50 et $150 en équivalent Ether.
Pour ce qui est du prix de mon premier NFT, pour le moment, c’est une enchère (mais je ne me souviens pas d’avoir choisi cela ni les modalités… ça va durer combien de temps ? mystère…). Je pourrais mettre un prix fixe, mais il me faut d’abord comprendre les différents choix (les “currencies” proposées ne sont pas très explicites !).
C’est d’ailleurs une constante de la plateforme Zora qui, et c’est le moins qu’on puisse dire, n’est pas très intuitive. Certes, ce site n’est pas surchargé, l’interface est plutôt sobre, mais sans doute trop en fait : on a du mal à savoir quoi faire à chaque étape étant donné que les options sont plutôt réduites, très réduites, trop réduites au final.
Il faudrait que j’essaye de publier un autre NFT sur Rarible pour comparer, mais ça sera l’occasion d’un autre article !
Bonjour, Je viens de commencer votre livre sur l’histoire de l’informatique. Et malheureusement, il semble que vous vous soyez fait voler votre site histoireinformatique.com. Visiblement, vous avez copié toutes les images du livre… sur ce site donc on peut y accéder. Mais c’est dommage car tous les QR codes du livre ne marchent plus. ===
Et voilà ce que j’ai répondu :
Alors, effectivement, j’ai rapatrié les images sur mon blog principal mais ce n’est pas pratique à consulter. Je dois donc faire une mise à jour de mon livre (avec les images intégrées dans l’ouvrage…) et, quand ça sera fait, vous serez le premier à recevoir la nouvelle version ! Merci de me l’avoir signalé.
Donc, vous l’aurez compris, je suis en train de réaliser une grosse mise à jour de cet ouvrage afin de corriger tout cela… Eh oui, les livres réclament une « maintenance » qu’il faut effectuer régulièrement si on veut les garder « vivants »…
J’apprécie beaucoup la chaine YouTube « Cold Fusion » : les contenus sont bien montés, intelligents et apportent un éclairage intéressants sur des sujets de l’actualité technique. Un (bon) exemple avec ces deux vidéos sur Intel :
Bref, vous l’aurez compris, je suis très fan de cette chaine que je vous recommande chaudement !
Donc, quand l’animateur de cette chaine (Dagogo Altraide) annonça la publication de son livre, je me suis jeté dessus sans hésitation… Et ce fut une grosse déception. Comme quoi, être bon à faire d’excellentes vidéos n’est pas une garantie de produire un bon livre, comme j’ai pu m’en rendre compte.
Au début, ça commence bien : l’auteur raconte avec talent les débuts de la révolution industrielle du XIXème siècle avec son cortège de progrès techniques. Et puis, ça se gâte car l’auteur nous impose un poncif désolant : l’accélération constante supposée du progrès technique. Cette soi-disante accélération n’est pas expliquée mais simplement imposé comme une évidence incontestable.
Je trouve cela aberrant que cette idée reçue soit aussi répandue. Et pour combattre cette funeste tendance, je suis en train de rédiger un nouveau livre qui aura pour titre « Le fait technique » (j’ai déjà rédigé les sept premiers chapitres). Voici un extrait pour vous permettre de situer l’argument :
L’évolution technique est mal connue et mal comprise
La technique n’intéresse pas les intellectuels. Ils préfèrent débattre de Marx, de sociologie, de culture générale et autres que de se pencher sur la technique et son influence sur la société, “il y a des ingénieurs pour cela…” répondent-ils en riant (avec et c’est important, un reniflement de mépris bien appuyé… histoire de montrer qu’ils sont bien au-dessus de cela !) !
Normal, ils ont suivi principalement des études littéraires, ils ont creusé les écrits des philosophes et des grands penseurs et, parmi ces derniers, aucun ne s’est intéressé à la science et encore moins à la technologie.
Et pourtant, qui pourrait nier que notre époque est déterminée par la technique moderne, qu’elle s’immisce dans tous les détails de nos vies, qu’elle la détermine de plus en plus profondément ? Et avec cela, il ne faudrait pas s’en occuper ?
Une histoire mal-aimée Pourtant, l’histoire de l’évolution de la technique est mal connue, mal comprise et même mal aimée. On ne voit même pas son importance. Rares sont les penseurs comme Jacques Ellul à s’être penché sérieusement sur le “le fait technique” de notre époque.
J’affirme qu’il faut décrypter les mécanismes de l’évolution technique passée afin de mieux être en mesure d’anticiper ses mouvements dans le futur. Aujourd’hui, tout ce qu’on entend à ce sujet est consternant de bêtises et d’idées reçues : progrès foudroyants, accélération sans fin et croissance sans limite, entre autres… Ce n’est pas avec ces platitudes convenues (et fausses !) que vous allez être en mesure de comprendre ce qui se passe en la matière !
Dépourvu de la connaissance des mécanismes de l’évolution technique, vous serez toujours surpris et éventuellement déçu par la façon dont se passe réellement les choses. Certes, la plupart des prévisions que l’on fait sont vouées au ridicule mais c’est souvent parce qu’on essaye d’être trop précis et/ou trop spécifique (se focaliser sur un seul domaine alors que la technique s’immisce partout).
Pour éviter ces déconvenues, il faut reprendre tout depuis le début pour vraiment analyser, étape par étape, comment on est passé en seulement deux siècles d’une société essentiellement rurale à notre technostructure actuelle où tout semble être dicté par des machines et des logiciels…
Une vision juste des capacités réelles de la technique Une vraie compréhension des lois qui gouvernent l’évolution technique va nous éviter de faire des contresens tels que ceux qu’on entend trop de nos jours comme l’illusion que l’évolution s’accélère (rien n’est plus faux, on le verra en détail dans les chapitres).
Prenons un exemple rapide avec les deux erreurs à ne pas commettre avec la technique : le mépris ou la surévaluation, les deux mènent à des impasses. Avec la première, vous rejetez la technique et vous vous empêchez de prévoir l’impact qu’elle aura sur vos décisions. Avec la seconde, vous faites le contraire : vous accordez trop de foi dans la technique et vous attendez des résultats irréalistes (et, forcément, vous allez être déçu).
Pour éviter de vous engager dans ces impasses (et d’autres), il faut avoir une vision juste de la technique : ce qu’elle peut et à quel rythme, ce qu’elle ne peut pas ou pas rapidement.
Cet ouvrage va vous aider à avoir les idées claires sur ces sujets, ça c’est pour le fond. Pour la forme, on va rester éloigné des approches académiques traditionnelles qui sont souvent ennuyeuses… Au contraire, l’histoire de la technique peut être ludique et captivante.
Une histoire fascinante Embarquez avec moi dans ce panorama de l’évolution technique récente (on va se contenter de remonter à la période du début de la fameuse “révolution industrielle”) et vous allez voir combien les tenants et aboutissants de cette transformation (ainsi que ses limites) sont intéressants.
Ensemble, nous allons exposer et expliquer des notions nouvelles comme le “cycle de l’escalier”, “l’empilement vertueux” ou déjà connues comme le “cercle vertueux” ou les “retours décroissants”. Cette revue de détail va vous permettre de saisir l’influence réelle de la technique sur notre civilisation et ainsi de mieux anticiper ce vers quoi on va.Croyez-moi, même sans être (ou sans devenir) technicien, cette histoire va vous fasciner !
Quelques mots sur moi J’écris sur l’évolution technique depuis maintenant plus de vingt ans. Je m’efforce d’aller au-delà des idées reçues et de faire le tri dans ce que la propagande (très active dans le domaine technique) veut nous faire avaler. Je suis donc souvent à contre-courant de la pensée unique mais, ne vous y trompez pas, je ne suis ni un techno-septique ni un techno-pessimiste. J’essaye simplement d’avoir une vision juste de l’influence (énorme !) de la technique sur notre société et de son évolution (pas tout à fait celle qui nous est présentée), ce qui est déjà un travail considérable auquel je m’astreins tous les jours.
Je suis donc (bien) occupé par ce projet en ce moment !
En ce moment, c’est la folie en faveur de l’hydrogène « vert » : la propagande technique, jamais avare d’une nouvelle mode, aussi absurde soit-elle, s’est trouvé un nouvel idéal… et c’est l’hydrogène !
Oui, l’hydrogène est la solution, l’hydrogène va nous sauver, l’hydrogène est le nouvel horizon vers quoi tout converge, alleluia !
Bon, on se calme. Comme d’habitude, la propagande met en avant des éléments très exagérés pour ne pas dire honteusement déformés. Mais comme le grand-public n’a aucune culture technique (alors que nous vivons dans une société où la technique domaine tout !), ça passe. Pas pour tout le monde toutefois. Samuel Furfari est de ceux qui veulent rétablir un de bon sens dans ce déferlement absurde.
J’ai lu son livre « L’utopie hydrogène » et je vous invite à faire de même.
Dans un article précédent, je vous avais évoqué ma participation au « Vendée Globe Virtuel » sur la simulation Virtual Regatta. Je retraçais aussi les événements des premiers jours et, à ce moment-là, nous étions déjà plus de 800 000 inscrits et le million a été atteint puis dépassé par la suite.
Aujourd’hui, avant midi, j’ai enfin terminé cette très longue course (82j 22h 36mn pour moi) en 127636ème position.
Pendant ces 82 jours, j’ai parcouru 27 829 milles, ce qui fait une moyenne de 339 milles par jour. Les bons jours, je faisais plus de 400 milles par jour (mon record à 516). Je suis un peu déçu de ma position finale car j’aurais bien voulu finir dans les 100 000 premiers mais j’ai commis trop d’erreur dans le pacifique sud et dans la remontée de l’atlantique.
Avec le recul c’est facile de se dire « j’aurais pas dû faire cela » ou « j’aurais dû choisir l’option ouest » (ou est ou nord ou sud !) mais ça n’aide pas pour la situation suivante qui est toujours différente !
Je me suis aperçu que mon bateau était super performant quand les vents étaient favorables (et que je ne gâchais pas cet avantage par un choix hasardeux). En revanche, il l’était beaucoup moins quand le temps était calme (le fait d’avoir des foils sur les côtés ?). Cet handicap m’énervait et plutôt que de le subir en restant calme, j’ai essayer de compenser en trouvant une route plus favorable ce qui m’a sans doute coûté cher à plusieurs reprises…
Au bilan, cela valait-il le coût ?
Oui, certainement. Je suis persuadé que toutes les expériences de simulation valent la peine d’être tentées car elles vous apprennent toujours quelque chose. Cette fois, j’ai été surpris de l’investissement nécessaire : j’ai ajusté mon cap plusieurs fois par jour pendant plus de 80 jours, ça commence à faire beaucoup !
J’ai constaté aussi que pour être vraiment compétitif, il fallait passer au cran au-dessus : creuser l’aspect routage beaucoup plus sérieusement, ne pas jouer seul mais se concerter à plusieurs, etc.
Après cela, je crois que je vais faire une vraie pause avec Virtual Regatta mais merci aux organisateurs pour nous avoir offert une course sans problème, c’était super !
Une très belle initiative de la part de l’ACO et du Musée des 24 Heures du Mans est à signaler ! Pendant que les musées sont fermés depuis un bon bout de temps maintenant à cause de la pandémie de Covid-19, l’exposition sur la Porsche 917 « sommeille ». Certes, la date de clôture de l’expo a été repoussée en février, mais aurons-nous la chance de (re)voir ces superbes autos ?
En tout cas, le Musée des 24 Heures a eu la bonne idée de vous proposer une visite virtuelle de l’exposition en plusieurs épisodes. Le premier chapitre, la genèse du projet, est très sympa avec des belles images d’archive. A découvrir donc !
L’année dernière, j’avais annoncé que je ne ferais plus de mise à jour de mon livre sur le Simracing. Je tiens parole mais ça n’empêche pas d’écrire des articles sur le sujet de temps en temps…
Le 30 septembre 2019, j’avais déjà publié cet article : “Le SimRacing du côté des consoles ?” où je détaillais ma configuration ainsi que mon ressenti dans ce cadre. Sur ce que j’ai déjà écrit en septembre 2019 (le monde d’avant !), je n’ai rien à ajouter.
Mais, depuis, j’ai eu quelques nouvelles expériences que je vais vous relater. Commençons par ce que je n’ai PAS fait !
En effet, j’ai évité de “payer la taxe annuelle Codemasters” en ne testant pas F1 2020. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai car j’ai tout de même pu l’essayer gratuitement mais avec une limite à un seul circuit (celui d’Australie, pas mon préféré). Et quand j’ai constaté que les sensations au volant étaient peu ou prou les mêmes, je me suis dit qu’on allait attendre au moins un an ou deux avant de revenir sur ce titre…
Pareil pour Project Cars 3. Quel intérêt de payer pour un titre qui offre moins que la version précédente et qui est unanimement décrié par les Youtubeurs que j’ai pu regarder… Que Slightly Mad Studio se fasse racheter par Codemasters (avant que ces derniers se fassent manger à leur tour par Electronics Art… ça consolide dur dans le secteur !), ils raisonnent pareil, ils vont se comprendre !
Maintenant, on peut parler de ce que j’ai effectivement essayé avec plus ou moins de bonheur… Voilà ce que j’ai testé : Assetto Corsa Competizione sur Xbox.
J’avais déjà commencé à tester ACC sur PC et je n’avais pas été enthousiaste : je trouvais que le comportement des voitures n’était pas “agréable” (si l’on peut écrire ainsi !). Mais, avec cet éditeur (Kunos), j’ai appris que les choses peuvent évoluer favorablement avec le temps.
De plus, j’avais lu ça et là que le portage sur Xbox était plutôt raté : Graphismes indignes, FPS très bas, etc. Il y avait même un type qui avait posté un commentaire sur Jeauxvideo.com à ce propos qui était titré (je cite) « fuyez pauvres fous”… C’est dire !
Bref, c’était pas gagné mais je me suis lancé tout de même et… bonne surprise, le titre est jouable, pas moche et, encore mieux, le comportement des voitures a grandement progressé. Alors, profitons-en pour préciser ce que j’entend pas un comportement “agréable” et son contraire : selon moi, il est agréable de constater que la voiture se comporte en conformité avec ce qui est attendu. Ce qui n’implique pas qu’elle soit forcément facile à piloter, tout au contraire (on s’embête vite quand la voiture est “sur des rails”). Mais ce que je n’aime (vraiment) pas, ce sont les réactions imprévues et incontrôlables ainsi que le sous-virage trop prononcé qui fait que la voiture “ne tourne pas” quoi qu’on fasse.
Assetto Corsa Competizione sur Xbox, très bien à condition de ne pas trop lui en demander !
Alors, Assetto Corsa Competizione sur Xbox, c’est une vraie réussite ?
Attention, quand on roule seul, tout va bien mais faut pas trop lui en demander non-plus !
Dès que vous ajoutez des IA (je ne parle même pas du multiplayers…), la situation se dégrade, fortement. En gros, c’est injouable dès qu’on dépasse dix voitures sur la grille (et encore, les FPS restent modestes dans ce cas, même dans une descente avec le vent dans le dos).
TSAAR, une vraie bonne surprise !
Mais je n’ai pas que ce genre de demi-réussite à vous raconter car j’ai aussi découvert un titre qui mérite d’être évoqué : Tony Stewart All American Racing. Oui, c’est Américain, purement américain mais ce n’est PAS du Nascar même si c’est (surtout) sur ovales.
Les courses de TSAAR se déroulent exclusivement sur des circuits en terre battue (dirt track racing) et c’est ça qui est génial !
Je dois dire que j’adore cette glisse continue qui n’a rien à voir avec les drifts à la mode chez les jeunes. Non, là, c’est subtil : il ne faut pas trop en faire sinon, on perd gros. Les courses sont courtes mais très disputées car le peloton reste très groupé.
Et que dire du comportement des différents types (3) de voitures ?
Là encore, c’est une question de goût mais je dois dire que la balance entre fun et difficulté est particulièrement bien trouvée !
On entretient la glisse à l’accélérateur plutôt qu’au volant et je trouve cela complètement grisant. Une des particularités de TSAAR est la nécessité de gérer les upgrades des voitures (qu’on achète grâce aux gains sur la piste) pour devenir et rester compétitif (difficile de gagner avec les voitures dans leur configuration de base). Il faut aussi gérer l’entretien (coûteux si on ne fait pas attention au matériel et qu’on a des gros crashs) ainsi que les membres de l’équipe (embauche et attribution des rôles).
Le dirt sur ovale, c’est pas un truc de bourrins, faut être subtil !
Les IA se débrouillent bien sans être trop agressives. Ici aussi, la balance est bien trouvée.
Bref, TSAAR est une super bonne surprise que je ne peux que recommander.
Retour sur PC
Et puis, à partir de décembre 2020, j’ai pu récupérer mon PC, remonter mon baquet et remettre en route mon simulateur…
Tout d’abord, il était nécessaire de rajeunir un peu mon PC qui a déjà plus de cinq ou six ans… Barrettes mémoires supplémentaires et nouvelle carte graphique (le remplacement du processeur n’était pas possible avec cette carte-mère), ça repart pour un tour.
Ensuite, réinstaller mes différentes simulations et faire le tour des nouveautés. Disons-le tout de suite, je me suis précipité sur Automobilista 2 (AMS2) que j’ai adoré tout de suite. Reiza s’améliore titre après titre et va devenir un des grands acteurs du SimRacing, à n’en pas douter.
Dans AMS2, les voitures sont belles et vivantes. Mes préférées sont évidemment les F1 Retro (1975) qui se sont bien étoffées depuis AMS1. Mais, bonne surprise, les GT3 (très à la mode en ce moment) sont également vraiment super à faire rouler.
La formula rétro s’étoffe sur AMS2 et j’en suis ravi !
Mod coup de coeur sur rFactor2
Et puis, il y a rFactor2 qui offre des mods de plus en plus nombreuses, diverses et variées. Mon coup de coeur du moment, c’est incontestablement celle qui concerne le championnat d’endurance de 1967 (Proto/GT).
Si une image de ce type ne vous fait pas envie, c’est que nous ne parlons pas le même langage !
Quand on l’utilise avec la version 1967 du grand circuit du Mans, ce mod est absolument dantesque… Les voitures sont fantastiques à conduire si on les respecte (pratiquement pas d’appui aérodynamique, ça calme !). Les IA sont encore à améliorer (quelques strikes malvenus au freinage de Mulsanne, si vous voyez ce que je veux dire) mais, à part cela, quel pied !
Fanatec du sol au plafond !
J’ai aussi entrepris de mettre à jour mon équipement : j’ai renouvelé complètement mon set-up, passant du Logitech G25 qui avait déjà plus de dix ans (ça tient le coup finalement la qualité Suisse !) à du Fanatec du sol au plafond. J’ai déjà tout reçu et mis en place et le gain qualitatif est visible : métal et carbone partout, ça sent la qualité allemande jusque dans le packaging qui réserve quelques (bonnes) surprises. Au niveau des sensations en revanche, ça demande encore pas mal de mise au point : il y a des moteurs de vibrations partout et certains ne sont pas reconnus par Automobilista ou rFactor 2 alors qu’ils devraient (drivers et paramétrages sont nécessaires, ça se mérite le matériel haut de gamme !). Et puis aussi, il faut que je m’habitue et que je trouve comment régler le volant à mes préférences (avec les G25/G27/G29, je connaissais tout cela par cœur mais là, c’est une autre chanson et une autre partition, ça demande du temps avant d’en tirer le meilleur.
Autant avec les G25/27, j’avais tendance à mettre le force feedback à fond, là, avec le Fanatec, j’arrête pas d’en enlever (c’est trop fort et trop dur sinon) !
917 et les autres sur Assetto Corsa
J’ai vu que les mods payants se multipliaient sur Assetto Corsa et il y en avait une série qui m’intéressait particulièrement : Assetto Corsa Le Mans Heroes Mod (4 mods en tout). Le tout dernier (le 4) proposait une Ferrari 512M, il n’y avait plus à hésiter, il fallait que je teste cela !
J’ai donc acheté toute la série Le Mans Heroes Mod et je l’ai installé et testé… Alors ?
Alors, honnêtement, une déception. Les voitures sont assez inégales : certaines très belles, d’autres un peu bâclées. Et la plage de réglages est assez surprenante : la Ferrari 512M a une boite plutôt courte qui ne colle pas vraiment avec la longue ligne droite des hunaudières où le V12 se retrouve vite au rupteur !
Bref, on est encore loin de reproduire la magie du mod “1970 World Sports Car Championship 1.0” par CSGT (qui remonte déjà à 2009, et qui n’a existé que sur rFactor première version). Assez décrié, j’ai toujours adoré ce mod et, bien sûr, je cherche à le retrouver sur nos simulations actuelles…
De plus, je constate une fois de plus que j’ai toujours un peu de mal avec le feeling général d’Assetto Corsa, je ne m’y fais pas.
Retour sur iRacing, enfin !
Mon expérience super-positive avec TSAAR m’a poussé à en vouloir plus… Et comme j’avais découvert qu’iRacing commençait à proposer des courses sur terre battue à l’occasion de mes tests en VR, je me suis dit que c’était le bon moment pour réactiver, enfin, mon compte sur cette exigeante (et coûteuse !) simulation…
Cette fois, je me suis contenté de ce que j’avais déjà et je n’ai rien acheté de nouveau : ni circuit, ni voiture. Mais, ça tombait bien puisque j’avais déjà tout ce dont j’avais besoin pour faire ce que j’avais en tête…
Quelques tests rapides m’ont convaincu que j’allais bien m’entendre avec la stock-car “street” dans sa version “dirt”. J’ai avalé quelques séances de practice et j’ai aussi fait une session de TT (dix tours clean chronométrés) à Lanier avant de me lancer dans une course online. En fait, ça faisait maintenant des années que je ne m’étais pas aligné une seule fois dans une course online sérieuse. J’ai pratiqué un peu de multiplayer ça et là (comme sous Forza par exemple) mais, à chaque fois, cela m’a plutôt incité à rester avec les IA car, l’ambiance “crash fest” du lobby, y a longtemps que je ne supporte plus !
Avec iRacing, rien de tout cela : les sanctions tombent automatiquement à la moindre connerie et c’est frustrant mais ça garantit aussi, au moins dans une certaine mesure, des courses propres où tout le monde fait gaffe. Bref, me voici à Lanier, qualifié cinquième sur une grille de onze au départ pour une course de vingt tours. Quand le pace-car nous a libéré, je dois dire que j’étais lent, trop crispé à l’idée de tout gâcher d’entrée de jeu, j’ai mis au moins six tours à trouver mon rythme. Et puis, progressivement, c’est revenu, j’étais dedans, à nouveau dans la course, essayant de décrocher le meilleur résultat possible.
Avec les premiers crashs, je me suis retrouvé quatrième mais avec un concurrent qui remplissait mon rétroviseur !
Je me suis efforcé de rester devant et ça marchait. Mais, nouveau crash, je lève le pied et je choisis de passer à l’extérieur du tas de voitures qui bouche la trajectoire normale… Mauvais choix : mon concurrent est passé à l’intérieur et se retrouve devant moi. La situation est inversée : c’est à mon tour de le coller et d’essayer de passer. Mais nous avons un rythme similaire et je ne trouve pas l’ouverture. Je ne prends pas de risque et je me contente de ma position, content de boucler ma course sans avoir commis de faute. Je termine finalement quatrième ce qui est assez acceptable pour une reprise.
Le stock-car street est excellente dans sa version dirt !
Voilà pour ce récapitulatif de mes expériences de 2020 mais aussi de cet intense début d’année. Je vous recommande chaudement AMS2 et TSAAR ainsi que les décilnaisosn “dirt” que propose iRacing !
J’ai enfin reçu le documentaire « Zarco, l’audace d’un champion » réalisé par Bernard Fau. J’avais souscrit dès octobre 2017 (et j’ai eu la bonne surprise de voir que mon nom était présent dans le générique final !) et je dois reconnaitre que ça faisait un moment que je l’attendait, ce documentaire !
J’avais déjà commandé et apprécié la précédente production de Bernard Fau « Il était une fois le Continental Circus » :
Selon moi, les documentaires de Bernard ont le charme d’une certaine forme d’artisanat (ce qui n’est nullement péjoratif, ni dans ce domaine, ni dans un autre). Comme, en plus, Fau est un « romantique », cela donne un mixte qu’on adore ou qu’on déteste. Clairement, moi j’adore.
Bernard Fau nous permet de revivre et de comprendre ce qu’était la course à son époque (qui est aussi la mienne) et pourquoi on peut s’y brûler (jusqu’à y laisser sa vie).
Et alors, que vaut cette production longtemps attendue sur Zarco ?
Eh bien, elle est à la hauteur du personnage principal !
En effet, Zarco dans son côté entier et avec sa détermination est bien mis en lumière dans ce film. Il raconte une histoire double : celle d’une réussite (le jeune Zarco est finalement arrivé en MotoGP et de la meilleure manière : deux fois champion du monde quand même !) et aussi d’un échec (sa relation étroite avec Laurent Fellon qui n’a pas résisté à l’aventure KTM). D’ailleurs, c’est un peu la seule faiblesse de ce documentaire : on n’entend pas tellement Laurent Fellon s’exprimer et c’est dommage (mais peut-être ne l’a-t-il pas voulu ?).
On l’aura compris, je recommande ce documentaire qui sera forcément apprécié des vrais connaisseurs. Merci Bernard Fau et merci à Johann Zarco d’avoir ainsi « joué le jeu jusqu’au bout ».
J’en parle depuis des années : la technostructure adore abrutir le peuple pour mieux le contrôler.
Pour vous convaincre que c’est plus que jamais vrai (surtout pendant la lamentable gestion de l’actuelle crise sanitaire), je vous invite à regarder entièrement cette vidéo, très bien faite et qui tape exactement là où ça fait mal… Ingénierie sociale – Le monde est sous hypnose
Nous sommes presque 800 000 (793 718 au moment où je rédige ces lignes, oui !) à disputer la version virtuelle du Vendée Globe parti juste il y a une semaine. Cela fait presque un an que je me prépare pour cette course depuis que j’ai découvert (parce que quelqu’un m’en a parlé) Virtual Regatta.
En quelques mois, j’ai participé à 18 courses afin de me familiariser avec cette simulation assez différente de ce que j’ai l’habitude avec le SimRacing. J’ai pu accumuler quelques points à mon VSR (le rating du jeu) puisque j’en suis à 3306 (bien loin des meilleurs qui affichent presque 5000 pts).
Depuis le départ dimanche dernier, je tiens un petit journal de ma progression et c’est ce dernier que je vous propose aujourd’hui (si vous voulez me repérer sur la carte de Virtual Regatta, mon pseudo de jour est « Alef »). Si vous êtes aussi engagé dans cette course, je serais heureux d’échanger avec vous via la messagerie du jeu…
Vendée Globe virtuelle – Journal de bord d’Alef
Jour 1
Bon départ pour une fois. Nous sommes plus de 530 000 mais, durant les premières heures, j’ai pu me maintenir dans les 10 000 premiers.
J’ai pris cap plein ouest et mon bateau va bonne allure, jamais moins de 13 nots.
Demain matin, les choses sérieuses vont vraiment commencer avec le premier changement de cap lorsque les vents vont tourner.
à 21h22, j’avais parcouru 120 miles en 8h20.
Jour 2
Le changement de cap (vers le sud-ouest) s’est bien passé et toute la flotte ou presque l’a effectué à ma suite !
J’étais inquiet de voir que les “vrais” restaient sur le cap ouest, pensant que je n’avais pas tout compris à la situation météo mais, finalement, eux aussi ont basculé en masse peu après (ils n’avaient pas encore atteint le point où les vents tournaient).
à 21h20, j’avais parcouru 385 miles (soit 265 miles pour la journée écoulée) et je suis en 45ème position (oui, dans les 50 premiers alors qu’on est presque 600 000 inscrits !).
Il y a un autre changement de vent prévu dans deux heures et j’ai déjà programmé un cap vers l’ouest pour m’y adapter. Je vais surveiller cela de près.
Jour 3
Après le changement de cap du matin, j’ai suivi une route ouest-sud-ouest tout le reste de la journée. Mon classement s’en est ressenti (puisque je suis passé dans les 12000 en soirée) mais, pour le moment, cela importe peu : seul compte de ne pas se tromper de route afin de réussir la descente de l’Atlantique qui commence seulement.
à 21h33, j’avais parcouru 592 miles (soit 207 miles pour la journée écoulée).
Pas de changement de cap de prévu demain, je continue vers l’ouest afin d’attrapper des vents forts et réguliers. Nous sommes déjà plus de 650000 concurrents d’inscrits pour cette course.
Jour 4
En choisissant d’obliquer vers l’ouest, j’ai accepté de perdre pas mal de positions mais ce n’est guère important à ce stade (ce soir, je suis seulement dans les 115000 premiers, une sacré dégringolade !). Je fais le choix de plonger vers les açores (plutôt que de longer la côté pour passer proche des Canaries) car je veux éviter les zones de calmes qui vont piéger une partie de la flotte plus à l’est (du moins, c’est mon pari du moment).
à 21h26, j’avais parcouru 879 miles (soit 287 miles pour la journée écoulée).
Il y a encore un gros changement de vent prévu dans 6 heures et j’ai donc utilisé la fonction de programmation pour changer de cap pile au bon moment… on va voir ce que ça a donné demain matin.
Jour 5
Le changement de cap programmé s’est bien passé mais j’ai repris la main dès le matin.
Je vise désormais à passer proche des Açores avec un cap sud-sud-ouest.
Aux alentours de midi, moment un peu magique où mon bateau se trouve quasiment bord-à-bord avec Hugo Boss d’Alex Thomson qui est justement en tête de la course réelle.
Au début d’après-midi, le rythme est bon, le cap est confirmé et je reste très optimiste même si la flotte est encore très groupée et que le classement instantané oscille tout le temps très vite.
à 20h48, j’ai parcouru 1176 miles (soit 297 miles pour la journée écoulée) et je suis 211171ème. Je suis tout près des Acores que je vais dépasser dans la nuit. Le vent n’est plus très fort mais il devrait reprendre de la vigueur avec la dépression Theta qui se déplace vers l’est plus au sud.
Jour 6
Nous sommes passés tout près des Açores et j’ai repris la main sur la programmation ce matin. En approchant de la dépression (qui est pile sur notre route mais qui se déplace à l’est et qu’on va contourner par l’ouest dès ce soir), le vent se renforce et l’allure s’accélère du coup.
Avec ce “bon choix” (une bonne part de chance aussi), les classements évoluent vite. Alors qu’hier j’étais au-delà de la 200000ème place, aujourd’hui je n’ai pas arrêté de gagner des places puisque, ce soir à 21H45, j’étais 80767ème et j’avais parcouru 1572 miles (soit 396 miles pour la journée écoulée).
Je continue sur un cap plein sud (ou presque) pour cette nuit et on verra la situation demain matin (il semble que les vents vont se calmer largement).
Jour 7
Ce matin, je passe au large des Canaries et j’ai l’impression que la vraie situation est en train de se mettre en place : la route est plus claire désormais et les écarts commencent à se creuser. Pendant la nuit, j’ai encore gagné des places mais plus autant qu’hier : ce matin à 9:00, je suis 46985ème.
Mais, dans la journée, les classements ont beaucoup fluctué et j’ai de nouveau perdu des places. Ceci dit, tout cela n’est pas encore très significatif et le restera tant que nous n’aurons pas franchi le cap de Bonne Espérance (le passage de l’océan Atlantique vers l’océan Indien).
Ce soir, à 21H28, j’ai parcouru 1935 miles (soit 363 miles pour la journée écoulée) et je suis 85937ème.
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En relisant ces lignes, on s’aperçoit que les classements bougent beaucoup mais j’ai finalement compris que le mode de calcul favorisait ceux qui étaient le plus à l’est. Cela ne durera pas une fois qu’on sera tous dans l’océan Indien. Ensuite, on voit que la distance journalière parcourue dépend beaucoup des vents (on s’en serait douté !). Pour le moment, je suis relativement content de mon parcours mais le plus dur reste à faire (seulement 2047 miles déjà avalé au moment où je rédige ces lignes et il en reste encore 21 899 !).
La beauté est partout, autour de nous, à nos pieds, sur notre terrasse, partout ! Voici une magnifique photo (prise par mon épouse, sur la balustrade de notre terrasse) qui le prouve. Cet escargot au soleil est un appel à l’émerveillement !
Mardi dernier, j’ai participé à un débat sur le thème de l’accélération numérique organisé par Yann Gourvenec et avec Fred Cavazza comme « contradicteur »…
Bien entendu, je soutenais l’idée que cette fameuse « accélération numérique » avec laquelle on nous rabat les oreilles n’était que poudre aux yeux et que c’était même la nouvelle pensée unique…
Voilà la vidéo de l’événement afin que vous puissiez juger par vous-même :
L’affaire est simple et pourtant énorme : le 20 octobre dernier, Radio France a libéré une bombe qui aurait dû produire des effets dévastateurs… Et pourtant, rien, pas une retombée, pas une reprise. Les autres médias n’ont pas suivi, n’ont pas repris, la bombe a bien explosé mais dans un silence assourdissant comme on dit en pareil cas.
Et quelle était donc cette « bombe » qui aurait dû avoir des effets « énormes » ?
En clair, les « sages » du Conseil constitutionnel ont étouffé la fraude à l’élection présidentielle de 1995. Lisez le texte, tout est présenté, tout est expliqué. Roland Dumas en tête (lui-même s’y connaissant bien en fraudes et en manœuvres douteuses !), les sages ont décidé que, pour le bien de l’Etat, il valait mieux qu’ils ne jouent pas leur rôle, point. Je ne vais pas expliquer toute l’affaire, il vaut mieux lire le texte que j’ai mis en lien ci-dessus (ne faisons pas comme les ignorants sur Twitter qui réagissent simplement à la vue d’un titre !).
L’affaire est énorme parce que, justement, le Conseil constitutionnel est censé être l’ultime rempart contre les turpitudes de notre système. Et là, mis à l’épreuve, c’est une faillite totale. Comment après cela avoir confiance dans le système ? Comment après cela croire que les élections présidentielles suivantes ont pu être « propres et sans tâche » ?
Dans le cadre d’un fonctionnement soi-disant démocratique, c’est gravissime. Pire, le silence des médias fait voler en éclat ce qui nous restait d’illusions sur le système. Car une affaire aussi énorme, aussi importante aurait dû provoquer un scandale retentissant, non ?
Ben non, justement. Le système se protège efficacement. Si ça n’est pas diffusé par les médias, ça n’existe pas. Voilà, c’est aussi simple que cela. Pensez-y la prochaine fois que vous penserez que les institutions démocratiques sont vertueuses, sont là pour nous protéger et que les médias, l’autre pouvoir, est présent pour renforcer toute cette construction à notre avantage.
ps) Un ami me faisait remarquer que le plus surprenant n’était PAS le silence des autres médias sur cette affaire (silence qui peut éventuellement s’expliquer par la jalousie : pourquoi faire de la pub à Radio France ?) mais plutôt le silence des partis politiques… Comme si ils avaient tous intérêt à taire ce scandale !
Certes, cette nouvelle période de confinement (et j’ai du mal à croire que je suis en train d’écrire cela !!) ne porte pas à la réjouissance mais il y a toujours un coin de ciel bleu quelque part, n’est-ce pas ?
Si vous rêviez de participer à la célèbre course du Vendée-Globe autrement qu’en se massant sur les quais du départ aux Sables D’Olonne (ce qui ne sera pas possible cette année… oui, ça va, on a compris !), sachez que c’est désormais possible… Oui, en même temps que les pros, vous pouvez vivre les deux-trois mois du Vendée-Globe en intégralité et en vous battant tous les jours pour votre position. Ce qui sera nécessaire car on va être nombreux au départ !
Je vous propose aujourd’hui de découvrir Virtual Regatta (si ce n’est pas déjà fait). VR est une simulation marine au long-cours (il existe aussi une version « proche des côtes » pour les régates traditionnelles) que je pratique depuis juste un an. J’ai déjà participé à une vingtaine de courses avec des résultats moyens : au mieux, je me classe dans le premier tiers des concurrents à l’arrivée. Il faut dire que la concurrence est féroce et que nous sommes nombreux : souvent 20 à 40 000 participants à chaque course !
VR n’est pas une simulation sophistiquée sur le plan graphique (par exemple, on ne voit pas le bord des côtes quand on les longe) mais c’est gratuit et plutôt bien fait : on doit principalement se soucier de son cap qu’on va choisir en fonction de la météo et de son évolution prévue. On navigue en même temps que les vrais, on affronte les mêmes vents et on suit plus ou moins les mêmes routes.
Je me suis donc préparé en entrainé pendant ces derniers mois en perspective du grand rendez-vous qui n’est plus que dans une semaine. Cette fois, on va être très nombreux car, lorsque j’ai pris la photo d’écran de Virtual Regatta, on était déjà presque 119 000 inscrits et ce chiffre évolue toutes les heures… ça va faire du monde mais n’oublions pas qu’il s’agit d’une course longue et qu’il va y avoir pas mal de tri au fil des semaines.
Si ce genre de simulation vous intéresse, je vous encourage à vous inscrire et à participer : c’est simple, facile et gratuit !
En vingt ans, de la fin des années 80 à la fin des années 2000, l’informatique des organisations a connue un développement formidable en passant par des étapes fameuses comme le modèle client-serveur, l’intranet et le Web programmable grâce à LAMP.
Et c’est justement ces tournants significatifs et structurants que j’ai, en quelques sortes, chroniqué dans ce nouveau livre. En réalité, cet ouvrage est une compilation formée de mes trois premiers livres publiés chez Armand-Colin et Eyrolles :
Mais ces trois livres n’étaient plus distribués depuis un moment. On pouvait encore en trouver d’occasion ça et là mais je voulais mieux que cela. Je voulais aussi qu’ils soient disponibles au format Kindle. Bref, je voulais que mes « vieux » livres soient aussi bien traités que les nouveaux…
Donc, je me suis lancé dans ce projet de restauration de ces livres afin de pouvoir les publier de nouveau dans une forme « nettoyée » mais sans altérer le contenu original. Au fur et à mesure de ce projet (commencé il y a six mois), j’ai décidé de rassembler ces trois livres en un seul et d’ajouter un commentaire à la fin de chaque chapitre, commentaire bien identifié comme faisant partie de la présente édition. Le but de ce commentaire est de comparer ce que j’écrivais à l’époque de la première parution avec ce qu’on sait désormais.
Globalement, je n’ai pas à rougir de ce que j’ai rédigé alors, bien au contraire !
La plupart du temps, j’ai tapé juste et j’ai annoncé, souvent avec pas mal d’avance, comment tout cela allait évoluer : les formes qui allaient triompher et celles qui allaient disparaitre… Pas un score de 100% juste mais pas loin !
Ce travail « d’archéologie littéraire » m’a occupé de nombreuses heures et je suis plutôt satisfait du résultat. Evidemment, l’ouvrage résultant est assez volumineux (la version papier fait pas moins de 621 pages !) et je ne me fais aucune illusion sur son présent impact : seuls les plus passionnés d’Histoire de l’informatique pourraient avoir intérêt à lire ce livre…
Mais, comme d’habitude, j’ai d’abord fait ce travail pour ma propre satisfaction personnelle. Ceci dit, en relisant ces lignes, je me suis vraiment aperçu que l’histoire de l’évolution technique n’est qu’un perpétuel cycle qui se déroule toujours de la même façon, avec les mêmes exagérations et le même processus de maturité (ou d’oubli !). Sur ce point au moins, ce livre est très actuel.
Je me suis toujours intéressé à la question du recyclage de nos déchets en commençant par ceux d’origine nucléaire. Dans ce cas précis, je me suis vite aperçu que le recyclage en question était surtout une illusion et un produit de la propagande pro-nucléaire !
En revanche, je n’imaginais pas qu’il en était de même pour le recyclage de nos déchets qu’on appelle « ménagers » mais qu’on devrait plutôt appeler « de consommation », ça serait plus exact et plus parlant. J’ai eu une première alerte en lisant ce récit édifiant de « LA DÉSILLUSION D’UNE START-UP DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE » où l’on peut lire (entre autres) :
Mais, la suite de nos aventures et notre longue immersion dans les coulisses du secteur nous a montré une vérité tout autre. Nous ne parlerons pas de mensonges organisés, mais disons que bon nombre d’informations que l’on trouve sur internet sont très superficielles, enjolivées et se passent d’explications approfondies concernant le devenir des déchets. La manière dont sont rédigés ces documents nous laisse penser que la filière est très aboutie et s’inscrit dans une logique parfaite d’économie circulaire mais en réalité, les auteurs de ces documents semblent se complaire dans l’atteinte d’objectifs écologiques médiocres. Et pour cause, ces documents sont en majorité rédigés par les acteurs économiques du secteur ou les géants du soda eux-mêmes qui n’ont pour autre but que de défendre leurs intérêts en faisant la promotion des emballages. La filière boisson préfère vendre son soda dans des emballages jetables (c’est bien plus rentable), la filière canette promeut son emballage comme étant le meilleur et la filière en charge de la collecte ne peut gagner sa croûte que si des emballages sont mis sur le marché : principe de l’éco-contribution.
https://laboucleverte.fr/arret-dactivite/
Edifiant, en effet (et je vous encourage à lire le récit en entier…) mais, à ce moment-là, je pouvais encore penser qu’il s’agissait d’un cas isolé et malheureux…
Bon, c’est un livre assez technique et pas très « fun » mais c’est sérieux, honnête et bien documenté.
On y apprend beaucoup et pas que du beau, hélas. On se rend vite compte que le recyclage tant vanté n’est qu’un alibi à la surconsommation qui entraine la surproduction « d’emballage à usage unique » toujours plus sophistiqués et toujours plus difficile à recycler (quand ils le sont…).
En réalité, le couple infernal emballage/recyclage est une illustration supplémentaire du trypitique « illusion-propagande-corruption » qui prévaut dans tous les recoins de notre belle société gouvernée de main de maitre par la technostructure.
Cet ouvrage détaille (sans aucune complaisance) les méandres du système qui s’est mis en place afin de produire toujours plus de déchets avec l’illusion (savamment entretenue par la propagande) que le recyclage était LA solution alors que, en fait, elle devient une partie du problème…
La seule chose qu’on puisse reprocher à l’auteur, ce sont Ses recommandations à la fin : si on la suit, on va aboutir à une sorte de « socialisme de l’emballage »… Peut-être est-ce inévitable pour enfin restreindre le volume de déchets à la source (et, au final, c’est ce qui importe vraiment) mais est-ce ce monde que nous voulons ?
Le livre décrit avec simplicité ce que devrait être la frugalité dans l’informatique. Une approche pragmatique et qui tient du bon sens. Je me suis retrouvé personnellement confronté à des situations décrites dans le livre. Les status « ne sera pas implémenté » ou « fonction équivalente existante » ont été difficile a défendre par mes équipes lors des comités produits mais nous apportent ainsi qu’à nos clients quotidiennement le meilleur.
Un livre qui présente une vision claire, avec des explications limpides pour un objectif précis. L’auteur s’est conformé dans son écriture à ce qu’il conseille en informatique.
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C’est un ouvrage très accessible, à dévorer en quelques heures de lecture par toute personne ayant un contact avec les outils informatiques au sein d’une entreprise. Les idées exposées dans ce livre ont conforté mes convictions, élaborées au regard de mon expérience et de ma volonté de rester sur des principes sains, réalistes et se fondant sur le bon sens.<br>
J’ai particulièrement apprécié l’ouverture et l’analyse exposée au sein du chapitre 5 notamment sur la loi de Moore et l’IA.
Enfin, je ne verrai plus dorénavant le shadow IT uniquement comme un risque (par exemple, la perte de données liée à l’hébergement sur un PC basique sous un bureau, d’une base de donnée devenue au fil du temps critique …), mais aussi comme une réelle opportunité de capitaliser sur une réflexion métier concrète, modélisée dans une application à sécuriser et à professionnaliser au bénéfice des utilisateurs.
C’est toujours un grand plaisir et une intense satisfaction que de dévoiler un livre sur lequel on a travaillé pendant des mois !
Cette fois, je peux même dire que ça fait des années puisque cette idée de concept (proposer une nouvelle approche de l’informatique en entreprise, l’informatique raisonnée) m’est venu dès 2005 mais j’ai mis un peu de temps à la concrétiser…
Mais cette fois, ça y est : je peux enfin dévoiler ce concept qui m’est cher et qui, en quelques sortes, récapitule tout ce pour quoi j’ai milité tout le long de ma carrière professionnelle. En gros, l’informatique raisonnée, c’est mettre fin au gâchis qui caractérise trop souvent l’informatique professionnelle. Voici le texte de présentation du livre :
Avec les évolutions qu’a connues notre informatique professionnelle ces vingt dernières années, les pionniers des années soixante auraient du mal à la reconnaître ! À tel point qu’on emploie de moins en moins le mot “informatique” lui-même, un glissement sémantique significatif. Mais justement, si on dresse un bilan de l’informatique professionnelle à ce jour, il va être sévère : en effet, le niveau de frustration et de rejet des organisations vis-à-vis de cette ressource essentielle est dû aux errements de ces dernières décennies qu’il devient désormais impossible de dissimuler. Entre des projets de développement d’applications en interne qui échouent trop souvent, un héritage (legacy systems) et une dette technique écrasante (mainframes, ERP), cela fait effectivement beaucoup. Heureusement, pour sortir de ces impasses et de ces ornières, j’ai un concept à vous proposer : l’informatique raisonnée.L’informatique raisonnée vous offre une démarche qui s’appuie sur des principes simples et bénéfiques. Cette démarche va vous permettre de reprendre la main sur la ressource informatique de façon sereine et durable.J’ai mené la rédaction de ce livre tambour battant ! Des chapitres courts, incisifs qui vont directement au cœur du problème sans s’égarer en circonvolutions inutiles. Le but n’étant pas de délivrer un traité académique exhaustif, mais, de façon plus utile à tous, de faire le point sur une question sérieuse qui va conditionner une bonne partie de notre (nous, les professionnels) pratique future de l’informatique.Les trois premiers chapitres sont consacrés au bilan de ces dernières décennies, le “pourquoi faut-il changer” en clair. Le 4e chapitre est le cœur de cet ouvrage, c’est le “avec quoi” on peut et on doit changer pour prendre enfin le bon cap en matière d’informatique pour les organisations. Si vous êtes pressés, vous pouvez commencer par ce chapitre, mais s’il vous reste un doute sur la nécessité de rompre avec les pratiques habituelles, le reste du livre s’avérera une lecture édifiante…
J’ai commencé à exposer ce concept dans différentes chroniques :
Pour une fois, je vais vous évoquer une photo que j’ai prise en avril 2018 en Floride. Il s’agit d’un faucon qui est en train de dévorer un pigeon au-dessus d’un cours de tennis.
Ce qui est intéressant, c’est le regard que lance l’animal à l’objectif de la caméra. Il est tout à la fois inquiet et interrogatif : que me veux-tu ?
J’étais en train de filmer mon jeune fils jouant au tennis avec son coach lorsque mon attention a été attirée par du sang qui tombait du ciel !
Intrigué, j’ai voulu savoir d’où ça venait et j’ai remarqué qu’un rapace était perché au-dessus de nous. J’ai donc dirigé mon drone vers lui et j’ai pris cette image. Je ne l’ai pas dérangé plus que cela et j’ai ensuite continué à filmer mon fils avec son entraineur.
Si ce n’est pas déjà fait, allez écouter Onfray dans cette vidéo : ce qu’il dit est juste et parfois tragique. Il lui arrive de déraper un peu mais l’essentiel est bon. Comme on pouvait s’y attendre, j’air recommandé cette vidéo à mes amis et voici la réponse de l’un de ceux-ci. Je reproduis son message Verbatim et In-extenso… à vous de juger :
Salut Alain
J’ai pu voir la vidéo de Onfray (c’était sur ma boite pro et donc ça a du attendre mon retour au bureau)
Comme quasiment tjs avec lui on ne peut que être d’accord avec ce qu’il dit, à qq nuances près.
Mais en tout cas son analyse de la dérive « transhumaniste » de la société actuelle est un avis que je partage totalement. De toute façon, de manière générale on va dire que la société occidentale néo libérale (en dérégulation totale) est prête à tout, du moment que ça se marchande. Ça peut toucher n’importe quel pan de ce qu’on appelle l’éthique, ils s’en foutent. Donc là dedans tu peux tout mettre, des expériences génétiques jusqu’au migrations forcées de population en passant par un flot de débilités sur les médias. TOUT doit se vendre.
Autre chose que j’aime assez dans son discours, la dictature du j’adore ou je déteste. Pouce levé ou baissé. C’est exactement le ressenti que j’ai depuis qq années, et même dans la sphère privée ! en discussion avec des amis ou autre, le débat n’est plus possible, c’est soit tu es 1 soit tu es 0. Evidemment c’est pain béni pour diriger les gens, le clivage ya rien de tel !
Ça rejoint qqch qu’il dit et que j’approuve à 100% : le cas Lepen, alors c’est une fasciste horrible dangereuse, mais on la laisse avoir un parti et passer au 2eme tour des élections, on la laisse avoir des conseils municipaux ? le pire c’est que les gens ça ne les dérange pas. D’un côté on autorise un parti, les élections etc et de l’autre on te brandit le carton rouge du vote fasciste Lepen…. C’est un exemple typique de l’absence de raison dans les esprits actuels….
Autre point intéressant et qui fait écho à un une idée qui m’est venu en regardant un assez bon reportage (et oui sur ARTE J) concernant la renaissance. Tu as un monde médiéval débile, obscure, violent, inculte, inquisiteur, dévot etc etc d’un côté et de l’autre l’empire Bysantin, seul vestige de l’empire romain mais d’un niveau culturel et technique bien supérieur.
Constantinople tombe, commence la renaissance des débiles de l’occident, qui retrouve des tas de bouquins, oubliés depuis des lustres.
Et la renaissance est marquée par un élément clé : l’homme est vu comme un quasi égal de dieu. Il n’est plus une pauvre âme damnée et en repentance perpétuelle comme le voulait l’église.
Effervescence mondiale du coup, des progrès incroyables dans tous les domaines, on peut dire une période d’élévation de l’humanité. Tout ça pour dire que je trouve que notre période actuelle ressemble bcp au moyen age : vaseux, inculte, violent, replié sur lui-même, obscurantiste et dans lequel l’homme doit s’excuser de tout, en auto flagellation permanente (l’homme occidental).
On avait d’ailleurs déjà relevé toi et moi cette baisse de niveau générale qui depuis 10 ans ne fait que continuer. Baisse de niveau pas seulement scolaire. Vraiment générale.
Un exemple de preuve ? Bachelot ministre ENCORE !
Bref, j’ai pas regardé en entier j’avoue que c’est long et j’ai décroché. Je me ferais la fin une autre fois.
Et je pense m’intéresser du coup à son journal. Ça peut être pas mal. A voir.
En tout cas il est assez pessimiste je trouve. Comme moi d’ailleurs. On constate. On subit. Et la seule chose à faire : résister dans son coin et sauver le peu de dignité qui reste.
Tout est dit. On vit une époque tragique… verra-t-on le rebond ?
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