Un festival de BD à Aix-Les-Bains

L’affiche du festival « BD sur le lac » https://www.bd-sur-le-lac.com/

Si vous êtes en Savoie ce WE, je vous invite au 1er festival de BD d’Aix-les-Bains… Fan de 13 ou de Largo Winch ? Jean Van Hamme sera là !
Un événement à ne pas manquer avant que ça devienne un truc super trop célèbre et donc blindé de monde…

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Faut-il aller voir « Le Mans 66 » ?

L’affiche du film (aux USA, le film a pour titre « Ford vs Ferrari ») avec la Ford GT40 N°1 à la déco exacte, c’est déjà ça…

Hier soir, je suis allé voir « Le Mans 66 » avec mon jeune fils de onze ans. Autant le dire tout de suite, je m’attendais au pire : du « porno de bagnoles » genre « Fast & Furious » façon vintage… Mais je dois dire que, heureusement, c’était mieux que cela.

En fait, ce film est bizarre. En un sens, c’est l’exact opposé du fameux « Le Mans » de Steve McQueen : il y a une histoire (assez bien raconté d’ailleurs) mais les scènes de pistes sont du grand n’importe quoi (alors que le film de 1972 était l’inverse : pas d’histoire mais des scènes de pistes absolument mémorables). L’histoire est centrée autour du duo représenté par Shelby et Ken Miles. Le constructeur (interprété par Matt Damon, excellent) et son pilote (interprété par Christian Bale, pas aussi bon cette fois que dans « The big short »). Mais il y a aussi une seconde histoire, encore plus intéressante, selon moi, qui tourne autour de la Fort Motor Company. Comment ce géant en difficulté a-t-il pu gravir cet Everest du sport-auto que représentait déjà les 24 Heures du Mans à cette époque ?

La bande annonce du film qui, comme d’habitude, ne correspond pas vraiment au vrai film…

Voyons ensemble ce qu’on reprocher à cette nouvelle grosse production d’Hollywood : on l’a compris, ce n’est pas un documentaire déguisé et donc, inutile de chercher la vérité historique. Si vous êtes pointilleux sur le réalisme du sport-auto, ce film n’est pas pour vous, pas du tout. Les scènes de course sont tournées n’importe comment : les pilotes se regardent, freinent à peine et rétrogradent pour se passer, risible !

Ce qui est bizarre en revanche, c’est que certains détails sont ultra-soignés (on se dirait dans « The Crown » : pas une seule erreur dans la déco des voitures, toute l’ambiance est super bien rendue, jusqu’aux motos qu’on peut voir passer de temps à autre) et d’autres sont vraiment mal torchés (le tracé des pistes est reproduit par un designer saoul !).

En revanche, ce qui est correct, c’est tout le jeux de pouvoir au sein de Ford et même la négociation du début avec Ferrari (encore qu’il est difficile de savoir les détails exacts de comment ça s’est passé en vrai…). Mais pourquoi avoir planté Enzo Ferrari dans les tribunes du Mans alors qu’il est de notoriété publique que le commendatore ne se déplaçait jamais sur les courses ?

Bref, c’est un film correct sans plus, dans la bonne moyenne des productions Hollywoodienne on va dire. N’en espérez pas plus.

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Inutile de perdre votre temps (et votre argent !) avec le nouveau Grid !

Je crois que tout est dans le titre, n’est-ce pas ?

J’ai fait l’erreur d’acheter le dernier Grid de Codemasters et je voudrais vous éviter cette erreur car, franchement, il n’y a rien de bon à dire sur ce jeu…

Bon, on le savais dès le début, Grid n’est pas, ne prétend pas être une simulation, d’accord. Mais, encouragé par ma découverte positive de Forza 7, je pensais justifié de continuer à creuser ce sillon. Hélas, Grid cumule les points négatifs jusqu’au point où on commence à s’interroger. Certes, quand on connait un peu le milieu du SimRacing, on sait que Codemasters passe souvent par des cycles de hauts et de bas. Et là, c’est vraiment un bas, très bas, tout en bas.

Je vais faire bref : quasiment pas de FFB (même en forçant les réglages), une physique ridicule (trop rapide ET trop piégeuse, faut le faire !), un contenu (trop) réduit, des commentaires audio ridicules (ils ont quand même réussi à faire encore pire que l’ingénieur de piste de PCARS, encore une fois, faut le faire !)… ai-je besoin d’insister ?

Donc, si ma mésaventure peut vous permettre d’économiser 60+ euros, cela aura au moins servit à quelque chose…

Les GT40 sont belles mais décevantes à piloter…

Pour ma part, je retourne sur Forza. Certaines voitures sont carrément ratées (je pense en particulier à la M23 bien trop rapide et nerveuse) mais certaines sont de vraies challenges (les GT « vintage » sont bien réussies).

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Documentaire sur General Magic, bien, pas bien ?

Voilà un documentaire intéressant car il porte sur une période relativement récente de l’Histoire de l’informatique : le début météorique et la fin tout aussi rapide de General Magic.

Alors, si ce nom ne vous dit rien, il s’agit d’une société qui s’est formée avec des anciens de l’équipe du Macintosh et qui était soutenue par Sculley d’Apple jusqu’à ce que ce dernier lance le Newton. Le mieux est de regarder le trailer pour situer le contexte :

Un bon résumé du documentaire.

Pour regarder le documentaire en streaming (je viens de le regarder sur Vimeo), voyez sur cette page => https://www.generalmagicthemovie.com/screenings

Alors, ça vaut le coup de le regarder en fin de compte ou pas ?

La réponse ne peut être que mitigée : il y a de très bonnes choses, en particulier le fait qu’ils se soient souvent filmés pendant cette période. Cela nous permet d’avoir des images, presque comme s’ils savaient qu’il y aurait un jour un documentaire !

Cela permet de retracer assez facilement quelle était l’ambiance du moment et cela permet aussi d’expliquer bien des choses (ce qui s’est passé par la suite). Le moins bon c’est que l’angle « émotionnel » est trop accentué et que les protagonistes sont traités en héros ce qui est, à mon avis, un exagéré. Certes, ils avaient une vision intéressante et très en avance mais c’est loin de suffire. La petite équipe de Palm a fait bien mieux avec beaucoup moins de moyens parce que, justement, elle n’a pas été aveuglée par la certitude que sa vision était la bonne et la seule digne d’intérêt.

Si la fine équipe de General Magic s’était préoccupée plus tôt et plus sérieusement de finaliser son produit pour le lancer dans des délais raisonnables, l’histoire aurait pu être différente. Mais non, ils se sont amusés à jouer les créatifs, forcément, hein !

Bref, je considère que le destin avortée de General Magic était largement mérité.

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Trump, un destin à la Nixon

Je l’ai souvent dit mais il semble que, comme toujours, la réalité dépasse la fiction !

Trump/Nixon, pas même combat mais sans doute même destin !

Car il est de plus en plus clair que notre cher Donal Trump va connaitre un parcours présidentiel aussi calamiteux que Richard Nixon. Depuis qu’il est président, j’ai toujours pensé que ce scénario était possible mais il est désormais de plus en plus probable. Pour être tout à fait clair, résumons rapidement ce fameux scénario. Trump/Nixon est élu pour un premier mandat (1968 pour Nixon, 2016 pour Trump). Pendant ce premier mandat, une affaire se déclenche (le Watergate pour Nixon, plein de trucs divers pour Trump mais il semble bien que la demande faite au président Ukrainien (trouver une affaire louche qui implique Joe Biden) soit la goutte d’eau qui fasse déborder le vase…). Trump/Nixon est élu pour un second mandat (1972 pour Nixon, 2020 pour Trump) mais il ne va pas au bout de ce mandat à cause du scandale déclenché par la précédente affaire (Nixon démissionna à cause du Watergate, Trump pourrait aller au bout de la procédure d’impeachment vu qu’il ne fait rien comme les autres !).

Ce qui était il y a quelques mois encore une mince possibilité (Trump est viré par le congrès US) devient de jour en jour de plus en plus probable. Ah, j’aurais encore dû parier tiens !

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La loi de la promesse inversée

« La loi de la promesse inversée »… qu’est-ce que ça peut être ?

Eh bien, je me faisais la réflexion dernièrement que, depuis les débuts « grand public » de l’Internet (mettons dans le milieu des années 90), toutes les promesses (délirantes, pour la plupart) qui ont accompagné cette montée en puissance du Net ont été exactement inversée.

Inversée, c’est à dire ?

C’est-à-dire que, pour chaque promesse, on a eu le résultat inverse. Un exemple : l’Internet devait permettre de « sauver la démocratie » et on a eu le retour du populisme (élection de Trump, brexit, etc.). L’internet devait relancer le petit commerce grâce au commerce électronique pour tous (vous vous souvenez de fin des intermédiaires ou de la « longue traine » ?) et on a eu Amazon, Ebay et Alibaba.

Bref, vous avez compris le concept de la loi de la promesse inversée. On peut donc la décliner ainsi : pour chaque promesse à la mode venant de l’évolution de l’Internet, on peut être sûr qu’on aura finalement le résultat inverse.

Il semble que je ne sois pas le seul à comprendre que l’Internet ne soit pas tout rose…

Allez, un autre exemple mais dans le futur cette fois. En ce moment, la blockchain est à la mode et elle s’accompagne de promesse extravagante : C’est dans ces conditions que la blockchain apparaît comme un organe de confiance, libre et autonome, où les utilisateurs seraient indépendants dans leur action et leur décision. En somme, une forme de « néo-démocratie » voire une « ochlocratie » digitale où le pouvoir serait rendu aux utilisateurs et viendrait à remettre en cause le dictat des opérateurs centraux (à l’inverse même du néolibéralisme, du totalitarisme et de l’étatisme). Je n’invente rien, je viens de lire ceci sur le Web !

Avec une promesse pareille, il est facile d’en déduire que, selon la loi de la promesse inversée, si jamais la blockchain va au bout de son chemin, on aura l’exact inverse, donc une main-mise encore plus forte de la techno-structure sur les moyens de paiement, de transaction et d’enregistrement.

Une vidéo que j’ai publié en décembre 2015…
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Le SimRacing du côté des consoles ?

Mon livre a un gros défaut : je n’évoque pas les titres sur consoles. Pas un mot sur Grand Turismo, pas un mot sur Forza, rien.

Jusqu’à présent, j’étais persuadé que ces titres ne faisaient pas partie des simulations dignes d’être examinées. Des jeux, oui, des simulations, non.

Mais, finalement, ma conviction reposait sur des expériences très réduites. Dernièrement, j’ai décidé de faire la part des choses une bonne fois pour toutes en acquérant une console et en testant sérieusement le titre phare dessus. Tout d’abord, quelle console choisir ?

Sur ce plan, ça ne pouvait être que la Xbox car je voulais pouvoir aussi tester les titres habituels (afin de vérifier s’il y avait des différences par rapport aux versions sur PC). Je voulais aussi que mon test soit dans « l’état d’esprit console » (si tant est qu’il existe !) : simple, direct, pas trop cher.

On peut voir la Xbox comme un PC configuré et optimisé pour les jeux. Cela évite de devoir se monter un « PC de course » afin d’être capable de faire tourner les derniers titres en configuration maxi. Et le tout pour bien moins cher. Pour aller dans ce sens, j’ai même poussé l’expérience jusqu’à acquérir mon set sur le net, d’occasion. J’ai donc pu trouver (sur le boncoin !) une Xbox One, un volant Logitech G920 et un support Wheel Pro, le tout pour un peu moins de €400… qui dit mieux ?

Voilà ma configuration. Rien de spectaculaire mais économique !

Bref, tout cela est facile à mettre en place, fonctionne sans drame et est d’accès facile. J’ai même pris l’abonnement « Game pass » afin de pouvoir tester certains titres sans avoir à les acheter (F1 2018 et Forza Horizon 4).

Première question à traiter et première évidence : non, il n’y a pas de différence notable (en dehors de détails d’interface) entre les versions PC et Xbox des titres qui sont disponibles sur les deux plateformes. J’ai roulé sur F1 2018 et sur PCARS 2 suffisamment longtemps pour bien les connaître et je suis formel : même comportement au volant des voitures, même niveau de détails des circuits, tout est pareil. Donc, oui, on peut pratiquer le SimRacing sur console puisqu’il y a plusieurs titres disponibles pour la Xbox One (je n’ai pas évoqué Assetto Corsa que je n’ai pas testé sur Xbox mais j’imagine que, là aussi, pas de différence notable).

Ensuite, autre grosse question, que vaut le titre phare, Forza ?

Alors, déjà, il y a deux versions de Forza pour deux publics bien différents : Motorsport (actuellement en version 7) et Horizon (actuellement en version 4). Horizon est typiquement un « jeu de voitures » sur routes ouvertes. J’ai essayé et j’ai tout de suite détesté (mon fils de onze ans aime bien lui… comme quoi il en faut pour tous les goûts) : rouler à fond dans de beaux paysages, je ne vois pas vraiment l’intérêt (mais c’est sans doute moi qui suis limité sur ce plan…). Je préfère nettement tourner sur circuits… direction Forza Motorsport donc. Pour beaucoup, c’est le « vrai » Forza.

Par rapport à nos titres habituels, Forza est quand même assez différent dans la mesure où il faut « acheter » ses voitures et qu’on reçoit des « récompenses » au fur et à mesure de la progression dans le jeu. Rien de tout cela dans nos simulations habituelles, n’est-ce pas ?

Au début, ce « decorum » m’irritait plutôt mais, finalement, on s’y fait assez vite. Bon, arrête de tourner autour du pot et parle-nous du comportement au volant, bon sang !

Eh bien, une fois qu’on a retiré toutes les aides, c’est plutôt pas mal en fait. Bien mieux que ce à quoi je m’attendais à dire vrai. Si on est tout à fait honnête, c’est au moins aussi bien que PCARS mais sans doute un peu en dessous de rFactor 2, à mon avis. Tourner à Spa au volant d’une Corvette CR7 est une expérience tout à fait convaincante, pas de problème, on s’y croit !

La CR7 sur Forza est très réussie, y compris au volant !

Bon, bien sûr, les effets visuels (brouillard, effet de soleil, etc.) sont vraiment bluffants mais le rendu au volant est quand même ce qui compte le plus à nous autres, les puristes de la simulation. Je dois dire que sur ce plan, Forza Motorsport 7 passe la barre haut la main (with flying colors comme dirait mes amis américains !). Pour ce qui est du comportement des IA, je n’ai pas encore assez roulé pour avoir une idée bien arrêtée. Je dirais que ce n’est pas mal mais largement améliorable. Il me semble que l’opposition cesse une fois qu’on a réussi à prendre la tête, comme si les adversaires étaient démoralisés tout d’un coup…

Pour ce qui est de la sensibilité aux réglages, j’ai peu testé et je ne peux me prononcer. En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’il faut presque systématiquement augmenter la puissance de freinage (surtout pour les voitures « vintages »).

Car c’est une leçon que je tire de cette expérience (très positive, dois-je le répéter ?) : il faut vraiment beaucoup rouler pour bien se rendre compte des défauts et des qualités d’un titre… Un exemple : c’est en utilisant PCARS sur cette console que, finalement, j’ai réalisé un gros défaut de ce titre (un comportement que je n’avais pas réussi à vraiment saisir jusque-là)… J’ai constaté que le comportement des voitures changeait (inexplicablement) entre les essais libres et la course (avec des configurations identiques, évidemment !). Donc, vous vous appliquez à bien régler votre voitures (pneus durs, réservoir plein, tout ça) mais, au moment du départ, vous vous retrouvez avec un engin qui ne se comporte plus comme avant avec les conséquences immédiates qu’on imagine facilement… Cette différence est vraiment dommageable et retire une bonne partie de son attrait à PCARS 2.

L’autre intérêt de Forza, c’est le côté « casual gaming » : le titre vous permet de rouler sans avoir à vous poser de questions, vite fait, bien fait. Et ça, c’est tout à fait dans l’esprit console. Disons-le, c’est (selon moi) un gros plus de ces plateformes. Voilà, je ne sais pas si j’ai réussi à vous convaincre d’inclure Forza et la Xbox dans nos destinations possibles (si ce n’est préférées !) mais, de mon côté, je suis bien content d’avoir essayé finalement !

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La fin du mainframe, enfin ?

C’est un sujet récurrent… Cette fois, est-ce la bonne, enfin ?

C’est le sujet de ma dernière chronique pour Redsen que je vous laisse découvrir ici.

Les mainframes d’IBM étaient en bleu, ceux d’Amdahl en rouge…
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Ode funèbre à Ferdinand Piëch, un personnage « larger than life »…

J’avais de l’admiration pour Ferdinand Piëch, un personnage haut en couleurs qui a eu une grande influence sur l’industrie automobile et même sur le sport-auto lui-même (Porsche 917, Audi Quattro). C’est un des principaux personnages de mon documentaire sur la Porsche 917 et j’ai souvent écrit sur lui (ici, le dernier article en date).

Je cherchais une photo de lui qui soit évocatrice et j’ai trouvé celle-ci :

Pendant sa période Porsche, Ferdinand n’hésitait pas à donner un coup de main !

Ce type a tout vu, tout fait. Il était brutal, n’avait aucune patience avec les mous, les tièdes et les idiots (mais comment en avoir ?) et je l’aimais pour cela… Comme beaucoup, il a eu du mal à réussir sa sortie et je ne serais pas surpris si on finissait par apprendre que c’était lui « la gorge profonde » du dieselgate.

Je le fais aussi apparaitre dans les deux premiers volumes de « Dr Miracle » car c’était un vrai personnage de roman. Adieu Ferdinand, bravo et merci.

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Une visite au meeting « Rétro moto » de St Cergues

Je viens d’aller au meeting « Rétro Moto » de St Cergues (voir à https://www.retro-moto.ch/). J’aime bien aller dans ce genre d’événement où, souvent, on peut voir des machines rares, voire unique… Et, encore une fois, ça a été le cas !

Je vous laisse apprécier les photos ci-dessous…

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La championnat MotoGP, après les six premières manches

Après les deux six premières manches du championnat du Monde MotoGP 2019, les tendances commencent à nettement se dégager… Voyons cela :
Marc Marquez semble avoir la situation bien en main et même si les Ducati sont compétitives, ça va être difficile de priver Marc de son 8ème titre…

Extraordinaire bagarre en tête au Mugello… Merci les gars !

Je vous propose ici une nouvelle « revue de grille » (dans l’ordre actuel du championnat) pour voir comment on peut « noter » les pilotes après six manches…

1- Marc MARQUEZ Honda 115pts

Marc fait un grand début de saison (à part sa bizarre chute à Austin mais l’espagnol est coutumier du fait : il grille toujours un ou deux joker pendant la saison… faut pas s’inquiéter !). Quand il ne gagne pas, il termine second. Disons-le simplement, ça être dur-dur pour les autres… Mais il peut toujours arriver « quelque chose » et c’est ce qui se passe souvent !

2- Andrea DOVIZIOSO Ducati 103pts

Pour le moment, Dovi suit plus ou moins son plan de marche (mais il aurait mieux valut gagner au Mugello…). Cependant, Marquez est dans une telle forme (depuis trois ans !) que ça ne va pas suffire pour être champion. A moins que l’équipe Ducati trouve « quelque chose » de vraiment déterminant ?

3- Alex RINS Suzuki 88pts

Rins fait un très bon début de saison mais il est trop en retrait lors des qualifs pour avoir une chance de jouer le titre comme certains l’ont annoncé un peu vite… Surtout face à un Marquez !

4- Danilo PETRUCCI Ducati 82pts

En voilà un pour qui je suis vraiment content : avec sa victoire (méritée !) au Mugello, il est assuré de son avenir chez Ducati. Une bonne chose de faite. Désormais, il peut se concentrer sur son rôle d’équipier modèle.

5- Valentino ROSSI Yamaha 72pts

J’adore Vale mais, je dois l’avouer, je suis inquiet pour lui désormais : sa contre-performance au Mugello était si profonde qu’on se demande s’il peut encore rebondir et revenir au score pour le championnat (pour quelques coups d’éclats oui mais il vise plus). Sa Yam semble dépassé en plus… Encore une année à oublier pour le Doctor !

6- Jack MILLER Ducati 42pts

L’australien est talentueux mais il est encore brouillon. Tant qu’il se mettre par terre une fois sur deux, inutile d’espérer jouer les premiers rôles.

7- Cal CRUTCHLOW Honda 42pts

Cal semble avoir du mal avec la Honda 2019 (il n’est pas le seul !).

8- Maverick VINALES Yamaha 40pts

Le « nouveau Vinales » n’est sans doute pas encore pour cette année !
La faute à une Yam qui est trop en retrait par rapport aux Ducati…

9- Takaaki NAKAGAMI Honda 40pts

La (bonne) surprise de ce début d’année : sa performance au Mugello a été tout à fait remarquable !
à suivre, avec intérêt…

10- Pol ESPARGARO KTM 38pts

Il est le seul actuellement à faire quelque chose de bien avec la KTM (régulièrement en plus) et c’est une grosse surprise pour tout le monde !
Est-ce sa saison cette fois ?

11- Franco MORBIDELLI Yamaha 34pts

Contrairement à son jeune coéquipier, Franco tarde à confirmer tout le bien qu’on pense de lui… Attention, le paddock du MotoGP a peu de patience !

12- Fabio QUARTARARO Yamaha 31pts

Pour le moment, le rookie de l’année, c’est lui !
La Yamaha l’aide bien mais il montre qu’il sait s’en servir… Cependant, je trouve qu’il est tout de même en dessous de ce que réussissait Zarco lors de la première saison en MotoGP.

13- Aleix ESPARGARO Aprilia 27pts

Il fait le maxi avec l’Aprilia mais les saisons commencent à s’accumuler et il est temps de percer pour Aleix…

14- Jorge LORENZO Honda 19pts

Crise maximum pour Por Fuera : la Honda n’est pas aussi facile à manier qu’on pouvait le penser (ce qui accentue le mérite de Crutchlow, sans même parler de Marquez !). Son début de saison est même encore pire que sa première année chez Ducati. Il lui faut réagir vite avant que l’année soit déjà perdue et que son avenir soit derrière lui…

15- Joan MIR Suzuki 12pts

Discret mais pas ridicule, il poursuit son apprentissage du MotoGP. Laissons-lui le temps…

16- Johann ZARCO KTM 10pts

Pour notre Zarco national, c’est la crise. Pas autant que pour Lorenzo mais pas loin… S’il ne remonte pas la pente nettement et (relativement) rapidement, ça va être dur de faire deux ans chez KTM ainsi !

17- Michele PIRRO Ducati 9pts

Le pilote d’essais Ducati montre qu’il est toujours compétitif à l’occasion.

18- Francesco BAGNAIA Ducati 9pts

L’apprentissage du MotoGP est difficile mais Bagnaia montre de belles choses de temps en temps (comme lors des essais au Mugello). Il faut être encore patient avec lui.

19- Miguel OLIVEIRA KTM 8pts

La prise en main de la KTM est tellement difficile et le portugais s’en tire suffisamment bien pour être déjà renouvelé.

20- Andrea IANNONE Aprilia 7pts

Virez donc ce clown une bonne fois pour toute !

21- Stefan BRADL Honda 6pts

Pilote d’essais pour Honda, c’est ce que peut espérer de mieux le placide Allemand.

22- Karel ABRAHAM Ducati 3pts

Le fils à papa fait sa saison habituelle.

23- Hafizh SYAHRIN KTM 2pts

Difficile d’imaginer que le malais fasse toute la saison chez Tech3 avec ses performances du moment…

24- Tito RABAT Ducati 2pts

Tito ne s’est pas remit de sa sérieuse blessure mais le MotoGP n’attend pas.

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Hommage à Lauda, « l’ordinateur »…

Pour honorer la mémoire du formidable Niki Lauda, voici le chapitre qui lui est consacré dans mon livre « La malédiction des champions du monde de F1« .

Niki Lauda, l’ordinateur

Niki en 1976, avant son accident donc.

Tiens, évoquons Lauda justement. En voilà un qui ne doit son ascension et sa carrière qu’à lui-même. La volonté faite homme, un vrai Shopenhauer du volant !

Il a réussi à triompher de ses pairs, de la mort et du milieu, rien que cela… C’est sans doute le seul qui a été mordu profondément par la malédiction, qui a su remonter à la surface et montrer qu’il était encore intact (quasiment, si on accepte de laisser de côté l’aspect physique…).

Champion une première fois en 1975, il avait déjà gagné quelques GP en 1974, mais avait commis aussi trop d’erreurs pour prétendre au titre… En 1975, il était prêt. Il était également bien parti pour se succéder à lui-même la saison suivante quand survint le terrible accident du Nurburgring en 1976. Échappant de peu à la mort, Niki parvient à revenir en piste seulement huit semaines après avoir reçu l’extrême-onction.

Mais sa fin de saison héroïque ne lui permet tout de même pas de contenir Hunt et McLaren qui est le couple en forme du moment…

Il abandonne finalement le titre à Hunt lors du dernier GP au mont Fuji (une décision courageuse et raisonnable vu les conditions dantesques de cette course). Il retrouve son titre en 1977, mais à la régularité et parce qu’Andretti (sur la toute première Lotus à effet de sol) manque de fiabilité. Il quitte ensuite Ferrari au soir de son second titre pour aller chez Brabham et pouvoir enfin rouler sans les psychodrames de la scuderia à chaque week-end de GP…

La période Brabahm n’amène pas le succès escompté, en partie à cause du moteur Alfa Roméo puissant, mais pas très fiable. Aussi parce que Lotus vient de révolutionner la F1 avec l’effet de sol et les écuries concurrentes mettent un peu de temps à s’y adapter.

Peu enclin à subir cette situation, il tourne alors le dos à la F1 une première fois à la fin de la saison 1979 et croit trouver une nouvelle passion en s’occupant de créer une compagnie d’aviation (Lauda Air).

Mais l’aviation ne suffit pas à Lauda et l’envie de rouler recommence à le titiller… Il trouve une oreille intéressée chez Ron Dennis qui lui offre le baquet de la McLaren afin de « faire un essai pour voir » fin 1981… Bien entendu, le virus est toujours présent chez Niki qui décide de revenir pour de bon, lors de la saison 1982. Il gagne un GP dès sa 3ème course, la machine est relancée, l’ordinateur est de retour !

Mais il lui faut attendre deux saisons et le moteur Porsche turbo équipant sa McLaren pour qu’un nouveau titre s’ajoute à son palmarès et de quelle façon : seulement un demi-point le place devant Prost à l’issue de la toute dernière manche !

Le maître a accompli un exploit quasiment unique : revenir en 1982 et enlever un nouveau titre chez McLaren en 1984, de justesse devant Prost (un come-back réussi, seul Prost réussira une telle performance après une parenthèse plus brève, il faut le souligner). Pourtant, Niki va faire la saison de trop en 1985 et se retirer de nouveau, définitivement cette fois, à la fin de la saison 1985. Niki n’a sans doute aucun regret, mais je considère que son parcours est suffisamment marqué pour que la malédiction y soit pour quelque chose !

Prost, Lauda et Senna sur une même photo, sans oublier Ron Dennis (derrière Prost). Toute une frange de l’histoire de la F1 en une seule image !
Lors de son 3ème titre en 1984 à Estoril.
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Parlons de la 5G

Comme d’habitude, j’ai rédigé une chronique pour Redsen. Cette fois, j’ai traité d’un sujet d’actualité : la 5G. Je vous laisse découvrir la chronique mais j’ai ajouté un bonus ici : une courte vidéo de synthèse qui résume mon propos…

Les questions sur la 5G en quelques minutes…
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Une présentation de tous mes livres dans une vidéo de 30 minutes…

Tout est dans le titre : 30 minutes pour présenter tous mes livres… Il fallait bien cela, non ?

J’ai essayé de respecter l’ordre chronologique de parution de mes livres pour les présenter. C’est une suggestion de mon fils ainé à la base. Il m’a dit « Dad, faudrait que tu fasses un document qui regroupe toutes tes couvertures, pour présenter ton oeuvre, quoi ! ». Mais j’ai préféré en faire une vidéo afin d’avoir la possibilité de commenter chaque titre plutôt que de simplement montrer la couverture.

Bon, j’ai bien conscience que cette vidéo ne concerne que moi, avant tout. Mais j’ai eu plaisir à revenir sur chaque étape de ma trajectoire d’auteur et j’ai eu envie de le partager sur ce blog… Voilà qui est fait.

Une vidéo un peu longue mais complète au moins !
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Lettre ouverte à Moto Revue classic

Comme tout le monde, sans doute, je lis la presse spécialisée depuis que ma passion pour la moto a pris forme. J’ai commencé avec Moto Journal (qui a très mal tourné, hélas !) et, aujourd’hui, je lis « Moto Légende » & « Moto Revue Classic » pour ce qui est des titres francophones (pour les titres anglophones, je lis « Classic Bike » et « Classic Racer »).

Comme Moto Revue Classic vient de passer à une nouvelle formule de 148 pages, j’ai eu l’idée d’envoyer un « retour d’informations » à la rédaction… Voici donc en intégralité et avec les fautes d’orthographe (sic !) le message que j’ai adressé à mrclassic@editions-lariviere.fr

Bonjour à toute l’équipe,

Fidèle lecteur de votre revue, j’ai pensé que vous seriez heureux de recevoir un peu de feedback suite à votre nouvelle formule (148 pages). Pour commencer, je m’empresse de préciser que j’apprécie votre publication et c’est pourquoi je l’achète régulièrement. Mes critiques qui vont suivre (et qui ne sont pas toujours négatives) ne sont pas les débordements d’un « rageux » comme on en trouve trop sur Internet… Mais les suggestions d’un passionné afin que vous puissiez encore vous améliorer !

Ceci dit, je suis conscient de la difficulté de l’exercice : faire une belle revue est délicat et l’améliorer encore plus. Donc, voyons ce qu’il faudrait adresser en priorité (et laissons de côté ce qu’il ne faut pas toucher) :

Pour résumer ma principale critique en une phrase, disons que vous laissez trop de place aux hipsters !

Ces gens-là sont ridicules et dévalorisent notre passion, point. Je sais, on pourrait croire une énième résurgence du débat « purs contre frimeurs » des années 70. Mais les hipsters d’aujourd’hui sont bien pires que les frimeurs de cette époque. Ils sont nocifs et produisent des machines absurdes avec des gardes-boue rikiki quand il y en a (la preuve avec les machines exposées pages 113 à 117 du numéro 104). Personnellement, je n’en plus de voir ces pauvres « café-racer » qui ne ressemblent à rien (et surtout pas à des vraies machines de course). Pendant qu’on y est, faites aussi passer le mot à vos annonceurs : il est triste de voir toujours Helstons (page 17) employer encore une photo d’un barbu (sans doute tatoué, pour faire bonne mesure !).

En dehors de ces remarques tout à fait subjectives (j’assume), vous faites du bon boulot et c’est un plaisir de vous lire (surtout les chroniques de Bourgeois et Tran Duc, mes préférées).

Cordialement, un humble lecteur.

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Crétinisation et Idiocratie (Bruno Lussato en 1987).

Je connaissais Bruno Lussato à cause de sa contribution à l’histoire de l’informatique. Mais je m’aperçois avec plaisir qu’il militait dès les années quatre-vingt contre la crétinisation croissante de la société… On voit ce qu’il est advenu aujourd’hui !

La forme n’est pas terrible mais le fond est impeccable… regardez cela jusqu’au bout !

Ce qui est intéressant avec cette émission d’Apostrophe, c’est que tout ce qui est annoncé s’est (hélas) réalisé. Mais on constate aussi que si le fond est juste (tout à fait juste même !), la forme elle laisse plus qu’à désirer : ces messieurs donnent une impression pitoyable… on dirait de vieux académiciens coupant les cheveux en quatre sur un détail d’orthographe, pas très engageant, n’est-ce pas ?

C’est tout le drame de notre époque : peu importe d’avoir raison sur le fond si la forme ne suit pas… Mais je pense que cela a toujours été vrai finalement !

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Vidéo « ch’es grôle »… allez, encore une autre !

Encore une vidéo « drôle », la quatrième de la série… Je ne suis pas certain que cette vidéo supplémentaire vous fasse rire (et les autres ?) mais c’est pour moi une occasion de vous montrer quelques séquences qui sont « cultes » pour moi. En attendant, enjoy!

Ah, Nabila, un sommet !
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Les développeurs en dessin, un blog à découvrir !

C’est bien vu, à déguster en connaisseurs !

https://uneviededev.com/

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MotoGP, après deux courses, quelles sont les tendances ?

Après les deux premières manches du championnat du Monde MotoGP 2019, peut-on déjà dire à quoi va ressembler cette saison ?

En fait, oui, dans une certaine mesure. Marquez est plus que jamais le principal favori au titre avec Dovi dans son aspiration. Si le pilote Ducati joue bien ses cartes, alors il a une petite chance mais, avec Marquez, il faut toujours jouer serré !

Je vous propose ici une « revue de grille » (dans l’ordre actuel du championnat) pour voir comment on peut « noter » les pilotes après deux manches…

1- Marc MARQUEZ Honda SPA 45pts

Le tenant du titre a formidablement commencé sa saison alors qu’on pouvait redouter que sa blessure à l’épaule soit un handicap durable… Hélas pour ses adversaires, il n’en est rien et Marc semble au mieux de son niveau !

Après la redoutable démonstration qu’il vient de faire en Argentine, on peut se dire qu’il y a de quoi s’inquiéter pour la suite : alors que la grille n’a jamais été si serrée (genre tous les pilotes en moins de deux secondes pendant les essais !), Marquez a gagné en Argentine avec une avance à faire honte à tous les autres… Marquez est phé-no-mé-nal, point.

2- Andrea DOVIZIOSO Ducati ITA 41pts

J’aime beaucoup Dovi que je trouve intelligent dans tous les sens du terme. Cette année, s’il veut enfin décrocher le titre, il doit jouer très serré et ne pas perdre trop de points là où il est habituellement moins à l’aise. Pour le moment, il suit ce plan à la lettre : il gagne au Qatar et finit sur le podium en Argentine (ce qui était son objectif). S’il arrive à faire cela aussi à Austin, on peut commencer à croire à ses chances.

3- Valentino ROSSI Yamaha ITA 31pts

Comment ne pas être enthousiasmé par Vale ?

Sa capacité à renaitre le jour de la course et à se battre comme s’il avait vingt ans de moins est une leçon pour nous tous !

Ceci dit, avant de pouvoir rêver à un 10e titre, il va falloir que la Yamaha fasse un sérieux bond en avant… Pour le moment, c’est encore difficile d’y croire.

4- Alex RINS Suzuki SPA 24pts

Autant j’aime bien Dovi et Rossi, autant j’ai du mal avec les espagnols comme Rins dont je trouve le style de pilotage absolument horrible (eh oui, avec des vieux comme moi, ce sont des choses qui comptent…). Ceci dit, Alex fait un bon début de saison, il faut le reconnaitre.

5- Danilo PETRUCCI Ducati ITA 20pts

Ah, en voilà un que je veux particulièrement suivre cette année !

Petrucci, c’est le syndrome de Cendrillon : difficile de ne pas avoir envie de voir ce gars réussir à garder sa place chez Ducati. Pour le moment, ce n’est pas gagné mais il a mieux géré la seconde course (même s’il se fait battre à la fin par Miller, son principal adversaire pour son siège sur la Ducati d’usine) que la première. Mais il est clair que Danilo doit encore hausser son niveau de jeu tout au long de l’année. Il peut le faire, selon moi.

6- Cal CRUTCHLOW Honda GBR 19pts

Cal est un bon pilote (ils le sont tous !) mais il est aussi un peu niais : on ne bouge pas sur la grille de départ quand les feux sont encore au rouge, point.

Pourtant, il a tendance à se bonifier avec le temps : il tombe moins (c’est pas comme Lowes !) et aligne les résultats corrects. De plus, il revient d’une grosse blessure et il arrive à être là, chapeau donc.

7- Takaaki NAKAGAMI Honda JPN 16pts

Lui, c’est la bonne surprise de ce début de saison parmi les « pilotes B » (une distinction qu’ils étaient nombreux à briguer). Le japonais est en train de vraiment mériter sa place et pas seulement parce qu’il est soutenu par Honda. On garde un oeil sur lui donc.

8- Jack MILLER Ducati AUS 13pts

Après une première course gâchée par des problèmes techniques, l’australien a bien redressé la barre en Argentine. Mais il sait qu’il va être jugé sur sa capacité à aligner des bons résultats souvent et pas seulement de temps en temps…

9- Aleix ESPARGARO Aprilia SPA 13pts

En voilà un qui est sous-estimé par son employeur. Et pourtant, sans lui, Aprilia serait encore à la rue !

Un bon début de saison pour Aleix donc.

10- Pol ESPARGARO KTM SPA 10pts

En voilà un qui renait depuis son podium (son premier en MotoGP !) à Valence !

C’est le seul qui arrive à aligner les résultats (encore relativement modestes) avec la KTM… S’il continue ainsi, sa saison promet d’être belle mais, pour le moment, j’ai encore du mal à parier sur lui…

11- Maverick VIÑALES Yamaha SPA 9pts

Vinales est rapide (quand tout va bien), on le sait, mais il a du mal à concrétiser en course (surtout si on compare à Rossi, inévitablement). Ceci dit, il a été fauché en Argentine (par Morbidelli), il est sans doute encore trop tôt pour juger le « nouveau Vinales »…

12- Fabio QUARTARARO Yamaha FRA 8pts

Je ne suis pas un grand fan de « el diablo » (occupes-toi moins des réseaux sociaux et de tes tatouages à la con si tu veux durer dans le MotoGP, Fabio !) mais force est de reconnaitre que son début de saison est plutôt bon. Certes, il est loin d’avoir accompli ce que Zarco a fait lors de ses débuts sur la même machine mais c’est mieux que je ne l’imaginais au départ… Un bon point donc (mais faut grandir un peu !).

13- Joan MIR Suzuki SPA 8pts

Celui-là a déjà montré qu’il pouvait être rapide, voire très rapide. Mais il doit passer par une première saison pour faire le tour de ce que représente l’accession au MotoGP. Donc, on ne va pas le juger trop vite avec tout de même une première impression assez favorable…

14- Jorge LORENZO Honda SPA 7pts

Depuis le GP d’Aragon, Jorge accumule les blessures. Du coup, il n’est pas dans les meilleures dispositions pour s’acclimater à la Honda. Pendant ce temps, Marquez fait des merveilles…

Mais Lorenzo a déjà montré qu’il savait remonter la pente, toutes les pentes. Laissons-lui encore un peu de temps avant de déclarer que cette saison est out pour lui…

15- Miguel OLIVEIRA KTM POR 5pts

Des débuts impressionnants pour ce pilote qui montre tous les bons signes : calme, intelligence, gnac… En voilà un qui a un fort potentiel, j’y crois beaucoup, à suivre.

16- Franco MORBIDELLI Yamaha ITA 5pts

Depuis qu’il est en MotoGP, Franco se prend baffe sur baffe… Pas facile cette catégorie, hein !

Il a le potentiel pour bien faire, il faut simplement être patient.

17- Andrea IANNONE Aprilia ITA 2pts

Avec lui, pas de cadeau !

Ce type est à fuir : stupide, pas loyal, un boulet. Son début de saison calamiteux n’est pas surprenant et ça indique sans doute la tendance pour sa saison…

18- Francesco BAGNAIA Ducati ITA 2pts

Un peu trop tôt annoncé comme allant casser la baraque (encore une preuve que les résultats des essais d’hiver sont à prendre avec des pincettes), Bagnaia est en train de se rendre compte que la marche est haute pour réussir en MotoGP (un peu comme Morbidelli avant lui). Un peut trop tôt pour le juger toutefois…

19- Johann ZARCO KTM FRA 2pts

On ne va pas se le cacher, le début de saison de Zarco avec la KTM est assez décevant même si ce n’est pas tout à fait une surprise au vu de ses essais d’hiver.

Cependant, Johann doit serrer les dents et remonter la pente comme sait le faire Lorenzo. Il a le potentiel pour le faire, il doit juste prendre le temps.

20- Hafizh SYAHRIN KTM MAL

Le « poisson » montre des signes inquiétants en ce moment… Et même Hervé Poncharal donne des signes d’impatiences, pas bon ça !

21- Karel ABRAHAM Ducati CZE

On attendait pas grand-chose de Karel. Cela tombe bien car il va faire une saison comme les précédentes…

22 Tito RABAT Ducati SPA

Tito n’est pas encore vraiment remit de sa blessure de Silverstone et ça se voit…

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L’anniversaire du Web bat son plein !

Pour les 30 ans du Web, on peut dire que les articles sont nombreux. Voici une très belle infographie qui résume l’Histoire du Web des tout premiers débuts jusqu’à aujourd’hui…

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« Sauver la F1 », le point de vue d’un amateur de dix ans…

Voici un article rédigé par mon fils Justin (10 ans) que j’ai juste édité afin de corriger les fautes les plus grossières (j’en fais aussi et des belles !).

Avec Justin, nous regardons le MotoGP, le SBK, la Formule E et les 24H du Mans (y compris les rétrospectives historiques sur la fameuse ronde mancelle) mais pas la F1 (sauf les documentaires sur Netflix qui sont excellents). Raison principale de cette exclusion ?
Pas assez de spectacle !

Nous parlons de ce problème régulièrement et Justin a donc décidé de rédiger son point de vue sur la question…

Bien entendu, cela pourra paraitre bizarre de vouloir « sauver la F1 » alors que c’est une discipline sportive richissime et dont les résultats financiers sont encore très enviables… Mais, quand vous perdez le « mind share », la chute du « market share » n’est plus qu’une question de temps. Le championnat d’endurance fut un temps supérieur à la F1 et, depuis, il lutte pour retrouver sa place (sans les 24H du Mans, il y a longtemps qu’il aurait disparu et aurait été remplacé par des organisations privées comme SRO…).

Car, si rien ne change, la F1 disparaitra ou, du moins, sera remplacée par une version radicalement différente (imaginons par exemple que la Formule E soit renommée en F1). Comme l’explique bien le mot de Hemingway à propos de la ruine qui vient « progressivement puis brutalement », le déclin est une affaire de timing.

Bref, laissons parler Justin, je vous retrouve après son article…

Justin Lefebvre le 31 mars 2019

Bonjour, vous avez sans doute vu cet article sur internet, et vous vous êtes dit qu’il peut être intéressant, eh bien, je peux vous assurer que vous n’alliez pas être déçu en fermant cette page, mais pour les passionnés du sport, je peux vous assurer, que vous allez adorer cet article, la question que je couvre dans cet article est comment sauver la F1?

Cette question est très difficile à répondre, mais je vais vous expliquer pourquoi il faut sauver la F1 et comment la sauver. regardons le passée de la formule un,

L’histoire de la Formule 1 commence en 1950 à silverstone (le premier grand prix) et a continué depuis, mais vue la situation de la F1, si on ne fait rien, elle va disparaître, c’est pourquoi, dans cet article, je vais donner les solutions possibles. À l’époque, le but était de construire la voiture la plus rapide du monde, puis, petit à petit, l’aérodynamique est arrivée et a transformé le sport, vers les années 60-70, et la F1 a évolué avec. Le problème est que le sport dépend trop de ça, car les écuries dépensent beaucoup d’argent sur les souffleries pour gagner quelques dixièmes sur le circuit, mais ça fragilise trop la voiture, alors, que par exemple, la FE (formule électrique) est bien plus solide que les F1 actuelles.

Ce qui a vraiment forgé l’histoire de la F1, c’est l’évolution de l’aérodynamisme.

C’est dans l’année  68, que tout a commencée, les constructeurs font dépassé des bouts de ferraille de tous les cotées (ci-dessous), puis, ils ont compris qu’il ne fallait pas faire ça, mais  si, etc.

Aérodynamique ridicule… Lors des premiers temps, on n’hésitait pas à « mettre le paquet » !

Mais maintenant, les voitures sont détruites au moindre choc. Les voitures ont évolué et la sécurité aussi, malgré l’absence des ambitions des nouvelles voitures (on ne regardait pas vraiment à améliorer énormément la sécurité). Puis, le 5 octobre 2014, Jules Bianchi se tue lors d’un affreux accident lors du grand prix du Japon, à Suzuka, ce qui, a contribué à la nouvelle protection du pilote (ci- dessous).

Le système « HALO ».

SOLUTION 1 et pourquoi

La première solution est la plus facile de toutes, mais cela détruirait la tradition, qui est de construire la voiture la plus rapide du monde sur circuit. En fait, il s’agirait de donner deux choix aux équipes, une voiture qui permet d’atteindre une grande vitesse, mais pas très rapidement, mais alors que l’autre peut atteindre une vitesse moindre, mais en moins de temps  de l’autre. C’est un peu comme deux catégories.  Ceci, est une bonne idée (de mon point de vue), mais, comme je l’ai dit, cette solution tuerait la tradition, mais si c’est la dernière, la FIA la prendraient, car ils sont en train de perdre leur audience qui vont voir la FE (formule électrique), et oui, la F1 devient boring (ennuyeux), car il n’y a pas beaucoup de dépassement, et au moindre gros choc, drapeau rouge (arrêt de la course). Donc, il faut faire quelque chose ! 

SOLUTION 2

La deuxième solution est de transformer la voiture littéralement, c’est-à-dire, bien la protéger (pour éviter les accrochages), un peu comme de la FE (formule-électrique), mais la voiture ne serait pas électrique, et cela améliorera le spectacle, car les pilotes seront encouragées à se cogner, comme en FE (formule-électrique), donc, cela voudrait dire re-transformer le châssis, ce qui coûterait extrêmement cher, donc la FIA n’est pas intéressé par dépenser beaucoup d’argent juste pour plus de spectacle (même si c’est ce qu’il faut faire).

Une formule E typique : les roues sont bien protégées, les ailerons sont réduits et solides.

Bien, merci Justin. Je suis assez d’accord avec lui que la F1 actuelle devrait beaucoup plus s’inspirer de la Formule E qui est actuellement une discipline en plein essor et qui reçoit un succès mérité. La F1 est vraiment en danger et il reste peu de temps avant de passer le point de non-retour (quand la Formule E commencera à vraiment grignoter son audience…).

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Allez, encore une vidéo « il faut rire » !

Même si, probablement, ça ne fait rire que moi… Mon fils ainé m’a déjà expliqué que « mes délires » n’étaient pas forcément communicatif. OK, j’accepte cela mais je pense que ça vaut tout de même la peine de partager et vous laisser juger…

Daniel Prevost et Jean Yanne, ça commence bien !
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Que manque-t-il à la réalité virtuelle pour s’imposer pour de bon ?

La réalité virtuelle peine à s’imposer en dépit des pronostics (trop) optimistes émises par les « experts » lors de ces dernières années.
Pourquoi cet échec (relatif) ?
Tout d’abord, il faut bien admettre que c’est encore cher et compliqué. Cher parce que le masque Oculus ou HTC n’est pas donné : c’est tout de même autour de 400 euros. Et le masque ne fait pas tout : il faut aussi le PC qui va avec et celui-ci aussi coûte cher. De plus, tout cela est compliqué à mettre en place : pas mal de câbles à brancher, de logiciels à installer (et à paramétrer), les senseurs à régler et il faut aussi prévoir de la place pour pouvoir jouer dans de bonnes conditions.
Bref, ce n’est pas tout à fait aussi accessible qu’on veut bien le dire et donc pas encore vraiment prêt pour un large public…
Pourtant, quand on essaye ce dispositif on est tout de suite surpris de se « prendre autant au jeu » (j’en parle déjà ici) !
Comment se fait-il qu’on puisse ainsi leurrer notre propre cerveau aussi facilement ?
L’explication nous est donnée par Jaron Lanier, un des pionniers historiques de la réalité virtuelle (VR) :

« Si 100×100 est une résolution plausible pour une icône, pour un monde virtuel, c’est absurde. Rappelez-vous, l’image est étalée sur une grande partie de ce que vous pouvez voir. Par conséquent, chaque pixel peut sembler aussi gros qu’une brique dans un mur !

Et pourtant, l’effet était incroyable », raconte Lanier.
Pourquoi cela a-t-il fonctionné ? Parce qu’en fait, ce qui est central dans la VR n’est pas ce que vous voyez ou entendez, mais la manière dont les mouvements du corps sont captés et retransmis à « l’avatar ». Le coeur de la VR, c’est le tracking, pas le rendu. C’est cette capacité de mesure qui permet de « tromper le cerveau » et qui donne cette impression d’immersion dans un nouvel environnement. Rappelons d’ailleurs que le sens de la vue n’a pas été immédiatement privilégié par les premiers concepteurs de la VR. Lanier est connu surtout pour l’invention du dataglove, une interface haptique qui simule le sens du toucher (et qui connut pendant un court laps de temps une adaptation grand public, le Power Glove de Nintendo). Étrangement, au début des années 80, il était considéré comme plus facile, techniquement, de mettre au point de tels périphériques plutôt que des systèmes de visualisation sophistiqués. 30 ans plus tard, Oculus, HTC, Sony, Samsung et autres nous proposent des casques à bas prix, alors que les interfaces haptiques, elles, semblent toujours relever de la science-fiction !

Comme le dit fort bien Lanier, c’est le tracking qui compte dans l’impression d’immersion, le rendu (la qualité graphique) est alors secondaire. Heureusement car, pour le moment, la qualité graphique reste largement perfectible. Tout cela va progresser, comme toujours : le matériel nécessaire va être plus facile à mettre en oeuvre, les prix vont continuer à baisser et les performances de rendu (graphiques, profondeur de champ, etc.) vont également s’améliorer.
Mais, selon moi, le principal facteur réside dans les applications. En effet, pour le moment, les bonnes applications disponibles pour la VR sont encore rares. Plus encore, les adaptations de titres existants pour prendre en compte la VR en plus de leur fonctionnement habituel sur écran sont majoritairement décevantes. On s’aperçoit ainsi qu’un jeu doit être, dès le début, conçu pour la VR et seulement pour cela. Tous ceux qui tentent de prendre en compte la VR après coup ne font rien de bon, tout simplement.
Car l’effort de conception n’est pas négligeable : il faut non-seulement programmer un rendu graphique où le tracking est primordial mais il faut également prendre en compte l’interface utilisateur qui passe obligatoirement par une bonne exploitation des manettes qui accompagnent le masque (et, à ce niveau, il a peu de différences entre celles d’Oculus et celles de HTC).

Voici quelques bons exemples de jeux conçus dès le départ pour la VR et seulement pour cela : Ultrawings et Derail Valley.

Ultrawings, un simulateur de vol très prenant.
Se retrouver aux commandes d’une locomotive en VR ? C’est possible avec Derail Valley !

Il y a en a sans doute plein d’autres mais je ne parle ici que de ce que j’ai testé personnellement. Ultrawings suit le mouvement initié par VTOL VR que j’évoque déjà ici : faire des graphiques adaptés à la résolution des casques VR actuels. C’est le bon choix et le côté « cartoonesque » n’est pas gênant en fait.

Je crois au succès final de la VR mais je pense aussi qu’il faut lui laisser le temps de s’installer : dans l’esprit des gens, dans l’offre du marché et dans l’expérience des développeurs. Reparlons-en dans cinq ans et vous verrez que, sans doute, ça va déjà beaucoup mieux.

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Il faut rire (bis) !

Il y a quelques jours, je vous proposais cette petite compilation de séquences drolatiques (selon moi). Pas découragé, je récidive aujourd’hui avec une seconde compilation. Bon, nombre d’entres-vous trouveront cela absurde et pas drôle… Mais certains vont rires et c’est déjà beaucoup !

Et c’est parti pour deux minutes (un peu plus) de ouarf !

On reconnait les inconnus dans cette modeste compilation. J’en profite pour affirmer qu’on a pas fait mieux depuis et qu’ils sont restés d’une incroyable actualité. Le pire, c’est qu’ils n’exagèrent même pas !

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Les pépites de la variété française des années 70…

La variété française est profondément associée au couple Carpentier qui produisait les émissions où les artistes pouvaient passer à la télévision de cette époque.

Maritie et Gilbert Carpentier sur le tournage d’une de leurs émissions, au mythique studio 17 des Buttes-Chaumont.

Inutile de vous dire que, pour moi, « la variété française » était une expression de la médiocrité ambiante et que je fuyais ces émissions. Aujourd’hui, la médiocrité ambiante a atteint un tel niveau qu’on peut (presque) voir ces émissions passées avec une certaine nostalgie…

Loin de moi de vouloir vous faire croire que TOUT était formidable à cette époque bénie (je ne suis pas du genre à affirmer que, forcément, « c’était mieux avant »), je voudrais tout de même vous proposer MA sélection des chansons des artistes de cette période. Car, à ma grande surprise, on s’aperçoit que chacun avait au moins UNE chanson qui sortait du lot et méritait d’être présente dans une sélection de ce genre… Exemple, Joe Dassin avec « Le pont de la Garonne ». Pour les géants comme Brassens ou Ferré, je n’en retiens qu’une dans leur vaste répertoire…

Voilà donc ma sélection (forcément, j’ai oublié ici de nombreux artistes qui auraient mérité d’y être…) :

Ma préféré de Nougaro : quand il évoque « la déesse de pierre »…
Même Moustaki à sa place ici !
Déjà en 1975, on comprenait qu’un nouveau monde était en train d’écraser l’ancien…
La misère doit être plus supportable au soleil !
Ah le mal qu’on peut nous faire !
Dans la vie, il y a des cactus !
San Francisco sans brume…
Même « la chèvre » est présente dans cette sélection, preuve de mon ouverture d’esprit !
Juste une paire de demi-dieux !
Et le peu qui viendra
d’eux à vous
C’est leur fiante
Brassens, lui, a droit à deux chansons !

Mais veuille le grand manitou 
Pour qui le mot n’est rien du tout 
Admettre en sa Jérusalem 

A l’heure blême 
Mais ma dernière phrase
Sera pour qu’on me plaigne
Le bulldozer a tué grand maman
Et change ses fleurs en marteaux piqueurs
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
https://youtu.be/LdfB8pM-qLw
Parler me semble ridicule
Pierre Perret n’a pas fait que du comique…
Y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler
C’était la couleur de tes yeux
C’était la couleur de la mer
C’était hier.
Un couloir, une porte, un lit
C’est la nuit
https://www.youtube.com/watch?v=IPvEQ5Cnyfk
Je serai votre pop star je serai votre king
Ce matin, Marie-Jeanne Guillaume s’est jetée du pont de la Garonne
L’immense Bourvil savait chanter aussi !
Ici c’est confortable !
Je m’éclatais comme une bête
Quand j’étais chanteur

Bon, il en manque, forcément, mais la liste serait bien longue… Ah, ces années-là, c’était quelque chose !

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Il faut rire !

« Il faut rire », ce titre est un impératif de sauvegarde… Face à tout ce que nous balance l’actualité (relayé complaisamment par les médias complices), nous n’avons d’autres protections que de rire de bon coeur à chaque occasion possible…

Je vous avais déjà présenté Ozzie Man Review, voici cette fois une petite compilation des séquences (ou plutôt des extraits de séquences) qui nous font le plus rire, mon plus jeune fils et moi.

Difficile de ne pas trouver que le rire de Risitas est communicatif !

Ce sont des extraits de vidéos drôles (enfin, ça dépend du goût de chacun, évidemment) avec Ozzie Man Review, Risitas, Message à caractère informatif, Wipeout et autres trucs trouvés sur YouTube, évidemment…
Il faut rire !

Puisqu’on est dans les délires à la limite du compréhensible, j’ose vous proposer une vidéo qu’on trouve aussi tordante : Purple You Noob de Colas Bim :

Purple You Noob, ouarf !
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Les documentaires Netflix sur la F1

Le spectacle des courses de F1 est tombé à son niveau le plus bas et ça fait un moment que ça dure (au moins dix ans voire bien plus !). En revanche, la F1 moderne fait un excellent sujet de documentaire comme Amazon et Netflix sont en train de le démontrer…

Il y a un peu plus d’un an, le géant de l’ecommerce (Amazon) nous proposait un coup de projecteur sur les essais d’hiver vécus par l’écurie McLaren :

Excellent documentaire sur les coulisses des essais d’hiver, déterminants pour la saison…

Puis Netflix proposa un film sur l’histoire de l’écurie Williams :

Williams, une histoire faite de hauts et de bas…

Et c’est désormais le retour sur les différents épisodes de la saison 2018 (Netflix encore) :

https://www.youtube.com/watch?v=0kBy7qWEXro
Les épisodes de la saison vues de l’intérieur, fascinant !

Ces documentaires sont tous excellents et je vous les recommande chaudement. Bien sûr, il faut avoir l’abonnement à Netflix ET à Amazon Prime mais bon, on a rien sans rien !

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Les gauchistes sont devenus moralisateurs par tactique !

Nos chers gauchistes donnent la leçon sur tout : moeurs, économie, écologie et ainsi de suite… Et, ce faisant, ils sont devenus proprement insupportables. Mais, la bonne question à se poser est « pourquoi font-ils cela ? »… Je propose la réponse dans la vidéo ci-dessous :

Ah, les gauchistes !
Il faudrait quand même trouver un moyen de les faire taire…

Leur dialectique « tactique » est bien au point et elle fonctionne formidablement aujourd’hui, époque reine du « politiquement correct » (même et surtout s’il est hypocrite). Car, si vous les critiquez, vous êtes un fasciste (voire pire). En effet, puisqu’ils sont tous (et toutes !) des parangons de vertu, si vous êtes contre eux, c’est que vous êtes le mal, forcément !

D’où les attaques « ad personam » (et pas sur les idées, hein !) pour vous disqualifier, vous exclure du débat, interdire votre voix, vous ostraciser systématiquement comme c’est devenu la règle habituelle (d’où le recours rapide à l’étiquette d’anti-sémite si jamais vous résistez trop longtemps… là, l’infamie est telle que votre compte est réglé une bonne fois pour toutes, ah mais !).

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La crise des opioïdes aux USA et bientôt en Europe aussi…

Il y a longtemps que je voulais évoquer cette histoire incroyable, ce phénomène très inquiétant qui ravage les USA depuis des années. Je m’intéresse à ce « dossier » depuis 2015 et je suis surpris que ce scandale ne fasse pas plus de bruit. Je suis aussi très surpris (pour ne pas dire plus) que les autorités américaines n’en fassent pas plus pour endiguer cette crise (en fait, elles ne font presque rien car le lobby de « Big Pharma » est très puissant aussi là-bas). Je pourrais me lancer dans de grandes et longues explications sur cette crise mais il se trouve que « Envoyé Spécial » vient de diffuser un reportage fort bien fait et très complet sur le sujet (et c’est moi qui dis cela !) que je vous laisse découvrir ci-dessous :

Un reportage d’Envoyé Spécial très bien fait et très complet.

L’erreur à éviter serait de croire que « chez nous, ça peut pas arriver », que c’est une crise qui va se limiter aux Américains, que c’est à cause de leurs habitudes… C’est vrai que ça joue, un peu. Les Américains consomment naturellement beaucoup plus d’antidouleurs que les Européens, c’est presque culturel. Tout comme les Français consomment trop d’anti-dépresseurs et autres psychotropes. Mais la crise des opioïdes est en train de débarquer aussi en Europe pour les mêmes raisons (systémiques) et quasiment de la même façon qu’en Amérique !

Pour s’en convaincre, il suffit de regarder ce reportage de RTS (la télévision Suisse) où les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’Oxycontin est en train de produire les mêmes ravages (avec le repli sur l’héroïne en moins, c’est la Suisse quand même…).

Le phénomène commence à se répandre en Europe aussi : la Suisse en témoigne !

Je vous recommande aussi cet article « Etats-Unis: le business de l’overdose » sur https://www.causeur.fr/etats-unis-oxycontin-medicament-drogue-heroine-38451. Cet article complète de façon intéressante le reportage d’Envoyé Spécial.

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Ce qui me fait le plus plaisir : un message de mes lecteurs !

Je viens de recevoir un message de rêve, le type de message que tous les auteurs veulent recevoir… Il vient d’un lecteur Canadien, Michel Fabre qui vient de m’envoyer le message suivant :

Bonjour Alain Lefebvre,
J’ai bien aimé vos livres sur vos amours automobiles. Docteur Miracle et Racing Le Parcours d’un passionné. Ils sont écrits avec générosité et passions. Je les offrent régulièrement à mes amis du Club Porsche Rennsport PCA de Montréal. En effet nous partageons les mêmes sensations en Karting sur Glace et D.E Porsche et courses de 24 heures.
Merci de partager. 
Bienvenue au Canada ??
M.Fabre

En plus, Michel a joint quelques photos de cette activité de Karting sur glace :

Sans pneu à clous, ça doit salement glisser !
On voit la GoPro fixée sur le casque !

Vous pouvez imaginer ce que je ressens lorsque je reçois ce type de message. Car, justement, c’est exactement pourquoi j’écris et je publie mes livres : pour partager ma passion dans quelques domaines. Quand ce but est atteint comme avec Michel, je me dis que tout ce travail en vaut la peine… Merci Michel, merci.

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