L’édition de janvier 2012 de la newsletter de KDP (Kindle Direct Publishing, Amazon) vient de paraitre… Et j’ai eu la bonne surprise de constater que mon livre y était mis en avant !
Bien entendu, ce n’est pas parfait (le diable est dans les détails…) puisqu’ils ont tout de même réussi à faire non pas une erreur sur mon nom mais deux !
En effet, c’est Alain et non pas Daniel et c’est LEFEBVRE et non pas LEFEVBRE… Mais bon, on va encore dire que je fais le difficile !
Non! C’est normal de faire le difficile. D’ailleurs, c’est ce qui se produit immanquablement quand on lit le roman. Il y a un vrai problème de Français qui rend la lecture laborieuse, ou plutôt, qui la rendrait laborieuse si le style n’était pas aussi basique. En réalité, je ne pensais pas parvenir à terminer un jour sur un livre aussi mal écrit, ce qui constitue, somme toute, quelque chose de très positif sur le scénario. J’ai le sentiment que l’écriture de scenario correspond plus à vos talents.
Question cependant, sans vouloir spoiler: Vincent ne réalise-t-il que le bouclage de boucle en fait aussi bien un agresseur qu’une victime?
@ Guillaume :
< mode ironique on >
Merci pour vos encouragements !
< mode ironique off >
Je ne vais pas élaborer sur vos critiques, chacun a le droit de penser ce qu’il veut de mon livre, point. Je vais tout de même répondre à votre question car elle est intéressante…
Oui, en « trouvant sa solution », Vincent n’échappe pas à la question morale et il en est conscient. Mais, sans vouloir le justifier à tout prix, c’est justement tout le déroulement de l’histoire qui le conduit presque fatalement à cette extrémité.
Après, on peut juger de ce dénouement comme on veut mais, pour lui, cela lui apparait comme la seule issue possible.
Merci pour votre réponse, sans ironie, non plus d’ailleurs que mon propos n’en contenait. Si j’appuie autant sur le côté négatif que j’ai précisé plus haut, c’est justement parce qu’en dépit de la force que je lui donne dans les mots que je choisis et le rythme que je leur imprime, je suis bel et bien arrivé au terme de l’histoire, dont l’intrigue oscille avec réussite entre ressorts « confortables » car prévisibles, et surprises scénaristiques, histoire que j’ai d’ailleurs lue comme un scenario de film prometteur. Rien ne m’obligeait à la lire jusqu’au bout, j’en étais plutôt découragé, ce sont ses points forts qui m’y ont incité; ils ne l’en sont que plus.
En ce qui concerne le Français, il me paraît difficile de défendre les « l’a » pour « la », les « gente » et autres erreurs syntaxiques dont l’énoncé complet est loin d’être mon propos principal, pour en faire malgré tout partie.
En ce qui concerne ma question, je crains qu’elle ne sera claire qu’au prix d’un spoiler, mais je prends le risque de la censure. Il me paraît évident que le Vincent que nous suivons depuis le début a été victime du même traquenard que celui qu’il monte à la fin, traquenard monté par un Vincent qui le précède, dans ce qu’on pourraît comparer à une mise en abyme. Hors, cela ne m’apparaît pas clairement dans le texte. Ça m’a un peu surpris, d’autant que la question de la machine mystérieusement arrivée dans le tiroir s’est posée à moi dès le début de l’histoire et ne m’a plus lâché jusqu’à l’approche de ce dénouement inévitable.
@ Guillaume : alors, en effet, on pourrait croire à une mise en abyme à propos du dénouement (et donc, on retombe dans les fameux pièges du voyage dans le temps avec les paradoxes sans solution…) mais il n’en est rien si on considère que cette histoire va se dérouler sur plusieurs tomes (et le tome II est presque prêt !).
Dans le tome II, justement, je lève le voile sur le « pourquoi et le comment » de tout cela (et, du coup, le tome II est très différent du tome 1).
J’ai donc pour ambition de monter et démontrer tout un « univers » avec ses propres règles qui vont permettre d’expliquer tous les tenants et aboutissants de cette histoire compliquée (et dont la profondeur et la complexité sont encore plus révélées dans le tome II). C’est d’ailleurs le propre des sagas d’imposer leur propre univers afin de permettre le déroulement de l’histoire en cohérence avec des règles « ad hoc ».
Pour vos critiques sur la forme du tome 1, je ne puis qu’être d’accord (au moins en partie) puisque je suis justement en train d’achever une relecture/correction (avec une correctrice pro) afin d’améliorer ces aspects où, il faut en convenir, le tome 1 est faible…
Alors j’attends avec impatience le tome 2 =)