Comme vous le savez, je ne suis pas tendre vis-à-vis des médias actuels. Il suffit de voir ce que sont devenus des titres comme « Le Monde » ou des stations comme « France Culture » pour déprimer. Il y a seulement quinze ans, Le monde était encore une source de référence. Désormais, ce n’est plus qu’un titre parmi les autres, n’hésitant même pas à recourir aux « unes accrocheuses » et aux articles plats en plus d’être mal rédigés. Du côté de « France Culture », c’est encore pire : le n’importe quoi l’emporte désormais avec une nette préférence pour les références freudiennes (une tendance hélas trop courante en France, voir dans cet article et dans cet autre).
Bien entendu, on évitera soigneusement de citer la moindre chaine télévisée tellement leur niveau est tombé si bas, inutile d’en parler. C’est même devenu un bon indicateur : si quelqu’un dans votre entourage en parle (parce qu’il la regarde), c’est une bonne raison de ne plus le fréquenter.
Mais alors, dans ce paysage déprimant, ne reste-t-il rien qui vaille ?
Si et c’est même la (bonne) raison de post !
La première référence que je vous recommande, c’est The Economist. Oui, le vénérable magazine britannique est une très bonne source sur l’économie (avec un titre pareil, on ne pouvait espérer moins…) mais aussi sur la technique et la géo-politique. Je m’y suis abonné et je constate que les articles sont d’une grande qualité, y compris quand la rédaction évoque des sujets que je connais bien (ça rassure). The Economist arrive même à être drôle, à sa façon…
L’autre référence, c’est Courrier International. Courrier est plus récent que The Economist et n’est pas sur le même registre, mais la sélection des articles réalisés est souvent très bonne.
Bon, à choisir entre les deux, je vais quand même préférer The Economist mais ce n’est que mon choix, à vous de voir. Je m’étais promis de publier une chronique positive sur les médias, défi relevé !