Se faire « Uberiser » : les start-up américaines vont-elles nous débarrasser de tous ceux qu’on déteste ?

Si vous êtes dominant dans votre secteur mais un peu ringard (certaines fois, ceci entraine cela… un travers bien connu du monopole), vous êtes en bonne position pour vous faire uberiser (je n’invente rien, voir à https://fr.wiktionary.org/wiki/uberiser).

En dehors des pervers masochistes, je ne connais personne qui aime les taxis parisiens !
Ce sont les premiers à s’être fait « uberiser » mais certainement pas les derniers… Patience et tous les gros profiteurs de situations protégées vont dégager d’autant plus rapidement qu’ils sont détestés par leurs usagers. On a tout de suite plein d’exemples qui viennent en tête : auto-écoles, banques, hommes politiques et j’en passe…

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2 réponses à Se faire « Uberiser » : les start-up américaines vont-elles nous débarrasser de tous ceux qu’on déteste ?

  1. johannes dit :

    Les hommes politiques ?… Ça me va bien …

  2. lpoulain dit :

    De fait, si je ne pense pas que beaucoup de monde va pleurer sur le sort des taxis parisiens, Uber n’est pas la panacée non plus. Ils ont des pratiques dignes de Walmart.

    Il sera également intéressant de voir comment les lois évoluent. Une décision de justice en Californie indique que les chauffeurs d’Uber doivent être considérés comme des employés et non comme des contractant indépendants.

    Pour le reste, il me semble que l’Uberisation est un autre terme pour crowdsourcing. Le crowdsourcing a eu beaucoup de succès dans certains domaines (comme les stock photos) mais également des déceptions (Kickstarter est bourré d’arnaques en tout genre).

    Et je doute que les hommes politiques se fassent jamais Uberiser. Ils n’auront aucun problème à voter une loi qui élimine toute concurrence.

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