J’ai accompagné mon fils pour voir le tout dernier Star Wars. La bande-annonce semblait correcte et le battage médiatique (incroyable ici !) autour de cette sortie avait réussi à éveiller ma curiosité.
Dire que j’ai été déçu par le film est en dessous de la vérité. En réalité, j’ai même trouvé triste cette collection nostalgique, ce défilé des vieux acteurs et, comble du comble, cette recopie du scénario du tout premier épisode (celui de 1977).
J’aimais bien la première série, mais je n’ai jamais été un fan-boy. Je ne comprends simplement pas les gens qui se déguisent en reprenant les costumes des acteurs (hier soir, il en avait même un déguisé en Choubaka !).
Bref, ce dernier opus de cette saga (il y en aura d’autres, hélas !) est significatif de la baisse générale du niveau (encore ce sujet !). Je m’explique : si le public trouve formidable cette production poussive et mal inspirée, c’est parce qu’elle est sidérée par l’ambiance. Le battage médiatique parvient à créer un contexte où il est dit, répété, martelé que c’est « le top du top, le film que vous attendiez, celui qui va raviver la flamme, prosternez-vous et adorez », point. Sidération et sacralisation sont le pendant logique du « gouverner par l’émotion ». Nous en sommes là.
Je m’en doutais un peu mais je n’en avais pas eu l’écho. Belle économie que je vais faire de 44 €. Encore que l’argent n’est pas çe qui est important mais l’utilisation qu’ils en auraient faits pour nous polluer un peu plus médiatiquement dans une suite doucereuse.
Donc merci pour ce partage.
Je ne suis pas le seul à le dire !
Voyez la critique (acide) du fameux « blog d’un odieux connard » à http://unodieuxconnard.com/2015/12/16/star-wars-episode-vii-le-reboot-de-la-force/