Stupidité des masses, une preuve de plus ?

Le billet récent de Thierry Crouzet, « la désintégration du marché du livre » apporte une lumière crue sur une série de signaux récurrents : la stupidité des masses augmente, elle ne diminue pas avec l’apport des nouvelles technologies.

Je cite ici un extrait de ce billet que je trouve particulièrement savoureux :

Chaque année, il se vend un peu moins de livres : -2,7 % en 2013 par rapport à 2012. Le plus inquiétant, c’est la concentration des achats sur les têtes de gondole. On avait espéré le contraire avec l’arrivée des librairies en ligne. Chris Anderson avait théorisé l’avènement de la longue traîne. Un étalement des ventes sur des millions de références avec une perte de vitesse pour les best-sellers. On assiste au phénomène inverse. La courbe s’est certes allongée, mais elle s’est creusée démesurément. On a quelques titres qui vendent énormément, puis tous les autres qui se disputent des miettes.

J’adore ce genre de « déception » car l’Internet en est plein : ça devait renforcer la démocratie, l’ouverture d’esprit des gens, la paix dans le monde, bla bla bla (j’en oublie forcément des utopies dégoulinantes qui n’ont jamais eu leur chance !). Je dois avouer que ça me fait bien rire quand on s’aperçoit que « ah zut, on attendait ça et c’est pile le contraire ! »…

L’évolution du niveau de la stupidité humaine et de son influence sur la société (au sens large) est un sujet qui me fascine. Je l’évoque dans mon livre « Cette révolte qui ne viendra pas » et je ne peux m’empêcher de revenir dessus de temps en temps (comme dans ce billet récent « Pourquoi notre société récompense-t-elle la stupidité ?« ). J’en suis arrivé à la conclusion que ce phénomène (la stupidité humaine, son évolution et son influence) est devenu le principal facteur permettant d’expliquer le monde tel qu’il est (et comment il est devenu ainsi). Un exemple ? OK !

Prenons Hitler, l’archétype du type maléfique, n’est-ce pas ?
Donc, c’est le « mal » (et la volonté de faire le mal) qui est le facteur dominant dans les actions et conséquences d’Adolf, d’accord ?
Eh bien non, c’est la stupidité. Pas celle d’Adolf (encore que…) mais celle du peuple Allemand qui a élu ce -sale- type, lui permettant ainsi de laisser libre cours à ses mauvais instincts… Remarquons au passage que le peuple Allemand n’est pas le seul à commettre ce genre de bévue : les Italiens ont fait pareil avec Berlusconi, les Américains avec Bush (2 fois !) ou même les Français avec Chirac (2 fois !) et Hollande. On admettra aussi que c’est plus la stupidité qui caractérise Bush, Berlusconi, Chirac ou Hollande plutôt que le côté maléfique…

On va croire que j’exagère ou que je plaisante mais pas du tout, c’est très sérieux !
Je pense vraiment que la stupidité est le facteur dominant. Regardez autour de vous et réfléchissez : forcément, vous en arrivez à la même conclusion.

Que peut-on faire contre cette tendance qui nous plombe ?

Tout d’abord, dénoncez les comportements stupides plutôt que les excusez. Ensuite, faire les bons choix, restez à l’écart de la pensée unique et des comportements formatés et, enfin, ne fréquentez que des gens positifs et intelligents… Pas facile hein !

Ce contenu a été publié dans La terrible vérité. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à Stupidité des masses, une preuve de plus ?

  1. Pascal Auger dit :

    Chirac, Hollande, a mon avis il en manque un dans le tiercé gagnant, je dirais que ça commence par un S.
    Je me dis aussi qu’il faillait bien être naïf a défaut d’être stupide pour élire tonton François et ce bon vieux Valérie. Bref, depuis le Général je ne suis pas sur qu’on ai eu un président qui se souci vraiment de la France et de son peuple avant tout, ce qui devrait pourtant être la moindre des choses pour un chef de l’état. Ne parlons même pas du banquier Pompidou et de son infâme loi de janvier 73.

    Sinon, pour Hitler, je ne suis pas certain que ça soit juste du à la stupidité du peuple allemand. Trop simple !

    Il faut aussi voir l’état de l’Allemagne à ce moment là. Une vraie catastrophe économique et sociale, chômage de masse, élites lamentables, misère, etc, etc.

    Dire que Hitler était un sale type, après coup, c’est facile mais avant quand on est dans le caca, un type charismatique qui redonne de l’espoir …. Le fait est que lui se souciait de son pays et de son peuple. Bon effectivement ça n’est pas une raison pour c…. sur les autres, on est d’accord.

    Le fait est qu’Adolf à redressé l’Allemagne entre 33 et 39. En vérité, il l’a fait par la force et d’une manière non viable à long terme (Voir à ce propos le livre de Benoît Malbranque : « le socialisme en chemise brune » facile à trouver sur le net et très instructif) mais il l’a fait ! Plus de chômage, à manger pour tous, un idéal et de la fierté pour un peuple a l’agonie à cause entres autres du traité de Versailles. Certes c’est vite parti en quenouille pour les juifs et pour le reste de l’europe ensuite. Mais ça c’était voulu pas seulement par Hitler.

    En effet , l’ascension d’Hitler à aussi bien été aidé par Staline qui à donné l’ordre aux communistes allemands (en ce temps la tous les coco était aux ordres de Moscou) de nuire au socialistes (d’abord Hitler et après nous, tel était sa stratégie) et par les banquiers US comme Prescot Bush, le pépé de George W.
    De la géopolitique en fait, comme ils en font encore maintenant à droite à gauche et même en Europe : On pourrait dire en gros que le truc c’est : mettre la pagaille et retirer les marrons du feu. Pour la pagaille avec Hitler ils avaient un champion et sans le grand Charles on étaient une province US. Ceci dit j’ai bien l’impression qu’il n’a fait que repousser l’échéance.

    Ensuite je voudrais pondérer un peu ton propos sur la stupidité humaine. Je suis complètement d’accord avec toi quand tu constates que le système en fait la promotion. Mais d’un autre coté, grâce à internet une partie des gens, les moins stupide à la base je te l’accorde, s’informent mieux que jamais et donc montent leur niveau. d’un autre coté, il est vrai qu’une autre partie , ceux qui sont déjà bien crétins, ne s’élèvent pas du tout grâce au net. Ils en profitent même pour s’abrutir encore un peu plus.

    Je conseille de voir des causerie de Benjamin Bayart un informaticien président de la fédération FDN qui dit des choses très intéressantes à ce propos(du net et du changement de société que cela implique), ici par exemple :
    http://www.youtube.com/watch?v=yBmz29_5ffA

    Et sinon pour rigoler (quoi que, ça peut faire peur aussi) en restant dans le sujet de la stupidité humaine de voir le film : Idiocracy. Un must !

  2. alefebvre dit :

    Oui, je parle d’Idiocracy (et d’un autre film qui vaut la peine) à http://www.alain-lefebvre.com/?p=1493
    Bon, c’est vrai que j’en ai oublié quelques-uns dans la triste histoire des présidents FR… Et, sur Hitler, c’est vrai aussi que mon explication est un peu courte, ton commentaire aide à remettre les choses en perspectives.
    Là où, pour une fois, je ne suis pas d’accord avec toi c’est quand tu écris « Mais d’un autre coté, grâce à internet une partie des gens, les moins stupide à la base je te l’accorde, s’informent mieux que jamais et donc montent leur niveau »… J’aimerais que ça soit vrai mais il faut comparer les volumes : très peu d’un côté, vraiment beaucoup de l’autre… La stupidité gagne avec un boulevard d’avance !

  3. Pascal Auger dit :

    « La stupidité gagne avec un boulevard d’avance ! »

    Disons que le fossé se creuse. 🙂

    Mais bon, Je crois que de tous temps il n’y a eu qu’une minorité d’éclairés et une immense majorité de … enfin des autres quoi. Le problème finalement est bien la promotion de la stupidité et aussi que un vote = un vote. c’est bien pour ça que les dominant tiennent à ce que tout le monde vote, même les plus stupides, surtout eux en fait.

    La démocratie, c’est bien, le droit de vote c’est bien mais on devrait dire au gens, tout en essayant de les aider à s’élever : « vous n’y pigez rien, c’est pas grave, ne votez pas, c’est un droit, pas un devoir »

    On fait le contraire : on les aide à s’abrutir et on leur dit : « il faut voter, c’est un devoir »

    Serait-ce à dessein ?

  4. alefebvre dit :

    « vous n’y pigez rien, c’est pas grave, ne votez pas, c’est un droit, pas un devoir », j’adore, tu as le sens de la formule !

Laisser un commentaire