Je reviens juste d’un bref essai routier de la Tesla S à Sarasota (où cette marque illustre a un show room).
Je me suis inscrit pour un « test drive » pour deux raisons : tout d’abord parce que ce n’était pas loin de chez moi et aussi parce que tous mes copains qui avaient déjà essayé l’engin m’avaient dit que cela valait vraiment le coup.
Donc, je me suis pointé à l’heure dite dans ce show-room de Sarasota, vérification de ma « driver licence » et en voiture !
Bien entendu, on ne m’a pas « lâché » seul avec un modèle S flambant neuf. J’étais accompagné par « Steve », un jeune employé du constructeur. Steve s’est avéré très utile pour me faire découvrir toutes les facettes de ce qui est une véritable plateforme numérique sur roues… Entre le large écran central, le toit ouvrant, les boutons d’ajustements un peu partout, il y a de quoi faire, n’est-ce pas ?
Mais le truc vraiment bluffant, c’est le mode automatique. Bien mieux que le classique « cruise control », là, une fois sur l’autoroute, vous passez le contrôle à la voiture, totalement. Oui, vous avez bien lu : vous lâchez le volant et pouvez vous occuper à autre chose (le texting sans risque !) car la Tesla va jauger le trafic à votre place, changer de file toute seule et ainsi de suite. Je l’ai essayé, je l’ai constaté et c’est vraiment convaincant.
L’autre caractéristique qui est surprenante, ce sont les accélérations… Pour une voiture de 2 tonnes, voilà une berline qui accélère comme aucune autre. En fait, appuyer à fond sur l’accélérateur provoque une telle réaction, un tel effet que vous avez du mal à le croire, plaqué contre le dossier du siège, reprenant vos esprits tout en réalisant que, en fait, vous n’avez pas encore appuyé vraiment à fond !
En fait, cette voiture développe plus de 700 ch et est capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes… hé oui, faut le vivre pour le croire.
Plein d’autres éléments sont assez surprenants comme le frein moteur qui évite quasiment de freiner (sauf en cas de vrai besoin), la tenue de route qui vaut n’importe quelle sportive de renom et le luxe intérieur qui est très réussi. Mon essai était trop bref pour évoquer l’autonomie, mais, globalement, cette voiture vous donne l’impression très nette de vivre un moment du futur au présent. Combien de fois cela vous est-il arrivé ?
Pour moi, c’est quand j’ai eu mon tout premier Macintosh (en 1985), quand j’ai eu accès au Web pour la première fois (en 1995) ou quand j’ai eu mon premier lecteur MP3 (en 1998, bien avant l’iPod donc). Oui, la Tesla représente un petit morceau de notre futur, quand les voitures électriques plus ou moins autonomes seront devenues une banalité. Ne vous méprenez pas, cette évolution peut prendre encore un certain temps, sans doute au moins dix ans, voire plus. Mais si vous avez l’occasion de prendre le volant de cette automobile, n’hésitez pas, vous ne serez pas déçu, promis !
Alain tu m as convaincu Le future aujourd hui , tres bonne description de ce Joli joujou , accelerations ! Tenue de route ,silence ……
L’article sur essai routier de Tesla.
Je comprende bien les advantages de Tesla, mais pour le bien équilibre de ce article, partager les désavantages de ce voiture magnifique. Pour example, trés cher, trop peu le espace, car c’est nouveaux donc le coute de gére est plus. Est-il trop compliqé pour plusiers des gens? En fait, si ceci voiture est le vrai chose, puis pourquoi que je ne semble pas à voir plusiers de eux sur le route? Peut-etre j’ai, mais je leur ne reconnaître pas? Je comprende que votre article est « bref ».
Tout d’abord, les inconvénients de cette voiture sont bien connus : autonomie (range and even the infamous « range anxiety », common with electric cars…), temps de chargement (pas un problème si c’est la nuit dans votre garage, déjà plus embêtant si c’est lors d’un trajet…) des batteries et, last but lot least, le prix !
à $75000, ce n’est pas exactement une voiture abordable pour tous… C’est plutôt une voiture pour ceux qui ont l’habitude de s’acheter une Porsche ou une Mercedes.