Hier (samedi 10 février), je suis allé à Daytona avec mon jeune fils pour voir la toute première course ARCA de la saison sur le grand tri-oval floridien. Le week-end prochain, ce sont les 500 miles de Daytona qui vont tenir la vedette : cette première manche de la série NASCAR est aussi le rendez-vous le plus convoité de la saison, la victoire la plus importante, celle que tous rêvent d’épingler à son palmarès.
Mais ces 500 miles sont tellement populaires qu’il est difficile de trouver sa place au milieu d’une foule immense… Donc, je préfère ma tactique : aller voir à quoi ressemble une course de stock-cars moderne lors d’une rencontre mineure. Ainsi, il y a peu de monde, le confort est bien meilleur pour fondamentalement le même genre de spectacle. Certes, l’ARCA n’est pas la NASCAR… c’est, en quelques sortes, la troisième division de ce genre de voitures (la NASCAR concentrant la première et la seconde, peuplé quasi-uniquement de pilotes professionnels alors que l’ARCA sert de tremplin pour des jeunes désirant aboutir dans la NASCAR). Bref, l’ARCA était le bon choix pour nous et nous avons apprécié la course pour ce qu’elle était : un spectacle à l’américaine !
Tout d’abord, les installations : énormes, gigantesques, impeccables. Il y a même des ascenseurs pour grimper tout en haut des grandes tribunes (tout en haut, c’est vraiment haut, on peut voir le circuit dans son intégralité !). Ensuite, le staff : c’est pas comme en France, y a du monde à tous les étages. Bon, on voit bien que les équipes sont en surnombre pour un événement aussi mineur mais, justement, ils sont là en répétition pour que tout se passe impeccable pour le grand rendez-vous des 500 miles !
Donc, l’organisation est impeccable. La course elle-même répond aux codes de ces épreuves sur anneau avec une prépondérance sur le drafting (l’aspiration). Tous ceux qui vous disent que « c’est nul, y a pas de pilotage », n’ont jamais essayé de gagner ce genre de courses sur iRacing… Croyez-moi, c’est vraiment pas évident 1) de survivre (faut arriver à « passer entre les gouttes » en évitant les crash, les « big ones ») et 2) de progresser dans le peloton et de garder sa place. Donc, ne croyez pas les « naysayers » et appréciez le spectacle pour ce qu’il est. Pour rompre la monotonie, il y a les ravitaillements et, surtout, les crash. Les gros crash sont vraiment très spectaculaires et ils ne manquent jamais de se produire.
Bref, une forme de sport-automobile différente de ce qu’on connait en Europe mais qu’il faut savoir décoder plutôt que de la mépriser…